Sujet: Services Secrets Israéliens Jeu 27 Déc 2012 - 19:47
Première dame d’Irak en contact avec le Mossad, par L.Mazboudi
jeudi, 27 décembre 2012 15:39
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IRIB-La première dame d’Irak Hero Ibrahim Ahmad, candidate à la succession de son mari le président Jalal Talabani s’il décède, entretient des liens étroits avec le Mossad israélien.
Cette révélation revient au grand poète irakien Saadi Youssef qui connaissait très bien son père, le célèbre homme politique et des Lettres kurdo-irakien Ibrahim Ahmad.
Dans le premier domaine, ce dernier est l’un des fondateurs du Parti démocratique kurde ( PDK), dans le second il a été le précurseur des nouvelles dans la littérature kurde.
Selon Youssef, Hero qui s’était beaucoup enthousiasmée pour l’occupation de l’Irak par les Américains, entretient des liens étroits avec le Mossad israélien, et connait en personne la chef du Kadima et l’ancienne agente du Mossad Tsipi Livni, qu'elle a rencontrée à plusieurs occasions et dans différentes capitales du monde.
Cette information peut très bien être prise au sérieux. Il semble que cette femme qui possède un groupe médias en Irak n'a aucun remords à amorcer de bonnes relations avec les milieux sionistes pro israéliens en Occident.
En juin 2008, elle s’était rendue au centre pilier du soutien à Israël aux Etats-Unis, Simon Wiesenthal situé à Los Angelos. Selon le site Jewish Journal, le seul qui a été admis pour couvrir l’évènement, la première dame d’Irak y a même visité le musée multimédia de la Tolérance qui affiche comme objectifs d’examiner les questions du racisme et de l’antisémitisme aux Etats-Unis et dans le monde. À la question posée par le correspondant du journal si le gouvernement irakien a admis sa visite, elle a répondu : « je ne demande la permission de personne. Je vais là où je veux ».
Avant cette visite, elle avait invité à diner chez elle à Sleymaniyyé, au nord de l’Irak, le rabbin Abraham Cooper qui était le doyen-associé du Centre Wiesenthal et le directeur du musée en question Geft Liebe, en marge de leur invitation à la commémoration de la mort de 5000 kurdes, tués dans le massacre de Halabja, commis par l’ex dictateur irakien Saddam Hussein.
Selon Syria Truth, depuis que son mari a été hospitalisé, Mme Talabani est en rivalité pour sa succession avec Bourhom Saleh, le vice-président du parti de l’Union nationale kurde et pourrait très bien le surclasser. Compte tenu de l’expérience qu’elle a dans la vie politique et du rôle décisif qu’elle a joué pour la fondation du parti.
Sujet: Le Mossad en Égypte Ven 17 Mai 2013 - 15:51
Le Mossad infiltre le système politique tunisien et l'armée égyptienne…
Vendredi, 17 Mai 2013 10:12
Citation :
Le Mossad a son propre réseau d’espions en Tunisie, en Egypte, en Libye et au Maroc. Ces réseaux ont réussi à infiltrer le système économique et politique de la Tunisie et de la Libye. C’est ce qu’a déclaré le général de l’armée de l’air israélienne, Amos Yadlin.
Le général israélien a indiqué, d’après le journal « Al Fajer », que les réseaux du Mossad ont réussi également à infiltrer l’armée égyptienne et instaurer un climat de conflit.
Rappelons qu’Amos Yadlin est un ancien général de l’armée de l’air israélienne qui a fait partie des pilotes israéliens qui ont bombardé la centrale d’Osirak en 1981 (opération « Opéra »). Il a été nommé attaché militaire à Washington, en 2004, et commande, depuis janvier 2006, les services de renseignements militaires de Tsahal.
