Sujet: Quelle stratégie de sortie de crise ? Jeu 26 Juil 2012 - 12:11
Syrie : Le général dissident Manaf Tlass prépare une sortie de crise
Par Agence | 26/07/2012 | 10:01
Citation :
Le général dissident syrien Manaf Tlass a indiqué qu’il préparait une feuille de route pour une sortie de crise en Syrie impliquant d’ »honnêtes » gens au sein du régime, mais sans Bachar Al-Assad, dans un entretien publié jeudi par le quotidien arabe Asharq Al-Awsat.
« J’essaie, autant que je peux, d’aider à unifier les (gens) honnêtes en Syrie et à l’étranger pour élaborer une feuille de route en vue d’une sortie de crise », a déclaré le général Tlass dans l’entretien réalisé en Arabie saoudite où il a effectué les rites de la Omra (petit pèlerinage) à La Mecque.
Il a ajouté qu’il était prêt à coopérer avec le Conseil national syrien (CNS), principale formation de l’opposition, et l’Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, sans exclure les « honnêtes » du régime.
« Je mènerai des contacts avec toutes les personnes honnêtes qui veulent reconstruire la Syrie, qu’elles soient au CNS ou à l’ASL (…), les honnêtes même au sein du régime », a-t-il dit. « Ils sont nombreux au sein du régime à ne pas avoir du sang sur les mains », a-t-il ajouté, excluant une implication de Bachar Al-Assad.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Jeu 26 Juil 2012 - 12:16
Sans Bachar Al-Assad
26/07/2012 | 10:01
Citation :
« Je ne vois pas la Syrie avec Bachar Al-Assad », a-t-il dit en réponse à une question sur un futur rôle de l’actuel chef de l’État, dont il était un proche.
Le général Tlass a par ailleurs affirmé qu’il n’avait pas l’intention de diriger la Syrie post-Assad. « Je ne cherche pas le pouvoir. Je cherche la sécurité et la stabilité de la Syrie. (…) Je n’ai pas quitté la Syrie pour diriger la transition (…), mais parce que je refusais de participer au règlement sécuritaire » de la crise, que « je considérais comme suicidaire pour le régime », a-t-il dit.
Il s’est prononcé pour une direction collégiale : « Il est difficile pour une personne d’assumer la responsabilité de la phase actuelle. Il faudrait qu’une équipe de l’intérieur et de l’extérieur coopère pour gérer cette phase », a-t-il indiqué, appelant à éviter à la Syrie « l’éclatement, le conflit confessionnel ».
Il a estimé, en réponse à une question, qu’un coup d’État militaire était « difficile » et a souhaité l’aide de l’Arabie saoudite et d’autres pays de la région à l’élaboration de la feuille de route. Mardi, le général Tlass, 48 ans, avait appelé mardi les Syriens à « s’unir (…) pour construire une nouvelle Syrie », dans sa première déclaration publique depuis sa défection le 6 juillet.
Il était entré en dissidence après la brutale répression menée par le régime et la destruction de Rastane, le berceau familial près de Homs. Le 17 juillet, il avait annoncé qu’il se trouvait à Paris.(Afp)
« Je ne vois pas la Syrie avec Bachar Al-Assad », a-t-il dit en réponse à une question sur un futur rôle de l’actuel chef de l’État, dont il était un proche.
Le général Tlass a par ailleurs affirmé qu’il n’avait pas l’intention de diriger la Syrie post-Assad. « Je ne cherche pas le pouvoir. Je cherche la sécurité et la stabilité de la Syrie. (…) Je n’ai pas quitté la Syrie pour diriger la transition (…), mais parce que je refusais de participer au règlement sécuritaire » de la crise, que « je considérais comme suicidaire pour le régime », a-t-il dit.
Il s’est prononcé pour une direction collégiale : « Il est difficile pour une personne d’assumer la responsabilité de la phase actuelle. Il faudrait qu’une équipe de l’intérieur et de l’extérieur coopère pour gérer cette phase », a-t-il indiqué, appelant à éviter à la Syrie « l’éclatement, le conflit confessionnel ».
Il a estimé, en réponse à une question, qu’un coup d’État militaire était « difficile » et a souhaité l’aide de l’Arabie saoudite et d’autres pays de la région à l’élaboration de la feuille de route. Mardi, le général Tlass, 48 ans, avait appelé mardi les Syriens à « s’unir (…) pour construire une nouvelle Syrie », dans sa première déclaration publique depuis sa défection le 6 juillet.
