Les Etats-Unis durcissent les sanctions contre l'Iran
samedi, 08 juin 2013 16:28
Citation :
IRIB- Le durcissement des sanctions et des pressions politiques, assorti de la multiplication des menaces militaires, fait partie des méthodes dont se servent, depuis des années les Etats-Unis, pour entraver le progrès et l'innovation réalisés par l'Iran dans le domaine du savoir-faire nucléaire pacifique. Daniel Glaser, sous-secrétaire au Trésor, chargé de la lutte contre le financement du terrorisme a entamé sa tournée devant le conduire, à Moscou, à Pékin et Hong Cong.
L'objectif en est de s'entretenir avec les hautes autorités de ces pays des sanctions internationales et de celles imposées, récemment, par les Etats-Unis, à l'Iran et à la Corée du Nord. Et, ce alors que les autorités américaines ont adopté, ces derniers jours, de nouvelles sanctions contre l'Iran. Ces sanctions visent, de plein fouet, la monnaie nationale de l'Iran, son industrie automobile et pétrochimique.
Les sanctions sont un levier auquel eu et ont, toujours, recours, les autorités américaines pour barrer la route aux acquis de la RII dans le domaine du savoir-faire nucléaire. L'année dernière, les sanctions visaient, généralement, l'achat du brut iranien. De concert avec les Etats-Unis, certains pays européens ont imposé un embargo pétrolier à l'Iran. Cependant, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry a, de nouveau, fait part mercredi du renouvellement de l'exemption d'un nombre de pays des sanctions de Washington contre l'Iran.
La Chine, l'Inde, la Malaisie, la Corée du Sud, le Singapour, l'Afrique du Sud, le Sri Lanka, la Turquie et le Taïwan ont été exempté de 180 jours des sanctions pétrolières imposées par Washington contre Téhéran pour avoir réduire leurs importations de brut iranien. En décembre dernier, ces pays avaient déjà été exemptés pour 6 mois de ces sanctions. Rappelons que les pays qui ont imposé des sanctions contre l'Iran souffrent, eux-mêmes, des difficultés économiques beaucoup plus sévères.
La conjoncture économique européenne et celle des autres alliés des Etats-Unis montrent que le taux de croissance économique de ces pays est tombé au plus bas niveau. Le chômage, la stagnation et l'inflation ont exacerbé les contribuables et la crise des dettes pèse, lourdement, sur leurs gouvernements, les contraignant à opter pour des cures d'austérité. Mais ces sanctions sont une facette des actes d'harcèlement des Etats-Unis contre l'Iran. A l'approche des élections présidentielles iraniennes le 14 juin 2013, les hommes d'Etat américain ont mis, à leur ordre de jour, une série d'actes organisés.
En utilisant des leviers économiques, l'Occident cherche croit-il, à dissuader le peuple iranien à participer aux élections, à l'exhorter à se dresser contre l'Etat, mais, les 34 années d'expérience déjà vécu depuis la victoire de la révolution islamique montrent que les ennemis du peuple iranien ont échoué non seulement en ce qui concerne les sanctions mais encore dans leurs complots fomentés contre la RII.
Après Peugeot, Obama oblige Renault à quitter l’Iran
28/07/2013
Citation :
Le président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. Faute de quoi, l’Alliance Renault-Nissan risquerait de ne plus pouvoir commercer avec les Etats-Unis.
Renault a produit à travers ses partenaires 100.000 voitures en Iran l’an dernier… Déjà, PSA avait dû se retirer en 2012 sous la pression de General Motors. Un manque à gagner pour l’industrie tricolore.
"Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran", a affirmé ce vendredi, Carlos Tavares, Directeur délégué de Renault, non sans ironie et une certaine amertume. Faute de quoi, les entreprises qui commerceraient encore avec ce pays se verraient interdire toute activité aux Etats-Unis.
Renault se voit contraint, après PSA, d’interrompre ses lucratives activités en Iran qui détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Detroit GM ou Ford qui en étaient absentes.
"On n’a pas le choix", souligne Carlos Tavares.
Suite au durcissement des sanctions contre Téhéran, les ventes au premier semestre de voitures livrées en kit et assemblées en Iran ont chuté de 47,2%.
Renault a vendu plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 28.000 au premier semestre 2013, pour l’essentiel des Tondar, des Dacia Logan rebaptisées et vendues sous le label du losange.
De plus, Renault va laisser 500 millions d’euros d’actifs dans le pays, argent qu’il ne peut pas rapatrier à cause des contraintes imposées par la communauté internationale. Pour compenser ces pertes annoncées, le constructeur a donc dû mettre cette année 512 millions de côté, qui ont grevé ses bénéfices semestriels.
PSA avait déjà du tout arrêter, sous la pression de General Motors, avec lequel il a signé une alliance fin février 2012. Les exportations de collections de pièces destinées aux véhicules Peugeot traditionnellement fabriqués en Iran ont été stoppées en 2012. PSA affirme qu’il s’est ainsi conformé aux sanctions internationales.
Toutefois, des sources internes assurent que PSA a arrêté les flux de composants sur demande expresse de General Motors. Le consortium du Michigan ne voulait pas que son allié soit présent dans un pays placé sur la liste noire des pays avec lesquels les Etats-Unis interdisent le moindre commerce.
Un manque à gagner pour PSA de plus de 313.000 véhicules en 2012 et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013. L’Iran avait absorbé 467.000 unités du groupe PSA en 2010, 457.900 en 2011.
La marque Peugeot s’octroyait avant les sanctions près de 30% du marché local.
ISRAËL A-T-IL AIDÉ L'IRAN À CONSTRUIRE SON RÉACTEUR NUCLÉAIRE? LES RÉVÉLATIONS D'UN ANCIEN AGENT DU MOSSAD
Par Margaux Leridon - publié le 31/07/2013 à 11h46, mis à jour le 31/07/2013 à 11h54
Citation :
Jeffrey «Shuki» Gould, vétéran australien de trois guerres israéliennes, a décidé à 82 ans de prendre sa postérité en main. Au cimetière juif de Melbourne, sa pierre tombale est déjà dressée; on peut y lire son nom, sa date de naissances et ses matricules militaires australien et israélien. Seule manque la date de sa mort.
Et en attendant sereinement son dernier jour dans une maison de retraite en Australie, Jeffrey Gould écrit ses mémoires. Il en a communiqué un premier extrait particulièrement étonnant à Ran Porat, qui tient un site destiné aux Israéliens en Australie. Celui-ci a publié les souvenirs du vétéran en hébreu. Haaretz consacre un article à l’étrange révélation du vieil homme.
Jeffrey «Shuki» Gould, ancien agent du Mossad, est persuadé d’avoir aidé à construire les fondations de la centrale nucléaire iranienne de Bushehr, en 1974. A l’époque, cinq ans avant la révolution islamique, Israël et l’Iran coopéraient. Jeffrey Gould était sensé superviser les travaux d’édification d’une base navale, mais il est aujourd’hui convaincu d’avoir réalisé les bases du réacteur. Comme l’explique Ron Porat, cité par Haaretz:
«Paradoxalement, Gould et d’autres Israéliens ont pris part à la construction du réacteur nucléaire qu’Israël perçoit à présent comme une si grande menace. Ce réacteur est devenu la base du programme nucléaire iranien avancé que nous connaissons aujourd’hui.»
