Sujet: Le Canada soutient Israël Ven 16 Nov 2012 - 14:58
Le Canada exprime son soutien à Israël
vendredi, 16 novembre 2012 12:52
Citation :
IRIB-Le ministre canadien de la Défense Peter MacKay a promis de soutenir Israël conformément au mémorandum signé entre les ministères des deux pays en 2011.
M. MacKay a néanmoins espéré que la situation dans la bande de Gaza serait réglée sans ingérence extérieure. Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird a également exprimé son soutien à Israël dans une conversation téléphonique avec son homologue israélien Avigdor Liberman. M. Baird a confirmé le droit de Israël de se défendre contre tout « acte terroriste ».
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: La Suisse soutiendra la Palestine Jeu 22 Nov 2012 - 21:19
ONU : La Suisse soutiendra la Palestine
Par Agence | 22/11/2012 | 16:46
Citation :
La Suisse soutiendra la demande de statut d’Etat observateur à l’ONU, qui devrait être présentée aux Nations unies par la Palestine le 29 novembre prochain. Selon la Radio Télévision Suisse (RTS), la décision a été prise mercredi soir par le Conseil fédéral (gouvernement), mais ne sera officialisée que la semaine prochaine.
Un porte-parole du département des affaires étrangères a confirmé que “le Conseil fédéral a traité de cette question lors de sa séance de mercredi, et a pris une décision de principe”.
“Formellement, une telle décision doit être prise après discussion avec les commissions de politique extérieure des deux chambres fédérales, lesquelles peuvent donner leur avis au Conseil fédéral à titre consultatif”, a-t-il ajouté, précisant que la commission de politique extérieure de la chambre haute doit se prononcer le 28 novembre. La décision du Conseil fédéral sera rendue publique à ce moment là.
Mahmoud Abbas à Berne
La commission de la chambre basse du parlement s’est déjà prononcée en faveur d’un vote positif de la Suisse à la demande palestinienne. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, était venu jeudi dernier à Berne pour obtenir le soutien de la Suisse à sa demande d’élévation de la Palestine au statut d’Etat non membre des Nations unies.
Il avait informé le chef de la diplomatie suisse, Didier Burkhalter, de son intention de déposer sa requête à l’Assemblée générale de l’ONU le 29 novembre, date du 65e anniversaire du vote de la résolution sur le partage de la Palestine en deux Etats.(Afp)
Sujet: Allègement des restrictions de pêche Sam 24 Nov 2012 - 20:09
Gaza : Israël allège les restrictions pesant sur les pêcheurs palestiniens
Par Agence | 24/11/2012 | 15:12
Citation :
Le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a annoncé qu’Israël a allégé samedi les restrictions imposées sur le travail des pêcheurs opérant au large des côtes de l’enclave palestinienne. Selon un communiqué d’Ismail Haniyeh, Premier ministre du gouvernement du Hamas, l’Egypte lui a notifié que l’Etat juif «autorise les pêcheurs palestiniens à opérer dans les eaux gazaouies jusqu’à 6,9 km des côtes, contre 4,8 km (jusqu’ici)».
Les autorités israéliennes n’ont fait aucun commentaire sur cette annonce mais d’après le texte de l’accord de cessez-le-feu conclu mercredi sous l’égide du Caire, l’Etat juif est invité à alléger les restrictions pesant sur la bande de Gaza. Israël a officiellement interdit pendant trois ans aux pêcheurs gazaouis de s’aventurer au-delà d’une limite de 4,8 km du littoral.
Cette mesure, mise en oeuvre avec l’aide de patrouilleurs de la marine israélienne qui n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur les bateaux de pêche, vise, selon les Israéliens, à empêcher toute contrebande d’armes.
Un membre de l’association des pêcheurs de l’enclave a confirmé à Reuters que ses collègues avaient pu opérer ce samedi jusqu’à la nouvelle limite des 6,9 km sans être inquiétés par la marine israélienne. Par ailleurs, des agriculteurs palestiniens ont pu travailler samedi sans incident dans leurs champs situés en bordure immédiate de la frontière entre la bande de Gaza et Israël.
Un photographe de Reuters a ainsi aperçu des paysans travaillant à proximité de la frontière dans le secteur de Khan Younes. La veille pourtant, l’armée israélienne, qui interdisait depuis 2009 toute présence palestinienne à moins de 300 mètres de la frontière, avait tué par balle un Palestinien le long de la «clôture de défense». (Reuters)
PARIS - La France votera cette semaine en faveur de l'octroi d'un nouveau statut rehaussé de la Palestine à l'ONU - celui d'Etat observateur -, a annoncé mardi le chef de la diplomatie, Laurent Fabius.
