OTSC-OTAN: coopérer pour réprimer le narcotrafic afghan (Bordiouja) 24/ 02/ 2010
Nikolaï Bordiouja
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MOSCOU :: Tôt ou tard, l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et l'OTAN coopéreront dans la lutte contre le narcotrafic afghan, a espéré mercredi Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'OTSC.
"Aujourd'hui, l'Alliance ne répond pas à la proposition de partenariat de l'OTSC. Les otaniens ne disent toujours rien de concret", a constaté M.Bordiouja.
"Néanmoins, je ne pense pas que ce soit une impasse (...) A mon avis, la nécessité de coopérer pour régler les problèmes de l'Afghanistan deviendra finalement évidente pour tous et nous coopérerons", a-t-il déclaré, en intervenant en directe à la chaîne TV Rossiya 24.
Selon M.Bordiouja, il n'y a pas au sein de l'OTAN de consensus sur la coopération avec l'OTSC.
Les pays de l'ancien bloc-soviétique, membres du CSTO réalisent des exercices militaires communs
27 Avril 2010
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Des unités de l’Organisation du Traité de Sécurité Commun (CSTO Collective Security Treaty Organization) ont réalisé des exercices anti-terrorisme commun au Tadjikistan, a fait savoir un porte parole du Ministère russe de la défense, ce lundi 26 Avril 2010.
Plus de 1.000 soldats, 150 véhicules blindés, des avions militaires du type AN-2 et L39, et des hélicoptères de transport Mi-8 de Russie, du Kazakhstan, Kirghizstan et Tadjikistan ont participé à l’exercice Rubezh-2010, qui a débuté ce 22 Avril 2010 sur la zone d’entraînement de Chorukh-Dairon. " L’exercice est un succès total. Les unités ont accompli leurs tâches", ont fait savoir les officiels.
Le CSTO est un groupe de sécurité qui réunit des anciennes régions soviétiques d’Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Russie, Ouzbékistan, et Tadjikistan. Cinq des sept membres ont signé un accord en février 2009 pour la création d’une force collective d’action rapide. La Biélorussie, qui au départ s’est abstenue suite à un conflit commercial, a maintenant signé le traité.
L’Ouzbékistan a jusqu’à maintenant refusé de signer l’accord, refusant le rôle de la Russie dans son renforcement en Asie centrale. L’Ouzbékistan est également en désaccord avec le Kirghizstan son voisin, qui accueille une base aérienne russe.
Les membres du CSTO insistent sur le fait que la force de réaction rapide est conçue pour améliorer la sécurité des membres du CSTO dans le contexte des menaces existantes et potentielles, « comprenant le terrorisme, l’extrémisme, la lutte contre le trafic de drogue, les catastrophes naturelles et pour augmenter le rôle de l'organisation en assurant la sécurité internationale.
Cependant, beaucoup d'experts croient que la création d'un contingent militaire puissant en ancienne Asie centrale soviétique par des membres du groupement de sécurité à dominance russe, est vu par Moscou comme un équilibre face à l’OTAN. 27 Avril 2010.
L’Asie du Sud est depuis longtemps l’un des plus importants (voire le plus important) épicentres des bouleversements géopolitiques. Les événements qui surviennent en Afghanistan et aux carrefours afghano-pakistanais et indo-pakistanais, affectent la stabilité de la région s’étendant de l’océan Atlantique au Pacifique, les relations avec le monde musulman et même le destin de certains hommes politiques européens et américains.
L’Asie centrale est située à proximité immédiate de la région enflammée. Les dirigeants locaux observent avec appréhension les événements qui se déroulent dans les pays voisins. Cette crainte est légitime, compte tenu du fait que leurs intérêts peuvent être affectés quelle que soit l’issue des événements en Afghanistan.
