Panasonic à Eurosatory 2010 avec ses nouveaux TOUGHBOOK CF-U1 et CF-31
A eurosatory 2010, Panasonic présente son nouveau portable endurci Toughbook CF-31. Ce portable à la rèsistance d'un char avec un champ de force autour. Le Panasonic Toughbook CF-31 peut rèsister à des vents d'une puissance de 115 km/hr et 15 cm de pluie par heure. Vous pouvez le laisser tomber d'une hauteur de 2 mètres 26 fois.
Ce portable dispose d'une coque entièrement renforcée, tout en gardant l'aspect de ses prédécesseurs pour sa partie extérieure. Il est équipé d'un processeur Intel Core i5 qui permet de doubler ses performances et augmenter sa protection sans sacrifier la durée de vie de la batterie. Le second nouveau produit, le TOUGHBOOK CF-U1 "une solution mobile pour l'identication" idéal pour le contrôle des frontière, ou une utilisation auprès des forces de police ou de sécurité. Premier ordinateur ultra mobile et ultra durci au monde, le Toughbook CF-U1 unit performances et connectivité maximales dans un format compact tout en restant extrêmement robuste.
Guarguaglini en aurait pour six mois, selon un proche du dossier. En effet, alors que se profile le Salon Eurosatory, la semaine dernière, une affaire de corruption a ébranlé la réputation de l’italien Finmeccanica.
Sur fond de chasse aux sorcières et de fuites organisées, le gouvernement Berlusconi travaille sur un projet de loi, qui devrait donner un tour de vis à l’utilisation et à la publication d’écoutes téléphoniques, et la presse se lâche. Finmeccanica en est la récente victime. Selon ces fuites, des entrepreneurs liés à l’affairiste Gennaro Mokbel et à Nicola de Girolamo, un sénateur ayant démissionné en janvier suite aux révélations sur ses liens avec le groupe mafieux Ndrangheta, auraient infiltré le premier cercle décisionnel de Finmeccanica. Ils proposaient la création de sociétés écran pour piloter les appels d’offres en Italie et à l’étranger, et pour toute action peu «orthodoxe».
La presse italienne souligne que ces hommes d’affaires étaient en contact officiel avec Lorenzo Cola, l’un des bras droits de Guarguaglini... Un scandale qui risque de déstabiliser le colosse italien. Mais pourquoi une telle affaire sort-elle maintenant ? D’un point de vue juridique, les magistrats italiens estiment qu’il sera impossible de prouver la responsabilité de Finmeccanica, seuls les bras droits de Guarguaglini étant impliqués, et une poignée de consultants externes.
Cependant, l’image est écornée. Plusieurs sources à Rome affirment que Giulio Tremonti, le ministre de l’Economie et actionnaire de référence de Finmeccanica, ne prendrait plus au téléphone Guarguaglini, et que la course à sa succession à la tête du géant industriel serait désormais lancée. Lorsque l’on connaît le rapport très fort qu’unit M. Tremonti à la Ligue du Nord, on comprend que la moitié du gouvernement au moins a désormais lâché Guarguaglini.
Ce dernier envisageait d’être numéro deux du Medef italien, mais sa nomination a été gelée. La Ligue joue un rôle important parce que c’est dans la riche région de la Lombardie qu’Alenia, Agusta ou Aermacchi sont implantés. Les forces armées ne sont pas en reste. Maurizio Lodovisi, le numéro deux de l’état-major de l’aéronautique militaire, s’est livré, lors d’un congrès sur les forces aériennes dans le monde, à une attaque contre Finmeccanica, affirmant que, pendant de trop nombreuses années, les forces se sont vues imposer «des avions servant uniquement à remplir le carnet de commandes des industriels», avec une référence à peine voilée à l’Eurofighter, et une préférence affichée pour le JSF américain.
Comme pour noircir le tableau, Finmeccanica traverse une crise de croissance. L’acquisition de DRS Technologies aux Etats-Unis a fait exploser la dette. Les synergies attendues se transforment en mirage, en raison des difficultés liées à la législation américaine sur le contrôle des exportations. De plus, la stratégie de Finmeccanica d’investir dans des pays comme la Russie, la Libye, le Kazakhstan et la Biélorussie perturbent les rapports avec l’administration Obama. Des exportations parfois improvisées, comme la décision de vendre des drones Falco au Pakistan, ont fini par mettre Finmeccanica dans une mauvaise posture vis-à-vis des Américains.