Ce vote, nous allons le faire avec cohérence et lucidité. Vous savez que depuis des années et des années, la position constante de la France a été de reconnaître l'Etat palestinien. C'est la raison pour laquelle jeudi ou vendredi prochain, quand la question sera posée, la France répondra +oui+ par souci de cohérence, a déclaré Laurent Fabius, devant les députés français.
Les Palestiniens, qui ne sont actuellement à l'ONU qu'une simple entité observatrice, ont annoncé leur intention de demander jeudi à devant l'Assemblée générale de l'ONU un statut d'Etat non-membre.
Le ministre a rappelé que cette position constante de Paris en faveur de la reconnaissance d'un Etat palestinien avait été exprimée en 1982 devant la Knesset par l'ex-président socialiste François Mitterrand. Elle avait été réaffirmée l'an dernier sous la présidence de Nicolas Sarkozy (droite) lors de l'admission de la Palestine à l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) et figurait dans le programme de campagne présidentielle du candidat François Hollande.
Mais, en même temps, il faut faire preuve de beaucoup de lucidité, d'une part parce que le texte (de la demande palestinienne) est actuellement en discussion et d'autre part parce que le moment où cette question va être proposée est très délicat, a poursuivi Laurent Fabius.
Le ministre a évoqué à cet égard le cessez-le-feu extrêmement fragile à Gaza, la perspective des élections israéliennes et le changement prochain de l'administration américaine.
C'est seulement par la négociation - que nous demandons sans conditions et immédiate - entre les deux parties qu'on pourra aboutir à la concrétisation d'un Etat palestinien. Si l'on est à la fois cohérent et lucide, à ce moment-là, on travaillera pour la paix, a-t-il conclu.
La semaine dernière, M. Fabius, s'exprimant devant le Sénat, avait déjà laissé entendre qu'il était plutôt favorable à ce changement de statut pour les Palestiniens alors que la présidence française semblait jusqu'alors plutôt encline à choisir l'abstention.
Fidèle soutien d'Israël, les Etats-Unis, eux, sont catégoriquement opposés à la démarche palestinienne à l'ONU.
Sujet: Palestine: un tournant historique Jeu 29 Nov 2012 - 19:42
Le statut d'Etat non membre promis aux Palestiniens à l'ONU
Créé le 29-11-2012 à 10h45 - Mis à jour à 17h30 Nouvel Observateur
Le président palestinien Mahmoud Abbas et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à New York. En lui conférant jeudi un statut d'Etat non-membre, l'Onu reconnaîtra implicitement un Etat palestinien malgré les menaces d'Israël et des Etats-Unis de geler des fonds essentiels pour le gouvernement de Cisjordanie.
par Louis Charbonneau
Citation :
NATIONS UNIES (Reuters) - L'Assemblée générale de l'Onu s'apprête ce jeudi à reconnaître implicitement l'existence d'un Etat palestinien souverain, malgré les menaces de représailles financières brandies par les Etats-Unis et Israël contre l'Autorité palestinienne.
Le projet de résolution accordant le statut d'"Etat non membre" à une Autorité palestinienne jusqu'ici mentionnée en tant qu'"entité" devrait être adopté sans difficulté.
Son président, Mahmoud Abbas, qui s'est lui-même chargé de rallier les suffrages des 193 Etats membres, a obtenu l'appui d'une quinzaine de gouvernements européens, dont ceux de la France, de l'Italie et de l'Espagne.
Le vote, dont l'issue ne fait pas de doute, coïncide avec le 65e anniversaire de l'adoption de la résolution 181 de l'Assemblée générale sur le partage de la Palestine.
Washington a dépêché William Burns et David Hale, secrétaire d'Etat adjoint et émissaire pour le Proche-Orient, à New York pour tenter une dernière fois de convaincre le président de l'Autorité palestinienne de renoncer à son projet.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a par ailleurs rappelé la position de l'administration Obama, qui juge l'initiative contre-productive et plaide pour une relance du processus de paix israélo-palestinien.
La solution fondée sur la coexistence pacifique de deux Etats "passe par Jérusalem et Ramallah, pas par New York. Le seul moyen d'obtenir une solution durable, c'est d'entamer des négociations directes", a-t-elle souligné.
