21/01/2011 - L'Afghanistan voit dans la Russie non seulement un voisin, mais également un partenaire de premier plan, a déclaré vendredi le président afghan Hamid Karzaï en intervenant devant les étudiants de l'académie diplomatique de Moscou.
"Nous voyons dans la Russie un voisin, un partenaire important et voulons développer de bonnes relations avec ce partenaire", a indiqué le président afghan.
Il a souligné que la Russie était proche de l'Afghanistan non seulement du point de vue historique et géographique, mais également sur le plan économique.
En évoquant les relations entre Kaboul et Washington, le président afghan a déclaré qu'elles se développaient aussi, toutefois "les relations économiques avec la Russie étant beaucoup plus fortes".
Le bassin afghano-tadjik (nord du pays) pourrait contenir de colossales réserves d’or noir.
par Romain Mielcarek - mardi, 14 août 2012 17:45
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IRIB-Exxon n’irait pas dans une zone à moins qu’elle ne soit prometteuse.» Chakib Khelil, ancien ministre algérien du pétrole, expliquait par ces mots à l’agence Reuters que si le géant pétrolier américain lorgnait du côté des réserves afghanes, c’est que son exploitation ne devait pas être beaucoup plus difficile que celle de l’Arctique.
Le groupe américain pourrait en effet s’intéresser au pétrole afghan. C’est ce qu’ont révélé plusieurs médias anglo-saxons au mois de juillet. L’enjeu: des enchères pour entamer une phase d’exploration dans le bassin afghano-tadjik. Une région du nord du pays qui pourrait contenir de colossales réserves d’or noir. 1,9 milliard de barils, estime l’USGS (US Geological Survery) dans sa dernière évaluation.
Les industriels ont jusque fin octobre pour faire une offre. Le résultat est attendu à la mi-décembre. Le gagnant aura le droit de consulter les documents compilés par le ministère des Mines et l’USGS, qui promettent plusieurs centaines de millions de barils de pétrole répartis sur six secteurs «blocs». Il pourra alors faire des propositions pour espérer signer un contrat d’exploitation à l’horizon mars 2013.
Pour l’instant, seul le ministère afghan des Mines a communiqué sur le sujet, révélant ainsi les concurrents en lice le 4 juillet dernier. Les industriels, eux, restent très discrets. Il ne faut surtout pas révéler le montant et les termes de l’offre pour ne pas s’exposer aux autres groupes qui participent. Pour Kaboul, l’enjeu est de taille: le ministre de l’Economie estime que le pétrole pourrait rapporter 9,75 milliards d’euros par an. Une somme non négligeable pour un pays dont le PIB s’élève à 16,4 milliards en 2011, dans un contexte de dépendance extrême à l’aide internationale.
Huit entreprises se retrouvent en concurrence pour cet «Afghan tajik tender 2012».
Citation :
Huit entreprises se retrouvent en concurrence pour cet «Afghan tajik tender 2012». Face à Exxon, sept groupes de moindre ampleur, la plupart sous tutelle de leurs Etats respectifs: Dragon Oil (Arabie Saoudite), Kuwait Energy (Koweït), ONGC Videsh (Inde), Petra Energia (Brésil), Pakistan Petroleum (Pakistan), PTT (Thaïlande) et TPAO (Turquie). 20 autres entreprises ont été disqualifiées d’office, considérées comme n’ayant pas la solidité financière pour un tel contrat.
Comme l’explique Chakib Khelib, la présence d’une société comme Exxon serait un gage rassurant pour les autres investisseurs. Le patron de la lutte anti-corruption de l’Otan, le brigadier-général Ricky Waddell, estime de même que «Exxon est si gros et présent dans tellement de pays qu’ils peuvent se permettre de dire non [à la corruption]». Les Américains et leurs alliés ont bien compris que la viabilité de l’Afghanistan, et donc sa sécurité, dépend de la capacité de partenaires internationaux à s’y installer dans de bonnes conditions.
Washington, entre autres, pousse ainsi ses grands groupes à considérer une implantation dans ce pays avec la plus grande attention.
Le ministre afghan des Mines a salué le nombre de compétiteurs.
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Lors de cet appel d’offres, le ministre afghan des Mines, Wahidullah Shahrani, a ainsi salué le nombre de compétiteurs. «Cet impressionnant groupe d’enchérisseurs démontre de la croissance robuste et du développement rapide des secteurs du gaz et du pétrole afghans», a-t-il déclaré dans un communiqué. Il estime que ce «succès» s’explique par le précédent contrat remporté fin 2011 par la China National Petroleum Corp (CNPC), qui développe les infrastructures pour extraire le pétrole du bassin d’Amu Darya.