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Sujet: Re: Services Secrets Israéliens Dim 16 Juin 2013 - 20:45
Un Egyptien condamné à 25 ans de prison pour espionnage au profit d'Israël
16 JUIN 2013
Citation :
Un Egyptien a été condamné jeudi à 25 ans de prison par un tribunal d'exception pour espionnage au profit d'Israël, a constaté un correspondant de l'AFP. Deux officiers israéliens, travaillant pour le service secret israélien Mossad selon la justice égyptienne ont eux été condamnés à 25 ans par contumace. La Haute cour de sûreté de l'Etat a reconnu Tarek Abdel Razek, arrêté l'an dernier, et les deux Israéliens coupables d'espionnage au profit d'Israël. Propriétaire d'une société d'import-export, l'Egyptien était accusé d'avoir fourni aux deux Israéliens, de mai 2007 à mai 2010, des informations sur des Egyptiens, des Syriens et des Libanais travaillant dans les télécommunications et d'avoir sélectionné ceux susceptibles de coopérer avec le Mossad. Il avait avoué que ses deux contacts israéliens lui avaient demandé de se rendre à plusieurs reprises en Syrie sous un faux nom pour importer des produits syriens mais que l'objet réel de ces déplacements était de remettre d'importantes sommes d'argent à un responsable syrien de la sécurité travaillant dans un service sensible. Selon la presse égyptienne, ses aveux avaient permis de démanteler trois cellules travaillant pour le compte d'Israël au Liban et en Syrie après que Le Caire eut informé Damas et Beyrouth de ses activités. L'Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec Israël, en 1979. Les relations entre les deux pays se sont toutefois distendues après le renversement en février du président Hosni Moubarak par une révolte populaire. Le 12 juin dernier, les autorités égyptiennes ont annoncé avoir arrêté un Israélien soupçonné d'activités d'espionnage. Ilan Grapel, 27 ans, qui possède la double nationalité israélienne et américaine, a été présenté comme un officier du Mossad cherchant à porter atteinte aux intérêts économiques et politiques du pays. Il serait arrivé en Egypte peu après le 25 janvier, date du début de la révolte qui a fait chuter M. Moubarak, pour y inciter au chaos et aux affrontements confessionnels, selon les médias d'Etat. L'agence officielle Mena avait affirmé qu'il se faisait passer pour un correspondant étranger couvrant les manifestations anti-régime du début de l'année. Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a démenti qu'il soit un espion. Il s'agit d'une erreur ou d'un comportement bizarre de la part des autorités égyptiennes qui ont obtenu tous les éclaircissements de notre part.
Sujet: Services Secrets Israéliens Mar 8 Oct 2013 - 19:42
Le Mossad capable de provoquer des crises dans le monde arabe selon un général israélien
le 8 octobre, 2013 - 12:40
Citation :
Le Mossad a tissé un réseau d‘espionnage particulièrement efficace, en plaçant ses hommes au sommet de plusieurs Etats arabes, notamment au Maroc, en Tunisie, en Egypte, au Liban, en Syrie, au Yémen, et en Irak. Cette révélation a été faite au cours d’un entretien accordé à une chaîne israélienne (chaîne 7) par le général Amos Yadlin, ancien patron de Aman, une section des services secrets israéliens.
Selon Yadlin, dont les propos ont été repris par le quotidien londonien Al Quds Al Arabi, Israël dispose : "d’agents disséminés dans plusieurs pays arabes à différents niveaux, dans les milieux politiques, économiques, culturels et sociaux et qui peuvent faire la promotion d’Israël, tout comme ils peuvent provoquer des destructions", a dévoilé le général israélien. "Nous sommes capables de provoquer et d’exacerber des crises tribales, confessionnelles et des tensions sociales et ainsi maintenir ces pays sous pression interne".
Le Canada soupçonne Sawiris de connivence avec le Mossad
ARTICLE | 21. OCTOBRE 2013 - 19:20 - Amine Sadek
Sawiris, persona non grata au Canada. D. R.
Citation :
Les rapports obscurs qu’entretient le magnat égyptien des affaires, Naguib Sawiris, avec les Israéliens n’ont pas laissé indifférent le gouvernement canadien qui vient de bloquer un de ses projets d’investissement dans le pays. Le scandale des écoutes américaines dans le monde étant passé par là, le Canada affiche publiquement sa méfiance à l’égard d’un milliardaire arabe, soupçonné depuis bien longtemps d’être un «contact» privilégié des Israéliens, les alliés les plus fidèles des Américains dans la région du Moyen-Orient.
Au courant de cet enchevêtrement de «relations», le gouvernement du Premier ministre Stephen Harper préfère user du principe de précaution surtout que Naguib Sawiris comptait investir dans un secteur considéré comme très sensible, en l’occurrence celui des télécommunications.
Le journal électronique Asrararabeya.com, qui affirme se baser sur un «rapport» dont il ne donne pas de détails, a assuré que la décision du gouvernement canadien a été prise en raison «des liens étroits» qu’entretient Sawiris avec Israël, affirmant que «ses» investissements dans le secteur des télécommunications au Canada «mettraient les conversations des Canadiens à la merci du renseignement israélien».
Le milliardaire égyptien comptait en effet acquérir l'une des sociétés de fibre optique du pays pour 520 millions de dollars canadiens (504 millions de dollars américains). Une offre vite rejetée par le gouvernement Harper qui a finalement compris qu’on ne peut même pas faire confiance à ses propres alliés, puisque les États-Unis n’avaient pas hésité à espionner des pays qui sont dans son giron et ne constituant pas une menace pour sa sécurité.
