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Syrie : forces militaires en présence

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MessageSujet: Guerre des satellites Syrie : forces militaires en présence EmptyVen 30 Aoû 2013 - 0:32

La guerre des satellites au Moyen-Orient
     
Rania BOU KHEIR | 30/08/2013

Syrie : forces militaires en présence 830468_114521206716
Vue satellitaire de Damas et de ses environs.
Photo Google Earth


Citation :
À l’heure où le monde entier attend des frappes contre la Syrie, il serait intéressant de comprendre comment ce genre de guerre à distance se déroule de nos jours.

Surveillance du positionnement et de la répartition des forces sur le terrain

L’évolution des guerres au cours de l’histoire a été accompagnée par un développement remarquable des moyens et capacités militaires, y compris les satellites d’espionnage. Et on peut considérer notre ère comme celle de la guerre spatiale incluant la militarisation de l’espace et l’utilisation des satellites militaires qui surveillent précisément et en un temps court et rapide tous les traits et caractéristiques du terrain, permettant ainsi aux pays possédant ces satellites de renforcer leur capacité d’espionnage, d’intelligence, de surveillance et de suivi des opérations stratégiques et militaires des adversaires, d’une part, en plus de la détection des ressources naturelles (y compris les eaux souterraines, le pétrole, etc.), d’autre part.

Évolution dans les technologies

L’utilisation des satellites dans les guerres modernes a permis de réduire la taille des armées et de changer un grand nombre de plans tactiques. Les composants de la guerre de l’espace s’avèrent très éloignés du champ de confrontation directe sur le terrain, bien que ceux-ci puissent surveiller la Terre avec succès. Voici quelques exemples réels de l’utilisation des images satellite dans les guerres modernes :

– La guerre entre l’Iran et l’Irak (1980-1988), durant laquelle les Satellites français pour l’observation de la Terre SPOT 3 (avec une résolution spatiale – ou capacité de différentiation entre les divers objets – de 10 m à peu près) ont fourni des images dans les zones de Bosra et Chatt el-Arab à l’armée irakienne qui les a exploitées durant son attaque contre les forces iraniennes, ce qui a permis une nette supériorité du côté irakien sur son adversaire.

– Les première et deuxième guerres du Golfe (1990-1991) durant lesquelles les États-Unis ont utilisé trois satellites KH-11 avec une résolution spatiale très élevée pouvant atteindre 10 à 15 cm pour la gestion des conflits, le recensement des soldats et la localisation de leur déploiement, et le placement de tir des missiles balistiques comme les missiles Scud irakiens (utilisant les capteurs thermiques), en plus de l’utilisation de Washington de 2 satellites appartenant à la série d’imagerie radar « Lacrosse » ayant une résolution spatiale très forte (1 mètre) et une capacité de détection dans des conditions climatiques difficiles (ex. : brouillard).

Actuellement, les États-Unis et la Russie possèdent les centaines de satellites à usages multiples, y compris les satellites militaires surveillant par diffusion directe les diverses régions du monde, notamment le Moyen-Orient. Par exemple, les États-Unis ont lancé en 2012 un grand nombre de satellites militaires à des intervalles de temps très rapprochés, qui se caractérisent par une résolution spatiale très élevée de quelques millimètres près, parmi ceux-ci :

– WGSF4 (lancé le 20 janvier 2012), fournissant les communications essentielles pour les forces militaires américaines dans la région du Moyen-Orient.
– MUOS (lancé le 24 février 2012), fournissant des informations tactiques en surveillant les appels téléphoniques et les courriels.
- USA234 (lancé le 2 avril 2012 comme un satellite d’espionnage).
- AEHF2 (lancé le 4 mai 2012) a coûté près de 1,7 milliard de dollars américains et peut assurer les communications marines et terrestres n’importe où dans le monde.
- USA236 (lancé le 20 juin 2012 comme un satellite d’espionnage).
- USA237 (satellite d’espionnage lancé le 29 juin 2012).
- OTV3 (lancé le 11 décembre 2012) a été créé par les forces aériennes américaines et comprend des équipements expérimentaux secrets).