Le réacteur, endommagé durant la guerre irano-irakienne des années 1980, a été achevé après le conflit avec l’aide de la Russie. Il a été officiellement inauguré en 2010. Soupçonné d’abriter les travaux de mise au point d’une bombe, le réacteur est aujourd’hui la hantise d’Israël, et ce malgré l’élection en juin d’Hassan Rouhani, ancien négociateur nucléaire qui avait accepté en 2005 l’arrêt provisoire de l’enrichissement de l’uranium. Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Rouhani est un «loup déguisé en mouton».
Gould explique avoir quitté l’Iran après avoir fait l’objet d’une attaque terroriste, à l’approche de la révolution islamique. Malgré les séquelles physiques qu’il garde de ses expériences de guerre –il a toujours un éclat d’obus dans l’épaule, qui sonne à chaque fois qu’il passe un portail de sécurité– il affirme que s'il était plus jeune, il repartirait au combat. Quant à révéler des informations classifiées dans ses mémoires, il se montre fataliste:
Washington est obligé d’attaquer l’Iran (lobby israélien)
samedi, 17 août 2013 06:42
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IRIB- La réalité c’est que l’unique tenant d’armes nucléaires au Moyen-Orient, celui qui devrait être puni pour son refus d’adhérer au TNP, fait sanctionner l’Iran par pression et un puissant lobbying. Un texte de l’ex-représentant de l’Arizona à la chambre des représentants américaine, David Cooke, cité par roozonline nous dit : « Le Lobby des juifs américains, qui exerce un grand contrôle sur l’administration US, a ouvertement demandé l’emploi du levier de pression militaire contre l’Iran.
En dépit de nombreux rapports élaborés par les agents des services secrets, montrant qu’il n’existe aucune preuve confirmant l’arme atomique par l’Iran, les médias et les hommes politiques américains qui sont dirigés par les juifs, restent campés de manière hystérique sur leurs idées et réfutent ces rapports. Le sénat américain a approuvé un train de sanctions encore plus dur à l’encontre de l’Iran ; 400 sénateurs ont dit oui à ce projet qui conduira à zéro les exportations de brut depuis l’Iran. Ce projet prévoit de lourdes amendes pour les acheteurs du brut iranien, rend inaccessible à l’Iran les ressources financières hors du pays ; les pays qui collaboreraient avec le secteur industriel iranien devraient payer de lourdes amendes.
Il n’est pas surprenant que le plus grand lobby d’Israël, AIPAC se trouve derrière ce projet de loi. Selon Mondovis, alors que l’Iran se prépare à accueillir son nouveau président, le lobby d’Israël et ses alliés sont en train de saper tout progrès sur le plan diplomatique avec l’Iran. Le projet de loi du sénat américain faisait effectivement écho aux propos du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui a distillé du venin : durcissez les sanctions, préparez-vous à la guerre, n’écoutez pas ceux qui s’imaginent que le nouveau président iranien, Hassan Rohani offrira une nouvelle occasion pour la diplomatie. Selon Time Israël, le lobby d’Israël, dans une lettre à l’adresse d’Obama, lui a demandé d’intensifier la pression sur l’Iran et son programme nucléaire.
Cette lettre qui est l’œuvre de lobbyind d’Israël, porte la signature de 76 des 100 sénateurs américains. En fait, l’unique tenant d’armes atomiques au Moyen-Orient est Israël lui-même qui devra être puni pour son refus de signer le TNP. Or en raison du lobby des Israéliens en Amérique et leur contrôle sur le gouvernement US, c’est l’Iran, qui, se trouvant sous la loupe d’Israël, est sanctionné.
La justice européenne annule des sanctions contre des banques iraniennes
almanar - 06-09-2013 - 12:44
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La justice européenne annule des sanctions contre des banques iraniennesLe tribunal de l'Union européenne a annulé vendredi des sanctions décidées par l'UE à l'encontre de sept établissements financiers et d'un ressortissant iraniens en raison de leurs liens présumés avec le programme nucléaire iranien.
Dans son arrêt, le tribunal qui siège à Luxembourg a estimé que l'UE "n'avait pas apporté la preuve des faits" qu'elle imputait à certaines des sociétés mises en cause ou qu'elle avait commis "une erreur d'appréciation" ou "violé l'obligation de motivation et l'obligation de communiquer" à l'égard d'autres sociétés impliquées.
En conséquence, le gel des avoirs décidé à l'encontre de ces établissements financiers et de Naser Bateni, directeur d'une des sociétés incriminées, a été annulé.
Cependant, a précisé le tribunal, l'annulation des sanctions n'aura pas d'effet immédiat. Les sanctions sont maintenues jusqu'à l'expiration du délai du pourvoi, soit encore deux mois et dix jours ou, si un pourvoi était introduit, jusqu'au rejet de celui-ci.
Pendant cette période, l'UE garde la possibilité de décider de nouvelles sanctions à l'encontre des personnes et des entités visées, a rappelé le tribunal.
Le tribunal de l'UE a en revanche confirmé les sanctions contre deux autres établissements financiers: l'Europuisch-Iranische Handelsbank et la Bank Melli Iran. Concernant cette entité, le tribunal a estimé que le fait d'avoir assuré le paiement des bourses d'études pour le compte de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique constituait "un appui à la prolifération nucléaire".
Rohani appelle Israël à signer le Traité de non prolifération nucléaire
OLJ/AFP | 26/09/2013
Le président iranien Hassan Rohani à New York le 26 septembre 2013. REUTERS/Eduardo Munoz
Citation :
Le président iranien Hassan Rohani a appelé jeudi à l'ONU Israël à signer le traité de non prolifération nucléaire, à quelques heures d'une réunion de haut niveau sans précédent sur le dossier nucléaire iranien.
"Tant que les armes nucléaires existent, le risque de leur utilisation et la menace de leur prolifération persistent", a déclaré M. Rohani, lors d'une réunion en marge de l'assemblée générale des Nations Unies. "Près de 40 ans d'efforts internationaux pour établir une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient ont malheureusement échoué".
"Israël, seul dans la région qui ne soit pas partie du Traité de non prolifération nucléaire, devrait le faire sans délai supplémentaire", a-t-il poursuivi, jugeant indispensable que "toutes les activités nucléaires de la région" soient soumises aux contrôles de Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Ces déclarations interviennent le jour où le secrétaire d’État américain John Kerry doit s'entretenir, pour la première fois, en présence des ministres des autres membres permanents du Conseil de sécurité et de l'Allemagne, avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.
Si aucune rencontre bilatérale ne figure au programme, un bref échange direct entre les deux hommes ne peut être exclu.
Les grandes puissances occidentales soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément.
La réunion avec M. Kerry sur le programme nucléaire controversé de Téhéran suscite de grands espoirs en raison du ton conciliant adopté ces derniers jours par le président iranien Hassan Rohani. "Ce sera une bonne rencontre, j'en suis sûr", a déclaré M. Kerry jeudi matin à l'occasion d'une réunion avec son homologue chinois Wang Yi.
Washington et Pékin ont cependant insisté jeudi à New York sur l'importance pour l'Iran "de répondre de manière positive" à l'offre déjà sur la table dans le dossier du nucléaire iranien, selon un responsable américain.
Rohani parle de "mois, pas d'années"
Mercredi, le président iranien s'était déclaré résolu à avancer rapidement sur ce dossier nucléaire, évoquant un calendrier de "trois mois". Six mois seraient "encore bons", mais cela devrait être une question de "mois, pas d'années", a-t-il dit au Washington Post.