Le Canada, très proche allié et voisin des Américains, avait aussi été la cible des écoutes des services de renseignement américains. Ce qui a amené les Canadiens à adopter une posture de méfiance vis-à-vis de tout ce qui a un lien direct ou indirect avec les services américains. Et c’est vraisemblablement cela qui explique le refus des autorités gouvernementales canadiennes de donner suite au projet de reprise de la société de télécommunications par un Sawiris devenu persona non grata.
Sujet: Le Mossad au Maghreb Dim 10 Nov 2013 - 14:03
SELON UN ANCIEN CHEF DES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS MILITAIRES ISRAÉLIENS
Le Mossad espionne l'Algérie à partir du Maroc
09-11-2013 - Mounir Abi
Amos Yadlin
Citation :
Le Mossad espionne l'Algérie à partir du Maroc. C'est ce qu'a révélé l'ancien chef des renseignements militaires israéliens (Aman), le général Amos Yadlin, sur la septième chaîne de télévision israélienne. Il a ajouté que les services secrets israéliens disposent de «collaborateurs» marocains établis au Maroc pour cette mission, celle d'«espionner le Maroc et l'Algérie». Selon toujours cet ancien chef des renseignements militaires israéliens, le Mossad dispose de 3000 agents dans 11 pays arabes.
«Au Maroc et en Tunisie, nous avons des agents disséminés à différents niveaux, dans les milieux politiques, économiques, culturels et sociaux et peuvent faire la promotion d'Israël, tout comme ils peuvent contribuer à la déstabilisation des gouvernements», a-t-il ajouté.
Le général Yadlin a avancé, selon ce qu'a rapporté le quotidien londonien Al Quds Al Arabi, citant la Chaîne 7 de la télévision israélienne, que des réseaux israéliens, similaires à ceux implantés au Maroc, étaient en service également dans d'autres pays de la région, comme la Tunisie, la Libye et l'Egypte.
«Nous sommes capables de provoquer et d'exacerber des crises tribales, confessionnelles et des tensions sociales et ainsi maintenir ces pays sous pression interne», a expliqué le général.
Les services de renseignements israéliens ne s'intéresseraient pas uniquement à l'Algérie, dans la région. «De hauts responsables du ministère de l'Intérieur m'ont indiqué que près de 300 agents du Mossad sont actuellement actifs en Tunisie», avait déclaré Abderraouf Ayadi, secrétaire général du mouvement Wafa, le 15 juin, qui a également précisé que des agents de services de renseignements arabes sont également présents en Tunisie, avant de souligner que «nous tenons pour responsable le gouvernement de la situation actuelle de notre pays», est-il rappelé.
Hamma Hammami, le leader du Parti ouvrier communiste tunisien (Poct), a défendu cette thèse sur les ondes de Mosaïque FM, jeudi 14 juin, lorsqu'il avait dit que «des services de renseignements étrangers tentent de diriger la Tunisie vers la ‘somalisation’. Des Etats du Golfe n'ont pas intérêt à ce que la Révolution réussisse. Des Etats occidentaux ont également intérêt à ce que cette Révolution ne soit pas couronnée de succès».
Pour ce qui est de la situation au Sahel, nombre d'observateurs s'interroge sur «l'appartenance» du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) auteur de l'enlèvement le 5 avril 2011 de 7 diplomates algériens à Gao, ville du nord du Mali.
Une organisation terroriste qui, d'après son appellation, est censée sévir en Afrique de l'Ouest mais qui, sur le terrain, cible l'Algérie en particulier.
Des observateurs se disent tentés de dire que le Mujao est une création des services secrets, pas forcément israéliens quand, expliquent-ils, le mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest n'a pas été cité, par certaines parties, récemment, parmi les organisations terroristes sévissant au Sahel.
Un haut-dirigeant du Hezbollah assassiné par le Mossad
Par Gilles Munier | le 7. décembre 2013 - 12:04
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Auteur du livre Les espions de l’or noir (Ed. Koutoubia), Gilles Munier est journaliste indépendant, il a également dirigé la traduction de « Zabiba et le Roi » un conte prémonitoire écrit par Saddam Hussein et publié aux éditions du Rocher.