Étudions trois scénarios possibles. Le premier : la stabilité qui repose sur le consensus avec ce qu’on appelle les « talibans pragmatiques » est enfin atteinte. Grâce à leur participation une coalition gouvernementale est créée, en d’autres termes le mouvement taliban est légitimé. Dans ce cas les dirigeants d’Asie centrale devront de facto reconnaître que l’islam radical est une force politique appréciée par la population. Ainsi, de gré ou de force, ils devront réviser leur attitude à l’égard de « leurs » islamistes, qui, comme les talibans, affirment que leur but est de créer un État juste. De plus, il existe depuis longtemps des liens entre les talibans et l’opposition islamiste, par exemple au Tadjikistan et en Ouzbékistan, or les ouzbeks, les tadjiks et les ouïgours (de même que, par ailleurs, les originaires du Caucase) participent aux combats du côté des rebelles afghans.
Deuxième scénario : le problème afghan n’est toujours pas résolu, la guerre continue et, en parallèle, les contacts secrets flagrants entre les parties belligérantes se poursuivent. Les pays d’Asie centrale soutiennent les efforts des États-Unis et de la coalition permettant le transit de chargements militaires via son territoire. L’Asie centrale devra se trouver sa propre niche dans ce long conflit. De plus, la menace de déstabilisation en provenance du Sud persiste, devenant routinière. Mais cette routine pourrait être lourde de conséquences.
Troisième scénario : la défaite militaire des talibans. D’une part, ceci pourrait stabiliser la situation générale, mais cette stabilité serait éphémère. L’expérience montre impitoyablement que les talibans ne disparaissent pas, qu’ils se mettront à rassembler leurs forces afin de continuer le combat. Quant aux « talibans étrangers » originaires d’Asie centrale, ils peuvent tout simplement rejoindre leur patrie, renforçant ainsi l’opposition. La défaite des talibans semble toutefois pratiquement impossible.
L’Asie centrale a son intérêt dans la stabilité de l’Afghanistan tel qu’il l’était avant l’intrusion des forces militaire soviétiques. Mais dans un avenir prévisible, le pays n’en sera plus à ce stade. Pour cette raison, d’un point de vue politique, économique et même psychologique, l’Asie centrale doit être prête à vivre avec ce voisin peu commode et, en même temps, prendre en compte la signification croissante de la composante islamique du régime afghan, quel qu’il soit.
Question : les États d’Asie centrale sont-ils capables d’avoir un impact positif quelconque sur leur voisin du Sud ? Il semblerait que seule une réponse négative est plausible.
Néanmoins, il est possible de faire quelque chose. Il est question de la coopération économique qui présenterait un intérêt mutuel. Les projets du Tadjikistan de construction de lignes à haute tension (HT) permettant l’acheminement d’électricité en Afghanistan et, via ce dernier, au Pakistan, sont significatifs. La vente d’énergie est un secteur rentable, bien que soumis à de nombreuses tracasseries. La construction des HT et l’acheminement de l’énergie pourraient être un facteur de stabilité dans la mesure où l’électricité intéresse tout le monde. Il existe aussi des projets de développement d’infrastructures où les pays d’Asie centrale pourraient aussi apporter leur contribution.
Actuellement, on parle et on écrit beaucoup sur la lutte commune contre les stupéfiants. À première vue, il y existe beaucoup de possibilités de coopération. Cependant, personne n’est capable à ce jour d’enrayer la croissance de la production de stupéfiants en Afghanistan qui, ces dernières années, a été multipliée par 10. En ce qui concerne le trafic de stupéfiants, force est de constater qu’en Asie centrale un grand nombre de personnes y est impliqué, y compris ceux qui font partie du gouvernement. Pour cette raison, la lutte contre ce mal ne rencontre pas, et ne rencontrera probablement pas dans un proche avenir le succès tant escompté.
Le conflit afghan est depuis longtemps devenu une zone d’opération pour les organisations internationales, y compris l’ONU et l’OTAN. L’organisation de coopération de Shanghai (OCS) pourrait y aider aussi. Cependant, sa contribution est très limitée. Ceci s’explique par le fait que les deux membres les plus importants de l’OCS, la Russie et la Chine, sont encore indécis quant au degré de leur implication dans le règlement du conflit afghan.