Dana Rohrabacher, un représentant républicain s’est lui offusqué de voir Pékin trouver une place en Afghanistan: «Les Chinois raflent le potentiel économique en profitant d’une guerre menée par les Etats-Unis». Exxon n’est pourtant pas le premier géant à envisager un tel investissement. Auparavant, JP Morgan Chase a commencé à s’intéresser au secteur minier à hauteur de 32,5 millions d’euros pour des mines d’or.
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Certains se sont étonnés de l’absence de Total sur ce marché. Le Français surveille pourtant bien ces réserves de pétrole. En 2009-2010, il s’était penché sur un appel d’offre comparable, pour un secteur plus restreint dans la région de Kashkari. Arrivé en finale, Total n’avait finalement pas fait d’offre et, faute d’une concurrence suffisante, l’enchère était tombée à l’eau. Un site trop petit? Des conditions de sécurité trop risquées? Lepétrolier se refuse à tout commentaire. «Ces phases sont ultra-confidentielles, on ne peut ni commenter ni confirmer l’intérêt de Total pour ces gisements», explique-t-on au siège du groupe.
La filiale tricolore Exploration reste malgré cela aux aguets. En 2011, la députée du Nord Françoise Hostalier, grande passionnée et spécialiste de l’Afghanistan, rédigeait un rapport parlementaire destiné au Président Sarkozy dans lequel elle aborde les partenariats économiques potentiels entre la France et ce pays.
Au cours de cette enquête, elle avait pu consulter, entre autres grands patrons d’industries, Pierre Olinger, le numéro 2 de Total. Aujourd’hui, l’ancienne députée (elle n’a pas été réélue) assure que le groupe français est attentif aux enjeux afghans :
«Total est très à l’écoute, très au courant de tout ce qui se passe en Afghanistan. Le problème, c’est la législation de ce pays qui n’est guère adaptée à la gestion et à l’exploitation d’une entreprise comme Total. Elle interdit de dissocier l’exploration et l’exploitation. Aussi, les risques sont trop grands pour les sociétés spécialisées pour cette phase. Total estime pour sa part qu’il y a pour le moment des zones du monde plus rentables pour eux.»
Les Chinois, eux, ont dû s’associer au groupe Watan dans une joint venture qui leur a ouvert les portes d’un premier site à exploiter.
Citation :
Les premiers barils de pétrole du bassin de l’Amu Darya devraient en être extraits à l’automne prochain, à un rythme de 5.000 barils par jour dans un premier temps. L’Afghanistan doit récolter 70% des bénéfices, en plus d’autres taxes sur l’exploitation. Le tout pour un site qui reste, avec ses 70 à 80 millions de barils de réserve, beaucoup plus modeste que ce qui est actuellement mis aux enchères dans le bassin afghano-tadjik.
Cette association avec un industriel local est une véritable contrainte pour les groupes internationaux qui veulent s’installer en Afghanistan. Dans le cas des Chinois, cette alliance forcée avec Watan est loin d’être neutre: l’entreprise afghane est dans le giron du clan Karzaï. Les propriétaires de ce groupe, les frères Ahmad et Rashid Popal, sont en effet des cousins du président afghan tandis que le frère de ce dernier, Quayum Karzaï, en est l’actionnaire principal.
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Le groupe, qui a investit dans divers secteurs, comme les télécommunications, l’énergie ou la métallurgie, est impliqué dans de nombreux scandales, des affaires de corruption et de rackets, notamment dans sa branche sécurité qui rançonne les camions empruntant l’autoroute entre Kaboul et Kandahar.
Cette alliance n’aura pourtant pas été une garantie de sécurité pour les Chinois de CNPC. Ils ont sous-estimé l’éloignement entre Kaboul et le site pétrolier… qui se trouve sur les terres d’Abdul Rachid Dostom. Ce chef de guerre local s’est successivement allié aux Soviétiques, puis à Massoud qu’il trahira, avant de rejoindre l’Alliance du nord en 2001.
Loin de porter les Popal et les Karzaï dans son cœur, il aurait dépêché des miliciens pour intimider les ingénieurs chinois et réclamer sa part des bénéfices. Des méthodes qui, pourtant, sont difficiles à sanctionner: la population adhère au discours du chef local qui passe pour défendre les intérêts de la région contre les élites de Kaboul. Johan Freckaus, entrepreneur et consultant français installé en Afghanistan depuis plus de dix ans, connaît bien ce pays et les us et coutumes locales:
En Afghanistan, les intérêts locaux priment sur les intérêts nationaux
mardi, 14 août 2012 17:45
Citation :
«En Afghanistan, les intérêts locaux priment sur les intérêts nationaux, même si l’attachement à l’unité reste fort. Il y a une très forte philosophie du “chacun chez soi”. Les ruraux s’occupent de leurs affaires et les citadins des leurs. En sympathisant avec Watan group et des proches du pouvoir de Karzaï, les Chinois ont obtenu les faveurs de Kaboul … sans savoir qu’il fallait aussi avoir l’aval du chef local.»