De sa part, la Russie a envoyé de nombreux satellites militaires au cours de l’année 2012, comme le « Meridian 6 » (satellite d’espionnage lancé le 20 janvier 2012), le « Cosmos 2479 » (lancé le 30 mars 2012 et considéré comme un satellite d’alerte précoce couvrant une grande partie de l’hémisphère terrestre), et le « Cosmos 2481 » (lancé le 28 juin 2012 et qui a rejoint le réseau russe composé d’environ 70 satellites d’espionnage).

Parmi les pays européens, la France est considérée comme le pionnier dans le domaine de l’espace, ayant conçu depuis plusieurs années de s’introduire dans l’espace comme moyen de prouver sa supériorité technique et renforcer sa sécurité nationale. La France a collaboré conjointement avec les États-Unis et la Russie dans des programmes spatiaux communs, et elle a lancé plusieurs satellites dans divers domaines, y compris militaire. Parmi ceux-ci, on cite le satellite « Elisa E12 » (lancé le 17 décembre 2011 et qui intercepte les émissions radar dans toutes les régions du monde, y compris au Moyen-Orient) et le satellite « Pleiades 1B » (lancé le 2 janvier 2012 et qui fournit une couverture instantanée complète de chaque hémisphère toutes les 24 heures).

Le Japon est un des pays leaders dans le domaine de la recherche spatiale et a été en mesure de lancer plusieurs satellites à différentes utilisations, incluant le satellite d’espionnage « IGS6A » lancé le 23 septembre 2011 au coût de 500 millions de dollars américains. La Chine, l’Inde et la Corée du Sud ont également prouvé leur capacité à militariser l’espace, depuis que la Chine a lancé récemment plusieurs satellites militaires, dont « Chinsat 2A » (lancé le 26 mai 2012, surveillant les diverses communications militaires) et « Yaogan 15 » (lancé le 29 mai 2012, incluant un système radar capable de photographier dans diverses conditions climatiques, et de transmettre des images de nuit et de jour pour les différentes parties du monde, y compris le Moyen-Orient, avec une résolution spatiale très élevée). Pékin possède à l’heure actuelle des moyens antisatellites et offre des possibilités d’emploi dans le domaine de l’espace pour plus de cent mille personnes.

En outre, l’Inde est devenue une destination pour les pays du monde afin de lancer leurs satellites militaires à partir de son territoire. De plus, l’Inde dispose actuellement plusieurs satellites tels que « RISAT1 » qui a été lancé le 26 avril 2012, un satellite radar fournissant par diffusion spontanée des images pour les différentes régions du monde avec une capacité de différentiation d’un mètre. De même, la Corée du Sud a réussi dans son expérience spatiale et a établi un accord avec la Russie en 2004 afin de créer le centre spatial coréen et de lancer plusieurs satellites dont « Koreasat 5 » (lancé le 22 août 2006 et fournissant les communications civiles et militaires), « COMS » (satellite à usages multiples permettant de contrôler les communications aériennes et terrestres), et STSAT2C (lancé le 20 janvier 2013) ; grâce à celui-ci, la Corée du Sud s’est classée onzième parmi les pays qui lancent les satellites à partir de leur propre territoire).

La capacité spatiale des pays du Moyen-Orient varie de façon significative en dépit de l’attribution de tous ces pays d’un pourcentage élevé de leur revenu national à acheter différents types d’armes et d’équipements militaires (tableau 1). L’Arabie saoudite vient en premier lieu pour ce type d’achat de matériels à usage militaire, étant donné qu’en 2012, une proportion de plus de 10 % de son revenu national (équivalent à 46,219 milliards de dollars US) a été attribuée pour les dépenses militaires, suivie par Oman (9,7 % du revenu national ou l’équivalent de 4,047 milliards de dollars US) et les Émirats arabes unis (6,9 %, soit l’équivalent de 16,062 milliards de dollars US). Israël a dépensé en 2012 6,5 % de son GDP (soit 15,209 milliards de dollars US), la Jordanie 6,1 % (soit 1,363 milliard), l’Irak 5,4 % (4,663 milliards), le Koweït 4,4 % (soit 4,411 milliards), le Liban 4,1 % (ou 1,564 milliard), la Syrie 4 % (ou 2,236 milliards), le Yémen 3,9 % (ou 1,222 milliard), l’Algérie 3,8 % (ou 5,586 milliards), le Bahreïn 3,7 % (ou 731 millions), le Maroc 3,4 % (ou 3,256 milliards), le Soudan 3,4 % (ou 1,991 milliard), la Turquie 2,4 % (ou 18,687 milliards), l’Égypte 2,1 % (ou 3,914 millions), l’Iran 1,8 % (ou 7,463 millions), la Tunisie 1,3 % (ou 548 000) et la Libye 1,2 % (ou 1,1 milliard). Tous les pays arabes dont le pourcentage du revenu national cumulé dépassant le PNB israélien n’investissent pas dans le domaine militaire aérospatial autant qu’Israël.