Israël s’y est repris 9 fois - dont un missile tiré par un F16, en juillet 2006, sur son domicile à Beyrouth - pour tuer Hassan Hawlo al-Lakiss, haut-dirigeant du Hezbollah libanais, membre de cette organisation depuis sa création. Il a été assassiné mardi 2 décembre dernier, vers 11h du soir, devant chez lui, par deux tueurs du Kidon (service action du Mossad) munis de pistolets 9mm silencieux, qui ont pris la fuite.
Commandant d’une flottille de 200 drones
Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a accusé Israël de l’attentat et a déclaré que l’ennemi israélien assumera « les conséquences de ce meurtre ignoble » (1). Comme d’habitude, le ministère israélien a démenti « toute implication » dans l’opération, mais un officier des services de renseignements a réagi à la nouvelle, sourire aux lèvres, en disant auTimes of Israël qu’il allait y avoir « une conférence au sommet au ciel »(2) ! Selon ce quotidien, Hassan al-Lakiss était chargé des programmes de pointe au sein du Hezbollah, notamment des drones qui inquiètent beaucoup l’Etat-major israélien. D’après le site libanais Naharnet.com, leHezbollah possèderait une flotte de 200 drones de fabrication iranienne(3).
La mise en cause d’Israël dans l’assassinat de Hassan al-Lakiss a été confirmée par Michel Sleiman, président de la République du Liban, pour qui « l'assassinat de Lakiss fait partie des plans israéliens visant à semer la discorde confessionnelle ». En effet, quelques heures plus tard, deux groupes djihadistes inconnus – la « Brigade des sunnites libres de Baalbeck », puis la « Brigade des partisans de la nation islamique » - ont revendiqué l’opération sur twitter…
Selon le site Foreignpolicy.com, le Mossad et l’Aman (renseignement militaire israélien) cibleraient tout particulièrement les dirigeants duHezbollah, du Djihad islamique palestinien et du Hamas (4). Hassan al-Lakiss était, dit-on, parmi les 50 hommes à abattre, en priorité, sur la liste noire du Mossad.
Des membres de trois réseaux du Mossad démasqués en Egypte
21/12/2013
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Les services de sécurité égyptiens ont arrêté 17 personnes de nationalités différentes, membres de trois réseaux d’espionnage. Ces réseaux travailleraient au Caire et dans plusieurs autres villes égyptiennes, main dans la main avec le Mossad, disent des sources égyptiennes bien informées.
Les autorités égyptiennes seraient en train de contacter leurs pays d’origine afin de connaître leurs fonctions. Parmi les détenus, il y a des agents qui agissent sur les territoires égyptiens sous la protection de leurs ambassades et de leur couverture diplomatique. Les rapports qu’ils écrivaient partiraient dans des serviettes diplomatiques.
Les agents ramasseraient des renseignements de la situation économique de l’Egypte, du mouvement de la rue, des renseignements sécuritaires et militaires. Ils auraient été surpris avec des photos d’établissements militaires et de véhicules militaires. Ils posséderaient également des appareils de haute précision et des correspondances avec des réseaux d’espionnage internationaux.
Une vieille affaire d'espionnage grave vient cette semaine de rebondir. L'espion atomique israélien Mordehaï Ouanounou semble poursuivre ses intentions subversives contre Israël, ce qui amène l'intervention de la Cour Suprême.
Bref rappel: technicien dans la centrale nucléaire de Dimona, Ouanounou a divulgué il y a 28 ans, accompagnés de photos, des secrets ultra confidentiels. Il avait agi de son propre gré, et sur initiative personnelle et avait pris contact avec le journal Sunday Times leur déballant, lors de séjours à l'étranger, du matériel interdit.
Cette affaire avait défrayé la chronique à l'époque, sans omettre une part de responsabilité du côté des chargés de la sécurité, car ses penchants politiques et idéologiques n'étaient un secret pour personne.
Réfugié en Angleterre Ouanounou avait été récupéré par le Mossad dans une opération sophistiquée: tenté par une certaine "Cindy", en réalité agent du Mossad, il a accepté de voyager à Rome pour un weekend amoureux, où il fut drogué et ramené en Israël. Jugé et emprisonné il est sorti de prison il y a une dizaine d'années, à condition de ne pas essayer de quitter le pays et surtout de ne pas parler à quiconque de ce qu'il avait connu lors de son travail a Dimona.
Or récemment il a tenté de quitter le pays et face au refus des autorités il a fait une démarche auprès de la Cour suprême. Son avocat, tout en admettant que son client agit en provocateur et ignore les interdits, affirme que les secrets en sa possession sont vieux de 28 ans et dépassés.