Il était entré en dissidence après la brutale répression menée par le régime et la destruction de Rastane, le berceau familial près de Homs. Le 17 juillet, il avait annoncé qu’il se trouvait à Paris.(Afp)
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Mar 7 Aoû 2012 - 1:15
Kodmani : attendre la solution militaire est une catastrophe
06-08-2012 - 18:33
Citation :
La membre du Conseil national syrien (CNS), coalition de certaines factions de l’opposition exclusivement accréditée par les occidentaux et les monarchies du Golfe, Bassma Kodmani, a affirmé que l’attente d’une solution militaire est une catastrophe.
S’exprimant pour la radio française Europe Un Kodmani a signalé que les miliciens sur le terrain cherchent à se procurer des armes partout. En réponse à une question sur les pays qui soutiennent l’insurrection en armements, elle a répondu que « ce sont le Qatar et l’Arabie saoudite et la Libye, mais avec plus de restrictions »...
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Jeu 9 Aoû 2012 - 22:36
Conférence de "vrais amis de la Syrie" à Téhéran!
jeudi, 09 août 2012 15:41
Citation :
IRIB- Aujourd’hui, jeudi 9 août, Téhéran a été l’hôte d’une conférence consultative sur la Syrie.
L’objectif de cette réunion, tenue, au niveau ministériel et des représentants politiques originaires de plus de dix pays régionaux et du monde, est de trouver une porte de sortie à la crise, qui sévit, en Syrie, et de ramener la stabilité et le calme, dans ce pays, en soutenant tous les efforts constructifs régionaux et internationaux, dans ce droit fil.
"Il faut mettre fin à toute violence et tout extrémisme, en Syrie, car, le cas échéant, la crise se propagera, dans la région, et ses impacts négatifs toucheront tous les pays", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali-Akar Salehi, en expliquant les objectifs de cette réunion. Depuis le début de cette crise, la RII a, toujours, mis l’accent sur les solutions et actions politiques et pacifiques, pour le règlement de cette crise, et a la conviction que cela passera, seulement, par un dialogue sérieux et national, avec la participation de tous les Partis politiques, qui jouissent d’une base populaire, mais qu’il faut, avant toute chose, mettre fin aux violences et instaurer la stabilité et le calme.
Ces dernières semaines, la Syrie a été le théâtre de terribles incidents terroristes et cruels. Or, les autorités iraniennes ont entamé une série d’efforts diplomatiques intenses, dans la région. Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, en se rendant, ces derniers jours, au Liban, en Syrie et en Irak, a mené des consultations, concernant les récentes évolutions, dans la région.
La poursuite du processus de maintien de la crise, en Syrie, prouve que les Etats-Unis et leurs alliés, dans la région, cherchent à pousser ce pays vers la guerre. Les agissements violents visent à éliminer l’axe de la Résistance, face au régime sioniste.
C’est pourquoi, la question syrienne est devenue une crise, allant bien au-delà des questions internes. Les opinions publiques savent bien que, si les Occidentaux n’armaient pas les groupes terroristes et si ces derniers respectaient le plan de paix d’Annan, cette crise ne se propagerait pas et le peuple ne deviendrait pas la victime de l’insécurité, en Syrie.
Le Plan en six points d’Annan a été accepté, par la Syrie et les pays acteurs de la région, mais la partie adverse n’a pas laissé de chance à ce plan. Ce plan insistait sur le règlement de la crise, sans l’ingérence étrangère, alors que l’Occident et certains pays de la région étaient pour la mise à l‘écart de Bachar al-Assad et son remplacement par un courant qui assure leurs intérêts.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Jeu 9 Aoû 2012 - 23:08
Syrie : rôle "malfaisant" de l'Iran (USA)
Par Europe1.fr avec AFP - Publié le 9 août 2012 à 22h45
Citation :
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a dénoncé jeudi le "rôle malfaisant" de l'Iran dans la crise syrienne, au moment où se tient à Téhéran une réunion d'une trentaine de pays consacrée à cette crise.