Pour lui, plus que des questions de sécurité, ce sont ces pratiques très particulières qui refroidissent les investisseurs, aussi bien français qu’américains. Les Afghans seraient prêts à accueillir tout le monde: «Ils donnent sa chance à chacun. Si le résultat leur plaît, tant mieux, sinon, ils les chassent». Des risques difficilement acceptables pour des groupes privés qui ne sont pas poussés par leurs Etats respectifs.
Malgré les encouragements des gouvernements occidentaux, les grandes multinationales continuent d’hésiter à investir dans un pays qui reste classé quatrième plus corrompu au monde par l’ONG Transparency. Et si ces capitaux pourraient être un moyen de soutenir l’économie délabrée de l’Afghanistan, nombreux sont les observateurs à rester sceptiques: la plupart des pays aux sous-sols démesurément riches continuent d’être ravagés, comme continuent de le montrer l’Irak, la République Démocratique du Congo ou encore le Soudan.
Sujet: Le sénat afghan décline l'amitié française Mer 3 Oct 2012 - 22:14
Le Sénat afghan veut bien l’aide de la France mais pas son amitié
3 octobre 2012 – 11:09
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Au début de cette année, un traité de coopération et d’amitié entre la France et l’Afghanistan a été signé à Paris par l’ancien président Sarkozy et celui qui était alors son homologue afghan, Hamid Karzaï. Ce texte a ensuite été ratifié par le Parlement français le 25 juillet dernier.
Ce traité franco-afghan prévoit, à hauteur de 300 millions d’euros et sur la période 2012-2016, le financement de projets ayant trait à la santé, l’éducation, l’agriculture ainsi que le développement des infrastructures et du secteur minier. En outre, il fixe le cadre d’une coopération en matière de sécurité, via la création d’un corps de gendarmerie et la formation de cadres de l’armée nationale afghane (ANA).
Pour qu’il puisse entrer en vigueur, ce texte doit encore être approuvé par les parlementaires afghans. S’il a été accepté en l’état, en septembre, par la chambre des députés, en revanche, le sénat a tenu y apporter une légère modification tout en y donnant, toutefois, son accord.
En effet, il a été suggéré que la mention “d’amitié” soit retirée du texte pour être remplacée par le terme de “relation”. La raison? D’après les principes de la charia (loi islamique, ndlr), ont expliqué certains sénateurs afghans, le mot “amitié” ne peut pas s’appliquer aux “infidèles”, et donc à la France.
D’ailleurs, plusieurs élus ont suggéré que le mot “amitié” ne soit plus employé pour qualifier les relations de l’Afghanistan avec des pays non musulmans, notamment dans les traités que Kaboul sera amené à signer. Il reviendra au ministère afghan des Affaires étrangères de prendre une décision à ce sujet.
“Ce sont des principes islamiques. J’espère que le respecté gouvernement français et son peuple ne le prendront pas de travers, la France ayant toujours eu un rôle constructif et positif en Afghanistan” a expliqué le sénateur Zalamy Zabuli, dont les propos ont été rapportés par l’AFP.
Parmi les pays de l’Otan qui ont accompli une démarche identique avec Kaboul, seule France avait tenu à accoler le mot “amitié” à celui de coopération dans le titre du traité qui servira de base aux relations franco-afghanes dans les années qui viennent.
Pour rappel, depuis 2001, 88 militaires français ont perdu la vie en Afghanistan…
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Sujet: Afghanistan: Election présidentielle en avril 2014 Mar 30 Oct 2012 - 21:40
Afghanistan : L’élection présidentielle devrait avoir lieu en avril 2014
Par Agence | 30/10/2012 | 11:33
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Les Afghans devront élire en avril 2014 leur futur président, un scrutin jugé crucial à quelques mois de la fin de la mission de combat de l’Otan dans ce pays, a annoncé mardi un haut responsable de la commission électorale.
Des organisations locales pressaient depuis des mois les autorités d’annoncer la date du scrutin. Dans un communiqué, la commission électorale d’Afghanistan a indiqué que la date de la présidentielle avait été établie et qu’elle serait annoncée mercredi au cours d’une conférence de presse.
Mais un haut responsable de la commission a précisé à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, que le scrutin était prévu le 5 avril 2014, près de cinq ans après la réélection du président Karzaï qui avait été entachée par des allégations de fraude.
La crédibilité de la prochaine présidentielle afghane sera cruciale à l’approche du départ des troupes occidentales qui avaient chassé du pouvoir les talibans en 2001, avait affirmé la semaine dernière Dominic Medley, porte-parole de l’Otan en Afghanistan. La coalition menée par les Etats-Unis compte actuellement plus de 100.000 soldats en Afghanistan. Après le retrait des troupes étrangères, les forces de sécurité afghanes devront assurer seules la protection du territoire.