Le Parquet au contraire avance que même de nos jours la divulgation de ce que détient Ouanounou risque de porter atteinte à la sécurité d'Israël, d'autant plus qu'il ne cache pas ses intentions malveillantes. Or une fois à l'étranger il sera impossible d'empêcher ou de sanctionner ses agissements.
Les juges ont ajourné le jugement mais après avoir reçu des renseignements confidentiels sur les risques encourus, ont précisé que Ouanounou en effet poursuit son activité illégale.
Sujet: Re: Services Secrets Israéliens Dim 26 Jan 2014 - 23:24
L’ex-agent algérien du Mossad, Said Sahnoune s’est réfugié en Espagne
le 26.01.14 | 15h06 | mis à jour le 26.01.14 | 18h00 15 réactions Ali Ait Mouhoub
Saïd Sahnoune (à gauche) et Ali Touir
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Le journaliste Algérien, Said Sahnoune, qui avait espionné au profit des services secrets israéliens « le Mossad » et pour « la Guardia civile, Espagnole », s´est réfugié en Espagne après avoir passé 17 jours dans la zone internationale de l’aéroport de Barajas à Madrid.
De Valencia (Espagne) De notre correspondant
En effet, l'ancien agent, Said Sahnoune, a profité d´une escale à Madrid en provenance d’un pays africain en compagnie de son fils Kamel, 20 ans, pour introduire sa demande d´asile politique à travers l’association espagnole des réfugiés politiques. Les autorités espagnoles ont accepté sa demande après 17 jours, grâce aux avocats de la Commission espagnole pour les réfugiés. Par contre, Sa femme et ses deux filles sont restées en Algérie.
Dans une déclaration au journal Espagnol « El pais », Said Sahnoune a avoué qu’il a été condamné par la justice algérienne pour espionnage au profit du Mossad et de l’Espagne. « J ai travaillé avec le Mossad dès 1999 et après avec les Espagnols sur des affaires liées spécialement au terrorisme mais jamais sur l’Algérie. Le DRS était au courant dès le début de tous les détails. Je leurs remettais des copies de tous les dossiers», affirme-t- il.
Son aventure commence, quand Sahnoune avait publié un reportage sur l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin en 1995. Ce travail l´avait conduit à un premier contact avec l'ambassade d'Israël qui l'avait d´ailleurs félicité. Il débarque alors à Tel Aviv après avoir émigré d’abord, au début des années 90 en Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin où il avait fondé le journal « Le Matin » et En Côte-d’Ivoire, où il collaborait avec le journal « La Paix ».
L’ancien agent, (50 ans) a été arrêté en Algérie en 2005. En 2007, il a été condamné à 10 années de prison ferme pour espionnage au profit des services secrets israéliens et de l’Espagne. « Le procès s’est tenu à huis clos à Tizi-Ouzou. « J’ai passé six ans et demi en prison et j’ai été libéré en juillet 2012, après avoir bénéficié de différentes grâces ». Il avait reconnu avoir travaillé pour le compte des services secrets israélien et espagnols, “sans nuire à l’Algérie”, en contre partie de l’argent pendant qu’il se trouvait dans les pays africains notamment en Côte d’Ivoire et au Bénin.
« La condamnation injuste, les deux ans de mandat de dépôt », sont les raisons ayant motivé sa demande d’asile, explique-t-il. « Dans mon dossier, il n’y a rien. J’ai travaillé avec le Mossad et l´Espagne sur le terrorisme et l´immigration clandestine mais jamais sur l’Algérie. Je n’ai jamais nui à l’Algérie. Il n’y avait pas d’espionnage », insiste t il. Said Sahnoune estime qu’il a été victime d’une lutte entre les clans. En Algérie il est considéré comme un traître et un criminel et il ne peut exercer aucune profession.
L’ancien agent vit actuellement dans un centre de réfugiés géré par la Croix-Rouge dans la banlieue de Madrid en attendant des jours meilleurs.
Les confidences de l’ancien espion algérien du Mossad, Said Sahnoune
Par Kaci Haider | 26/01/2014 | 18:26
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Après avoir obtenu le droit d’asile en Espagne, le journaliste Algérien, Said Sahnoune, espion pour le compte des services secrets israéliens “le Mossad” vient de faire ses premières confidences sur ses premiers pas dans l’espionnage.
En effet, dans un entretien accordé, il y a quelques jours, au quotidien espagnol El Pais, Sahnoune est revenu sur son recrutement à Tel-Aviv en 1998 après avoir subi plusieurs tests avant d’être embauché par les services de renseignement israéliens.
A ce propos, il a confié qu”ils m’ont soumis à de longs interrogatoires, avec des détecteurs de mensonge inclus, en ce qui concerne ma propre vie et motivations” avec cette question soulevée à maintes reprises : “Avez-vous été envoyé ici par un service étranger “.
