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| Sujet: L’idée d’une intervention militaire s’éloigne Dim 16 Sep 2012 - 6:06 | |
| La crise malienne en débat : l’idée d’une intervention militaire s’éloigne - Citation :
- Le dossier de la crise malienne est revenu à l’ONU. Le président de transition, Dioncounda Traoré, a envoyé une demande à Ban Ki-Moon dans laquelle il sollicite “appui et accompagnement” pour aider son pays à sortir de cette crise.
La demande a été faite, selon l’AFP, citant une source officielle malienne, le 30 août dernier, deux jours avant celle envoyée à la Cédéao. La Cédéao a reçu la même requête et il n’est plus question d’une intervention, comme elle menaçait de faire alors qu’à Bamako l’idée de l’organisation ouest-africaine n’a pas fait l’unanimité. Notamment le capitaine Sanogo auteur du coup d’État du mois de mars qui a refusé la présence de forces étrangères au Mali.
Officiellement, le Mali veut “une assistance humanitaire, de négociation et de réforme des forces de défense et de sécurité”. Il est ainsi question d’aide pour remettre sur pied l’armée, assistance dans la sécurisation des sites sensibles et stratégiques, notamment les institutions et les personnalités et de formation des services de sécurité. http://www.info-matin.com/index.php/actualite11/3347-la-crise-malienne-en-debat-lidee-dune-intervention-militaire-seloigne- Spoiler:
Une idée déjà avancée par Alger, l’UA et l’UE. Une fois sur pied, ce sera à l’armée malienne avec un soutien logistique de la Cédéao, de l’Occident ou autre d’aller libérer le nord du pays. Soit un tiers du territoire occupé par des groupes armés. Même contenu de la lettre envoyée deux jours après au président Ouattara, président en exercice de la Cédéao.
Le président Traoré sollicite une aide sur le plan logistique “pour recouvrer le nord du Mali occupé depuis plus de cinq mois par des groupes islamistes armés alliés à Aqmi”. Il a cependant exclu un déploiement militaire sur son territoire et souhaité un soutien logistique et une participation au maintien de l’ordre une fois les villes du nord reconquises.
De son côté, le capitaine Sanogo, qui a intervenu lundi sur l’ORTM, a déclaré être en phase avec les autorités de transition, en précisant que l’armée et les forces de sécurité auront leur mot à dire dans le cas de l’accord pour une aide militaire régionale (comprendre de la Cédéao) en concertation avec “les autres acteurs extérieurs concernés”.
La Cédéao a prévu une rencontre des chefs d’état-major ainsi qu’une réunion, le 17 septembre à Abidjan, des ministres de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine. Soit la veille de la 67e Assemblée générale de l’ONU qui se tiendra le 18 septembre à New York. Et à cet effet, le président ivoirien a reçu, mardi, en audience, à Abidjan, le représentant spécial du SG de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit pour discuter de la situation au Mali avant l’Assemblée générale de l’ONU. Par : Djilali BENYOUB Source: Liberté (Algérie)
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