*Rania BOU KHEIR est professeure à l’Université libanaise en télédétection et environnement, lauréate du prix de la francophonie pour jeunes chercheurs en 2011, habilitée à diriger des recherches par l’Université Pierre et Marie Curie, Paris XI, qualifiée professeur par le ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
http://www.lorientlejour.com/article/830468/la-guerre-des-satellites-au-moyen-orient.html
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MessageSujet: Re: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyMer 4 Sep 2013 - 1:08

"Les missiles sionistes interceptés par la DCA syrienne"!!

mardi, 03 septembre 2013 17:58

Syrie : forces militaires en présence D699699858274c215d5316dd3f73c146_XL

Citation :
IRIB-le général égyptien Adel Al Ghala s'est entretenu avec Al Alam du tir de deux missiles air air sionistes dans la région de l'est de la Méditerranée. " il va sans dire que ces missiles ont été tirés pour mettre à l'épreuve la capacité anti balistique de la DCA syrienne et cette DCA a très bien réagi en abattant les deux engins".

De toute évidence les USA et Israël tentent de coordonner leur démarche en vue d'une action armée contre la Syrie mais de nombreux pays se sont dissociés de cette cause et les américains se sentent seuls." selon le général, " l'un des missiles a été tiré depuis le désert de Neguev en Israël et l'autre, à partir d'un bâtiment US en Méditerranée et les deux cas ont été interceptés par les russes .

" ce tir de missile n'a eu qu'un seul objectif : mettre à l'épreuve les capacités interceptionnelles de la Syrie , identifier les sites balistiques syriens et surtout s'informer de l'existence ou pas des missiles S300 russes en Syrie.

Le général égyptien a souligné l'assurance de Tel-Aviv au sujet du déclenchement de la guerre contre la Syrie ; à mon sens, les Etats Unis ont fait machine arrière après cette attaque. ils savent bien que l'Iran et le Hezbollah ne resteront pas les bras croisés et que la Chine et la Russie agiront en usant de leur droit de veto. et puis il y a ce lâchage occidental surtout celui de la Grande Bretagne".

"Je crois que les deux missiles ont été interceptés par la dca syrienne. ce sont d'ailleurs des croisière de grande taille . mais les syriens observe le silence parce qu'ils ne veulent donner aucune information sur leurs missiles ou sur leurs sires balistiques . selon le général, " la guerre us sera balistique ou ne sera pas puisque ni Londres ni Washington ne feront débarquer leurs soldats" " le teste balistqiue de ce mardi a été un fiasco total"
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/273213-les-missiles-sionistes-intercept%C3%A9s-par-la-dca-syrienne-expert-%C3%A9gyptien
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MessageSujet: Armée de l'air Syrienne Syrie : forces militaires en présence EmptyLun 9 Sep 2013 - 10:43

Les Sukhoï syriens en mission de reconnaissance à Chypre

lundi, 09 septembre 2013 04:55

Syrie : forces militaires en présence Ria-644689-jpg_441518

Citation :
IRIB-Deux avions de combat Sokhoï 24 ont survolé une base de l'armée britannique non loin de Chypre dans le cadre d'une opération destinée à identifier le système de défense anti aérien déployé sur la base.

Selon Sunday People ," les deux avions syriens ont mené leurs opérations de reconnaissance près de la base bitannique d'Akrotiri. les deux appareils ont refusé de répondre à l'appel de la tour de contrôle et c'est à ce moment là que deux chasseurs bombardiers Typhon britanniques ont décollé de la base .