Sahnoune a passé tous les tests avec succès et a, finalement, été recruté par le Mossad. Mais ce n’est qu’après un essai de deux semaines à Tel-Aviv, qu’un chef du Mossad, Sami, s’était identifié en acceptant de dîner avec lui à Tel-Aviv.
Le journaliste algérien affirme avoir posé certaines conditions à ses nouveaux employeurs, à savoir, ne pas travailler contre son pays et ne pas tuer quelqu’un, lesquelles conditions ont été acceptées.
Le voyage à Tel-Aviv
Sahnoune n’a pas manqué de rappeler qu’il avait atterri à Tel-Aviv après avoir vécu d’abord dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest au début des années 1990. Au Bénin, il avait fondé un quotidien appelé Le Matin. En Côte-d’Ivoire, il avait contribué à un autre journal, La Paix. Et c’est après la publication d’un supplément sur l’assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin en 1995 que son premier contact avec l’ambassade d’Israël dans ce pays avait été établi. L’ambassadeur lui a demandé de participer à un séminaire de la section arabe de la Histadrout (le syndicat des travailleurs en Israël) pour lui offrir un travail en tant que journaliste d’investigation.
Les débuts de la collaboration ont commencé par un voyage à Bangkok, où les fonctionnaires de l’ambassade d’Israël lui avaient proposé de se rendre à Tel-Aviv pour engager le processus de recrutement et de formation.
En usant de sa qualité de journaliste, il espionnait pour le Mossad à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Il était chargé de la surveillance de la colonie libanaise chiite en Afrique de l’Ouest. Sahnoune espionnait également en Tunisie, mais surtout au Liban après le retrait d’Israël du Sud du pays, qu’il occupait jusqu’en 2000.
Selon le journaliste algérien, le Mossad s’intéressait à un Libanais qui avait travaillé pour l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), ainsi qu’ à un ancien ambassadeur du Liban, un militaire et un couple de chiites dans le Sud. Il avait établi des contacts avec eux pour savoir si ces personnes se rendaient en Europe ou si elles pourraient être invités à un événement en Europe.
Un salaire mensuel de 1.500 euros
Pour Sahnoune, le Mossad voulait les recruter, mais pas au Liban. Le paiement de l’espion algérien se faisait en espèces à Chypre à raison de 1.500 dollars par mois en plus de la prise en charge de ses frais de mission qui lui permettaient de gagner jusqu’à 6.000 dollars quand les cibles étaient atteintes.
A en croire le journaliste algérien, les services du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) étaient informés de sa collaboration avec le Mossad. Cela lui avait valu, selon lui, son renvoi par les israéliens en 2002 avant de rentrer en Algérie.
Les espagnols l’avaient approché pour leur fournir des informations sur les terroristes algériens en contre partie d’un salaire mensuel de 900 euros plus les frais et les primes. Comme avec les services israéliens, Sahnoune ne savait pas très bien pour qui ‘il travaillait. Il se souvient de ses contacts aux surnoms de Miguel , Lorenzo et, surtout , Carlos, qu’il vit un jour à la télévision, assister à une cérémonie et vêtu d’un uniforme de la Garde civile.
Le DRS était également informé de cette collaboration avec les espagnols, selon Sahnoune. Intercepté au Maroc après y avoir pénétré illégalement en décembre 2005, le journaliste algérien, qui prétendait enquêter sur l’immigration clandestine sub-saharienne, avait été ensuite remis aux autorités algériennes.
Egypte: 3 Egyptiens et 5 officiers du Mossad israélien jugés pour espionnage
Par Agence | 02/02/2014 | 16:55
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Trois Égyptiens et cinq officiers des services de renseignement israélien seront jugés à partir du 5 février en Egypte pour “espionnage” au profit de l’Etat hébreu, a-t-on appris de sources judiciaires dimanche. Les cinq officiers du Mossad sont “en fuite”, ont précisé ces sources, qui n’étaient pas en mesure de dire si les trois Égyptiens, qui résident à Rafah, sur la frontière avec la bande de Gaza, avaient été arrêtés.
Le Parquet de la sûreté de l’Etat accuse les huit hommes d’”espionnage” et d’avoir “fourni des informations sensibles sur la sécurité nationale à une entité étrangère”. Ils seront jugés devant un tribunal d’Ismaïliya, sur le canal de Suez. Un ingénieur jordanien est par ailleurs jugé dans le pays pour le même chef d’accusation d’espionnage au profit de l’Etat hébreu.
