Niger : "tentative de coup d'Etat", le sort du président Tandja incertain - 18-02-2010
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NIAMEY — Une tentative de coup d'Etat était en cours jeudi au Niger où le sort du président Mamadou Tandja, vivement contesté parce qu'il s'accroche au pouvoir, était très incertain, selon une source française.
Le président Tandja et son gouvernement seraient "entre les mains des mutins", a déclaré à l'AFP une source diplomatique française.
"Ca s'est passé à l'issue d'un conseil des ministres, il semblerait que le président Tandja soit à l'heure actuelle entre les mains des mutins et que les membres du gouvernement soient eux-même retenus", a indiqué cette source en fin d'après-midi.
"Il y a actuellement une réunion des chefs militaires" à Niamey, a-t-elle ajouté.
De son côté, une source diplomatique africaine à Niamey a déclaré à l'AFP que "plusieurs hautes personnalités nigériennes ne sont plus libres de leurs mouvements. Elles ont été arrêtées".
Le Monde
Dernière édition par Scipion le Sam 15 Mai 2010 - 19:29, édité 1 fois
L'Algérie condamne fermement le coup d'Etat au Niger 19 Février 2010
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L'Algérie condamne "fermement" le coup d'Etat militaire au Niger et rappelle son "attachement au principe cardinal de l'Union africaine (UA) sur le rejet des changements anticonstitutionnels de gouvernement", a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères.
"L'Algérie appelle à un retour rapide à l'ordre constitutionnel et à une sortie de crise qui privilégie les moyens d'action politiques et pacifiques et qui s'inscrit dans une perspective démocratique dans laquelle l'Afrique toute entière s'est engagée", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans une déclaration. Alger "encourage toutes les parties nigériennes à poursuivre un dialogue national fructueux en vue de surmonter cette crise", a-t-il ajouté.
L'armée a pris le pouvoir jeudi au Niger, déposant le président Mamadou Tandja et déclarant le gouvernement "dissous".
En Afrique du Sud, les jeunes enfants assistent à des séances de prévention contre les abus sexuels. Ce pays a le taux de viol le plus important du monde, notamment sur les enfants et les bébés. On estime qu'une personne s'y fait agresser sexuellement toutes les 26 secondes environ.
Le succès de la médiation du président Idriss Deby auprès du gouvernement soudanais et du Mouvement justice et égalité (JEM) ne suffira pas à sortir le régime tchadien de l’impasse militaire et diplomatique dans laquelle il s’enferre.
Depuis quelque temps, N’Djamena est soumis à des pressions pour normaliser la situation intérieure. Washington et Paris manœuvrent autour du président tchadien pour qu’il effectue des réformes politiques, qui permettraient d’intégrer les opposants politiques et militaires au processus politique. Un important responsable du Conseil de sécurité nationale américain aurait demandé au président Deby d’ouvrir un dialogue direct avec l’opposition, comme c’est le cas au Soudan.
De leurs côtés, les Nations unies s’en tiennent aux recommandations émises par l’ancien secrétaire général, Kofi Annan, dans son rapport de 2007 au Conseil de sécurité, dans lequel il presse N’Djamena d’ouvrir un dialogue avec l’opposition. Selon des responsables tchadiens, la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Minurcat) ne coopère pas avec le gouvernement, comme le faisait l’Eufor (dont elle a pris la place au début 2009). Le commandement des forces de l’Onu refuse d’échanger des renseignements avec le commandement militaire tchadien et de permettre à ce dernier d’utiliser ses capacités, notamment les pistes d'atterrissage, ce qui a conduit à une tension entre les deux parties.