La Chine agit presque de manière autonome, en mettant l’accent sur les relations bilatérales. Son activité économique en Afghanistan est concentrée sur le secteur minier, elle témoigne aussi son intérêt pour le développement des infrastructures. En fait, la composante politique de la Chine n’est pas clairement énoncée. Pékin est un ennemi juré du radicalisme islamique qu’il rencontre dans la province de Xinjiang. En même temps, sa perception des talibans est divergente. Certaines publications chinoises les qualifient de mouvement national luttant contre l’expansion étrangère.
Quant à la Russie qui refuse fermement le soutien militaire de la coalition, elle admet l’éventualité d’une coopération entre celle-ci et l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), sous l’égide de Moscou. Cependant, on ne sait pas sous quelle forme précise cette coopération pourrait se concrétiser.
Ainsi la participation de l’OCS au règlement du conflit afghan reste-t-elle très floue.
En cas de changements de situation concernant l’Afghanistan, ses voisins d’Asie centrale, ainsi que les organisations dont ils font partie, y compris l’OCS, devront élaborer une position plus claire et définir leur degré de contribution au « processus afghan ».
Le conflit afghan ne sera sans doute pas réglé avant l’été 2011, période à laquelle le président Barack Obama a prévu le début du retrait des troupes américaines.
De toute façon, il ne faut pas s’attendre à un règlement dans les années à venir. Le conflit prendra d’autres formes et une aggravation de la situation n’est pas à exclure.
Kirghizstan: l'entrée d'un contingent de paix aurait aggravé le conflit (OTSC)
MOSCOU, 1er juillet - RIA Novosti
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Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) Nikolaï Bordiouja estime que l'entrée d'une force de paix au Kirghizstan lors des affrontements interethniques dans le sud du pays n'aurait pas tardé à aggraver le conflit.
"Je ne pense pas qu'un contingent étranger ait réussi à stabiliser la situation dans la région", a-t-il déclaré jeudi dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today, après avoir rappelé que l'OTSC avait refusé d'envoyer des troupes au Kirghizstan.
Des affrontements armés ont éclaté le 10 juin dernier entre Kirghiz et Ouzbeks dans le sud du Kirghizstan. L'état d'urgence décrété quelques jours après dans les régions d'Och et de Djalal-Abad reste toujours en vigueur. Selon les informations non officielles, les troubles auraient fait 2.000 morts. Plus de 500.000 personnes ont quitté leurs foyers pour se réfugier dans d'autres régions du pays ou dans l'Ouzbékistan voisin.
"La plupart des personnes engagées dans le conflit n'étaient pas armées. C'est pour cela que l'entrée de troupes autorisées à ouvrir le feu, y compris sur les civils, aurait exacerbé le conflit", a affirmé le secrétaire général de l'OTSC.
Il a démenti les affirmations selon lesquelles la Russie envisageait de déployer une base militaire au Kirghizstan en plus de celle de Kant.
"Aucune décision d'implanter une base militaire dans la région d'Och, n'a été prise. Cette idée n'a même pas été examinée".
Interrogé sur la présence d'une base militaire américaine dans le pays, M.Bordiouja a estimé qu'elle "devait fonctionner comme d'habitude".
"La base de Manas apporte un concours substantiel aux dispositifs chargés de stabiliser la situation en Afghanistan", a-t-il conclu.
L' OTSC se dote d'une force de maintien de la paix (officiel)
Citation :
MOSCOU, 26 janvier RIA Novosti - L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), qualifiée par certains analystes "d'OTAN russe", s'est dotée d'un dispositif de maintien de la paix, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'OTSC, Nikolaï Bordiouja, lors d'une conférence de presse à Moscou.
