En raison des tensions, l’opposition a décidé de reporter à mardi une marche prévue initialement samedi. A l’initiative de sept groupes de l’opposition, la manifestation devait converger vers la place de la Perle, où les forces de sécurité ont dispersé par la force un sit-in anti-régime jeudi, faisant quatre morts.
Bahreïn, un petit archipel du nord-ouest du golfe Persique, est gouverné par la dynastie sunnite des Al-Khalifa, mais sa population est majoritairement chiite et s’estime discriminée en matière d’emploi, de logement et d’accès aux services sociaux et publics.
Ce pays est d’une importance stratégique pour Washington, qui y a installé le quartier général de sa Ve flotte, chargée de surveiller les routes maritimes empruntées par les pétroliers, de soutenir les opérations en Afghanistan et de contrer une éventuelle menace iranienne.
Bahreïn fait figure de parent pauvre à côté des autres monarchies pétrolières du Golfe, ses réserves de pétrole étant pratiquement taries. Entre 1994 et 1999, le pays a été secoué par des violences animées par des chiites, qui avaient fait une quarantaine de morts.
Bahreïn : l’armée tire sur des manifestants - dizaines de blessés
Citation :
Des soldats bahreïnis ont ouvert le feu sur des manifestants vendredi à Manama près de la place de la Perle, faisant des dizaines de blessés. Le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a promis un dialogue avec l’opposition une fois le calme revenu.
En raison des tensions, l’opposition a décidé de reporter à mardi une marche prévue initialement samedi. A l’initiative de sept groupes de l’opposition, la manifestation devait converger vers la place de la Perle, où les forces de sécurité ont dispersé par la force un sit-in anti-régime jeudi, faisant quatre morts.
Pays stratégique pour Washington
Bahreïn, un petit archipel du nord-ouest du golfe Persique, est gouverné par la dynastie sunnite des Al-Khalifa, mais sa population est majoritairement chiite et s’estime discriminée en matière d’emploi, de logement et d’accès aux services sociaux et publics.
Ce pays est d’une importance stratégique pour Washington, qui y a installé le quartier général de sa Ve flotte, chargée de surveiller les routes maritimes empruntées par les pétroliers, de soutenir les opérations en Afghanistan et de contrer une éventuelle menace iranienne.
Bahreïn fait figure de parent pauvre à côté des autres monarchies pétrolières du Golfe, ses réserves de pétrole étant pratiquement taries. Entre 1994 et 1999, le pays a été secoué par des violences animées par des chiites, qui avaient fait une quarantaine de morts.
Exercices conjoints entre "Israël", le Bahreïn et les USA
L’équipe du site + 02.02.2012
Citation :
Des forces militaires bahreïnies et américano-israéliennes ont participé à des exercices conjoints dans une base secrète au nord de la Californie, c’est ce qu’a révélé le site iranien en langue arabe al-Alam.
Selon cette source, les exercices se sont axés sur la façon de réprimer les protestations, et de liquider les opposants au régime.
Etait également à l’ordre du jour de ces manœuvres conjointes, la manière de coopérer au niveau régional dans le but de mater les révoltes menaçant les régimes politiques.
Des gaz toxiques
Dans ce contexte, l’organisation des médecins pour les droits de l’Homme a appelé les Etats-Unis à stopper les exportations des gaz lacrymogène ou d’autres munitions à destination de Bahreïn.
L’organisation a fait part de la mort d’au moins 13 civils bahreinis, dont un nourrisson de six jours (Sajeda), et un enfant de 14 ans (Yassine).
L’organisation a en outre révélé que le ministère de la santé a rejeté une demande formulée par des médecins bahreinis appelant à examiner le contenu de ces bombes lacrymogènes.
Les médecins ne cessent de mettre en doute les matières chimiques que pourraient contenir ces bombes. Ils assurent que les symptômes constatés sur les personnes inhalant ces gaz sont anormaux.
Mercredi soir, un nouveau bahreïni, âgé de 58 ans, a trouvé la mort suite à l’inhalation de gaz toxiques lancés par les forces de l’ordre.
Human Rights First dénonce les USA
L’organisation Human Rights First (HRF) a appelé les Etats-Unis à s’expliquer sur les rapports faisant état de vente d’armes US à destination de Bahreïn.
L’organisation regrette que cette vente intervienne un jour après les arrestations et les perquisitions qui ont visé plus de 22 domiciles dans le village de bani Jamra.
Elle a également appelé les Etats-Unis à explicitement condamner les mesures draconiennes prises par le régime contre les préparatifs de la commémoration du premier anniversaire du soulèvement bahreïni.
Selon HRF, l’interdiction des observateurs de se rendre à Bahreïn fait partie de ces mesures répressives.