De nombreux analystes voient même dans ces scandales la main de la CIA. Sans compter le «double jeu des industriels américains, amis d’un jour sur un programme comme l’hélicoptère AW101 et ennemis du lendemain», nous commente un expert. Dans cette situation, Guarguaglini sait que ses heures sont comptées. Le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, a affirmé sans demi-mesure que les ennemis de Finmeccanica sont des ennemis de l’Etat italien, des personnes menaçant l’intérêt vital du pays, et que toute mesure sera prise pour répondre à ces attaques.
Eurocopter dévoile son hélicoptère militaire multi-rôles EC645 au salon Eurosatory 2010
Dernier-né de la famille d’hélicoptères militaires d’Eurocopter, l’EC645 sera présenté pour la première fois lors du salon militaire Eurosatory qui se tiendra du 14 au 18 juin au Parc des Expositions de Villepinte. L’EC645 est un hélicoptère multi-rôles de moyen tonnage qui convient à la fois parfaitement aux missions de reconnaissance armée, d’appui feu, d’observation, de transport de charges et de personnel ainsi que la recherche et le sauvetage terrestre.
Citation :
12 juin 2010 - L’EC645 est la version militarisée de l’EC145 d’Eurocopter, un hélicoptère largement utilisé dans le monde entier, entre autres pour des missions de protection du territoire, de maintien de l’ordre, de recherche et de sauvetage, ainsi que d’évacuation médicale. L’armée américaine procède actuellement à l’acquisition de 345 exemplaires de l’EC145 qui sont utilisés en configuration utilitaire légère sous l’appellation UH-72A (programme LUH), tandis qu’une version militarisée réservée aux États-Unis sera proposée à l’armée américaine sous la dénomination AAS-72X dans le cadre du projet AAS (Armed Aerial Scout).
L’EC645 est un hélicoptère de la classe des 3,5 tonnes qui, par sa polyvalence et sa rapidité de reconfiguration, permet de répondre à de nombreuses exigences et d’intervenir dans un large éventail de missions et de scénarios de combat complexes, tel que les conflits asymétriques.
Équipé du système d’armement indépendant SAWS (Stand Alone Weapon System) développé par Eurocopter et ATE, l’EC645 embarque un ordinateur de mission, un système électro-optique avec caméra de télévision et caméra infrarouge, un télémètre laser avec désignateur laser (si nécessaire), un système de visée monté sur casque, deux pylônes d’armement avec unités d’asservissement, ainsi qu’un choix complet d’armements (canons, missiles, roquettes guidées ou non guidées). Ce système d’armement intégré à l’avionique de mission et à la planche de bord numérique, assure à l’équipage une vision totale de la situation. En qui concerne l’auto-protection, l’appareil peut recevoir un blindage, des réservoirs de carburant auto-obturants, des détecteurs de menaces et des éjecteurs de leurres.
La cabine de l’EC645, vaste et dégagée, peut être facilement aménagée et offrir ainsi une souplesse d’utilisation en fonction des différentes missions à effectuer, tandis que ses portes coulissantes latérales et sa porte cargo arrière facilitent l’accès à bord. La situation élevée du rotor principal et du rotor arrière assurent un niveau de sécurité hors pair, une grande facilité d’accès, tout en permettant le chargement et le déchargement de fret, de personnel ou de patients lorsque les rotors sont en marche.
Eurocopter exposera également au salon Eurosatory une maquette Echelle 1 du NH90 en double configuration, transport tactique et naval, soulignant ainsi les capacités de ce programme d’hélicoptère Européen qui a généré à ce jour 529 commandes de 14 pays.
Seront également présentés l’hélicoptère d’attaque Tigre (exposé sur le stand de l’Armée de Terre) ainsi que l’hélicoptère de recherche et sauvetage au combat (RESCO) EC725, tous deux en service au sein des forces armées françaises déployées en Afghanistan.