De son côté, la France a refusé de renouveler, pour la troisième fois, le mandat de l’attaché militaire au Tchad, malgré les sollicitations tchadiennes. De même, N’Djamena s’inquiète des demandes des parlementaires français pour la constitution d’une commission d’enquête internationale (comme celle sur Rafic Hariri) sur la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, au cours de la dernière offensive de l’opposition contre N’Djamena. Cette attaque avait entraîné l’intervention des forces du JEM pour défendre la capitale tchadienne et obliger les insurgés à se retirer. Comme le dit un proche du président Deby, «la localité d’Um Jaras (siège des forces du JEM) est plus proche de N’Djamena que de Khartoum», c’est-à-dire que l’équilibre des forces s’est renversé en faveur du chef du JEM, Khalil Ibrahim. Ce qui a poussé le président Deby à bouger dans deux directions.
Premièrement, en présentant une demande au Conseil de sécurité des Nations unies, pour mettre fin à la mission de la Minurcat, qui accuse l’armée tchadienne d’enrôler des enfants. Le but étant de faire avorter toute tentative de la communauté internationale d’établir un agenda de réformes politiques pour le régime tchadien.
Deuxièmement, et c’est la principale initiative du président tchadien, il s’agit de la médiation entre le gouvernement soudanais et les rebelles du JEM. Idriss Deby a surpris les autorités de Khartoum en annonçant la date de sa visite à Khartoum, sans concertation préalable. Alors que Deby n’est pas allé au sommet africain à Addis Abeba, malgré les efforts de l’émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa, d’organiser une rencontre avec le président Omar al-Bachir.
La signature de l’accord entre le gouvernement soudanais et les rebelles du Darfour, à Doha, semble avoir une contrepartie. Le Soudan se serait engagé à interdire les activités militaires de l’opposition tchadienne à partir du territoire soudanais et à pousser l’opposition tchadienne à rentrer à N’Djamena et à participer aux élections législatives, prévues pour novembre prochain. Le président Deby espère que cela conduira à l’allègement des pressions internationales sur son régime. De plus, l'incorporation de 4 500 hommes du JEM dans la garde présidentielle tchadienne donne à N’Djamena le sentiment d’avoir une carte contre Khartoum, au cas où ce dernier ne respecte pas ses engagements.
Une manifestation à Abidjan a dégénéré en affrontements. Les manifestants protestent contre la décision du président Laurent Gbagbo de dissoudre le gouvernement et la commission électorale. Les appels à manifester sont largement suivis et font craindre une flambée de violence en Côte d'Ivoire.
Israël-Afrique - Security business - 05 Avril 2010
Vente d’armes, soutien logistique, formation... L’intérêt de l’État hébreu pour les pays au sud du Sahara ne se dément pas.
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Janvier 2009. La scène se déroule dans un somptueux restaurant du bord de mer à Tel-Aviv. Assis nerveusement au coin d’une table, Samuel Sternfeld avise une dernière fois son équipe. Dans quelques heures, cet habile homme d’affaires israélien reconverti en marchand d’armes doit accueillir une délégation officielle de Centrafrique.
Bien que l’État hébreu n’entretienne aucun lien diplomatique avec Bangui, tout est organisé comme une visite d’État : accueil des ministres à l’aéroport Ben-Gourion, transport avec chauffeur, rencontre avec des officiers de l’état-major de Tsahal et inspection des principaux sites d’armements israéliens. Chaque étape du voyage est minutieusement planifiée.
Soudain, le téléphone de Sternfeld retentit. Des rebelles viennent d’attaquer un détachement des forces centrafricaines dans la région de Ndélé, frontalière du Soudan. Il y a des morts, la visite est annulée.
Coup dur pour cet homme d’affaires mandaté par le ministère israélien de la Défense et qui avait financé de sa poche le déplacement de la délégation envoyée par le président François Bozizé.
Pour parfaire son « opération séduction », Samuel Sternfeld avait même sollicité le général Amos Gilad, alors négociateur israélien dans les pourparlers avec le Hamas. Gilad était chargé de transmettre l’assentiment officiel de son gouvernement et de mettre en confiance la délégation centrafricaine.