"Il n'y a pas de doute que l'Iran joue un rôle malfaisant, non seulement en Syrie mais plus largement dans la région, par son soutien actif au régime de Bachar al-Assad, a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision américaine NBC qui l'interrogeait sur la réunion de Téhéran. Pour Susan Rice, l'Iran, le mouvement libanais Hezbollah et Damas ont formé un "axe de résistance". "Cette alliance est mauvaise non seulement pour l'Iran mais pour la région et pour nos intérêts", a-t-elle estimé.
Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a de son côté mis en avant jeudi, à bord de l'avion présidentiel américain, l'existence de "nombreuses preuves démontrant que l'Iran soutient Assad qui tue son propre peuple".
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 10 Aoû 2012 - 0:05
Syrie : Téhéran veut jouer un rôle de médiateur entre Damas et l’opposition
Par Agence | 09/08/2012 | 13:02
Citation :
L’Iran est prêt à être un médiateur lors d’éventuelles négociations entre les autorités syriennes et l’opposition, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi dans un article publié sur le site du journal américain Washington Post.
« Nous sommes prêts à contribuer aux négociations entre le gouvernement syrien et l’opposition ainsi qu’à les accueillir sur notre territoire », a insisté M.Salehi. Il a également invité l’ensemble des pays cherchant un règlement de la crise syrienne à organiser des négociations en Iran.
Selon lui, au cours des dix dernières années, l’Iran a joué un rôle stabilisateur en Irak et en Afghanistan. La société syrienne constitue « une merveilleuse mosaïque d’ethnies, de cultes et de cultures qui sera détruite si le président Bachar el-Assad est déchu », a souligné le ministre.
Le 7 août, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, en visite à Damas, a déclaré que son pays épaulerait la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme et empêcherait sa désintégration.
Jeudi, Téhéran accueillera des consultations sur le problème syrien avec la participation des représentants de plusieurs pays de la région. (Ria Novosti)
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Sam 11 Aoû 2012 - 20:46
A Téhéran, le gouvernement iranien a organisé une conférence internationale sur la situation en Syrie, destinée à trouver une issue négociée au conflit. Cependant, les Etats-Unis, qui les accusent de vouloir former un front de soutien au régime de Damas, à dénoncé le rôle "malfaisant de l'Iran". Par ailleurs, le président syrien a nommé le ministre de la santé Wael Al-Halki au poste de premier ministre. Il remplace Omar Ghalawanji, qui assurait l'intérim après la défection de Ryad Hidjab, annoncée lundi, selon la télévision d'Etat.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Lun 13 Aoû 2012 - 22:30
La communauté internationale peine à s'accorder sur un règlement en Syrie.
13-08-2012
Citation :
Alors que les violences ont fait plus de 21.000 morts depuis le début en mars 2011 de la révolte contre le président Bachar al-Assad, la communauté internationale peine à s'accorder sur un règlement en Syrie.
Mais au moment où des rumeurs refont surface sur la mise en place éventuelle d'une zone d'exclusion aérienne, "le président (Barack Obama) et son équipe n'écartent aucune hypothèse alors que nous essayons de trouver, avec tous nos partenaires et le peuple syrien, une solution pour une transition politique" en Syrie, a indiqué lundi le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
De son côté, le chef de la diplomatie française entame mercredi une tournée dans les pays voisins de la Syrie, officiellement pour "exprimer le soutien" de la France aux réfugiés.
Un sommet de l'Organisation de coopération islamique (OCI) devait aborder mardi à La Mecque la question syrienne. L'Iran a fait savoir qu'il s'opposait à une suspension de la Syrie de l'OCI.
En Jordanie, la police a dispersé un groupe de Syriens mécontents de leurs conditions de vie dans un camp de réfugiés. La Jordanie héberge 150.000 réfugiés syriens, et la Turquie a annoncé qu'avec l'arrivée de 7.000 nouveaux Syriens ces trois derniers jours, le nombre de réfugiés a atteint 60.000.
La secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires, Valérie Amos, est attendue quand à elle en Syrie et au Liban de mardi à jeudi.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Mer 15 Aoû 2012 - 21:04
« le Quotidien du Peuple » (Chine) a accusé mercredi les pays occidentaux d’entraver un règlement politique du conflit en Syrie
Par Agence | 15/08/2012 | 8:58
Citation :
L’organe du Parti communiste chinois « le Quotidien du Peuple », dans un commentaire a accusé mercredi les pays occidentaux d’entraver un règlement politique du conflit en Syrie et de la responsabilité des désaccords au Conseil de sécurité des Nations unies.
