Le Qatar veut une intervention arabe en Syrie, pour contourner le conseil de sécurité

Par Agence | 25/09/2012 | 20:09

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L’échec du Conseil de sécurité de l’ONU à mettre fin au conflit en Syrie oblige les pays arabes à intervenir sur le terrain, a jugé ce mardi l’émir du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani.

«Le Conseil de sécurité n’a pas réussi à se placer dans une position qui lui permettrait d’agir efficacement», a-t-il dit devant l’assemblée générale de l’Onu, à New York. «Il est mieux que les pays arabes interviennent eux-mêmes pour obéir à leurs devoirs nationaux, humanitaires, politiques et militaires, et fassent le nécessaire pour mettre fin au bain de sang en Syrie».

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Le Premier ministre qatari, interrogé auparavant sur CNN, avait appelé la communauté internationale à préparer un «plan B» pour la Syrie et à mettre en place une zone d’exclusion aérienne pour créer une zone-refuge en cas d’échec diplomatique du nouvel émissaire de la communauté internationale, Lakhdar Brahimi.

Hamad bin Jassim Al Thani a estimé que les pays arabes et européens seraient prêts à prendre part à une telle initiative, malgré la réticence affichée à engager les forces nécessaires à une telle mission.

Il a dit espérer que Washington se concentrerait davantage sur la crise en Syrie après l’échéance présidentielle du 6 novembre.

Depuis le début de l’insurrection en Syrie, il y a dix-huit mois, le Qatar affiche son soutien aux rebelles, y compris avec des moyens militaires, selon des partisans du gouvernement de Damas.

Les puissances occidentales opposées à cette idée

Les puissances occidentales se sont opposées à cette idée, mais le cheikh Hamad bin Jassim Al Thani estime que la communauté internationale pourrait contourner le Conseil de sécurité de l’ONU, où la Russie et la Chine bloquent toute initiative ouvrant la voie à une intervention militaire en Syrie. (Avec Reuters)