"Les documents relatifs à la formation de la Force collective de maintien de la paix ont été ratifiés par tous les Etats [membres de l'OTSC]", a indiqué M. Bordiouja, précisant que ces documents définissaient "le niveau qualitatif et l'importance" du nouveau contingent. Celui-ci comprendra près de 3.500 militaires et plus de 500 représentants des forces de l'ordre.
En 2010, les chefs des unités affectées à la Force collective par les Etats membres de l'OTSC ont effectué leur premier stage de formation.
"En 2011, nous procéderons à des exercices portant sur l'utilisation éventuelle de nos casques bleus aussi bien sur le territoire de l'Organisation du Traité de sécurité collective qu'au-delà de ses frontières", a souligné M. Bordiouja.
Fondée en 2003, l'OTSC regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.
ar Innokenti Adiassov, pour RIA Novosti - 19:39 21/12/2011
Citation :
Le mardi 20 décembre une réunion du Conseil de sécurité collective de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) s’est tenue à Moscou. Elle a démontré que tous les membres de l’organisation ressentaient la nécessité d’avoir un parapluie de sécurité collectif malgré les différends qui opposent certains pays. Ce n’est pas par hasard que pour la première fois de son histoire la réunion a adopté un document précis de planification militaire.
Les présidents de la Russie, de l’Arménie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan (pour la première fois depuis des années) ont pris part à la réunion, ainsi que le secrétaire général de l’OTSC, les ministres des Affaires étrangères et de la Défenses et les secrétaires des Conseils de sécurité des pays membres.
Ces derniers temps, l’OTSC était vivement critiquée, souvent à juste titre. L’Organisation n’a toujours pas réussi à devenir un instrument de sécurisation de l’espace postsoviétique. Toutefois, il n’existe pas d’alliance militaire plus efficace sur le territoire de l’ex-URSS, les pays membres de l’OTSC sont donc contraints d’élaborer un algorithme amélioré de coopération au sein de la structure existante.
Les règles de jeu sont à préciser
Au cours des dernières années, on pouvait avoir l’impression que l’OTSC était un projet dont seule la Russie avait besoin. En tout cas c’est ainsi que les dirigeants de certains pays de la CEI tentaient de décrire la situation.
Dans le même temps, les partenaires de Moscou au sein de l’OTSC étaient persuadés que la Russie leur accorderait automatiquement toute l’assistance nécessaire en cas de crise. Par ailleurs, les pays membres de l’OTSC profitent surtout financièrement de leur participation à l’organisation en temps de paix: un avantage non négligeable consiste notamment à pouvoir acheter des armes et des matériels spéciaux aux prix du marché russe (en partie à crédit) et de se faire fournir des informations opérationnelles par les services de renseignement russes (ce dernier avantage revêt actuellement une importance cruciale pour le Tadjikistan)
Or, Moscou se montrait perplexe face à la présence trop prolongé de la base de l’armée de l’air américaine de Manas en Kirghizie (elle a été rebaptisée en Centre de transport de frets) et par un éventuel déploiement des bases militaires de l’OTAN et des Etats-Unis au Tadjikistan et en Ouzbékistan.
D’ailleurs, l’arrestation au printemps 2011 de pilotes russes au Tadjikistan ne peut pas non plus être qualifiée d’acte amical, malgré toutes les déclarations du gouvernement tadjik sur ses relations particulières avec la Russie, notamment dans le cadre de l’OTSC. La Russie a donc en toute légitimité posé toutes ces questions à ses alliés au sein de l’organisation.
Les pays membres de l’OTSC ont convenu que les bases militaires des pays tiers ne pourraient pas être déployées sur leur sol sans l’accord de tous les membres de l’organisation. Selon le président russe Dmitri Medvedev, "la décision que nous avons prise au sujet des bases militaires des pays tiers est cruciale pour consolider l’OTSC."
Les zigzags de Tachkent
La récente réunion du Conseil de sécurité collective de l’OTSC a été marquée par la présence du président ouzbek Islam Karimov.
