Sujet: La Turquie appelle à des actions contre le régime de Bachar al-Assad Dim 12 Mai 2013 - 19:29
La Turquie appelle à des actions contre le régime de Bachar al-Assad
12.05.2013, 19:57, heure de Moscou
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« Il est temps pour la communauté internationale de prendre des mesures contre le régime du président syrien Bachar al-Assad », a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Ahmet Davutoglu lors d'une conférence de presse à Berlin. Selon Davutoglu, le conflit syrien de plus en plus menace la Turquie et d'autres pays voisins.
À la suite des explosions dans la ville turque de Reyhanlı samedi dernier, 46 personnes ont péri, et plus de 150 ont été blessées. Les autorités turques ont déclaré que les personnes impliquées dans les actes terroristes, sont liées aux services de renseignement syriens.
Sujet: Re: L'avenir de Bachar El Assad Jeu 2 Jan 2014 - 19:45
Renseignement US : "Assad, inoxydable"
jeudi, 02 janvier 2014 06:31
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IRIB-selon Wall Street Journal, qui rapporte les propos des responsables américains, " Assad est inoxydable"! " Au contraire des affirmations publiées par les agences du renseignement américains qui donnaient Assad pour un dirigeant finissant, n'ayant qu'à peine quelques semaines devant lui avant sa chute finale, ce dernier pourrait rester plusieurs années à la tête du pouvoir.
La question a été abordée par le président Obama le 22 mars dernier alors qu'il se trouvait en présence du roi jordanien à Aman . Obama a affirmé "être sûr qu'Assad n'en a pas pour longtemps et que la question était son départ ou pas que le moment de ce départ" le journal poursuit : au moment où Obama prononçait ces paroles , les agences de renseignement US collectait des informations selon lesquelles Assad n'était pas partant.
dès l'hiver et le printemps 2013, les agences de renseignement américaines et israéliennes avaient eu accès à des documents selon lesquels l'Iran et Assad envisageaient d'appeler les forces du Hezbollah à participer à la guerre et ce fut l'entrée sur scène des combattants du Hezbollah qui a changé la donne en faveur d'Assad".
Le journal poursuit : " En ce début 2014, la Syrie ressemble plus que jamais à un récit de mauvais engagements, à la cristallisation de l'incapacité des Etats Unis à gérer les grands événements à distance" ce n'est pas la première fois que la communauté de renseignement US établit une fausse évaluation de la situation dans un pays donné. en 2003, alors que les Américains s'apprêtaient à s'attaquer à l'Irak , cette même communauté a fait peu de cas du rapport d'une équipe de recherche onusienne qui avait confirmé l'absence d'armes de destruction massive en Irak.
les agences de renseignement US ont accusé à l'époque Saddam de détenir des arsenaux d'adms. les autorités US consultés par Wall Street Journal croient " avoir perdu les occasions où elles auraient pu canaliser les événements en Syrie : " les estimations de l'appareil du renseignement qui donnaient il y a deux ans Assad au seuil de faillite confirment aujourd'hui que ce dernier pourrait diriger dans les années à venir une vaste zone de la Syrie, à savoir des zones clès sur les frontières avec le Liban ainsi que sur les côtes méditerranéennes".
certains stratèges de la CIA , eux, n'écartent pas la possibilité que la guerre contre la Syrie se prolonge et qu'elle dure une décennie ou davantage! les analystes politiques indépendants voient à travers ce genre de rapport l'intention de l'appareil de guerre US qui vient ainsi aux mots : il s'agit pour Washington de confiner le pouvoir d'Assad dans des régions frontalières du Liban et de la Méditerranée en lui imposant une guerre terroriste d'une décennie ou plus.
Sujet: Re: L'avenir de Bachar El Assad Lun 20 Jan 2014 - 14:48
SYRIE. Assad affirme que la guerre sera encore longue
Publié le 20-01-2014 à 11h35 - Mis à jour à 11h56 Le Nouvel Observateur avec AFP
Le président syrien accuse également la France d'être devenue un pays "vassal" du Qatar et de l'Arabie saoudite en échange des "pétrodollars".