Il est à noter que les partisans de la révolution du 14 février ont appelé, dans un communiqué publié ce jeudi, le peuple bahreïni à se rendre en masse sur la place de la perle, symbole de la révolution, pour réitérer leur appel à des réformes constitutionnelles.
Les forces de l'ordre du Bahreïn se sont opposées, dimanche 12 février, à des manifestants anti-gouvernement à Sanabis, commune située à l'ouest de Manama. Les mobilisations émaillées de violences se sont intensifiées à la veille de l'anniversaire du soulèvement dirigé par des chiites contre la monarchie.
Des manifestants contre le pouvoir du Bahrein se sont opposés, ce mardi, aux forces de sécurité dans les villages chiites près de Manama, à l'occasion du premier anniversaire du soulèvement contre la monarchie sunnite.
A Bahreïn, la révolte dure depuis un an. Vers une impasse? Le roi a annoncé aujourd'hui que des mesures d'ouverture allaient être prises. L'opposition juge son geste insuffisant.
Formule 1 : le GP de Bahreïn de nouveau menacé d'annulation
Le Monde.fr avec AFP | 09.04.2012 à 17h15
Citation :
Plus d'un an après le mouvement de révolte des opposants chiites à Bahreïn, la situation reste explosive dans le sultanat, et pourrait remettre en cause la tenue du Grand Prix prévu sur le circuit de Sakhir, près de Manama, le 22 avril.
Selon la presse britannique, les écuries de Formule 1 ont déjà exprimé leur réticence à disputer cette course, quatrième manche du championnat du monde, en raison des troubles qui agitent ce pays du Golfe.
Bahreïn: le régime tourne la révolution en conflit confessionnel !
cheikh Rached Al-Khalifa
almanar - 12-04-2012 - 13:27
Citation :
Dernière mesure prise par le régime bahreïni pour réprimer les appels populaires aux changements dans le pays : exacerber les tensions confessionnelles!
En effet, le ministre de l'Intérieur, se montrant soucieux de l’unité du royaume, fut le premier à introduire le discours confessionnel dans son point de presse :
"La mobilisation confessionnelle menace l'unité de la société. Je m'adresse aux Bahreïnis, sunnites et chiites, pour leur dire que (...) nous nous soucions de la sécurité de tous », a lancé cheikh Rached Al-Khalifa.
Bahreïn: Des journalistes étrangers et des joueurs du F1 joignent l’opposition
Samedi, 21 Avril 2012 13:24
Citation :
IRIB- Un bon nombre de journalistes étrangers autorisés d’entrer à Manama pour couvrir le Grand Prix du Bahreïn ont saisi l’occasion pour réaliser plusieurs reportages sur la répression de l’opposition et les manifestations qui secouent le pays depuis février 2011. Certains joueurs et sympathisants étrangers du Formula 1 ont même participé aux manifestations appelant aux réformes dans ce petit royaume du Golfe persique.
Le conducteur des voitures Ferrari, John Valdes a participé à la marche organisée par l’opposition le vendredi 20 février. Il a même brandit une pancarte appelant à la démocratie. Dans ce contexte, deux responsables d'écuries de Formule 1, l'Italien Stefano Domenicali (Ferrari) et le Britannique Robert Fernley (Force India), se sont déclarés favorables aux réformes réclamées par l'opposition, a pour sa part indiqué l’AFP.
Entre-temps, la répression contre les manifestants s’est poursuivie dans la nuit de vendredi à samedi. les forces anti-émeutes ont agressé les manifestants rassemblés dans des villages non loin du circuit Sakhir où se déroulent samedi les qualifications pour le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn. Certains manifestants étaient encagoulés et d'autres portaient un linceul barré de l'expression "Je suis le prochain martyr". La foule a scandé des slogans hostiles au gouvernement, répétant "A bas Hamad", en référence au roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa, lors de ces manifestations qui ont lieu à l'appel du mouvement des "Jeunes du 14 février". Ce mouvement a appelé à "trois jours de colère" coïncidant avec le Grand Prix prévu dimanche, sous le slogan "Non à la Formule de sang.
Vendredi, au premier jour des essais libres, la police a dispersé par la force des milliers de manifestants anti-régime dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, selon l'opposition. Les manifestants, rassemblés en fin d'après-midi dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, ont scandé "A bas la dictature", "Révolte jusqu'à la victoire". Certains portaient des T-shirts, barrés de l'expression "Prêts à mourir pour Bahreïn". Plusieurs manifestants ont été blessés par les forces anti-émeutes, intervenues "violemment" pour disperser les protestataires, selon un communiqué du Wefaq, principal groupe de l'opposition
Des manifestations anti-régime ont eu lieu jeudi à Manama au Bahreïn. Les contestataires ont profité du Grand Prix de Formule 1 du Bahreïn qui aura lieu ce weekend pour faire entendre leur voix.