Les relations entre l’Ouzbékistan et l’OTSC n’ont jamais été et ne sont pas simples non plus aujourd’hui. Le Traité de sécurité collective (TSC) a été signé à Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan, le 15 mai 1992. Toutefois, le pays a dénoncé le traité en avril 1999. Après les émeutes d’Andijan (mai 2005), Tachkent a adhéré à l’OTSC mais en octobre 2008 il a suspendu sa participation. Qui plus est, l’Ouzbékistan non seulement s’abstenait de participer au fonctionnement des organismes de l’OTSC mais bloquait souvent les initiatives de l’organisation, à savoir la création de la Force collective de réaction rapide et le déploiement dans le sud du Kirghizstan d’une base de lutte antiterroriste de l’OTSC. Aujourd’hui Tachkent continue de créer des difficultés à l’organisation. Le pays négocie le déploiement en Ouzbékistan de bases militaires américaines qui seront retirées d’Afghanistan en espérant importer ainsi la stabilité, mais en fait il ne fait qu’attiser les activités des organisations islamistes.
L’OTSC (que l’Ouzbékistan n’a pas quitté de-jure), et avant tout la Russie, risquent à chaque instant de se voir contraintes de défendre le régime d’Islam Karimov contre les radicaux islamistes.
Il est à noter que la Biélorussie et non pas la Russie a soulevé la question du statut de l’Ouzbékistan au sein de l’OTSC. De toute façon, en 2012 Tachkent sera obligé de prendre une décision à ce sujet: la duplicité de son statut ne correspond plus aux nouvelles normes de l’organisation.
Les priorités pour 2012
La Biélorussie passe la présidence tournante de l’OTSC au Kazakhstan, et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev présidera en 2012 le Conseil de sécurité collective de l’OTSC. Au cours de sa présidence, le Kazakhstan aura toute une série de problèmes à résoudre, et trois d’entre eux sont cruciaux. Au cours de la réunion du TSC, les participants ont entériné le Règlement concernant la réaction des Etats membres de l’OTSC aux situations d’urgence. Il y a un an déjà, les Statuts de l’OTSC ont été amendés afin de conférer à l’organisation certaines fonctions policières (ces amendements ont été apportés après les affrontements interethniques sanglants dans le Sud du Kirghizstan en été 2010). Le règlement autorise le recours à la force (toutefois, uniquement avec l'aval du Conseil de sécurité de l’ONU) pour réprimer des révoltes. Le Kazakhstan sera justement chargé d’élaborer l’algorithme d’utilisation de la Force collective de réaction rapide de l’OTSC à ces fins. Le trafic des stupéfiants en provenance d'Afghanistan redevient un thème hautement pertinent. Dans ce contexte, la Russie insiste de plus en plus sur le retour des gardes-frontières russes à la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan (ils pourraient fonctionner danhttp://fr.rian.ru/discussion/20111221/192811837.htmls le cadre du mandat de l’OTSC). Par ailleurs, la présence d’un contingent puissant de l’OTSC à la frontière afghano-tadjike serait extrêmement bénéfique pour la stabilité intérieure du Tadjikistan. Evidemment, le problème afghan est un autre sujet de préoccupation. Le retrait prévu des forces de l’OTAN et le regain d’activité des talibans en Afghanistan et au Pakistan suscite une inquiétude mal dissimulée chez les partenaires centrasiatiques de Russie au sein de l’OTSC. Pour la première dois de l’histoire des réunions de l’OTSC, un document précis de planification militaire a été adopté. Il s’agit du Plan de l’OTSC pour contrer les menaces et les défis émanant du territoire afghan.
Point n'est besoin d’être un expert militaire pour comprendre que les mesures conjointes de planification militaire nécessitent un niveau radicalement plus élevé de coopération entre les membres de l'alliance défensive
Iran: l'OTSC espère qu'une attaque occidentale sera évitée
MOSCOU, 21 février - RIA Novosti
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L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) conçoit des mesures concrètes pour remédier aux conséquences possibles d'une attaque américaine ou israélienne contre l'Iran, mais espère qu'un tel scénario parviendra à être évité, a annoncé mardi le secrétaire général de l'OSCE, Nikolaï Bordiouja, lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.