GIFLE
L'initiative palestinienne, a par ailleurs rappelé Victoria Nuland, porte-parole du département d'État, pourrait entraîner une réduction de la contribution américaine au budget de l'Autorité. Mais les menaces n'ont semble-t-il pas entamé la détermination de Mahmoud Abbas à obtenir gain de cause.
"Ce n'est pas la meilleure façon de convaincre Obama d'adopter une approche plus positive du processus de paix. Trois semaines après son élection, c'est presque une gifle en pleine figure", résume un diplomate occidental.
Le gouvernement israélien agite lui aussi la menace de représailles financières, par le biais des taxes et autres droits de douane collectés au nom de l'Autorité autonome.
L'équipe de Benjamin Netanyahu semble toutefois soucieuse d'éviter l'isolement diplomatique. Au fil des ralliements à l'initiative de Mahmoud Abbas, notamment en Europe, les menaces se sont faites plus discrètes.
"La décision des Nations unies ne changera rien sur le terrain. Elle ne favorisera pas la création d'un Etat palestinien. Elle la reportera encore", a estimé le Premier ministre israélien.
Anane Achraoui, membre éminente de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a quant à elle dénoncé un "chantage à l'argent".
"Si Israël veut déstabiliser toute la région, libre à lui. Nous solliciterons l'appui du monde arabe si Israël riposte par des mesures financières, et l'Union européenne a fait savoir qu'elle ne reviendrait pas sur son soutien en notre faveur", a-t-elle déclaré.
TOURNANT HISTORIQUE
Dans son projet de résolution, l'Autorité palestinienne s'engage à relancer le processus de paix gelé depuis deux ans immédiatement après l'adoption du texte, qui sera mis au voix après 20h00 GMT.
Outre la France, l'Italie et l'Espagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Irlande, Islande, Luxembourg, Malte, Norvège, Portugal, Suède et Suisse ont apporté leur soutien au projet de Mahmoud Abbas, qui avait sollicité en vain l'an dernier le statut d'Etat membre à part entière.
La République tchèque devrait voter contre, tandis que l'Allemagne et les Pays-Bas devraient opter pour l'abstention. La Grande-Bretagne est hésitante.
Pour Anane Achraoui, le succès de l'initiative en Europe marque "un tournant historique et une chance pour le monde de rectifier la grave injustice historique que les Palestiniens ont subie à la création de l'Etat d'Israël, en 1948".
Cette mobilisation européenne, qui reste partielle, pourrait dissuader l'Etat hébreu d'infliger de dures représailles à l'administration de Mahmoud Abbas. Il pourrait en revanche se montrer sans pitié si elle le poursuit pour crime de guerre et crimes contre l'humanité devant la Cour pénale internationale, que seuls les Etats reconnus par l'Onu peuvent saisir.
"Je ne crois pas que nous allons nous précipiter dès le lendemain (du vote) pour intégrer tout ce qui est lié aux Nations unies, y compris la CPI", a déclaré mercredi Riad Mansour, observateur palestinien à l'Onu.
Le gouvernement israélien pourrait en outre hésiter à s'en prendre à Mahmoud Abbas après l'élan de solidarité que son offensive dans la bande de Gaza a suscité en faveur du Hamas.
Le mouvement islamiste, qui a chassé l'Autorité palestinienne de la bande de Gaza en juin 2007, a lui aussi apporté un soutien inattendu à la révision de son statut à l'Onu.
Avec Andrew Quinn à Washington, Noah Browning à Ramallah, Jeffrey Heller à Jérusalem et Michelle Nichols à New York, Agathe Machecourt et Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Sujet: La Palestine admise à l’Onu Jeu 29 Nov 2012 - 23:30
La Palestine admise à l’Onu
Par La Rédaction | 29/11/2012 | 23:15
Citation :
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, cette nuit, une résolution faisant de la Palestine un État observateur non-membre de l’Onu par 138 voix contre 9 et 41 abstentions.
Un peu plus tôt, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait déclaré devant l’Assemblée des Nations unies, à New York, que l’ONU devait par ce vote délivrer “le certificat de naissance de la Palestine”.
Conséquences…
En Cisjordanie :
Rien de nouveau à attendre ce vendredi matin, pour les 2,5 millions de Palestiniens de Cisjordanie : les check points de l’armée israélienne et les routes réservées aux colons juifs restent inscrits dans le paysage.