La pénétration multisectorielle d'Israel en Afrique est un facteur beaucoup plus déstabilisant pour les pays concernés du moment que cela contribue uniquement à favoriser et faire fonctionner l'industrie d'armement israélienne.
Après Amin Dada, l’Armée de Résistance du Seigneur sème la terreur - 08/04/2010
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La LRA (Lord Resistance Army), la plus vieille rébellion du continent africain, fait tragiquement reparler d’elle par des attaques répétées depuis février dans les pays voisins de l’Ouganda. Ces attaques auraient fait plus de 200 morts depuis 2008 dans l’Est de la République
Soudan: les élections ont "ouvert un espace" pour la démocratie
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KHARTOUM - 18.04.2010 - La chef de la mission d'observation de l'Union européenne (UE) pour les élections au Soudan, Véronique de Keyser, a estimé samedi à Khartoum que le scrutin avait "ouvert un espace démocratique" dans le plus grand pays d'Afrique.
"C'est un contexte très particulier. C'est un pas majeur qui ouvre un espace démocratique au Soudan", a déclaré Mme de Keyser, qui était à la tête de la principale mission d'observation dans le pays (130 personnes).
Les élections régionales, législatives et présidentielle tenues du 11 au 15 avril ont constitué le premier scrutin multipartite depuis 1986 au Soudan.
L'actuel président Omar el-Béchir, qui devrait être reconduit à son poste, a accédé au pouvoir en 1989 à la faveur d'un coup d'Etat soutenu par les islamistes.
J'espère que ces élections vont régler tous les problèmes que vit le Soudan, surtout au Darfour. D'autres défis sont à relever comme le problème du partage des eaux du Nil.
Les violences sexuelles continuent de toucher beaucoup de femmes en République démocratique du Congo (RDC), s'est alarmé vendredi le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui dénombre "près de 14 viols par jour en moyenne". "Le HCR est alarmé par le grand nombre de femmes qui continuent d'être affectées par les violences sexuelles en République démocratique du Congo", a déclaré une porte-parole de l'organisation, Melissa Fleming, lors d'un point de presse à Genève.
Le fils d’un chef d’État, lui-même ministre d’État - Karim Wade en l’occurrence -, des accusations de corruption par média interposé portant sur un montant de 200 millions de dollars, une entreprise américaine de télécommunication… Le dernier épisode de l’affaire Millicom ne manque pas de piquant.
50 ans d'indépendance en Afrique: de qui se moque-t-on? - 24 Avril 2010
1ère partie: « LES INDEPENDANCES AFRICAINES FACE AUX REALITES POLITIQUES »
Vendredi 23 Avril - 20h00 - Entrée libre - Maison des Associations Que s’est-il réellement passé en Afrique ces 50 dernières années ? Quelle lecture faire des « indépendances » africaines lorsqu’on les a passées à la loupe des réalités politiques africaines ? Avec Rodrigue KPOGLI (Togo), Secrétaire général de Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A)
Le pentecôtisme, bras armé de l’impérialisme américain en Afrique subsaharienne ?
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10 mai 2010 · Culture, Histoire, JGP/Mon Blog Défense, Société, Thème du mois Le pentecôtisme, courant de l’évangélisme issu des États-Unis et connu pour ses manifestations liturgiques de masse très démonstratives, mais également ses méthodes fortement matérialistes, connaît un fort développement en Afrique Noire, comme dans le reste du monde.
Enoch Adejare Adeboye, pasteur nigérian de la Redeemed Christian Church of God
Associé à l’image de Simone Gbagbo ou à une certaine extrême droite américaine (proche de l’ancien président George W. Bush), il est souvent vu comme un instrument de l’impérialisme US, chargé de propager à coup de prosélytisme leurs valeurs et leur vision du monde. Cependant, sur le terrain, le pentecôtisme africain obéit à des dynamiques un peu plus complexes que cette vue manichéenne ne pourrait le laisser penser.