"Nous suivons attentivement la situation autour de l'Iran. Nous avons déjà pris des dispositions pour remédier, le cas échéant, à un afflux important de réfugiés", a déclaré M. Bordiouja. Cependant, a-t-il avoué, l'OTSC n'a pas déployé de démarches énergiques dans ce sens, car elle "espère qu'aucune attaque n'aura lieu".
Biélorussie: l'inadmissible pression économique de l'UE (OTSC)
13.04.2012, 22:47
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Les chefs de diplomatie des pays de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) ont protesté, dans une déclaration, contre les mesures de pression économique adoptées par l'UE contre la Biélorussie, a appris vendredi RIA Novosti auprès du service de presse de l'Organisation.
Le document avait été concerté lors d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OTSC le 6 avril dernier à Astana (Kazakhstan), mais n'est parvenu au Secrétariat de l'Organisation que ce vendredi, selon le service de presse.
"De telles mesures lèsent les intérêts légitimes de la sécurité économique des Etats, portent atteinte à la coopération mutuellement avantageuse et au développement des processus d'intégration en Eurasie, tout en compromettant la confiance réciproque entre partenaires, ce qui peut finalement se répercuter de façon négative sur la stabilité et la sécurité dans la région", dit la déclaration.
Les ministres ont exprimé leur soutien à Minsk et préconisé le lancement d'un dialogue constructif qui est le seul moyen de régler les litiges.
Fin février, les pays de l'Union européenne ont rappelé leurs ambassadeurs et pris une première série de sanctions contre 229 responsables biélorusses impliqués, selon l'UE, dans des atteintes contre les droits de l'homme dans le pays. Au mois de mars, l'UE a allongé la liste des proches du régime d'Alexandre Loukachenko interdits d'entrée en Europe. Elle a notamment inscrit dans sa "liste noire" 12 nouveaux citoyens biélorusses et plusieurs organisations et sociétés. Après ces sanctions, les Vingt-Sept devraient renvoyer à Minsk leurs ambassadeurs.
Minsk a réagi à ces nouvelles sanctions approuvées par les ministres des Affaires étrangères européens à Bruxelles en déclarant que les ambassadeurs des pays membres de l'UE, qui ont quitté la Biélorussie fin février, n'étaient toujours pas les bienvenus dans le pays.
Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.
Le sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective s'est ouvert au Kremlin. Il est consacré aux principales tendances de la situation internationale et au bilan des dix années d'activités de l'Organisation.
Les chefs d'Etat se sont rassemblés à leur première rencontre en petit comité. A 15 h 00 de Moscou doit avoir lieu une réunion élargie du Conseil de la sécurité collective de l'OTSC.
Les missions de l'OTSC comparables à celles de l'OTAN (député russe)
> MOSCOU, 16 mai 2012, 17:00 - RIA Novosti
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L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) remplit des missions comparables à celles de l'Alliance atlantique, estime Leonid Sloutski, président de la commission de la Douma (chambre basse du parlement russe) en charge des affaires de la CEI (l'ex-URSS, moins la Géorgie et les pays Baltes).
Le parlementaire a la conviction que tous les pays membres de l'OTSC doivent prendre une part active à sa modernisation.
Washington hostile à la coopération entre l'OTAN et l'OTSC (WikiLeaks)
Citation :
Des câbles diplomatiques américains mis en ligne sur le site de WikiLeaks et publiés par le quotidien norvégien Aftenposten attestent que Washington s'oppose à toute amélioration des rapports entre l'OTAN et l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) créée sous l'égide de la Russie.
"Le partenariat entre l'OTAN et l'OTSC, organisation créée par Moscou pour contrecarrer l'influence potentielle de l'Alliance et des Etats-Unis dans l'espace post-soviétique, serait contreproductif", indique un message adressée par le département d'Etat américain à l'ambassadeur des Etats-Unis à l'OTAN, Ivo Daalder.
