Excuses libyennes suite à l’attaque de l’ambassade d’Algérie à Tripoli

Par Mourad Arbani | 16/10/2012 | 17:18

http://www.algerie1.com/actualite/excuses-libyennes-suite-a-lattaque-de-lambassade-dalgerie-a-tripoli/

Dans une déclaration faite à la presse mardi en marge de la séance du Conseil de la Nation consacrée à la présentation du plan d’action du gouvernement par le premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, le ministre des affaires étrangères, M. Mourad Medelci a affirmé qu’une délégation libyenne s’est rendue mardi à l’Ambassade d’Algérie à Tripoli pour présenter les excuses de son pays suite à l’encerclement, dimanche soir, par des Libyens, de la représentation diplomatique d’Algérie à Tripoli juste après la fin du match Algérie Libye (2-0).

“Nous avons transmis le message de l’Algérie à travers notre ambassadeur à Tripoli et à leur tour des responsables au plus haut nivaux en Libye ont envoyé une délégation à l’Ambassade d’Algérie à Tripoli pour présenter des excuses”, a déclaré M. Medelci.

Ces groupes d’excités libyens ont arraché l’emblème National Algérien pour le remplacer par celui de leur pays alors qu’aucun incident ni dégât n’ont été enregistrés.

Les autorités algérienne avaient déploré lundi l’incident, selon le porte-parole du MAE, M. Amar Belani qui avait exprimé, à cette occasion, “la conviction profonde” de l’Algérie que ce genre d’incidents “n’est pas susceptible” d’influer sur le cours des relations historiques de fraternité et de coopération entre les deux peuples frères.

Déclaration somme toute diplomatique pour éviter une détérioration plus importante des relations entre l’Algérie et ce pays voisin mais pas ami, qui n’a jamais pris de gants pour insulter et accuser notre pays coupable à leurs yeux de soutien au défunt Mouammar Kadhafi et de ne approuver que les rebelles islamistes fassent appel à l’Otan pour agresser sauvagement un pays souverain et indépendant en violation des résolutions de l’ONU et surtout de la résolution numéro 1973 du Conseil de sécurité qui autorisait uniquement la création d’une zone d’exclusion aérienne.

Excuses acceptées.