Les avions syriens sont rentrés au bercail après les avoir détectés sur leur écran radar. l'armée de l'air britannique a interdit tout vol autour de la base d'Akrotiti dans un périmètre de 22 kilomètres. les deux avions syriens patrouillaient dans l'espace aérien international et les Typhon britanniques n'avaient pa de raison de les pourchasser "
http://french.irib.ir/info/international/item/273973-les-chasseurs-bombardiers-syriens-%C3%A0-chypre
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MessageSujet: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyMer 11 Sep 2013 - 14:05

Tirs balistiques: les radars russes ont montré leurs capacités (général)

mercredi, 11 septembre 2013 11:11

Syrie : forces militaires en présence 7b58d5751e8be30304c22b4839650509_XL

Citation :
IRIB-Le lancement de missiles-cibles israéliens en Méditerranée la semaine dernière a permis à la Russie de montrer ses capacités en matière de détection radar, poussant ses ennemis potentiels à tirer les conclusions qui s'imposent, a déclaré mercredi le vice-ministre russe de la Défense, le général Oleg Ostapenko.

"Nos ennemis potentiels ont tiré des conclusions. Nous avons montré de quoi nous étions capables et que nous pourrions utiliser nos possibilités au besoin", a affirmé le général interrogé par des journalistes.

La semaine dernière, les systèmes d'alerte précoce russes ont détecté le tir de deux "engins balistiques" dans l'est de la Méditerranée. Leurs trajectoires laissaient supposer que les tirs étaient dirigés contre la Syrie. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en a immédiatement informé le président Vladimir Poutine.Après avoir nié au départ son implication dans cet épisode, le ministère israélien de la Défense a par la suite avoué avoir testé avec le Pentagone un système de défense antimissile.
http://french.irib.ir/info/international/item/274325-tirs-balistiques-les-radars-russes-ont-montr%C3%A9-leurs-capacit%C3%A9s-g%C3%A9n%C3%A9ral
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MessageSujet: Re: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyJeu 12 Sep 2013 - 20:31

Les dessous du tir des deux missiles en Méditerranée

12-09-2013 - 19:50

Syrie : forces militaires en présence Missil10

Citation :
Une source diplomatique éminente a révélé que « la guerre américaine contre la Syrie a commencé et a terminé au moment du tir des deux missiles balistiques qui sont tombés dans la mer » ! Selon le quotidien libanais assafir, citant cette haute source, « les deux missiles ont été lancés par les forces américaines d’une base militaire de l’OTAN en Espagne. Ils ont été détectés par les radars russes immédiatement. Les batteries de défense russe les ont confrontés. Un missile a explosé en l’air alors que l’autre a été dérouté et est tombé ensuite en mer ».

Et la source d’ajouter : « Le communiqué publié par le ministère russe de la défense sur la détection de deux missiles balistiques lancés en direction de la Méditerranée a négligé de souligner deux
informations : le lieu du tir des missiles, et leur interception ». Pourquoi ? Parce qu’immédiatement après cette opération militaire, la direction des renseignements russes a contacté les renseignements américains pour les informer que « frapper Damas équivaut à frapper Moscou et nous avons omis la phrase de l’interception des deux missiles du communiqué que nous avons
publié pour sauvegarder les relations bilatérales et pour ne pas provoquer plus d’escalade. Pour cette raison, vous devez revoir rapidement votre politique et vos intentions envers la crise syrienne et vous devez réaliser qu’il vous est impossible d’éliminer notre présence en Méditerranée ».  

« Cette confrontation directe non annoncée entre Moscou et Washington a augmenté la confusion de l’administration d’Obama qui est devenue plus convaincue que la partie russe est prête à aller jusqu’à la fin en ce qui concerne la cause syrienne, et a montré que seule une initiative russe pourra sauver la face de l’administration US et que la volonté de la Russie décidera de la paix ou de la guerre en Syrie ».

La même source a poursuivi : « Après qu’Israël a démenti sa connaissance au sujet du tir des missiles dans son premier communiqué, Washington a demandé de Tel Aviv de revendiquer les tirs des missiles pour la sauver de cette position, surtout que ce tir était le signal de lancement de l’offensive contre la Syrie. Il était prévu que le Président américain participe au sommet du G-20 pour mener des négociations sur le sort du président syrien Bachar el-Assad ».