Il s'agira jeudi d'une "discussion courte", a cependant précisé Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne qui mène les négociations pour le 5+1 (États-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni et Allemagne) avec l'Iran.
Mme Ashton a indiqué qu'elle retrouverait ensuite M. Zarif à Genève en octobre, pour la première série de négociations depuis l'arrivée de M. Rohani au pouvoir en juin.
Selon des diplomates occidentaux, cette rencontre doit permettre aux ministres des 5+1 de rappeler qu'il y a "une offre sur la table", issue de la dernière réunion d'Almaty, au Kazakhstan, en avril, restée sans suite, et de préciser que toute offre iranienne sera "soigneusement" examinée.
"Nous avons une occasion historique pour régler la question nucléaire", mais les pays du groupe 5+1 doivent ajuster leur attitude pour mieux correspondre à la nouvelle approche iranienne", a pour sa part écrit le ministre iranien des Affaires étrangères sur son compte Twitter.
Sur sa page Facebook, M. Zarif a cependant mis en garde contre un excès d'optimisme quant aux résultats de cette première rencontre. "On ne peut pas s'attendre à régler les problèmes qui se sont accumulés, en une ou plusieurs rencontres", a-t-il écrit.
A la tribune de l'ONU mardi, MM. Obama et Rohani avaient tous deux affiché leur volonté de donner une chance à la diplomatie sur ce dossier nucléaire. Mais une rencontre qui faisait l'objet d'intenses spéculations n'a pas eu lieu, preuve de la méfiance enracinée entre les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.
"Les blocages pourraient s'avérer trop difficiles à surmonter (...) Mais je suis convaincu qu'il faut essayer la voie diplomatique", a déclaré M. Obama, tout en demandant des "actes transparents et vérifiables".
M. Rohani, qui ces derniers jours a mené une véritable opération de charme, notamment auprès des médias américains, a lui aussi évoqué une possible évolution des relations entre les deux pays, en affirmant que l'Iran n'était "pas une menace", ni pour le monde ni pour la région.
Mais il a redit que la république islamique entendait utiliser l'énergie nucléaire, "à des fins exclusivement pacifiques". Et il a une nouvelle fois dénoncé les sanctions dont son pays fait l'objet. M. Rohani s'est également entretenu mardi avec le président français François Hollande, qui a jugé cette rencontre "très utile".
Dans ce contexte, M. Zarif a assuré jeudi que son pays était ouvert à des rencontres au plus haut niveau avec les États-Unis. "Une rencontre (entre les deux présidents) n'est ni un objectif en soi, ni un interdit", a dit M. Zarif, cité jeudi par l'agence officielle Irna.
Al Arabiya : "Israël va frapper unilatéralement l'Iran !!"
lundi, 14 octobre 2013 09:34
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IRIB- la chaine Al Arabiya vient de réagir avec humeur à la plus récente sortie de Kerry au sujet du dégel Iran/USA selon laquelle " la fenêtre de la diplomatie s'ouvre peu à peu entre les deux Etats !
selon la chaine , Israël s'entraine à lancer des frappes aériennes unilatérales contre l'Iran . le reporter de la chaine, Hana Mohamad évoque ainsi les récents exercices aériens menés par Israël impliquant les F16 ainsi que des testes de missiles balistique effectués par Israël : " Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Genève où auront lieu dès mardi les nouveaux pourparlers Irans/les six et que les analystes croient que ce dialogue aboutrirait,
Israël prépare à lancer une action unilatérale contre l'Iran et c'est dans ce sens qu'il faut comprendre les manoeuvres aériennes menées la semaine dernière par l'Armée de l'Air israélienne. pour les analystes , il s'agit d'un message de guerre adressé directement à Téhéran d'autant plus que les israéliens ont mené leurs exercices de vol de longue distance et ce , dans le ciel de la Grèce.
" Israël, ébranlé à l'idée d'une reprise des relations entre l'Iran et les Etats Unis a lancé un ultimatum : 'la réunion Iran/5+1 est la dernière chance de l'Iran pour arriver à un accord nucléaire avec l'Occident et démanteler ainsi son programme nucléaire" . passé cette occasion, Netanyahu s'est promis d'agir de son propre chef et démanteler en lieu et place des iraniens, le programme nucléaire de l'Iran ! personne à commencer par les israéliens eux même ne croit à ce genre de baliverne ! Quant à Al Arabiya , il reflète le point de vue de la famille régnante qui souhaite de tout son coeur que cette action militaire ait lieu.
Le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique extérieure du Parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi a affirmé qu'il n'était pas question d'arreter l'enrichissement de l'uranium.
En visite à la province de l’Azerbaïdjan de l’Est, dans le nord-ouest du pays, Alaeddin Boroujerdi, a souligné que les activités nucléaires iraniennes à vocation pacifique sont irréversibles et ne s’arrêteront jamais.
"Ce processus se poursuivra jusqu’à ce que l’Iran accèdent entièrement à ses droits nucléaires", a martelé M. Boroujerdi.
"Les Etats-Unis cherchent à établir des relations avec l’Iran pour fuire les pressions de la Communauté internationale et redorer ainsi leur blason en restituant leur prestige perdu", a fait remarquer Alaeddin Boroujerdi en référence au statu quo américain sur la scène internationale.
Par ailleurs, le ministre iranien du Pétrole, Bidjan Namdar Zangeneh a souligné que" l’Iran soutient les contrats à long terme, signés par les membres du Forum des pays exportateurs de gaz, dans le cadre de la sécurité énergétique de la région " .
Il a ajouté que les contrats à court terme pour les exportations de gaz ne représentent aucun intérêt pour les membres du GECF, qui souhaitent plutôt signer des contrats à long terme pour vendre leur gaz.
Interrogé sur les entretiens, effectués à la 15ème Conférence ministérielle du GECF, le ministre iranien du Pétrole a répondu : « Nous avons beaucoup discuté des modalités de la fixation du prix du gaz mais aucune décision n’a été encore prise à ce propos ».
M. Zangeneh s’est ensuite attardé sur les rumeurs selon lesquelles le contrat d’exportations de gaz iranien au Pakistan serait annulé. « Nous n’avons pas discuté de l’annulation du contrat. La partie pakistanaise a déclaré qu’elle n’avait d’espoir que ce contrat puisse être opérationnel, a-t-il expliqué.
Obama au congrès : " si vous refusez l'accord avec l'Iran , ce sera la guerre "
mardi, 12 novembre 2013 19:46
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IRIB-La Maison-Blanche a prévenu mardi le Congrès américain que le vote de nouvelles sanctions contre l'Iran compromettrait les efforts de la diplomatie pour atteindre un accord sur le nucléaire et ne laisserait aux Etats-Unis que l'option militaire.
Les Américains ne veulent pas d'une marche en avant vers la guerre, a déclaré le porte-parole de la présidence américaine Jay Carney.
Des responsables américains avaient fait cette même mise en garde auprès de sénateurs qui réfléchissent cette semaine à de nouvelles sanctions contre l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.
Il est tout à fait naturel et justifié de voir que les Américains préfèrent que les Iraniens n'obtiennent pas la bombe nucléaire par la voie pacifique et cet accord, s'il est atteint, aura cette capacité, a déclaré M. Carney.
L'option alternative sera l'action militaire, a-t-il ajouté.