« Des pays occidentaux n’ont jamais renoncé à leur objectif de renverser le régime en Syrie et ont, de façon constante, renforcé leur soutien aux forces antigouvernementales », a dénoncé le journal
Ces pressions occidentales, parmi lesquelles figurent les tentatives d’imposer une zone d’exclusion aérienne en Syrie, ont « sapé l’unité au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et ont empêché la communauté internationale de trouver un consensus », a-t-il ajouté.
Le Quotidien du Peuple a également reproché à ces mêmes pays occidentaux d’être « responsables de l’échec de la mission de Kofi Annan en tant que médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe ».(Agences)
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 17 Aoû 2012 - 12:08
La Russie demande un appel international pour la fin du conflit en Syrie
Par Agence | 16/08/2012 | 17:28
Citation :
La Russie a demandé jeudi à l’ONU que les grandes puissances lancent avec l’Arabie saoudite et l’Iran un appel au gouvernement syrien et à l’opposition pour qu’ils mettent fin au conflit en Syrie.
Après une rencontre du Conseil de sécurité, l’ambassadeur russe à l’ONU Vitaly Churkin a proposé une rencontre vendredi à New York du groupe d’action international sur la Syrie pour discuter de cette proposition. (Afp)
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 17 Aoû 2012 - 12:22
Avec la crise syrienne, le Moyen-Orient est entré dans une nouvelle phase conflictuelle dans laquelle aucun pays, à commencer par Israel, n'en sortira indemne.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Sam 18 Aoû 2012 - 20:53
Syrie : L’Iran doit participer au règlement de la crise, selon Lavrov
Par Agence | 18/08/2012 | 15:16
Citation :
Moscou estime nécessaire la participation de l’Iran dans le règlement de la crise en Syrie, a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview accordée à la chaîne d’information en continu Sky News Arabia.
« Le problème principal est que dans cette région (au Proche-Orient, ndlr), l’Iran n’a pas de place à part entière autour de la table des négociations », a indiqué le chef de la diplomatie russe.
M.Lavrov a admis qu’Israël, les Etats-Unis et la plupart des pays du Golfe avaient bien des questions à poser à Téhéran. « Mais si l’on se sert de ces griefs pour isoler l’Iran, pour lui interdire, entre autres, la participation à des forums consacrés à la sécurité dans la région, on perdra tout simplement un levier de plus pour influer sur les Syriens », a prévenu le ministre.
Et d’ajouter qu’il importait à la communauté internationale pour que tous ceux qui ont de l’influence sur l’évolution de la situation (en Syrie, ndlr) « ne soient pas isolés, mais se trouvent à l’intérieur du processus de négociations ». (Ria Novosti)
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 14:58
Syrie : L’ingérence étrangère mènera à la ruine et au chaos dans le pays et la région
Par Agence | 06/09/2012 | 20:33
Citation :
L’ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie fera éclater ce pays et déstabilisera l’ensemble de la région, a déclaré jeudi devant les journalistes le général pakistanais Asad Durrani, ancien chef des puissants services secrets de son pays (ISI), en visite privée à Moscou.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 14:59
Citation :
« On doit aborder les problèmes en Syrie de la même façon qu’en Afghanistan, notamment sans ingérence dans les questions intérieures du pays. Un changement de régime, comme en Egypte, déstabilisera la région, ruinera et fera éclater le pays, engendra le chaos », a estimé le général.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 14:59
Citation :
Et d’ajouter que le Pakistan penchait plutôt vers une telle approche dans le règlement de la crise syrienne. L’ex-chef de l’ISI a toutefois reconnu que l’unanimité faisait défaut au sein de la société pakistanaise quant à la manière d’influer sur la situation en Syrie.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 15:02
Citation :
Il y a, d’une part, des partisans de la position iranienne (pro-Assad) et, de l’autre, ceux de la position de l’Arabie saoudite (anti-Assad), alliée du Pakistan.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 15:02
Citation :
M.Durrani est venu dans la capitale russe à la veille d’une visite au Pakistan du chef de l’Etat-major général russe Nikolaï Makarov et de celle du chef de l’armée de terre du Pakistan, le général Kiyani en Russie.