"Les Américains considèrent l'OTSC comme un outil d'influence de la Russie.
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud pourraient adhérer à l'"Otan russe"
MOSCOU, 21 mai - RIA Novosti
Citation :
L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) est prête à examiner les demandes d'adhésion de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie si ces dernières les déposent, a déclaré lundi à Moscou le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja.
"Si de nouveaux pays soumettent des demandes d'adhésion à l'Organisation, nous les étudierons", a indiqué M.Bordiouja au cours d'une conférence de presse organisée par l'agence RIA Novosti à la question de savoir si l'OTSC était disposée à intégrer dans ses rangs de nouveaux Etats, dont l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
Prochains exercices de la force de paix de l'OTSC en septembre
21.05.2012, 21:59
Citation :
Les prochains exercices de la force de paix de l'Organisation du Traité de sécurité collective auront lieu en septembre au Kazakhstan,cite ITAR-TASS le Secrétaire général de l'OTSC, Nikolaï Bordiouja.
" Ce seront les premiers exercices de cette envergure et nous nous y préparons avec tout le sérieux ", a-t-il précisé. Les négociations dans se sens ont déjà eu lieu à Astana ".
" Nous espérons que ces exercices seront réguliers et d'ici quelque temps nous pourrons effectuer des missions de paix non-seulement dans les pays membres, mais aussi en dehors de l'OTSC, à condition d'obtenir le mandat des Nations unies et l'aval du Conseil de la sécurité collective ", a souligné Nikolaï Bordiouja.
Syrie : Vladimir Poutine propose une Force de paix de l’OTSC
Colonel General Nikolai Bordyuzha, SG/OTSC
03/06/2012
Citation :
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir V. Poutine, envisage de déployer une force de maintien de la paix en Syrie pour prévenir un possible glissement vers une guerre civile [1].
M. Poutine a demandé au secrétaire général de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), Nikolai Bordyuzha, de faire une proposition en ce sens. Cette initiative pacifique s’oppose au projet occidental d’intervention militaire de l’OTAN.
M. Bordyuzha a immédiatement indiqué que l’OTSC est capable de déployer en Syrie sans délai une force bien formée de 20 000 « chapkas bleues ». L’OTSC est composée par la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan.
Cette force aurait pour mission de s’interposer entre l’Armée nationale et l’opposition armée… et d’arrêter les combattants étrangers.
La représentante permanente des États-Unis au Conseil de sécurité, Susan Rice, a évoqué la possibilité pour l’OTAN d’intervenir militairement en Syrie sans mandat de l’ONU. Vladimir Poutine n’a pas indiqué si la force de maintien de la paix de l’OTSC agirait sous ou sans mandat du Conseil de sécurité.
OTSC: la Russie accueille des manœuvres militaires
06-08-2012 - 12:57
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Des manœuvres de la Force collective de déploiement rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) commencent lundi dans la région russe de Tcheliabinsk (Oural), a annoncé aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense Nikolaï Doniouchkine.
"Les manœuvres Roubej-2012 (Frontière, ndlr) se dérouleront du 6 au 10 août sur le site de Tchebarkoul dans la région de Tcheliabinsk. Les exercices visent à perfectionner la coopération et à élaborer des méthodes destinées à assurer la sécurité en Asie centrale", a déclaré le porte-parole.
Plus de 1.000 militaires russes, kirghizes et tadjiks ainsi que près de 100 unités de matériel, des hélicoptères de combat et des bombardiers tactiques sont engagés dans les exercices.
La phase active des manœuvres aura lieu du 8 au 10 août.
L'Organisation du traité de sécurité collective est qualifiée par certains analystes d'"Otan russe". Cette organisation à vocation politico-militaire regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan. La Force collective de déploiement rapide a été créée en mai 2001.