La politique de Hollande au MO suscite un large mécontentement
L’équipe du site - Source: Médias - 21-11-2013 - 10:06
Citation :
Des sources diplomatiques à Beyrouth tirent à boulets rouges sur le président français François Hollande, qui a déjà touché, notamment sur le plan économique, le prix de ses propos au sujet du maintien des sanctions contre l’Iran. La France n’a pas le droit de parler de l’arme nucléaire, alors qu’elle avait aidé, dès 1952, l’entité israélienne à créer et développer son arsenal nucléaire.
Abordant le dossier syrien, les mêmes sources estiment que Paris a constaté qu’il a perdu la bataille en Syrie sur les plans économique, financier et pétrolier, ce qui explique les pressions qu’il exerce sur la Maison blanche pour compenser en Libye ce que la France a perdu en Syrie.
Evidemment, l'entité sioniste sera à l’aise en jouant le rôle de l’agneau dans la relation avec Hollande. Mais en même temps -les Israéliens eux-mêmes l’affirment-, Tel Aviv défendra ses intérêts et s’emploiera à renforcer ses relations avec Washington.
Ces sources estiment même qu’"Israë"l est en train de s’amuser avec le président français en attendant d’obtenir les garanties que lui présenteront les Etats-Unis en contrepartie de l’accord sur le nucléaire iranien.
Sans doute, les Français interrogeront bientôt Hollande sur ce qu’il est en train de faire pour la sécurité et la paix mondiales, compte tenu des prises de position qui appellent, en filigrane, à la guerre, et de la coordination avec les capitales qui tuent les enfants et les innocents.
La société civile à Paris interrogera très prochainement le chef de l’Etat sur sa politique étrangère, qui a fait perdre à la France nombre de ses privilèges financiers et économiques et en a fait un Etat qui soutient le terrorisme en Syrie.
L’Arabie Saoudite utilisera « toutes les options » contre l'Iran
23/11/2013
Citation :
L’Arabie Saoudite ne sera pas « rester les bras croisés » si les « six » médiateurs internationaux ne seront pas en mesure de « freiner le programme nucléaire de l'Iran », a déclaré l'Ambassadeur du royaume au Royaume-Uni, le Prince Mohammed bin Nawaf bin Abdul Aziz dans une interview accordée à des journalistes britanniques.
« Toutes les options sont possibles », a indiqué Abdul Aziz, en ajoutant que « Riyad ne comprend pas d’une telle hâte montrée par les États-Unis envers l'Iran lors d’un réexamen général de leur politique dans la région ».
L’Ambassadeur a refusé de discuter des rapports apparus dans les médias internationaux à propos d’une fourniture éventuelle d'armes nucléaires par le Pakistan à l’Arabie Saoudite si l'Iran construit une bombe nucléaire.
L’accord Iran/5+1 érode le rôle de Riyad au Moyen-Orient
Lundi, 25 novembre 2013 06:28
Citation :
IRIB- Un membre de la Commission parlementaire irakienne aux affaires étrangères a souligné que l’accord signé entre l’Iran et l’Occident réduirait le rôle de l’Arabie saoudite et du Qatar au Moyen-Orient.
Selon l’Agence de presse Tasnim citant CNN, Sami Al-Askari, membre de la Commission parlementaire irakienne aux affaires étrangères, a déclaré que l’accord signé entre l’Iran et le groupe 5+1 minimiserait le rôle de Riyad et de Doha au Moyen-Orient.
Sami Al-Askari, qui est aussi un leader de la coalition de l’Etat de droit, patronnée par Nouri Maliki, a ajouté que tout accord entre l’Iran et l’Occident aurait des impacts positifs sur la stabilité du Moyen-Orient notamment celle de l’Irak. Selon Al-Askari, tout accord entre l’Iran et l’Occident mettra en colère l’Arabie saoudite et le régime sioniste.
« L’Irak espère les résultats efficaces et constructifs de l’accord signé entre l’Iran et le groupe 5+1. Il souhaite également que la communauté mondiale ait une bonne conception des agissements des groupes extrémistes et de la guerre dévastatrice qu’ils ont déclenchée contre les Irakiens », a-t-il ajouté.
JERUSALEM - L'accord sur le nucléaire iranien bride les velléités israéliennes de frappe, contraignant l'Etat hébreu à se contenter d'en surveiller l'application, tout comme les pétromonarchies arabes, selon les analystes.
Les menaces répétées du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de raid contre les installations nucléaires iraniennes sonnent de plus en plus creux après l'accord annoncé dimanche, relèvent les commentateurs.
Il n'y a aucune chance pour qu'Israël lance une attaque militaire contre l'Iran durant les six mois que durera l'accord intérimaire conclu à Genève, a déclaré lundi à la radio militaire l'ancien chef de l'armée de l'Air, Eitan Ben Eliahou.
Personne ne comprendrait dans cette période une frappe israélienne, a indiqué lundi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Aussi longtemps qu'il y a un aussi vaste soutien pour cet accord intérimaire, bombarder les installations nucléaires de l'Iran serait un suicide politique et diplomatique, résume le spécialiste militaire du quotidien Haaretz.
Empruntant une formule au célèbre western spaghetti Le Bon, la Brute et le Truand, un éditorialiste du même journal tourne en dérision les menaces de M. Netanyahu: +Quand on tire, on ne raconte pas sa vie+.
Il exhorte le Premier ministre à renoncer à une nouvelle campagne agressive et futile contre l'administration américaine, soulignant que c'est à ceux que vous insultez aujourd'hui que vous demanderez demain de vous sortir du bourbier dans lequel ils vous avaient supplié de ne pas entrer.
Un éditorialiste du quotidien Yediot Aharonot estime que cet accord n'est pas bon mais ce n'est pas la fin du monde, reprochant à M. Netanyahu d'avoir réagi comme si tel était le cas et qu'il s'apprêtait à ordonner une frappe militaire en Iran au milieu des négociations.
Une telle décision mettrait Israël en porte-à-faux avec le monde entier, à l'exception de l'Arabie saoudite, notre ami loyal, dévoué et éternel, ironise-t-il, en référence aux inquiétudes partagées avec les monarchies du Golfe face aux ambitions régionales de Téhéran.
Dimanche M. Netanyahu a affirmé qu'Israël a le droit et le devoir de se défendre estimant que l'accord rendait le monde plus dangereux.
'Aucune influence sur la politique américaine'
Le rôle d'Israël est de monter la garde, juge pour sa part un ancien consul d'Israël aux Etats-Unis, Alon Pinkas, dans le Yediot.
Le correspondant militaire du journal considère qu'Israël crie parce que c'est tout ce qu'il lui reste pour le moment, ajoutant: Le peu qu'il lui reste est d'essayer de faire pression sur des aspects techniques, dans l'espoir de gagner du temps, comme sur la limitation de l'enrichissement d'uranium.
Israël n'a actuellement aucune influence sur la politique américaine envers l'Iran, si ce n'est la menace de faire dérailler les négociations avec les Palestiniens, insiste-t-il.
Yoël Guzanski, ancien analyste sur l'Iran au bureau du Premier ministre, reconnaît que les options d'Israël sont peu nombreuses et limitées, jugeant que l'accord place de fait l'ensemble de la communauté internationale du côté de l'Iran.
Mais si les Iraniens trichent, et ils l'ont déjà fait par le passé, affirme à l'AFP ce chercheur de l'Institut pour les études sur la sécurité nationale (INSS), alors Israël aura la légitimité pour utiliser d'autres moyens.
