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 |  Sujet: Ansar Eddine prêt à négocier avec Bamako Mar 6 Nov 2012 - 20:28 | |
| Nord-Mali : Ansar Eddine prêt à négocier avec Bamako Par La Rédaction | 06/11/2012 | 19:03 - Citation :
- L’un des groupes islamistes occupant le nord du Mali, Ansar Eddine, est prêt à négocier “directement” avec Bamako et n’a rien à voir avec “le terrorisme”, a affirmé à l’AFP une source proche de la délégation d’Ansar Eddine qui se trouve actuellement à Alger.
“Nous n’avons rien à voir avec le terrorisme, nous condamnons le terrorisme, nous condamnons ceux qui enlèvent des otages”, a déclaré sous couvert d’anonymat cette source qui a contacté le correspondant de l’AFP à Bamako par téléphone depuis Alger où une délégation d’Ansar Eddine se trouve depuis plusieurs jours.
“Nous voulons un accord avec Bamako”, a ajouté cette source, en affirmant que son mouvement est “pour la paix, même s’il faut aller à Bamako” pour la négocier avec les autorités maliennes de transition.”Nous voulons directement discuter avec nos frères de Bamako”, a-t-elle dit.
Des délégations d’Ansar Eddine discutent à Alger et Ouagadougou alors que se prépare une intervention armée Ouest-africaine soutenue par l’ONU afin de reconquérir le nord du mali que des groupes islamistes armés occupent depuis plus de sept mois.
La délégation présente à Ouagadougou doit y rencontrer mardi après-midi le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Compaoré veut convaincre Ansar Eddine – surtout composé de Touareg maliens comme son chef Iyad Ag Ghaly – de rompre avec les jihadistes d’AQMI et du MUJAO, et d’opérer un éventuel rapprochement avec les rebelles touareg laïcs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
L’Algérie, puissance militaire régionale incontournable, privilégie également le dialogue avec certains des mouvements maliens, sans exclure la force contre les groupes “terroristes” .
Les groupes islamistes armés imposent dans le nord du mali la charia de manière très rigoriste (lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs) et y commettent de nombreuses exactions dont des meurtres, des viols et des pillages, selon de nombreux témoignages.
Les chefs d’état-major Ouest africains réunis à Bamako
Des chefs d’état-major Ouest-africains étaient réunis mardi à Bamako pour étudier le plan d’opération, élaboré par des experts internationaux, de la force armée pour reconquérir le nord du mali, occupé par des islamistes armés.
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) doivent se prononcer sur le “concept stratégique” de la reconquête du nord du mali, mis au point pendant une semaine à Bamako par des experts internationaux, africains et occidentaux.
Ce concept doit préciser la composition de la force, le niveau de participation des pays de la Cédéao qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devrait disposer.
Une fois validé par les militaires, il devra ensuite être approuvé par les dirigeants politiques africains. Il sera alors transmis, avant le 26 novembre, au Conseil de sécurité de l’ONU qui avait voté le 12 octobre une résolution donnant à la Cédéao 45 jours pour préciser ses plans de reconquête du nord du mali.
“Il s’agit de s’entendre sur un concept d’opération pour aider rapidement le mali à récupérer le Nord”, a déclaré à l’ouverture de la réunion le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major de l’armée malienne. “Le concept stratégique soumis aujourd’hui est la fois flexible, innovant et consensuel”, a-t-il ajouté.
Le général guinéen Sékouba Konaté, chef de la Force africaine en attente, chargé par l’Union africaine de superviser la préparation de la force de la Cédéao au Mali, assiste à la réunion.
Force de 4.000 hommes
Des troupes non africaines pourraient participer à la reconquête du Nord si les chefs d’Etat africains donnent leur accord, avaient indiqué lundi des experts à l’issue de leur réunion. Jusqu’à présent, la France et les Etats-Unis ont toujours écarté l’idée d’envoyer des troupes, mais se sont déclarés prêts à fournir un appui logistique.
Des responsables Ouest-africains espèrent une intervention de leur aviation, qui pourrait s’avérer décisive pour chasser les groupes islamistes. Un responsable africain avait également indiqué que “le nombre de militaires” de la force de la Cédéao, “pourrait atteindre les 4.000 au lieu des 3.000 initialement prévus” et qu’ils seraient répartis “un peu partout” au Mali. http://www.algerie1.com/actualite/nord-mali-ansar-eddine-pret-a-negocier-avec-bamako/ |
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