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Le président syrien Bachar al-Assad. (SANA/AFP)
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A trois jours de la conférence de Genève 2, Bachar al-Assad sort de son silence dans une longue interview à l'AFP durant laquelle il affirme que la guerre contre les rebelles sera encore longue. Le président syrien annonce en outre qu'il y a de "fortes chances" qu'il se porte candidat à un nouveau mandat lors de la présidentielle prévue en juin.
"Je considère que rien n'empêche que je me porte candidat [...] et si l'opinion le souhaite, je n'hésiterai pas une seconde à le faire. Bref, on peut dire qu'il y a de fortes chances que je me porte candidat", a déclaré Assad pendant l'entretien réalisé dimanche au palais du Peuple à Damas.
Si le "peuple syrien souhaite" qu'un autre président dirige le processus de transition, "il n’y aura aucun problème. Je ne suis pas du genre à s’accrocher au pouvoir", ajoute-t-il toutefois, selon l'agence officielle Sana.
Assad se moque des dirigeants de l'opposition installés à l'étranger, qui prétendent selon lui "dominer 70% de la Syrie mais n'osent pas venir dans ces 70% soit-disant libérés". Et rejette du revers de la main l'idée d'une nomination d'opposants de l'extérieur dans un futur gouvernement transitoire :
Ils viennent aux frontières pour une demi-heure avant de prendre la fuite, comment peuvent-ils devenir membres du gouvernement ? Est-ce qu'un ministre peut exercer ses fonctions de l'extérieur ? De telles idées sont totalement irréalistes, on peut les considérer comme une plaisanterie", lance-t-il.
Le président syrien a également déclaré lors de cette interview que la lutte contre le "terrorisme" - mot utilisé par le régime pour désigner l'opposition - devait être le principal objectif de la conférence de Genève 2 et que la guerre contre les rebelles serait encore longue.
"Nous pouvons dire que nous réalisons des progrès dans la lutte antiterroriste, mais cela ne signifie pas que la victoire est imminente. Ce genre de bataille est compliqué, elle n'est pas facile et demande beaucoup de temps", a-t-il dit, rejetant toute distinction entre rebelles et djihadistes qui se livrent une guerre sans merci. "Si la Syrie perd la bataille, cela signifiera le chaos pour toute le Moyen Orient", met-il en garde. A Genève, "tout résultat politique qui ne comprendrait pas la lutte contre le terrorisme n'aura aucune valeur".
"Ce sont les terroristes qui commettent des massacres"
Malgré la guerre qui ravage son pays, Assad, qui vit à Damas avec sa femme et ses trois enfants, affirme qu'il n'a jamais pensé à l'exil. "Fuir n'est pas une option dans ces cas-là. Je dois être aux premiers rangs des défenseurs de la patrie. C'était le seul scénario depuis le premier jour de la crise", martèle le président syrien.
Interrogé sur ce qui a changé dans sa vie quotidienne, il répond : "Nous vivons chez nous comme auparavant". Selon lui, ses enfants, comme tous les petits Syriens, posent des questions comme "Pourquoi y a-t-il des gens aussi méchants ?", pourquoi y a-t-il des morts ?" "Ce n'est pas facile d'expliquer de telles choses aux enfants", se plaint le chef d'Etat.
Bachar al-Assad soutient également que son camp n'a commis "aucun massacre"depuis le début de la guerre, accusant les rebelles d'en commettre "partout". "L'Etat syrien défend toujours les civils. Les séquences vidéos et les photos confirment que ce sont les terroristes qui commettent des massacres. Il n'y a aucun document qui prouve que le gouvernement syrien en a commis depuis le début de la crise jusqu'à l'heure actuelle", assure-t-il.
La France, pays "vassal" du Qatar et de l'Arabie saoudite
Bachar al-Assad accuse en outre la France d'être devenue un pays "vassal" du Qatar et de l'Arabie saoudite en échange des "pétrodollars".
"La France est devenue un pays vassal qui exécute la politique du Qatar et de l'Arabie saoudite. Comment les pétrodollars peuvent-ils pousser certains responsables occidentaux, notamment en France, à échanger les principes de la Révolution française pour quelques milliards de dollars ?".
Sujet: Re: L'avenir de Bachar El Assad Sam 1 Fév 2014 - 22:32
Syrie : De quoi craignent-ils les Etats-Unis?