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a ailleurs prévenu, hier, que ce vote ne « changerait rien sur le terrain ». Israël a aussi fait savoir qu’il n’annulerait aucun accord avec les Palestiniens, en particulier ceux d’Oslo. Manière de traiter l’événement… comme un non-événement.
A Gaza :
Mahmoud Abbas a marqué un point dans son face à face avec le Hamas, qui contrôle seul la bande de Gaza depuis 2007. La semaine dernière, le dirigeant islamiste Mahmoud al-Zahar avait sommé le Président palestinien de renoncer à sa démarche à l’Onu alors que le responsable du Hams Khaled Mechaal a lui accordé son soutien à Abbas.
Aujourd’hui, le Hamas a dû laisser des milliers de Palestiniens manifester leur joie dans les rues de Gaza. Selon l’agence palestinienne Ma’an, Abbas se rendra bientôt à Gaza.
Sur le front diplomatique :
L’initiative d’Abbas a-t-elle éloigné la perspective de la paix, comme l’ont affirmé en chœur Benyamin Netanyahou et la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton ?
Les Palestiniens – ce que redoutaient Israël et les États-Unis – disposent désormais d’un véritable moyen de pression. Le statut d’État leur ouvre, en théorie, les portes de la Cour pénale internationale. Ils pourraient la saisir pour crimes de guerre, en invoquant les déplacements forcés de population – notamment à Jérusalem-est – ou les 1400 victimes, surtout civiles, de l’opération Plomb durci (2009) à Gaza.
Un échec diplomatique pour Obama : selon les Etats-Unis, l’admission des Etats-Unis de la Palestine à l’Onu devait découler d’un accord de paix négocié avec Israël.
À l’Onu :
Les Nations unies pourraient être mécaniquement « punies ». Le vote d’hier permet à la Palestine de rejoindre les différentes agences de l’Onu (FAO, Unicef, Pnud…).
Or, des lois votées en 1990 et 1994 par le Congrès américain et promulguées par George Bush père et Bill Clinton, interdisent à Washington de financer des agences de l’Onu qui reconnaîtraient la Palestine en tant qu’État.
Il y a un précédent : l’Unesco a payé cash l’admission de la Palestine, il y a un an, en perdant la contribution américaine, soit 22 % de son budget.(Avec agences)
Sujet: Re: La Palestine admise à l’Onu Ven 30 Nov 2012 - 0:07
Abbas demande à l’ONU de signer l’acte de naissance d’un Etat palestinien
Par Agence | 29/11/2012 | 21:31
Citation :
Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on printMore Sharing Services Le président palestinien Mahmoud Abbas a invité jeudi l’Assemblée générale de l’ONU à signer l’acte de naissance d’un Etat palestinien en lui octroyant le statut d’Etat observateur à l’ONU.
L’Assemblée générale de l’ONU est invitée aujourd’hui à produire un acte de naissance de l’Etat de Palestine dans sa réalité, a-t-il lancé aux 193 pays membres avant le vote. Il a affirmé que ce vote constituait la dernière chance de sauver la solution à deux Etats (Israël et un Etat palestinien) et a promis de tenter de ranimer les négociations de paix. (AFP)
Sujet: Le Canada rappelle ses diplomates à Ottawa Ven 30 Nov 2012 - 19:14
Après le vote sur la Palestine, le Canada rappelle ses diplomates à Ottawa
Par Agence | 30/11/2012 | 16:06
Citation :
Le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, a rappelé temporairement à Ottawa ses chefs de mission en Israël et à Ramallah, de même que ses représentants permanents à l’ONU à New York et à Genève. Il a dit vouloir évaluer les répercussions du vote tenu jeudi sur la Palestine à l’Assemblée générale des Nations unies.
Le Canada va réévaluer tous les aspects de ses relations bilatérales avec l’Autorité palestinienne, selon le ministre. John Baird a affirmé que le Canada était profondément déçu, mais pas surpris par le résultat du vote accordant à la Palestine le statut d’Etat observateur non membre.
Selon lui, la mesure unilatérale prise jeudi n’apporte rien pour faire progresser le processus de paix au Moyen-Orient. Il a soutenu que cette démarche constitue un obstacle à la paix.
Le ministre canadien des Affaires étrangères a exhorté une nouvelle fois l’Autorité palestinienne et Israël à reprendre les négociations sans conditions préalables, pour le bien de leur population. (Sipa)
NEW YORK - Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé vendredi à New York à la reprise des négociations avec Israël, tout en réclamant l'arrêt de la colonisation, au lendemain de l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU.