Foxbat16
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Sujet: Re: Bahrein Sam 21 Avr 2012 - 19:55
Bahreïn : affrontements nocturnes entre manifestants et forces de l'ordre
21-04-2012
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Des affrontements nocturnes entre manifestants et forces anti-émeutes ont eu lieu dans des villages chiites, non loin du circuit Sakhir où se déroulent aujourd'hui les qualifications pour le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn, selon des témoins.
Des dizaines de personnes ont manifesté à l'entrée de Karzakan, Al-Malikiyah, Dumistan et Sada, situés à quelques kilomètres du circuit, près de Manama, ont-ils rapporté. Certains étaient encagoulés et d'autres portaient un linceul barré de l'expression "Je suis le prochain martyr". Des jeunes ont mis le feu à des pneus sur des routes jouxtant leurs villages et lancé des pierres et des cocktails molotov en direction des forces de sécurité, qui les ont dispersés à coups de gaz lacrymogènes et de bombes assourdissantes, ont-ils ajouté.
La foule a scandé des slogans hostiles au gouvernement, répétant "A bas Hamad", en référence au roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa, lors de ces manifestations qui ont lieu à l'appel du mouvement des "Jeunes du 14 février". Ce mouvement, un collectif radical, a appelé à "trois jours de colère" coïncidant avec le Grand Prix prévu dimanche, sous le slogan "Non à la Formule de sang". Hier, au premier jour des essais libres, la police a dispersé par la force des milliers de manifestants anti-régime dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, selon l'opposition.
Les manifestations à répétition, à l'appel de l'oppostion chiite qui réclame des réformes constitutionnelles dans ce royaume dirigé par une dynastie sunnite, ont conduit à un renforcement de la sécurité autour du circuit de Sakhir. Malgré ces manifestations, le prince héritier, Salmane Ben Hamad Al-Khalifa, a écarté toute annulation du Grand Prix, comme cela avait été le cas l'an dernier en raison des troubles dans son pays.
Le Bahreïn, la ligne rouge que l'Iran est tenté de franchir
Publié le 25/04/2012 - Mis à jour le 25/04/2012 à 9h04
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Le petit royaume où vient de se dérouler un grand prix de Formule 1 controversé est un enjeu de la lutte pour la suprématie entre les chiites menés par l'Iran et les sunnites conduits par l'Arabie Saoudite.
Tandis que les islamistes prennent sans coup férir le pouvoir en Tunisie, en Égypte et en Libye et que la répression contre les civils syriens s’intensifie, l’Iran poursuit tranquillement son offensive dans les pays musulmans visant à asseoir une véritable hégémonie.
Infiltration iranienne
L'Iran accélère sa stratégie consistant à infiltrer les potentats du Moyen-Orient en favorisant le soulèvement des populations chiites. En février 2011, la fièvre révolutionnaire s'était ainsi emparée de Bahreïn, royaume voisin de l'Arabie saoudite. Les manifestations non violentes ont été très durement réprimées par le pouvoir.
Bahreïn : quatre policiers blessés dans l’explosion d’une bombe
Par La Rédaction | 25/04/2012 | 11:07
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Quatre policiers ont été blessés dans l’explosion d’une bombe mardi soir dans un village à Bahreïn, a annoncé mercredi un responsable de la police.
L’explosion a eu lieu à Diraz, à l’ouest de la capitale Manama, au moment où pénétrait dans le village une patrouille de police accompagnant des véhicules de pompiers, appelés pour circonscrire un incendie provoqué par « un acte de sabotage » dans un magasin, a affirmé ce responsable, cité par l’agence officielle BNA.
Il a, par ailleurs, ajouté qu’une enquête était en cours pour retrouver les auteurs de cet « acte terroriste » et les poursuivre en justice. Les forces de sécurité ont procédé au bouclage de la zone, fermé les accès vers Diraz et procédé à des perquisitions dans onze maisons du village où six personnes auraient été arrêtées, selon des témoins.
La tension reste vive au Bahreïn où l’opposition multiplie les manifestations, dispersées par les forces de sécurité. Selon une commission indépendante, la répression de la révolte en février/mars 2011 avait fait 35 morts. Amnesty International avait estimé pour sa part que 60 personnes avaient été tuées depuis le début du mouvement.
Les manifestations à Manama, capitale du Bahreïn, se font de plus en plus violentes
Par Nardjes FLICI - Jeudi 26 Avril 2012 - Lu 598 fois
Citation :
Révolution au Bahreïn, déclaration de guerre entre les deux Soudans, élections présidentielles en France et en Egypte, des événements forts intéressants mais aussi alarmants pour certains.