Par La Voix de la Russie | Les pays de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) livreront aux gardes-frontières tadjiks des armements et un matériel militaire spécial, apprend-on à Douchanbé où le secrétaire général de l’Organisation Nikolaï Bordiouja et le président du Tadjikistan Emmomali Rakhmon ont fait le tour de la situation aux frontières du Tadjikistan après le retrait vers la fin de 2014 des troupes de la coalition occidentale stationnées en Afghanistan.
La situation à la frontière tadjiko-afghane inspire des inquiétudes à la communauté d’experts qui signalent une montée considérable du trafic de drogues sur fond de production accrue d’héroïne en Afghanistan depuis quelques années. Des défis nouveaux forcément évoqués par Bordiouja et Rakhmon pourraient s’y ajouter dans l’immédiat, estime Andreï Grozine, directeur du département d’Asie Centrale de l’Institut des pays de la CEI :
« Les différents groupes radicaux dont les djihadistes tenteront d’élargir leur champ d’action comme cela se passe en ce moment en Syrie. La partie tadjique n’est pas préparée à relever ce défi vu le manque d’effectifs, de matériel et d’entraînement suffisant. Dans ce contexte, la partie russe se rend compte qu’il faudra s’investir sérieusement et à court terme dans la police et l’armée tadjiques. En effet, nous ne pouvons pas nous distancer des problèmes en provenance d’Afghanistan qui menacent le territoire tadjik. »
Ces problèmes à savoir le radicalisme islamique, le terrorisme et le trafic de drogues, ne se limiteront pas au Tadjikistan à mesure de leur aggravation. Ils se manifesteront de plus en plus dans les autres pays d’Asie Centrale et pourront même gagner le territoire russe.
Douchanbé assure qu’il est en mesure de contrôler la situation par ses moyens propres. Pourtant, si la situation évolue d’après le scénario pessimiste, peut se poser la question du retour des gardes-frontières russes, admet Dmitri Alexandrov, directeur du département d’Asie Centrale de l’Institut russe d’études stratégiques :
« C’est uniquement dans ce cas que le Tadjikistan acceptera de reprendre les négociations sur la présence de nos gardes-frontières. Tant qu’il ne se passe rien d’extraordinaire, les dirigeants tadjiks occuperont la même position que maintenant à savoir que la présence militaire russe, c’est avant tout la base militaire N201, est inaccepatable à titre d’aide militaire pour la protection de frontière pas plus que l’aide de la part des alliés. »
Il n’est pas pour le moment prévu d’introduire, les troupes de l’OTSC en Afghanistan en cas d’aggravation brusque de situation dans ce pays après 2014 mais l’Organisation n’en dispose pas moins « d’instruments d’action ». Andreï Grozine réfléchit sur les mesures qui pourraient être prises le cas échant :
« Il s’agit, vraisemblablement, des solutions purement techniques comme le renforcement des groupes d’appui et de protection des gardes-frontières (base N201), d’un meilleur équipement des gardes-frontières tadjiks et des troupes russes stationées en territoire tadjik et kirghiz, du renforcement de la composante aérienne dans la base kirghize de Manas et dans les aéroports tadjiks, des opérations de commando ponctuelles en territoire afghan sans une intervention militaire à grande échelle. »
Certes, la situation ne se dégradera pas du jour au lendemain, estime Dmitri Alexandrov :
« On dispose d’une marge et on ne devrait pas craindre de voir des nuées d’extrémistes se précipiter vers la frontière tadjique littéralement au lendemain du départ des troupes de la coalition occidentale. Il faut cependant se préparer aux scénarios négatifs. »
C’est pour cette raison que l’OTSC dont la Russie est la cheville ouvrière, cherche à renforcer d’avance les frontières sud de la CEI. Les négociations entre le chef de l’OTSC et le leader tadjik, s’inscrivent donc dans cette logique qui prévoit qu’il vaut mieux être préparés d’avance à affronter le problème afghan.