Il a par ailleurs indiqué que les Palestiniens, qui peuvent désormais saisir la Cour pénale internationale (CPI), ne le feront qu'en cas d'agression israélienne.
J'ai dit mille fois que nous voulons reprendre les négociations et nous sommes prêts à le faire, a déclaré M. Abbas à des journalistes à New York.
Nous ne posons pas de condition mais il existe pas moins de 15 résolutions de l'ONU qui considèrent la colonisation comme illégale et comme un obstacle à la paix qu'il faut éliminer. Pourquoi ils (les Israéliens) n'arrêtent pas la colonisation?, a-t-il ajouté.
La Palestine est devenue jeudi un Etat observateur aux Nations unies, lors d'un vote historique à l'Assemblée générale de l'ONU qualifié par le président Abbas d'acte de naissance.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé qu'en présentant leur demande à l'ONU, les Palestiniens avaient violé leurs accords avec Israël. Israël agira en conséquence, a-t-il ajouté.
Et vendredi, le gouvernement israélien a exprimé l'intention de construire 3.000 logements dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est occupée et annexée et en Cisjordanie.
La Palestine ayant accédé au statut d'État non membre, elle pourrait, théoriquement, ratifier le Statut de Rome et saisir la CPI.
Nous avons désormais le droit de saisir la CPI mais nous n'allons pas le faire maintenant et ne le ferons pas, sauf en cas d'agression israélienne, a déclaré M. Abbas à ce sujet.
Sujet: Ehud Olmert soutien la démarche palestinienne Ven 30 Nov 2012 - 21:38
L'anciens Premier ministre israélien Ehud Olmert soutien la démarche palestinienne d'obtenir un statut d'Etat non membre à l'ONU
( Xinhua ) - 30.11.2012 à 15h34
Citation :
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, au mépris brutal de la politique officielle du gouvernement, a exprimé jeudi matin son soutien à la démarche des Palestiniens pour obtenir la reconnaissance comme un Etat à l'Assemblée générale de l'ONU, affirmant que la démarche est en ligne avec l'idée d'une solution à deux Etats.
"Je ne vois aucune raison de s'opposer (à la démarche). Je crois que la demande palestinienne est en harmonie avec le concept fondamental de la solution à deux Etats", a écrit M. Olmert dans un courrier publié sur le Blog du quotidien Beast's Open Zion.
M. Olmert, qui réfléchirait toujours s'il devrait ou non se présenter comme candidat pour le poste de premier ministre lors des élections prévues le 22 janvier, a indiqué qu'Israël devrait "donner un coup de main et encourager" les dirigeants palestiniens modérés qui gouvernent la Cisjordanie.
"(Le président palestinien) Mahmoud Abbas et (le Premier ministre) Salam Fayyad ont besoin de notre aide. C'est le moment de le faire", a-t-il dit.
Lorsqu'il était Premier ministre israélien, M. Olmert avait négocié un accord de paix avec M. Abbas, allant même jusqu'à proposer un retrait israélien jusqu'aux frontières modifiées de 1967 et la souveraineté palestinienne à Jérusalem-Est.
Toutefois, M. Abbas n'a pas répondu à ces propositions, et M. Olmert a quitté le poste de Premier ministre début 2009, soit six mois après son annonce de démission à cause des allégations de corruption.
"En tant qu'Israéliens, nous devrons nous engager dans un processus de négociations sérieux, afin de convenir à des frontières spécifiques, sur la base des lignes de 1967, et de résoudre les autres questions", a-t-il indiqué.
Ces remarques sont intervenues au moment où l'Assemblée générale de l'ONU s' apprête à voter jeudi plus tard un projet de résolution historique élevant le statut palestinien à l'ONU d'observateur simple à un Etat observateur non-membre au sein des frontières de 1967, une action que les dirigeants palestiniens ont décrit comme essentielle pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats avec Israël.
Sujet: Belgique/UE : Le titre d’ambassadeur accordé à la représentante palestinienne Ven 30 Nov 2012 - 21:56
Belgique/UE : Le titre d’ambassadeur accordé à la représentante palestinienne
Par Agence | 30/11/2012 | 20:55
Citation :
La représentante palestinienne auprès de la Belgique et de l’Union européenne (UE), Leïla Shahid, va devenir ambassadeur de la Palestine, a-t-elle annoncé vendredi.