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 15:03
Citation :
La Syrie traverse depuis mars 2011 une crise politique aigüe qui a fait, selon l’Onu, près de 17.000 morts. Les autorités syriennes font état de 8.000 victimes et arguent que le pays est en proie à des terroristes armés et financés par l’étranger. (Ria Novosti)
Sujet: Re: Quelle stratégie de sortie de crise ? Ven 7 Sep 2012 - 21:15
Syrie : Poutine met en garde l’Occident
vendredi, 07 septembre 2012 05:15
IRIB- Vladimir Poutine monte au créneau et lance une sévère mise en garde !
Citation :
Tandis que les affrontements en Syrie ne cessent de s’intensifier et que le soutien de l’Occident à l’opposition se renforce, le président russe a mis en garde contre les répercussions catastrophiques des agissements occidentaux en Syrie.
« Aujourd’hui, certains se servent des membres d’Al-Qaïda ou d’autres réseaux terroristes pour parvenir à leurs objectifs en Syrie. Une telle approche serait à haut risque, et lourde de conséquences pour ceux qui l’exercent, a ajouté Vladimir Poutine, dans une interview avec Russia Today.
Il a comparé les soutiens financiers de l’Occidents aux rebelles armés en Syrie visant à renverser le gouvernement de ce pays avec celui des Etats-Unis aux combattants afghans en 1970 et à l’époque de l’Occupation de l’Afghanistan par l’ex-Union soviétique.
Il s’est ensuite adressé à ceux qui soutiennent au niveau financier et d’armement les terroristes en Syrie pour souligner : « lorsqu’on veut parvenir à ses objectif, on porte un regard positif à ces personnes ( éléments extrémistes) et pour parvenir à ses fin on s’accroche à tout ce qui se trouve à sa portée, mais il est rare qu’on pense à ses retombées : c’est ce qui se passe en Afghanistan.
A l’époque nos partenaire soutenaient les mouvements rebelles et ils ont balisé le terrain à l’émergence d’Al-Qaïda et plus tard ce même réseau a engendré de nombreux problèmes pour les Américains eux-mêmes ». Poutine a, également, jugé inopportune la critique de l’Occident concernant l’abstention de la Russie d’adopter au Conseil de sécurité les résolutions anti-syriennes et il a rejeté leur proposition de changement de cap de Moscou envers cette question. Pourquoi on s’attend à ce que la Russie change de position envers les évolutions qui prévalent en Syrie, s’interroge Poutine.
« Vous ne pensez pas que les autres parties des négociations sur la Syrie doivent, eux aussi, devraient changer de position envers ce pays », renchérit-il. Il est à rappeler que malgré les critiques des Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes contre le soutien de la Russie à la Syrie, Moscou insiste sur son attitude vis-à-vis de Damas, il persiste sur le règlement pacifique de la crise syrienne, la poursuite des coopérations avec le gouvernement de ce pays et il se dit fidèle à ses engagements.
Tenant compte de la poursuite de la crise en Syrie, la Russie a appelé l’ONU à y jouer un rôle plus accentué, d’autant plus que les hautes autorités politiques russes dont Poutine ont, à maintes reprise déclaré leur soutien aux plan de l’ONU dont le plan de paix présenté par Kofi Annan, ancien émissaire de cette organisation pour la Syrie. En effet ce qui inquiète au plus la Russie, c’est que les grands pays occidentaux, notamment, les membres de l’OTAN, parlent constamment du succès de leurs opérations militaires en Libye, cherchant ainsi à appliquer un scénario à la libyenne en Syrie, et à y créer une zone d’exclusion aérienne comme Benghazi.
La Russie sait bien qu’en cas de la chute du gouvernement de Damas par une intervention militaire occidentale, elle ne pourrait plus poursuivre ses précédentes relations avec ce pays. Or, la Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, se disent pour une solution pacifique de la crise en Syrie.
Les autorités russes ont, à plusieurs reprises, affirmé que tout accord au niveau national pour résoudre la crise syrienne, nécessite le désarmement des groupes illégaux, la fin de toute opération militaire et la poursuite du processus de réforme par le gouvernement syrien. Il semble que malgré les pressions de l’Occident, la Russie est bien décidé de poursuivre son soutien d’envergure au gouvernement syrien.