Publié le 01.02.2014, 10h39 par La rédaction | 666 vues | 0 Commentaires
Barack Obama et la guerre en Syrie
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Le journal libanais Al Akhbar se penche sur les pourparlers de Genève II et la crainte qui est celle des Américains de voir Assad être réinvesti pour un nouveau mandat à la tête de la Syrie.
L'échec du premier tour des négociations entre Assad et ses opposants à Montreux fournit à la Russie l'occasion d'en faire incomber la faute aux anti Assad. Les Russes n'étaient pas contents de la composition de la délégation des opposants et cette défaite leur permet d'exiger une extension de la délégation de l'opposition aux personnalités libérales, de gauche, et laïques. Cette défaite n'attriste pas non plus les Américains car ils peuvent en jeter la faute à Assad et œuvrent à ce que ce dernier soit le plus vite évincé du pouvoir.
En effet les Etats Unis savent pertinemment qu'Assad sera gagnant s'il se présente à la présidentielle 2014" Et Al Akhbar aborde ensuite les propos de l'ex ambassadeur US en Syrie, Robert Ford qui accuse à tors et à travers le régime Assad de crimes de guerre : " ces accusations intervient sur fond d'une reprise des aides militaires à l'opposition armée, une montée en puissance de la campagne de calomnies contre Assad et un retour de la rhétorique guerrière à son encontre.
Ceci étant dit, la situation est à l'avantage d'Assad car ses opposants continuent à avancer en rangs fort divisés . En dépit d'une semblant entente entre les opposants conclue à l'initiative de Riyad l'opposition continue de se diviser, vue que le processus de trêve inter syrien gagne du terrain à travers la Syrie et que la banlieue de Damas voient les rebelles déposer de plus en plus leurs armes et rallier les rangs de l'armée nationale. le cas de Barzé et de Al Azamiyah sont exemplaires. C'est un signe bien expressif : les syriens sont dans leur majorité partisans d'Assad tout comme la Russie et l'Iran qui continue à soutenir le président syrien. En ce sens Washington et ses alliés n'ont qu'un triple choix devant eux :
Accepter qu'Assad se maintienne au pouvoir, qu'il se porte candidat et qu'il soit réélu et tout sur fond d'un accord tacite avec la Russie. Continuer d'envoyer des armes aux groupes armés et chercher à inverser la donne. Tenter de trouver une alternative au président syrien Assad. La première option est possible bien que Washington y soit fondamentalement opposé mais la seconde option semble de moins en moins praticable dans la mesure où la Syrie infeste d'Al Qaida , d'Al Nosra et de Daesh . quant à la troisième solution, on ne cesse d'en parler ces derniers temps. Un responsable américain a prétendu avoir en vue l'homme de la situation, un homme qui puisse à la fois " attirer le soutien de la Russie et de l'Iran , qui soit membre de l'armée et du parti au pouvoir ".
il y a aussi bien sûr la possibilité de remettre le destin de la Syrie entre les mains d'un gouvernement de transition. Al Akhbar ajoute : " ce responsable US prétend mener des concertations en Syrie et avec Assad et ses lieutenant. Le remplaçant d'Assad serait un alaouite que soutiendraient aussi les Russes". Mais peut-on se fier de cette information ?
Très difficilement dans la mesure où les Etats Unis se sont avérés incapables de remplacer Assad quand ce dernier se trouvait au pire moment de la guerre! ce qui est sûr c'est que les pourparlers de Genève II se poursuivront en présence d'une pléthore plus variée d'opposants et de pays.
On évoque déjà la présence iranienne au cours des futurs conférences consacrées à la Syrie. les iraniens en réservant un accueil très chaleureux à Erdogan ont dépossédé les saoudiens d'un important atout, celui de la Turquie dont l'aura auprès des Frères musulmans n'est secret pour personne.
L'Iran et la Turquie veulent que l'opposition syrienne s'affranchisse du poids des pétrodollars saoudiens . c'est sans doute en ce sens que les turcs s'orientent vers une confrontation directe avec les takfiris. Au Moyen Orient les acteurs d'origine diverse s'insurgent contre l'obstructionnisme saoudien, et la volonté de Riyad de mettre en péril l'avenir de la Syrie et de ses voisins.