L’armée américaine va déployer un nouveau commandement pour son armée de terre au sein du cyber commandement. La Défense américaine construit progressivement sa structure virtuelle et sa doctrine pour lutter contre les cyber-menaces. Une composante militaire en pleine mutation qui peine à définir quels sont les dangers précis et les moyens à mettre en place pour les affronter.
Il n’y a pour l’instant pas de législation compétente pour régenter la cyber-guerre. Les États mettent donc en place tant leurs organes offensifs que défensifs en progressant petit à petit, au fur et à mesure que se manifestent les attaques. Washington complète donc son dispositif, apprend-t-on dans le Stars and Stripes d’aujourd’hui, avec son ARFORCYBER (Army Forces Cyber).
Ce nouveau commandement devrait gérer 21 000 personnels de l’Army et sera basé à Fort Belvoir à Alexandria en Virginie. Ce commandement opérationnel va diriger et synchroniser les éléments opérationnels de plusieurs unités de renseignement et de sécurité informatique. Un lieutenant-général (trois étoiles) sera positionné à sa tête. Il n’a pour l’instant pas été nommé. Les bureaux seront totalement fonctionnels dés octobre 2010 dans les bâtiments renseignement et sécurité de ce fort.
Robert Gates, le secrétaire d’État à la Défense, a déclaré que ce « cyber-commandement doit répondre aux menaces croissantes envers les installations militaires sur le plan numérique ». Ce nouveau commandement qui doit être la dernière étape de la Défense américaine dans sa protection des installations militaires mais aussi civiles. Car la vulnérabilité des systèmes numériques est inquiétante pour Washington qui ne peut que constater les multitudes de failles qui mettent en danger le réseau.
L’armée américaine continue de tenter de définir ce que doit être un cyber-combattant. Quelle doivent être les parts de responsabilité de la Défense, des forces de sécurité civiles et de la justice dans la lutte contre la cyber-criminalité et contre les menaces étatiques ? Une définition difficile à tracer, les différents acteurs se mêlant de manière complexe au sein de la toile.
A la tête de tout ce dispositif en pleine construction, le Congrès a placé le général Keith Alexander. Il dirigera le cyber-commandement américain en plus de la NSA dont il tient déjà la tête.
Les EMP ou impulsions électromagnétiques (IEM), sont des armes redoutables capables d’endommager les systèmes électroniques, qu’ils s’agissent d’ordinateurs, de véhicules personnels ou encore de systèmes d’armes.
Ces systèmes sont des armes de guerre électronique (EW), qui peuvent brouiller des signaux ou endommager des systèmes électroniques et informatiques, mais les IEM constituent également des armes stratégiques, de part leur capacité à endommager des systèmes critiques et à rendre inopérantes des infrastructures entières.
Depuis le début de l’année, un autre conflit a vu le jour: la cyberguerre. Les hackers arabes et israéliens s’affrontent à coups de piratages informatiques. Quels sont les dangers de cette menace cybernétique?
FBI: les hackers sont sont trop talentueux pour les combattre
28.03.2012, 19:24
Citation :
Shawn Henry, chef de la cybersurveillance au FBI, est d'une humeur assez sombre quant aux tentatives des autorités des Etats-Unis de faire face aux hackers piratant les données dans les réseaux corporatifs, écrit The Wall Street Journal.
« Nous ne triomphons pas », a déclaré le chef de la cyber-police des Etats-Unis. Selon lui combattre les hackers n'est pas possible car ils sont trop talentueux et les moyens de défense sont trop faibles.
L'Iran attaqué par "Flame", un nouveau virus informatique
Le programme du virus "Flame" identifié par le laboratoire russe Kaspersky Lab
> Pascal Lacorie, à Jérusalem - 29/05/2012 | 16:51
Citation :
Israël ne dément ni ne confirme la présence d'un virus informatique espion dans les programmes informatiques du nucléaire de l'Iran, qui participe de la cyber-guerre que se mène les deux pays.