a prêté serment sur la Constitution brésilienne devant les députés et sénateurs

et un parterre de chefs d'Etat et de gouvernement étrangers réunis au Congrès.

Longuement ovationnée par les parlementaires, aux cris de «Dilma, Dilma»,

elle a ensuite entamé un discours, dans lequel elle a fait part de sa priorité numéro un:

«éradiquer la pauvreté extrême» qui touche 18 millions de Brésiliens.

Elle était arrivée quelques instants plus tôt dans la Rolls-Royce présidentielle,

sous une pluie battante, escortée pour la première fois par six femmes des services de sécurité.

sous une pluie battante, escortée pour la première fois par six femmes des services de sécurité.

Hillary Clinton, Alain Juppé à l'investiture

Une trentaine de personnalités étrangères, dont une dizaine de présidents latino-américains,

la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le numéro deux du gouvernement français, le ministre de la Défense Alain Juppé, le Premier ministre du Portugal José Socrates et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont assisté à la prise de fonction de la nouvelle présidente.

Dilma Rousseff succède à l'ancien ouvrier métallurgiste et syndicaliste Lula,

65 ans, qui jouit d'une popularité record de 87%

après huit ans de pouvoir.

Gage de continuité, elle a conservé onze anciens ministres de Lula,

dont ceux qui détiennent les postes clés des Finances et de la Défense.

dont ceux qui détiennent les postes clés des Finances et de la Défense.

Dilma Rousseff a toutefois marqué sa différence

en composant le gouvernement le plus féminin de l'histoire du Brésil.

en composant le gouvernement le plus féminin de l'histoire du Brésil.

«La Jeanne d'Arc de la subversion» à la tête du pays

La nouvelle présidente, qui a combattu la dictature militaire (1964-85)

La nouvelle présidente, qui a combattu la dictature militaire (1964-85)

au sein d'un groupe de lutte armée d'extrême gauche,

avait été qualifiée de «Jeanne d'Arc de la subversion» par les militaires.

avait été qualifiée de «Jeanne d'Arc de la subversion» par les militaires.