Le nouveau chef de l'opposition, le dirigeant travailliste Yitzhak Herzog, a appelé M. Netanyahu à baisser le ton le plus vite possible vis-à-vis de l'allié stratégique américain, relevant qu'Israël n'a pas de justification pour attaquer pendant les six prochains mois.
Les médias, comme Haaretz, insistent sur le fait que ces derniers mois Israël a trouvé des alliés inattendus dans son combat contre de larges concessions aux Iraniens: l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui ont bien plus peur que lui d'une montée en puissance chiite.
Mais cette convergence d'intérêts risque d'être de courte durée, surtout si la crainte d'un Iran nucléaire conduit les monarchies du Golfe à tenter à leur tour de se doter de l'arme atomique, alors qu'Israël tient à préserver sa suprématie militaire régionale, et nucléaire en particulier, préviennent-ils.
Israël est en mesure de riposter à une éventuelle frappe nucléaire de l'Iran, a déclaré dimanche à Rome le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Nous ne resterons pas muets face à la menace qui pèse sur notre peuple. Nous avons plusieurs options pour réagir à de telles éventualités", a indiqué M.Netanyahu dans le cadre d'une visite officielle en Italie.
Le chef du gouvernement hébreu a de nouveau appelé la communauté internationale à "abandonner ses illusions" ainsi qu'à "prendre conscience du fait que l'Iran cherche à fabriquer une bombe atomique".
Selon lui, la République islamique a intensifié ses travaux en la matière suite à la récente levée de certaines sanctions internationales imposées auparavant à son encontre.
Téhéran et les chefs de diplomatie des Six (Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) ont conclu fin novembre un accord selon lequel l'Iran réduirait ses travaux dans le cadre du programme nucléaire et se soumettrait à des inspections internationales plus poussées en échange d'un allègement des sanctions économiques. M.Netanyahu a alors qualifié cet accord d'"erreur historique".
Ce qui se cache derrière les négociations américaines avec l'Iran
06/12/2013 02:37:19
Au cours de ces deux derniers mois, Washington s’est écarté d’un cap conduisant inexorablement vers une guerre majeure au Moyen-Orient et qui aurait éclipsé toutes celles que l’impérialisme américain a menées depuis 1991.
Obama Rohani
Citation :
Au cours de ces deux derniers mois, Washington s’est écarté d’un cap conduisant inexorablement vers une guerre majeure au Moyen-Orient et qui aurait éclipsé toutes celles que l’impérialisme américain a menées depuis 1991.
En septembre, le gouvernement Obama a brusquement abandonné ses menaces de frappe militaire contre la Syrie, un allié clé de l’Iran. Il a alors changé de cap et entamé des négociations avec l’Iran avec qui il menait depuis des mois des négociations secrètes.
Le 24 novembre, les Etats-Unis et leurs alliés de l’UE ont annoncé un accord provisoire de six mois avec Téhéran à propos de son programme nucléaire. En échange d’un léger allègement des sanctions, l’Iran gèlera et réduira son programme nucléaire tout en négociant un « accord final. » L’accord conclu la semaine passée est le premier à avoir été reconnu publiquement depuis la révolution de 1979 qui avait renversé la brutale dictature du shah Reza Pahlavi et qui était parrainée par les Etats-Unis.
Le World Socialist Web Site insiste sur le fait que la question du nucléaire iranien servait de prétexte pour isoler, menacer et pousser l’Iran à entretenir des relations néo-coloniales avec Washington. Cette analyse a été confirmée au lendemain de l’accord nucléaire iranien. Les médias américains et européens ont cessé d’attaquer l’Iran en tant que dictature théocratique brutale et regorgent actuellement de pronostics concernant « un accord complet » Iran/Etats-Unis qui accorderait des concessions pétrolières aux sociétés occidentales et aligner l’Iran et ses alliés sur la politique étrangère américaine.
Dans son éditorial, le magazine britannique The Economist appuie vigoureusement l’accord intérimaire avec l’Iran en affirmant qu’« il peut transformer la région la plus troublée du monde » au profit de l’Occident et que l’unique alternative était « pour l’Amérique d’abandonner la diplomatie – et de se préparer à une attaque. »
« L’occasion et le test immédiats, » ajoute-t-il, « sera la Syrie… S'il existe quelqu’un qui puisse pousser [le président syrien Bachar al-Assad] à faire des concessions, c’est [le président iranien Hossan] Rohani. »
Washington aurait aussi entamé des pourparlers secrets avec le Hezbollah, mouvement politique chiite libanais et militaire allié de l’Iran.
Ce que l’on observe en ce moment ce n’est pas un « tournant diplomatique » comme l’affirment certaines sections des médias mais un tournant en vue d'une poursuite plus agressive de la poussée hégémonique mondiale de l’impérialisme américain. C'est une tentative de transformer l’Iran et le Moyen-Orient en avant-postes américains dans le conflit avec ses principaux rivaux – la Russie et surtout la Chine – et qui risque directement de déclencher une troisième guerre mondiale.
Des sections de l’élite en charge de la politique étrangère américaine sont inquiètes qu’une nouvelle guerre au Moyen-Orient ne sape le « pivot vers l’Asie » d’Obama, la poussée de l’impérialisme américain pour un encerclement et une confrontation avec la Chine afin d’asseoir l’hégémonie américaine partout en Eurasie.
D’ores et déjà de nombreux régimes fantoches de Washington en Asie orientale ont exprimé des doutes quant à l’engagement américain envers le pivot. L’édition de lundi du New York Times a fait remarquer que « pour concrétiser la promesse de son ‘pivot vers l’Asie’, le président devra convaincre le Congrès et les alliés dans la région qu’il a l'intention d’accorder davantage d’attention à l’armée, à la diplomatie et à l’économie dans la région. »
Dégager de tels moyens requiert un changement de la politique au Moyen-Orient que l’impérialisme américain a développée suite aux soulèvements de la classe ouvrière et qui ont renversé en 2011, en Tunisie et en Egypte, des fantoches américains de longue date. L’impérialisme américain avait réagi en lançant, par le biais d’éléments islamistes sunnites, tels al Qaïda qui fait office de principales forces intermédiaires de Washington, des guerres contre la Libye et la Syrie en faveur d’un changement de régime.
Alors que l’impérialisme américain ne voyait aucune objection à s’allier à ses supposés ennemis dans la soi-disant « guerre contre le terrorisme », une escroquerie politique censée justifier des guerres impérialistes à l’étranger et des attaques contre les droits démocratiques à l'intérieur du pays, il n’était pas satisfait des résultats de cette politique. Deux ans après que l’OTAN a renversé et assassiné Mouammar Kadhafi, le pouvoir en Libye reste entre les mains de milices islamistes belliqueuses anti-américaines. En Syrie, l’insurrection risque une défaite du fait de l’opposition populaire à l’encontre des atrocités sectaires perpétrées par les guerriers sunnites jihadistes et qui bénéficient du soutien des Etats-Unis, de l’Arabie saoudite et du Qatar.