“La Belgique, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, M. Didier Reynders, vient de m’accorder le titre d’ambassadeur, chef de mission d’une délégation palestinienne qui est rehaussée au statut de mission de Palestine”, a déclaré à la radio publique belge RTBF Mme Shahid, jusqu’ici “déléguée générale” de Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.
Le chef de la diplomatie belge avait indiqué jeudi avoir “fait connaître au président (palestinien Mahmoud) Abbas, par une lettre du 15 octobre 2012, son intention de rehausser le statut de la délégation palestinienne à Bruxelles”.
Le ministère belge des Affaires étrangères a précisé vendredi qu’il attendait toujours la réponse officielle du président Abbas avant de procéder formellement au “rehaussement” du statut diplomatique de la représentation palestinienne à Bruxelles.
Leïla Shahid a été de 1994 à 2005 la déléguée générale de l’Autorité palestinienne en France avant d’occuper les même fonctions à Bruxelles.
La Belgique a voté jeudi soir, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, en faveur de la résolution faisant de “l’entité” palestinienne un “Etat observateur non-membre”. (APS)
Sujet: L'Algérie se félicite Sam 1 Déc 2012 - 0:05
L’Algérie se félicite de l’octroi par l’ONU de la qualité d’Etat observateur à la Palestine
vendredi, 30 novembre 2012 13:35
Citation :
IRIB-L’Algérie se félicite de l’octroi, par l’ONU, de la qualité d’Etat observateur non-membre à la Palestine, a indiqué jeudi soir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani, dans une déclaration à l’APS.
"L’Algérie se félicite de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies, a une large majorité, de la résolution octroyant à la Palestine le statut rehaussé d’Etat observateur non-membre", a indiqué M. Belani. "Nous nous réjouissons de cette brillante victoire diplomatique qui, intervenant 65 ans après le plan de partition de la Palestine et 24 ans après la proclamation solennelle de l’Etat de Palestine par le conseil national palestinien à Alger, augure de nouveaux succès dans le combat héroïque que mène le peuple palestinien pour recouvrer ses droits inaliénables", a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Sujet: Re: La Palestine admise à l’Onu Sam 1 Déc 2012 - 1:55
Comment ont voté à l’ONU les grandes nations sur la Palestine ?
30/11/12 - 13 H 12 MIS À JOUR LE 30/11/12 - 14 H 10
Le statut d’« État observateur non-membre » de l’ONU pour la Palestine a été acquis jeudi 29 novembre à une majorité confortable de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions parmi les 193 pays membres de l’ONU. Décryptage.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le président de la Palestine Mahmoud Abbas (AP Photo/Bebeto Matthews)
Citation :
La Palestine est devenue jeudi 29 novembre un État observateur aux Nations unies, lors d’un vote historique à l’Assemblée générale de l’ONU qualifié par le président palestinien Mahmoud Abbas d'"acte de naissance" et accueilli par une explosion de joie à Ramallah.
Le vote de cette résolution, qui fait de "l’entité" palestinienne un "État observateur non-membre" de l’ONU, a été acquis à une majorité confortable, mais pas écrasante, de 138 voix pour, 9 contre, dont les États-Unis et Israël et 41 abstentions parmi les 193 pays membres.
– Outre les États-Unis et Israël, sept autres pays ont voté contre : Canada, République tchèque, Îles Marshall, Micronésie, Nauru, Palau, Panama.
– Les Européens ont voté en ordre dispersé : France, Italie, Espagne, Suède, Belgique, Autriche, Danemark, notamment se sont prononcés en faveur, de même que la Turquie et la Suisse. La Russie et la Chine ont voté pour, tout comme l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Nigeria.
– Le Royaume-Uni et l’Allemagne, l’Australie et la Colombie se sont notamment abstenus.
UNE VICTOIRE DIPLOMATIQUE MAJEURE
Cette nouvelle stature internationale donne aux Palestiniens accès à des agences de l’ONU et à des traités internationaux et constitue une victoire diplomatique majeure. Mais elle expose l’Autorité palestinienne à des représailles financières américaines et israéliennes. À Ramallah (Cisjordanie), siège de l’Autorité palestinienne, plusieurs milliers de Palestiniens ont accueilli ce vote par des acclamations, des tirs en l’air et des scènes de liesse populaire.