« Après la confrontation balistique entre les Etats-Unis et la Russie, Moscou a augmenté ses experts militaires en Syrie, et a multiplié ses pièces militaires et ses navires pour renforcer sa présence
militaire en Méditerranée, et a choisi d’annoncer son initiative sur la fin de l’offensive contre la Syrie après le sommet du G-20.  Cette décision a été prise suite à des réunions avec la partie syrienne qui a donné son accord sur la proposition russe de placer les armes chimiques sous contrôle international et d’adhérer à la convention de la non-prolifération d’armes chimiques ».

« Les premiers résultats de la confrontation balistique américano-russe furent le vote de la chambre des communes britannique sur le refus de participer à la guerre en Syrie, une décision qui a été suivie par des positions européennes, notamment la position de la chancelière allemande Angela
Merkel », a encore révélé ladite source.
source: assafir : http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=130437&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1
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MessageSujet: Re: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyMer 18 Sep 2013 - 18:55

Syrie: Washington maintient ses moyens militaires dans la région (Pentagone)

AFP - 18/09/2013 - 18h53

Citation :
Les moyens militaires américains et le déploiement de navires en Méditerranée orientale "restent les mêmes" en vue d'éventuelles frappes contre la Syrie si la diplomatie échoue, a averti mercredi le chef du Pentagone Chuck Hagel.

"Il est évident que la menace claire de recours à la force par les Etats-Unis a conduit au processus diplomatique. Nous devons conserver l'option militaire comme auparavant", a déclaré le secrétaire à la Défense, précisant que le déploiement de navires équipés de missiles de croisière dans les eaux proches de la Syrie restait inchangé.
http://www.lorientlejour.com/article/833698/syrie-washington-maintient-ses-moyens-militaires-dans-la-region-pentagone.html
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MessageSujet: Re: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyJeu 19 Sep 2013 - 16:02

Le grand retour de la marine russe

Par Isabelle Lasserre, Service infographie du Figaro
Mis à jour le 19/09/2013 à 07:19 Publié le 18/09/2013 à 19:28

Syrie : forces militaires en présence PHO490994bc-2084-11e3-bd64-cbf9ffc145bf-805x453
Le croiseur lance-missile Moskya a quitté les eaux de la mer Noire pour la Méditerranée orientale.

INFOGRAPHIE - La crise syrienne a vu les bâtiments de guerre russes affluer en Méditerranée, signe de nouvelles ambitions navales.

Citation :
Il aura fallu plus de dix ans pour effacer l'humiliant souvenir du naufrage du Koursk, dans la mer de Barentz, le 12 août 2000. Les marines du monde entier avaient alors assisté, indirectement, à l'agonie de l'équipage du sous-marin nucléaire. Vladimir Poutine avait mis deux jours à interrompre ses vacances et quatre à accepter l'aide de la communauté internationale. Après une longue descente aux enfers amorcée au lendemain de l'effondrement soviétique, la marine russe avait touché le fond. La crise syrienne a montré que cette sombre période est révolue. «L'armée russe n'est plus en haillons, elle a retrouvé des capacités. La marine russe est remontée en puissance» commente Thomas Gomart, directeur du développement stratégique de l'Ifri et spécialiste de la Russie.

Le spectaculaire retour diplomatique de Moscou sur le dossier syrien s'accompagne de celui de ses navires de guerre en Méditerranée. Bâtiments d'assaut équipés de missiles de croisière, bateaux espions dédiés au renseignement, démineurs, frégates, ravitailleurs… Depuis la fin du mois d'août, treize bâtiments de guerre russes ont gagné la Méditerranée orientale. Et pas n'importe lesquels. Les plus grands noms de la marine russe, qu'il s'agisse du croiseur lance-missiles Moskvaou du destroyer Nastoichivy ont quitté leur affectation en mer Noire ou dans la Baltique pour rejoindre toutes affaires cessantes les eaux chaudes de la Méditerranée, où les navires russes dépassent désormais en nombre les bateaux de guerre américains et français. L'absence en mer fut longue et douloureuse. Mais la crise syrienne a permis le premier déploiement de puissance de la marine russe depuis la chute du communisme.