A présent, les Etats-Unis sont en train de reconsidérer s’ils souhaitent jeter de l’huile sur le feu du conflit sectaire qu’ils ont provoqué dans la région en cherchant à monter les forces fondamentalistes sunnites contre le régime syrien et ses alliés chiites, notamment l’Iran. Dans une rubrique de discussions avec des proches du gouvernement Obama, David Ignatius du Washington Post a expliqué, « Le message américain qui n’a jusqu'ici pas été très bien relayé, est qu’il recherche un équilibre dans le schisme entre sunnites et chiites. »
Alors qu’il s’emploie à effectuer ce changement politique abrupt, Washington calcule que le régime clérical en Iran, qui a consolidé son régime en réprimant brutalement, immédiatement après la révolution de 1979, toute politique ouvrière indépendante, est un régime avec lequel il peut faire des affaires.
Washington entretient depuis longtemps des relations, bien qu'extrêmement tendues, avec la théocratie iranienne. Téhéran avait soutenu l’invasion américaine en Afghanistan et appuyé tacitement l’invasion de 2003 en Irak. En mai 2003, il avait proposé un « compromis général » (« grand bargain ») à Washington : si les Etats-Unis abandonnaient leurs efforts pour renverser le régime iranien, l’Iran reconnaîtrait Israël, aiderait les forces d’occupation américaines en Irak et priverait de soutien le Hezbollah et le groupe palestinien Hamas.
Alors que le gouvernement Bush avait rejeté l’accord à l’époque, Washington estime manifestement que du fait de la paralysie de l’économie iranienne en raison des sanctions américaines et des tensions grandissantes à l’intérieur du pays, le moment est maintenant venu d’élaborer un accord réactionnaire avec Téhéran. Les Etats-Unis avancent dans cette direction, en dépit des profondes tentions sectaires qui existent entre sunnites et chiites et qui sont attisées par la politique américaine, et en dépit de l’opposition de la part de leurs alliés anti iraniens comme Israël et la monarchie saoudite sunnite.
Le principal obstacle qui entrave les préparatifs de l’impérialisme américain et de ses alliés pour un conflit mondial ne réside pas dans les régimes rivaux mais dans la classe ouvrière internationale. En Iran, les travailleurs sont la cible d’une politique de libre-marché dictée conjointement par les religieux et l’impérialisme américain tandis que les travailleurs en Amérique du Nord et en Europe, comme l’a montré l’impopularité à l’égard du projet d’une attaque américaine contre la Syrie, sont profondément opposés à toute nouvelle guerre outre-mer, et à plus forte raison contre des plans d’un conflit majeur en Eurasie.
La politique américaine est en train de mettre sur les rails non seulement une poussée visant à faire éclater de nouvelles guerres mais aussi d’énormes conflits de classe du genre de ceux qui ont déjà conduit la classe ouvrière à se soulever et à renverser les présidents égyptien et tunisien.
L’unique force capable de mettre un terme au militarisme et d’empêcher l’impérialisme américain et ses alliés de précipiter l’humanité dans une troisième guerre mondiale est la classe ouvrière internationale, mobilisée sur un programme socialiste révolutionnaire. Le World Socialist Web Site et le Comité international de la Quatrième Internationale se consacrent à la construction d’un tel mouvement.
Iran: Obama opposerait son veto à de nouvelles sanctions du Congrès
vendredi 20 décembre 2013 00:10
Le président américain Barack Obama le 23 septembre 2013 à New-York. JIN LEE/NEWSCOM/SIPA
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MONDE - C'est qu'a déclaré le porte-parole du chef de l'Etat américain ce jeudi...
Le président des Etats-Unis Barack Obama opposerait son veto à de nouvelles sanctions contre l'Iran si elles étaient votées par le Congrès, a prévenu ce jeudi son porte-parole.
«Si (ces sanctions) étaient adoptées, le président y opposerait son veto», a affirmé ce porte-parole, Jay Carney, lors de son point de presse quotidien.
Une première
Ces déclarations ont coïncidé avec l'introduction jeudi par 26 sénateurs, démocrates comme républicains, d'une proposition de loi visant à punir encore davantage l'Iran pour son programme nucléaire.
La Maison Blanche avait déjà manifesté son hostilité à une telle mesure, prévenant qu'elle risquait de faire capoter l'accord intérimaire conclu en novembre avec la république islamique. Mais c'est la première fois que l'exécutif américain fait planer la menace d'un veto dans ce dossier.
Nucléaire iranien - Une proposition de loi pour faire de l'enrichissement à 60% en cas de nouvelles sanctions
Publié le 25 décembre 2013 à 15h30 - TÉHÉRAN (IRN)
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Une centaine de députés iraniens ont déposé une proposition de loi pour demander au gouvernement de faire de l'enrichissement d'uranium à 60% en cas de nouvelles sanctions décidées par les puissances occidentales, ont rapporté mercredi les médias iraniens."Si les autres pays (du groupe 5+1) renforcent les sanctions, imposent de nouvelles sanctions ou violent les droits nucléaires de la République islamique, le gouvernement sera immédiatement dans l'obligation d'augmenter le niveau d'enrichissement d'uranium à 60% pour assurer les besoins du pays pour équiper des navires (à propulsion nucléaire, ndlr) et de démarrer le réacteur à eau lourde d'Arak", a déclaré le député Mehdi Moussavi-nejad, signataire de ce projet.
Cette proposition de loi a été déposée mercredi et doit encore être approuvée par le parlement qui compte 290 membres.
Selon l'accord conclu le 24 novembre à Genève entre l'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), Téhéran a accepté notamment de suspendre pour une durée de six mois son enrichissement d'uranium à 20% pour le limiter à moins de 5% et de ne pas installer les équipements du réacteur à eau lourde d'Arak, actuellement en construction.
En contrepartie, les pays occidentaux ont accepté de ne pas imposer de nouvelles sanctions et de lever partiellement les sanctions déjà imposées. Le réacteur à eau lourde d'Arak, toujours en construction, pourrait produire du plutonium, utilisable - s'il est retraité - pour la fabrication de l'arme atomique.
Dans l'accord de Genève, l'Iran s'est engagé à ne pas construire d'usine de retraitement de plutonium, ce qui l'empêchera de fait de l'utiliser à des fins militaires. Des négociations difficiles ont été engagées entre les experts de l'Iran et des pays du groupe 5+1 pour se mettre d'accord sur un "plan d'application" de l'accord de Genève. Ces négociations ont été interrompues pendant les vacances de Noël. (Belga)
L'Iran et le groupe P5+1 commenceront l'application de l'accord de Genève le 20 janvier
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-01-2014
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L'Iran et le groupe P5+1 se sont mis d'accord sur la date du 20 janvier pour le début de la mise en application de l'accord de Genève, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle IRNA.
L'accord sur cette date a été conclu suite à une coordination entre les parties prenantes des pourparlers sur le nucléaire iranien, a indiqué IRNA citant une source bien informée.
En mettant en oeuvre cet accord, la levée partielle des sanctions imposées contre l'Iran sera concrétisée, selon la source.
En novembre 2013, l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) sont parvenus à un accord intérimaire selon lequel Téhéran gèlera une partie de son programme nucléaire en échange d'une levée partielle des sanctions imposées à son encontre et qui ont sérieusement affaibli l'économie iranienne.
Accord nucléaire : Quand le Mossad espionne l'Iran
lundi, 20 janvier 2014 08:25
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IRIB- Le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, a chargé les services d’espionnage israéliens à suivre de près la mise en application de l’accord de Genève signé entre l'Iran et l'Occident en novembre dernier.