Dans l’hémicycle même de l’Assemblée générale à New York, les délégués palestiniens se sont congratulés et ont brandi brièvement un drapeau palestinien.
Le Vatican a « salué » jeudi la décision de l’ONU d’accorder un statut d’observateur non-membre à la Palestine mais a jugé que ce n’est « pas une solution suffisante aux problèmes de la région » . Le président français François Hollande a appelé jeudi soir à la reprise des négociations entre Palestiniens et Israéliens « sans conditions et le plus rapidement possible » .
La représentante de l’Autorité palestinienne auprès de la Belgique et de l’UE, Leïla Shahid, a annoncé vendredi 30 novembre qu’elle allait devenir « ambassadeur de la Palestine » , au lendemain de l’accession de « l’entité » palestinienne au statut d’État observateur non-membre de l’ONU.
Sujet: "Haaretz" : Israël a perdu l'Europe Sam 1 Déc 2012 - 19:53
"Haaretz" : Israël a perdu l'Europe
samedi, 01 décembre 2012 12:57
Citation :
IRIB- Le vote à l'Assemblée générale de l'ONU a choqué les autorités du régime sioniste, car ils ont été témoins qu'à l'exception de laTchèquie, tous les pays européens ont laissé seul Israël, en faveur la Palestine, en votant pour la promotion de son statut à celui d'Etat observateur, non membre, de l'ONU.
Ce quotidien a examiné, dans un article, la raison du soutien qu'ont apporté les pays européens à l'Autorité autonome de la Palestine. «Alors que la journée de jeudi approchait de sa fin, l'échec du régime sioniste, à l'Assemblée générale de l'ONU, devenait de plus en plus transparent. Les bureaux du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères recevait, l'un après l'autre, des rapports des ambassades israéliennes, en Europe, comme quoi les pays avaient changé, au dernier moment, leur avis, et avaient penché en faveur de la Palestine».
«Quelques heures avant le vote, les autorités israéliennes se sont rendues compte que Tel-Aviv avait été laissée seule, par tous les pays occidentaux, à l'exception des Etats-Unis et du Canada», selon ce quotidien. «Nous avons perdu l'Europe», a déclaré une haute autorité du régime sioniste.
Sujet: Israël bloque le transfert des taxes dues à l’Autorité palestinienne Dim 2 Déc 2012 - 18:46
Israël bloque le transfert des taxes dues à l’Autorité palestinienne
Par Agence | 02/12/2012 | 18:01
Citation :
Israël a annoncé dimanche qu’il bloquait le transfert des taxes collectées au profit de l’Autorité palestinienne. Le ministre israélien des Finances Youval Steinitz a signifié, au début du conseil des ministres hebdomadaire, que 460 millions de shekels (environ 92 millions d’euros) qui devaient être transférés ce mois-ci seront bloqués, ont rapporté les médias israéliens.
Cette décision, prévisible après les menaces exprimées la semaine dernière par les responsables israéliens de recourir à ce genre de mesure, intervient deux jours à peine après l’accession de la Palestine au rang d’Etat observateur aux Nations unies. Après avoir annoncé la construction de 3.000 logements en zone palestinienne occupée, Israël maintien son cap en terme de politique colonialiste.
Alliés inconditionnels d’Israël, les Etats-Unis ont déjà entamé des sanctions financières depuis l’annonce par le président palestinien Mahmoud Abbas de son projet d’aller aux Nations unies obtenir le statut d’Etat observateur. Sur les 495 millions de dollars de fonds pour les Palestiniens au titre de l’exercice budgétaire 2012, 200 millions sont destinés à l’aide “urgente et directe” à l’Autorité palestinienne, bloqués par le Congrès depuis des mois, en dépit d’un feu vert donné en avril par le président Barack Obama.
Les responsables palestiniens, par la voix du négociateur Saëb Erakat, s’étaient dits avant le vote des Nations unies, prêts à assumer les conséquences de leur démarche, notamment “au cas où Israël bloquerait nos fonds et où les Etats-Unis fermeraient le bureau de l’OLP et cesseraient leur aide” .
Mais les observateurs, s’interrogent sur le sort du peuple palestinien qui s’apprête à faire encore plus de sacrifices en surmontant la suite des mesures envisagées par les responsables israéliens comme la réduction du nombre de permis de travail pour les Palestiniens en Israël ou dans les colonies juives de Cisjordanie voire la réduction de la fourniture en eau et en électricité.(Agences)