Bahreïn: Le pouvoir assure n’avoir pas donné l’ordre de torturer
06/06/2012 | 12:59
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Le ministre bahreïni de l’Intérieur a assuré que la police du royaume n’avait pas reçu l’ordre de torturer ou tuer des manifestants durant les remous politiques de l’an dernier. De telles pratiques ont été attestées dans un rapport indépendant remis au gouvernement.
«Avant toute chose, la torture et les meurtres ne relèvent pas de la politique du gouvernement», a dit le ministre, cheikh Rached bin Abdoullah al Khalifa, dont les propos sont publiés ce mercredi par le quotidien en langue anglaise Gulf Daily News.
Loi martiale
«Nous n’avons jamais donné d’ordre ou d’instructions concernant cela et n’avons jamais reçu de tels ordres (…). Tout agent accusé de telles pratiques sera traduit devant les tribunaux», ajoute-t-il.
Une commission constituée d’experts internationaux a établi en novembre, dans un rapport, que les forces de sécurité avaient eu systématiquement recours à la torture pour punir des centaines de manifestants et leur extorquer des aveux, lorsque la loi martiale a été imposée à la suite des rassemblements d’opposition.(Reuters)
Quand le régime bahreïni condamne la plus noble des professions: la médecine!!
15-06-2012 - 15:24
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Après plusieurs mois de détention et une grève de la faim, les médecins barheïnis ont été relâchés sous caution le mois dernier dans l’attente de leur procès.
La consternation a été vive lorsque la cour a annoncé son verdict : des peines de 5 à 15 ans de prison et des charges aussi diverses que menace à l'ordre publique, possession d'armes, invasion du principal hôpital du pays (le complexe médical Salmaniya) et autres fausses accusations imaginées par le régime et l’appareil médiatique depuis le début des manifestations au Bahreïn, le 14 février 2011.
"La révolution bahreinie s'étendra à l'Arabie saoudite!"(Kissinger)
04/07/2012
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IRIB-Les occidentaux ont tort de ne pas attacher assez d'importance à la révolution de Bahrein!
c'est de loin celle qui la plus dangereuse pour nos intérêts en Arabie saoudite. car elle va s'y étendre dès que le roi Abdella sera mort. cette révolution là est inextincible:" a affirmé le stratège us Kissinger devant l'institut Brukin's. ces déclarations pourraient attester de la véracité des rumeurs qui se propagent sur l'eventuelle mort du roi Abdellah ou le fait qu'il n'en est pas trop loin.
La fille d'un célèbre opposant bahreïni ainsi que 40 autres personnes ont été arrêtées dans la nuit d'hier à aujourd'hui, quelques heures après la dispersion par les forces de l'ordre de rassemblements de l'opposition, ont déclaré des militants.
Bahreïn : Trois ans de prison pour le militant chiite bahreïni Nabil Rajab
Par Agence | 16/08/2012 | 10:30
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Un tribunal de Bahreïn a condamné jeudi le militant chiite et défenseur des droits de l’Homme Nabil Rajab à trois ans de prison ferme pour participation à des manifestations non autorisées, a annoncé son avocat.
Nabil Rajab a été condamné à trois ans de prison pour participation à trois manifestations non autorisées, a écrit l’avocat, Mohamed al-Jishi, sur son compte Twitter.(Afp)
Bahreïn : Une cour d’appel maintient de lourdes peines pour 13 opposants
Par Agence | 04/09/2012 | 9:07
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Une cour d’appel de Bahreïn a maintenu mardi de lourdes peines pour 13 militants, dont des chefs de l’opposition ayant joué un rôle de premier plan dans le soulèvement de février-mars 2011, a indiqué une source judiciaire.
Le tribunal a confirmé la prison à perpétuité pour sept opposants, la plupart chiites, dont le militant des droits de l’Homme Abdel Hadi al-Khawaja, et des peines de prison de 2 à 15 ans pour les autres. Les militants n’ont pas comparu devant le tribunal mardi, selon des avocats de la Défense.
Le premier procès s’était déroulé après un mois de protestations de chiites, majoritaires à Bahreïn, qui demandent une véritable monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe dirigé par une dynastie sunnite.
Tous les appels d’organisations de défense des droits de l’Homme pour libérer M. Khawaja, également détenteur de la nationalité danoise et qui avait observé une grève de la faim, sont restés sans réponse.
Bahreïn : La police disperse une manifestation de chiites à Manama
Par Agence | 07/09/2012 | 16:37
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La police bahreïnie a dispersé vendredi à coups de gaz lacrymogène des dizaines de manifestants chiites qui ont tenté de se regrouper à Manama pour demander la libération de figures de l’opposition, ont rapporté des témoins.Les manifestants, venus par petits groupes de ruelles latérales, ont été empêchés de converger vers une artère principale où ils entendaient de défiler.
Certains portaient des banderoles proclamant: « La liberté aux prisonniers » et « Nous voulons une justice indépendante », selon les témoins qui ont fait état de la présence parmi les manifestants de cheikh Ali Salmane, le chef du Wefaq, le principal mouvement de l’opposition chiite.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué, dans un communiqué, que cette manifestation était interdite et que tous ceux qui y participeraient enfreindraient la loi.
Les protestataires entendaient manifester contre le verdict d’une cour d’appel qui a confirmé mardi de lourdes peines pour 13 opposants ayant joué un rôle de premier plan dans le soulèvement de 2011 dirigé par les chiites, majoritaires dans le pays, contre la monarchie sunnite.
Sept des opposants, dont le militant des droits de l’Homme Abdel Hadi al-Khawaja, ont été condamnés à la perpétuité. Les États-Unis, la France et l’Onu ont critiqué ce verdict.
Cinq mouvements d’opposition bahreïnis, dont le Wefaq ont appelé pour leur part à « la libération immédiate des prisonniers » qu’ils ont qualifiés de « détenus d’opinion ».