Le Club des Journalistes cite le quotidien israélien Maariv : Benyamin Netanyahou a demandé aux services d’espionnage israéliens de superviser ce qu’il appelle le "non-respect" par l'Iran de ses engagements pris dans le cadre de cet accord envers l’Occident. Aujourd’hui, le 20 janvier 2014, l’accord de Genève, signé entre l’Iran et le groupe 5+1, sera mis en application et l’Iran commencera l’opération volontaire du gel de l’enrichissement d’uranium à 20% en tant qu’une partie de ses engagements envers l’Occident.
JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que l'accord de Genève sur le nucléaire iranien, entré en vigueur lundi, n'empêcherait pas Téhéran d'accéder à l'arme atomique.
L'accord entré en vigueur aujourd'hui n'empêche pas l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, a-t-il déclaré lors d'un discours à la Knesset (Parlement), réunie en séance extraordinaire en l'honneur du Premier ministre canadien Stephen Harper, en visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Comparant les ambitions nucléaires militaires prêtées à l'Iran à un train roulant à toute vitesse, M. Netanyahu a exigé de la communauté internationale qu'elle fasse dérailler ce train.
La communauté internationale doit empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire, a-t-il insisté, invoquant la menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans la région.
M. Harper a indiqué pour sa part que le Canada maintiendrait ses sanctions, contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE), qui ont suspendu lundi certaines des leurs, en réponse immédiate au gel par l'Iran d'une partie de ses activités nucléaires.
Le Canada évaluera le succès de cette approche non pas sur les mots mais sur l'application et la vérification des actions promises, a-t-il dit dans un discours devant la Knesset, au sujet des clauses de l'accord de Genève.
Nous espérons vraiment qu'il soit possible d'obtenir que le gouvernement iranien renonce à s'engager sur la voie sans retour de la fabrication des armes nucléaires. Mais pour le moment, le Canada maintient intégralement en vigueur les sanctions que nous avons imposées, a-t-il déclaré, confirmant une position annoncée juste après l'accord de Genève en novembre.
M. Harper avait auparavant annoncé un soutien financier accru du Canada en 2014 à l'Autorité palestinienne, lors d'une rencontre avec le président Mahmoud Abbas lundi à Ramallah, en Cisjordanie.
Le Premier ministre canadien est arrivé dimanche, accompagné d'une importante délégation de ministres, parlementaires et chefs d'entreprise, pour une visite de quatre jours en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Sous M. Harper, le Canada est devenu l'un des pays les plus favorables à Israël au sein de la communauté internationale. Il est l'un des très rares pays à avoir voté contre l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU le 29 novembre 2012 (138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions).
Mardi, il rencontrera le président israélien Shimon Peres et se rendra à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem. Il se verra également décerner mercredi un doctorat honoris causa de l'Université de Tel-Aviv.
La visite de Vladimir Poutine en Iran inquiète les États-Unis
L’équipe du site - 24-01-2014 - 15:37
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La préparation de la visite de Vladimir Poutine en Iran se termine. Selon les sources russes et iraniennes bien informées, la visite aura lieu prochainement, probablement après les Jeux olympiques de Sotchi qui se dérouleront du 7 au 23 février.
Le « vecteur iranien » de la politique russe inquiète les États-Unis de plus en plus : Washington ne veut pas que la Russie restaure complètement les liens économiques avec Téhéran et puisse concurrencer les sociétés américaines. Depuis le 20 janvier, l’Iran a commencé à réaliser les accords sur la limitation de son programme nucléaire, ce pour quoi l’UE et les États-Unis ont partiellement allégé les sanctions envers lui.
À la veille de la conférence de Genève sur la Syrie, Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, s’est rendu à Moscou afin de rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov et le président russe Vladimir Poutine. « Nous espérons vous rencontrer en Iran prochainement », a déclaré Javad Zarif. Sergueï Lavrov a déjà visité Téhéran en décembre 2013.
En janvier, la Russie a annoncé qu’elle était prête à acquérir quotidiennement 500 barils de pétrole iranien. Cet accord devrait être signé lors de la visite à venir. Les diplomates russes ont plus d’une fois déclaré qu’ils n’étaient d’accord qu’avec les sanctions imposées à l’Iran par le Conseil de sécurité de l’ONU. Par contre, ils estiment que les sanctions unilatérales américaines sur l’achat du pétrole et les transactions financières avec Téhéran ne présentent aucune force juridique.
Cela fait 34 ans que les États-Unis n’entretiennent plus de relations avec l’Iran. Par contre Moscou, par son droit de voisinage et le règlement du « problème nucléaire » iranien, a toutes les raisons d’agir envers l’Iran sans rendre de comptes à qui que ce soit et en accord total avec ses propres intérêts nationaux.
« La majeure partie du “sale boulot” du dossier nucléaire iranien a été accomplie par la Russie. De plus, tout au long de la décennie de recherche de solution au problème, la Russie a joué le rôle d’intermédiaire et de “tranquilliseur” principal entre l’Occident et l’Iran. Nous l’avons fait, car nous ne sommes pas intéressés dans l’aggravation de la situation près de nos frontières sud aux alentours du Caucase. Nous comprenons le rôle de l’Iran dans la région du Caucase, de l’Asie et du Proche-Orient. Nous tenons à des relations de bon voisinage avec l’Iran », a déclaré Vladimir Novikov, analyste de l’Institut russe d’études stratégiques.
La transaction pétrolière planifiée entre Moscou et l’Iran a suscité des réactions pas tout à fait adéquates de la part des États-Unis. Sans mentionner Moscou concrètement, le ministre américain des Finances Jack Lew a menacé d’utiliser des mesures répressives contre toute entreprise qui tentera de contourner l’embargo américain contre l’Iran.
« Ce serait une grande erreur de la part des sociétés éminentes mondiales de surestimer le niveau de transparence de l’Iran pour les affaires commerciales. Le plan d’action commun du groupe des 5+1 et de l’Iran prévoit l’affaiblissement que de certaines sanctions limitées. Toute l’architecture de sanctions pétrolières et financières reste la même. Toute société qui viole ces sanctions peut faire objet de mesures répressives et nous avons l’intention de veiller avec attention au respect de ses sanctions », a déclaré Jack Lew.
Moscou est persuadé que si la Russie attend que les États-Unis et l’UE lèvent les sanctions iraniennes, leurs partenaires occidentaux auront le temps de se partager le marché iranien. Téhéran a besoin de finances, de marchandises et de technologies. Et c’est justement Moscou qui possède cet argent et ces possibilités pour apaiser la faim en technologies et en marchandises de son voisin du sud.
Le Forum économique mondial à Davos, dont le discours du nouveau président iranien Hassan Rohani a fait salle comble, a lui aussi prouvé que la Russie a bien calculé le temps. L’auditoire était plein de délégués du grand business de l’Europe et des États-Unis. Le président iranien a déclaré qu’il était prêt à mettre en place un partenariat avec des pays européens lorsque les sanctions sont levées.
En Suisse, Rohani s’est davantage entretenu non pas avec les hommes politiques, mais avec les directeurs des corporations mondiales éminentes du secteur énergétique. Les dirigeants de l’italien Eni, du français Total et des géants britanniques internationaux BP et Shell étaient presque prêts à faire la file pour rencontrer le président iranien. La composante économique de la levée des sanctions n’est pas moins importante pour l’Europe que pour l’Iran. Selon les estimations les plus modestes du ministère américain des Finances, un marché de marchandises et service de 60-70 milliards de dollars supplémentaires ouvrira la « porte » à l’Iran. Cela équivaut à des dizaines de milliers d’emplois supplémentaires.