206 exemplaires de l’hélicoptère Tigre ont été commandés par la France, l’Allemagne, l’Australie et l’Espagne, ce modèle étant spécialement conçu pour intégrer une grande variété de d’armements répondant aux exigences militaires spécifiques de chaque client. Le déploiement en Afghanistan par les forces armées françaises de trois hélicoptères Tigre en version HAP (Hélicoptère Appui-Protection) confirme les capacités exceptionnelles de cet appareil en appui des opérations au sol. La France a également déployé avec succès en Afghanistan l’EC725, confirmant le rôle précieux de cet appareil en soutien aux forces de la coalition. La liste en constante augmentation des clients gouvernementaux de cet hélicoptère de la classe des onze tonnes s’est enrichie récemment du Brésil, de la Malaisie et du Mexique.
Eurocopter présentera aussi ses hélicoptères Fennec AS 550, Panther AS 565 et EC635, lesquels complètent la gamme d’hélicoptères militaires proposés par le Groupe.
Créé en 1992, le Groupe Eurocopter franco-germano-espagnol est une division d’EADS, numéro 1 mondial dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. Le Groupe Eurocopter emploie environ 15 600 personnes.
En 2009, Eurocopter confirmait sa position d’hélicoptériste numéro 1 mondial sur les marchés civils et parapublics, avec un chiffre d’affaires supérieur à 4,6 milliards d’euros, 344 hélicoptères neufs commandés et 52 % du marché civil et parapublic.
Les produits du Groupe représentent 30 % de l’ensemble de la flotte d’hélicoptères mondiale. Eurocopter est fortement présent à l’international grâce à ses 18 filiales implantées sur les cinq continents et à un réseau dense de distributeurs, d’agents agréés et de centres de maintenance.
Plus de 10 500 hélicoptères Eurocopter sont actuellement en service chez environ 2 800 clients dans plus de 140 pays. Eurocopter possède la gamme d’hélicoptères civils et militaires la plus large au monde.
Eurosatory étant le plus gros salon d’armements terrestres, Hervé Morin se devait bien entendu de passer. Le ministre de la Défense a adressé un discours aux industriels français avant de répondre à quelques questions de la presse.
Citation :
Ce qu’il faut retenir du discours du ministre de la Défense, c’est que les années à venir vont être économiquement difficiles. C’est en effet la grande question : quels seront les budgets des armées dans les années à venir. Le ministère va devoir comme les autres, à l’appel du Premier ministre François Fillon, faire un gros effort financier qui devrait s’élever à 5 milliards selon Hervé Morin dans une interview accordée à La Tribune (lire : Le ministère de la Défense se prépare à la rigueur économique). Quand à savoir quelles seront les variables d’ajustement, c’est toujours un mystère, le ministre n’ayant pas souhaité s’avancer, attendant que les responsables des différents États-Majors de fassent leurs propositions.
De fait, les industriels vont devoir prendre en compte ces réalités très terre à terre. Dans le développement de nouveaux produits, il faudra penser à réduire les coûts au maximum. Plusieurs solutions s’offrent à eux : la première est de prévoir des engins modulables qui pourront évoluer dans le temps avec de simples changement de pièces, armes, moteurs et qui ont dés le départ cette possibilité d’évoluer. La seconde est la réflexion globalisée des équipements : tous les projets doivent être pensés en même temps et non pas séparemment. La dernière est bien entendu l’export qui permet de lisser les coûts fixe sur un nombre de pièces le plus élevé possible. Hervé Morin s’est ainsi félicité d’avoir permis aux exportations françaises de passer de « 5,6 milliards en 2007 à 8 milliards en 2009″.
Mais pour soutenir l’industrie en ces temps de crise, il faut également penser à lui donner les moyens de prospérer. Le ministère de la Défense n’est pas toujours un client facile. Exigeant, il a tendance à rallonger les crédits, mettant les liquidités de certaines PME en péril.
En bref
Autres points abordés pendant la conférence de presse :
- Si le consortium Thales / Safran / Nexter est de plus en plus souvent évoqué dans la presse pour le développement du programme SCORPION, pas de confirmation. Le ministre attend de connaître les niveaux budgétaires et d’étudier toutes les hypothèses.
- Pas question pour l’instant de réduire les commandes sur l’A400 M comme les Allemands ou les Britanniques. Si l’idée n’est pas purement rejetée, le ministre a bien expliqué devant l’insistance des journalistes que ce n’était pour l’instant pas sur la table.
- Pourquoi pas acheter des drones Predators aux États-Unis ? Pour faire face au manque flagrant de drones des armées françaises, il serait possible d’acquérir des engins étrangers sur étagère. Là aussi, les conséquences du surcoût de l’A400 M n’arrangent rien. La multitude de programmes à assumer non plus. Une équipe de la DGA s’envole auxjourd’hui pour les États-Unis pour étudier cette éventualité.