En octobre 2011, Israël avait libéré 25 détenus égyptiens en échange de la libération de l’Américano-israélien Ilan Grapel, emprisonné quatre mois pour espionnage en Egypte, premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec Israël, en 1979. (Afp)
Démantèlement d’un réseau d’espionnage relevant du Mossad en Egypte (Maariv)
Publié le : Lundi 03 février 2014-03:30 PM
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Le journal israélien « Maariv » reconnait que les forces de sécurité égyptiennes aient démantelé un nouveau réseau d’espionnage relevant du Mossad en Egypte, formé de trois Egyptiens et 5 officiers de Mossad.
Selon le journal israélien, parmi les chefs d’accusation qui pèsent contre eux figure la divulgation des informations susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale du pays.
Les cinq officiers du Mossad ont pris la fuite avant leur arrestation, ajoute le journal en affirmant que ce n’est pas la dernière fois que les autorités égyptiennes démantèlent un réseau d’espionnage relevant du Mossad dans le pays.
En avril dernier, un réseau d’espionnage dont des Palestiniens a été démantelé pour avoir divulgué des informations « secret-défense » sur l’armée égyptienne au Sinaï.
Une employée fédérale l’aurait avoué à un homme d’affaire iranien après une soirée arrosée
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Le ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration Chris Alexander a ordonné une enquête sur la conduite d'une employée fédérale à la suite d’un rapport selon lequel celle-ci aurait divulgué des informations sur la délivrance d'un nouveau passeport à un espion israélien qui serait impliqué dans l'assassinat du chef militaire du Hamas, Mahmoud al Mabhouh à Dubaï en 2010.
Cette accusation a été portée par un homme d'affaires irano-canadienne qui a déclaré à l’agence d’information QMI que l'employée, Trina Kennedy, lui a révélé l’affaire après avoir partagé quelques verres avec lui lors d’une soirée.
"Le gouvernement canadien a déclaré ne rien avoir à faire avec cela, mais c'est un mensonge ", a déclaré l’homme d'affaires Arian Azarbar. "La jeune fille qui était en charge de ce dossier et avec qui j'ai eu une relation m'a tout dit à ce sujet ".
Bien que le porte-parole du ministre Chris Alexander n’ait pas souhaité répondre à des questions concernant les allégations de M. Azarbar, l’employée a été relevée de ses fonctions et privée d’accès sur tous les ordinateurs fédéraux.
Selon un rapport publié dans le Toronto Sun, M. Azabar a été accusé par la police de Montréal d'être un espion iranien.
M. Azarbar aurait fourni le nom et l'adresse de l'espion israélien présumé à l’agence d’information QMI, mais celle-ci ne les a pas publié afin de protéger sa vie privée.
La police de Dubaï accuse Israël d'être responsable de l'assassinat d’Al Mabhouh, affirmant qu’une équipe d'agents du Mossad est entrée dans son hôtel et lui a administré une injection létale.
Les membres de premier rang des services de sécurité qui se sont exprimé au journal ont dit qu'au cours de la dernière année, ils ont vu des centaines de cas dans lesquels des membres du Shin Bet et du Mossad, ainsi que des travailleurs dans des industries israéliennes de défense, ont été informés qu'ils ne peuvent pas visiter les Etats-Unis.
La situation a été discutée dans les milieux de la défense israéliens, ont-ils dit. Aucune déclaration officielle n'a été émise par les dirigeants américains ou israéliens.
Un important expert en sécurité qui a parlé au Maariv a rapporté qu'on lui a refusé un visa pour les Etats-Unis cette année en dépit d'avoir visité le pays a plusieurs reprises dans le passé sans incident. "J'ai été des dizaines de fois aux Etats-Unis dans le cadre de mon travail, et je n'ai jamais eu de problème pour obtenir un visa," a-t-il dit.
Le phénomène de refus de visa s'étend également aux israéliens qui se trouvent déjà aux Etats-Unis. Du personnel de sécurité travaillant aux Etats-Unis a déclaré avoir reçu seulement des visas de courte durée, et sont donc obligés de partir pour le Canada et d'attendre plusieurs semaines avant le renouvellement de leur visa.
Certains des israéliens qui se sont vu refuser l'entrée aux Etats-Unis avaient prévu de rencontrer des propriétaires d'entreprises américaines pour discuter de l'importation de leurs produits en Israël. Ils ont prévenu que la situation des visas pourrait signifier que des affaires potentiellement lucratives pour les américains soient annulées.