L’Allemagne à elle seule, qui était le partenaire commercial principal de l’Iran avant l’imposition de sanctions, espère leur levée, et ainsi faire monter le montant de ses exportations en Iran à 10 milliards d’euros, comme c’était le cas avant les sanctions. Même aujourd’hui, l’Allemagne fournit à l’Iran des marchandises qui ne font pas objet de sanctions. Mais vu que, à cause des sanctions, les banques européennes n’effectuent aucune opération avec Téhéran, tout le commerce est exclusivement pratiqué en liquide. Au vu de cette situation, les volumes de marchandises ne peuvent pas excéder un niveau déterminé.
Même les sociétés américaines ont commencé à envoyer en Iran des commissaires pour tâter le terrain avant les accords de Genève, afin de savoir comment ils pourraient presser ses concurrents européens. Les sociétés américaines s’apprêtent à livrer en Iran des voitures, du matériel pour l’extraction du pétrole et du gaz, les équipements de constructions automobiles, les produits chimiques et autres.
Le Canada «vivement préoccupé» par la forte augmentation des exécutions en Iran
Ajouté par Jacques N. Godbout le 5 février 2014 à 12:00.
Exécutions le 1er août 2007 en Iran (Archives/AFP)
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Le Canada a exprimé cette semaine par la bouche de son ministre des Affaires étrangères, John Baird, ses préoccupations devant la recrudescence des exécutions en Iran et son mépris pour les droits de l’homme, alors que le pays tente d’améliorer son image sur la scène internationale.
«Le Canada est profondément troublé par les informations selon lesquelles les exécutions en Iran auraient connu une forte augmentation. Au moins 50 exécutions ont été signalées au cours du mois de janvier 2014. L’an dernier, l’Iran a exécuté plus de 600 personnes», a déclaré le ministre.
À la mi-janvier, Amnesty International faisait état d’au moins 40 exécutions depuis le début de l’année 2014.
Depuis, selon le Conseil national de la résistance iranienne, qui fédère cinq organisations d’opposition iranienne à l’étranger, dont l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien, une vague d’exécutions a continué de balayer les villes d’Iran et le nombre de pendaisons du 6 au 28 janvier atteindrait désormais les 74.
«La brusque augmentation du nombre d’exécutions depuis le début de l’année en Iran est extrêmement préoccupante, avait déjà déclaré pour sa part le mois dernier Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. Les efforts des autorités iraniennes pour modifier leur image sur la scène internationale sont vains si parallèlement le nombre d’exécutions ne cesse de croître.»
L’ONG déplore notamment qu’en Iran «les affaires liées aux stupéfiants sont jugées devant les tribunaux révolutionnaires, qui ne respectent pas les normes internationales en matière d’équité des procès».
Les procès qui ont lieu devant les tribunaux révolutionnaires se déroulent souvent à huis clos et, dans certaines affaires, souligne Amnesty International, les juges ont la possibilité de limiter les entretiens entre les avocats et leurs clients au cours de l’information judiciaire.
De plus, dans le cas de rebelles qui menacent sa sécurité, l’Iran n’hésite pas à pendre sans procès. Ainsi, en octobre dernier, 16 rebelles avaient été pendus en représailles après une attaque dans la nuit contre un poste-frontière dans une région montagneuse à la frontière avec le Pakistan.
Le ministre canadien des Affaires étrangère a ajouté pour sa part cette semaine que «Le Canada déplore le mépris persistant de l’Iran pour l’application régulière de la loi ainsi que les violations des droits de la personne qu’il commet contre son peuple. Le peuple iranien mérite la dignité, le respect et la liberté qu’il s’est vu refuser depuis trop longtemps.»
«Nous jugerons l’Iran sur la foi de ses actions et non seulement de ses paroles. Au rythme actuel, l’Iran est en voie de se classer, encore une fois, parmi les pays ayant les plus hauts taux d’exécutions dans le monde», a poursuivi John Baird, soulignant que «Malgré les promesses électorales faites par le président Hassan Rouhani d’améliorer leurs conditions de vie, les Iraniens continuent de vivre dans la crainte des détentions arbitraires, de la torture et des exécutions pratiquées par le régime religieux».
Washington en colère contre les pays qui souhaitent développer leurs relations commerciales avec l’Iran
mercredi, 05 février 2014 17:03
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IRIB-Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français, le secrétaire d’Etat américain a mis en garde contre la visite en Iran de la délégation française.
La visite de la délégation des hommes d’affaire français en Iran ne s’inscrit pas dans le droit fil du message de Washington adressé à Téhéran, a déclaré John Kerry lors d’un contact au téléphone avec son homologue français Laurent Fabius, a-t-on appris de Farsnews.
Selon ce rapport, les Etats-Unis ont averti la France que tout pays qui viole les sanctions de Washington et de l’UE contre Téhéran sera sanctionné.
Une délégation de 140 hommes d’affaire français s’est rendue lundi à Téhéran avant de rencontrer les responsables de la Chambre du Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Agriculture de l’Iran. Les membres de cette délégation sont issus des secteurs d’automobile, de mines, de commerce et d’industries de la France.
Sujet: L'Iran réagit aux menaces US Ven 7 Fév 2014 - 22:13
L'Armée de l'air du CGRI réagit aux menaces US
vendredi, 07 février 2014 17:13
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IRIB – « Les forces armées de la RII sont tout à fait prêtes », a affirmé le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, en réaction aux menaces brandies par les responsables américains.
Le général Amir-Ali Hajizadeh a affirmé que les potentialités de défense et militaires iraniennes avaient accablé les Américains, « car ils sont aujourd’hui trop faibles pour pouvoir menacer l’Iran », selon ses propres termes.
Toujours selon le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, « l’esprit d’arrogance états-unien n’est pas chose nouvelle ; avant les négociations nucléaires de Genève, le Guide suprême de la Révolution islamique l’avait prévenu, en affirmant que le problème des Américains n’est pas l’affaire nucléaire, après le nucléaire, ils vont devoir parler des restrictions des missiles balistiques ou des drones iraniens ».
Iran: des rebelles sunnites enlèvent 5 gardes frontaliers
09/02/2014
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Des rebelles sunnites iraniens ont enlevé cinq gardes frontaliers dans la province du Sistan-Balouchistan (sud-est), ont rapporté des médias locaux dimanche.
Les forces iraniennes ont entamé des opérations de recherche dans la région de Jakigour après avoir été informés que cinq gardes frontaliers étaient portés disparus, selon l'agence de presse semi-officielle Fars.
Selon les reportages, les victimes auraient été transférées au Pakistan, qui partage une longue frontière avec l'Iran.
Le groupe sunnite Jaish al-Adl, basé au Pakistan, a revendiqué l'enlèvement samedi en affichant une photo des gardes enlevés sur Twitter.
En octobre 2013, un affrontement armé entre le groupe rebelle sunnite et les forces iraniennes dans une région montagneuse située près de la ville de Saravan en bordure du Pakistan a tué 17 gardes et a causé plusieurs blessures.
En novembre dernier, Jaish al-Adl a revendiqué l'assassinat d'un procureur dans la ville de Zabol, du Sistan-Balouchistan.
La province du Sistan-Balouchistan, peuplée en grande partie de musulmans sunnites, est le théâtre d'affrontements sanglants entre rebelles sunnites et forces de sécurité iraniennes depuis quelques années.