Drones : l'option américaine se précise - 14/06/2010
Citation :
Lors de l'inauguration du salon Eurosatory, le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué que le Directeur général pour l'armement Laurent Collet-Billon partait aujourd'hui pour les Etats-Unis, afin de discuter de l'achat éventuel de drones Predator B (Reaper) à la société General Dynamics. Au moins dix plate-formes seraient acquises pour l'armée de l'air.
Les discussions avec les Américains portent sur les transferts de technologie. Le ministre de la défense a ajouté avoir demandé "il y a quinze jours" à son homologue américain Robert Gates "d'ouvrir les portes de l'administration puis de l'industrie américaines".
La France a déjà acquis des "équipements stratégiques" aux Etats-Unis "sans que l'on considère que sa souveraineté était remise ne cause", a ajouté le ministre, citant les avions Hawkeye et les Awacs. Il "refuse les discours" sur la menace que représenterait cette acquisition vis à vis des industriels français du secteur, avec lesquels il y a "encore beaucoup de points à éclaircir".
S'il se confirme, cet "achat sur étagère" devrait satisfaire les militaires qui auront rapidement un système opérationnel et éprouvé. Pour les industriels, en particulier Dassault et Thalès, l'affaire s'apparente à une défaite en rase campagne. "C'est la double peine, assure-t-on dans ces milieux. Au moment où le ministre annonce une réduction de l'ordre de cinq milliards des crédits, ce qui reste va aller à l'industrie américaine !"
Scorpion, un enjeu industriel à Eurosatory - 15 juin 2010
Citation :
15 juin 2010 · Armement, Industrie, Militaire, Romain Mielcarek/ActuDéfense, Technologie Un super contrat d’armement qui prévoit du travail pour à peu près tous les industriels français pour les vingt prochaines années. C’est Scorpion, le programme inclut une révision complète des systèmes de communication et d’électronique, deux nouveaux véhicules et l’intégration des équipements les plus modernes. Eurosatory doit être un moment important dans le cycle de ce projet.
Panhard veut placer son Sphinx sur le marché de l'EBRC.
Le consortium à qui sera confiée la première étape du programme Scorpion devait être annoncé à Eurosatory. Si la presse a déjà vendu la mèche « de source bien informée » au travers notamment d’une dépêche de l’agence Reuters, une confirmation du ministre de la Défense pourrait achever le suspense. Les heureux élus seraient Thalès, Safran et Nexter. Hervé Morin n’aura finalement pas dévoilé le secret, déclarant attendre d’en savoir plus sur le « niveau budgétaire » et les « différentes hypothèses ».
Il s’agit de matériels blindés, d’armes de mêlée et d’équipements pour fantassins. La Chine entend ainsi démonter qu’elle est capable, dans ce secteur industriel militaire, d’offrir certaines alternatives au matériel occidental et russe. La présence de la Chine a été saluée par Hervé Morin - ministre de la défense - estimant légitime la place de son industrie militaire au salon : "Il s’agit du plus grand salon de défense et il est logique que nos amis chinois puissent montrer leurs produits". "Nous sommes ici pour voir nos clients. Nous ne copions pas, nous ne faisons que notre travail", a déclaré Tan Ziwei, DGA de China XinXing Import & Export, fabricant d’uniformes militaires.
Eurosatory 2010 Salon international de défense démonstration dynamique - 15 juin 2010
Eurosatory est le salon international qui s’est imposé comme le n° 1 dans son domaine, celui de la Défense terrestre, aéroterrestre et de la Sécurité. Army Recognition est le journal officiel en ligne du salon international de défense Eurosatory 2010, avec des actualités, reportages photos et vidéo.
Eurosatory 2010 Salon international de défense démonstration dynamique - 16 juin 2010
Eurosatory est le salon international qui s’est imposé comme le n° 1 dans son domaine, celui de la Défense terrestre, aéroterrestre et de la Sécurité. Army Recognition est le journal officiel en ligne du salon international de défense Eurosatory 2010, avec des actualités, reportages photos et vidéo. (Mise à jour 16 Juin 2010, 01:14)
The CIS 40 is a automatic grenade launcher designed to deliver accurate, intense and desicive firepower against eney personnel and light armoured vehicles.