Or, un nombre croissant d’analystes estiment que le gouvernement de Kaboul pourrait tomber aux mains des talibans après le retrait de l’Otan, surtout si la prochaine élection présidentielle est minée par des allégations de corruption.
Dans un rapport récent, l’International crisis group (ICG), un institut de recherche basé à Bruxelles, estime que la police et l’armée afghanes seront dépassées et insuffisamment préparées pour la transition sécuritaire, après la mission de combat de l’Otan, fin 2014. La présidence afghane avait qualifié ce rapport de tissu d’âneries et affirmé que les forces de sécurité seraient en mesure de protéger le territoire du pays, confronté depuis onze ans à l’insurrection des talibans.
Selon la Constitution afghane, le président Hamid Karzaï, qui en est actuellement à son deuxième mandat à la tête de l’Etat, ne pourra être candidat à ce scrutin clé. ICG avait d’ailleurs appelé Hamid Karzaï à se retirer comme prévu sans chercher à peser sur l’élection présidentielle.
Le principal rival du président Karzaï, Abdullah Abdullah, n’a pas encore fait connaître ses intentions pour la prochaine élection. Plus de la moitié de mon coeur me dit que je dois être candidat, avait-il toutefois confié à l’AFP lors d’un entretien cet été.
M. Abdullah avait obtenu plus de 30% des voix au premier tour de la présidentielle de 2009, mais s’était retiré de la course pour le second tour en dénonçant, comme nombre d’observateurs sur place, des fraudes massives.
La militante afghane des droits de l’Homme et député de la province rurale de Badakhshan (nord-est), Fawzia Kofi, pourrait être candidate si le processus électoral est juste et libre.
Il y a dix ans, la population aurait clairement été opposée à une femme, mais elle a voté pour moi lors des législatives il y a deux ans, a-t-elle dit à l’AFP, affirmant voir sur le terrain une volonté de changement de la part des jeunes, des femmes et des personnes éduquées. Le changement est possible, nous avons seulement besoin du soutien politique et moral de nos amis de la communauté internationale, a-t-elle ajouté. (AFP)
La Chine, l'Afghanistan et le Pakistan décident de renforcer la coopération
2013-12-10 20:56:18 xinhua
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Le dialogue trilatéral Chine-Afghanistan-Pakistan de deux jours s'est achevé à Kaboul mardi avec un accord pour booster davantage la coopération entre les trois pays voisins.
Présidé par l' ambassadeur Sultan Ahmad Bahin, le directeur général du 3ème département politique du ministère des Affaires étrangères d' Afghanistan, l' ambassadeur Luo Zhaohui, le directeur général du département des Affaires asiatiques du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, et Muhammad Iftikhar Anjum, directeur général de la Division afghane au ministère des Affaires étrangères du Pakistan, le dialogue a permis aux trois parties de s' entendre pour coopérer et maintenir la sécurité en Afghanistan et dans la région.
Les trois pays ont souligné que dans le contexte actuel il est très important pour les trois ministères des Affaires étrangères d' organiser le dialogue trilatéral et communiquer sur la situation régionale et la coopération entre les trois pays, soulignant que le dialogue jouera un rôle positif dans le renforcement de la coopération amicale entre les trois pays et le maintien de la paix et de la stabilité dans la région.
Les trois pays ont également discuté de la situation régionale et ont reconnu que l' Afghanistan traverse une période de transition et de passation de la sécurité aux Forces de sécurité nationales et des élections présidentielles 2014. L' Afghanistan a besoin de ses voisins pour jouer un rôle positif dans le maintien de la paix, les élections et la stabilité dans la région.
La Chine et le Pakistan ont réitéré que la paix et la stabilité en Afghanistan étaient de l' intérêt national et qu' ils soutiennent le processus de réconciliation "par l' Afghanistan". La Chine et le Pakistan soutiennent les efforts du Haut Conseil de paix pour l' Afghanistan à cet égard.
Les trois pays ont soutenu le rôle joué par l' Organisation de coopération de Shanghai pour la paix et la stabilité. La réunion a salué la visite réussie du président Hamid Karzai au Pakistan et du Premier ministre Nawaz Sharif à Kaboul, considérées toutes deux comme une mesure visant à améliorer la coopération entre les deux pays.
Les trois parties ont également souligné l' importance de contrer les menaces communes que sont le terrorisme, l' extrémisme et le séparatisme.
Les trois pays ont également accepté de vérifier et de partager les informations sur les menaces sécuritaires avec les entreprises et le personnel chinois travaillant sur différents projets en Afghanistan et au Pakistan.