Ce rapport fait suite aux révélations parues en février sur le fait que le département d'état des Etats-Unis rejette de plus en plus les demandes de visa des citoyens israéliens. Les données publiées par le département d'état ont montré une augmentation de 80% du nombre de visas rejetés en 2013.
Au total, 9,7% des demandes de visas touristiques des israéliens ont été rejetées en 2013, en hausse par rapport aux 5,4% en 2012. En 2007, seulement 2,5% des demandes avaient été refusées.
Des sources de la branche consulaire du ministère des affaires étrangères ont accusé les responsables du département d'état de rejeter les demandes des israéliens pour des raisons politiques, dans le but de priver Israël de son statut de "liste blanche", un statut donné seulement aux pays avec un taux de moins de 3 pour cent de rejet de visa.
Infiltration d’agents au cœur des organisations ennemies, sabotages clandestins, éliminations ciblées, raids de commandos… autant de missions menées par les services secrets israéliens, considérés comme les meilleurs du monde.
Mais cette réputation est-elle justifiée ? Comment fonctionnent-ils ? Comment leurs opérateurs sont-ils formés ? Quels ont été leurs succès et leurs échecs ? La seule façon pour Israël d’éviter le sort funeste que lui promettent ses ennemis, c’est d’anticiper toute action adverse. Ainsi, depuis sa création, l’État hébreu a mis l’accent sur le renseignement, les opérations clandestines et les raids préventifs pour annihiler toute menace.
Avec l’ouvrage « Les services secrets israéliens. Aman, Mossad et Shin Beth« *, Éric Denécé et David Elkaïm, spécialistes du renseignement et du Proche-Orient, donnent à comprendre la communauté du renseignement israélienne dans son ensemble : Shin Beth (sécurité intérieure), Aman (renseignement militaire), Mossad (renseignement extérieur) et autres Sayerot (forces spéciales de Tsahal).
Ils passent aussi au crible leur organisation, les différentes actions qu’ils ont eu à mener, leurs relations avec le monde politique, mais aussi, leurs échecs. Beaucoup d’organismes et d’opérations sont ici évoqués pour la première fois : les capacités d’écoute et de guerre informatique de l’Unité 8200 ; les réseaux d’informateurs implantés au Liban ; le « service action » du Mossad ; les raids clandestins des forces spéciales en Syrie à la recherche des armes chimiques ; et surtout, la guerre secrète contre l’Iran, afin de saboter le développement du programme nucléaire de Téhéran et préparer d’éventuelles frappes aériennes.
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Premier livre français sur le sujet depuis plus de 20 ans, écrit par deux spécialistes en contact avec des membres des services israéliens, cet ouvrage aborde l’ensemble des services d’espionnage, de sécurité et d’opérations spéciales de l’État hébreu, y compris les plus méconnus. Il en décrypte le fonctionnement, les opérations, les succès, les échecs et les défis.
Petit État entouré de voisins hostiles – sa superficie équivaut à deux départements français – Israël, dos à la Méditerranée, ne dispose d’aucun espace de repli en cas d’invasion. Ses dirigeants savent pertinemment qu’il pourrait être rayé de la carte à l’occasion d’une invasion militaire. La seule façon pour l’État hébreu d’éviter un sort que lui promettent ses ennemis, c’est d’anticiper toute offensive adverse, voire de réduire à néant le développement de leurs forces armées afin que la menace ne prenne jamais forme. Ainsi, depuis sa création, Israël a mis l’accent sur le renseignement (sans lequel sa sécurité est impossible à assurer), sur les opérations spéciales et clandestines, et sur les guerres préventives.
Varash est la contraction de Va’adat Rashei Hasheroutim, ce qui signifie « Le Comité des Chefs de services », institution secrète israélienne qui regroupe les directeurs des différents services de renseignement israéliens :
- Aman (chargé de la sécurité militaire);
- le Mossad (agence de renseignement extérieur);
- le Shin Beth (service de sécurité intérieure).
Cet ouvrage est le premier à présenter les unités d’écoute et de cyber-guerre israélienne, les unités spéciales d’infiltration du renseignement militaire et du Shabak, les forces d’action clandestines opérant en Syrie à la recherche des armes chimiques, les opérations de renseignement pour saboter le développement du nucléaire iranien et préparer d’éventuelles frappes aériennes, les assassinats ciblés du Mossad (notamment l’opération de Dubai et l’élimination d’Imad Mugnieh), ainsi que le business du renseignement (reconversion des anciens des services comme mercenaires et consultants privés partout dans le monde).
Les services secrets israéliens. Aman, Mossad et Shin Beth*, éditions Tallandier, Paris, 2014.
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