Après l'offense du Koursk, la reconstruction d'une flotte de guerre digne d'une grande puissance était l'un des buts de Vladimir Poutine, qui avait promis de rendre à la Russie son «statut de leader dans toutes les technologies militaires». La puissance navale russe retrouvée affiche ses ambitions en Méditerranée, mais aussi dans le Grand Nord et le Pacifique. Moscou a annoncé lundi la réouverture d'une base militaire abandonnée en 1993 dans l'archipel des îles de Nouvelle-Sibérie, dans l'est de l'Arctique. Pour Vladimir Poutine, il s'agit d'une «nouvelle étape dans la mise en valeur de la route maritime du Nord». Un projet hautement stratégique pour l'armée, depuis que le réchauffement climatique, en faisant fondre les glaces du pôle Nord, crée une nouvelle route maritime permettant aux bateaux russes d'économiser quinze jours de voyage sur les itinéraires traditionnels, notamment via le canal de Suez. «Nous sommes revenus ici pour toujours, parce que c'est une terre russe» a prévenu le vice-ministre de la Défense, Arkadi Bakhine. Les espaces maritimes ne sont pas épargnés par les changements qui affectent le monde. «De nouvelles frontières apparaissent sur mer. La démonstration de la puissance navale est redevenue un outil diplomatique» explique un amiral français.

Mais c'est la Méditerranée qui attire aujourd'hui toutes les convoitises navales russes. Seul point d'appui de Moscou au Moyen-Orient, le port syrien de Tartous est un moyen d'influence régionale pour le Kremlin. Le déploiement de la flotte de guerre russe aux frontières de la Syrie a aussi un impact politique et diplomatique. «C'est la réaction normale d'un gouvernement dont les intérêts sur place sont menacés» commente Vladimir Komoyedov, le chef du comité défense de la Douma. Les marins doivent pouvoir évacuer leurs ressortissants en cas de besoin, fournir du renseignement aux responsables politiques. Mais la démonstration de force a aussi un rôle dissuasif: empêcher d'éventuelles frappes militaires contre le régime de Damas. En cas d'intervention, la flotte russe devait en outre jouer un rôle d'alerte avancée en prévenant le régime syrien de l'arrivée imminente d'un missile américain. «Le meilleur moyen d'empêcher quelqu'un d'atteindre son but, c'est encore de se mettre entre lui et sa cible» commente un responsable français.

Certes, la marine russe n'a pas encore atteint les objectifs qui lui ont été fixés par Vladimir Poutine. Les bâtiments qui ont rejoint la Méditerranée ne sont pas de première jeunesse. Les peintures sont rouillées et les missiles balistiques Bulava pas toujours au point. Les deux nouveaux porte-avions ne seront pas disponibles avant de longues années. Quant aux BPC Mistral, les bâtiments de projection et de commandement français vendus à la Russie, ils sont encore en cours d'assemblage dans les hangars. Mais les ambitions sont immenses. «Lorsqu'un pays prévoit de construire 15 nouveaux bateaux ravitailleurs, cela veut dire qu'il va mettre du monde autour» commente un amiral français. Les vieux bâtiments d'antan sont peu à peu remis à l'eau après avoir été modernisés. Ce sont des marins français qui le disent: «Les militaires russes semblent avoir retrouvé une certaine capacité opérationnelle en exercice» assure l'un d'eux. C'est d'ailleurs une station radar russe qui a détecté, la semaine dernière, deux tirs de missiles balistiques israéliens, à l'occasion d'un exercice programmé. Les Français, eux, n'avaient rien vu.
http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/18/01003-20130918ARTFIG00534-le-grand-retour-de-la-marine-russe.php

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MessageSujet: Re: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyLun 30 Sep 2013 - 11:07

Il n’y aura pas de nouvelle guerre froide entre la Russie et les États-Unis

Antoine AJOURY | 30/09/2013

Syrie : forces militaires en présence 835417_134669786444
Rencontre glaciale entre les présidents américain et
russe lors du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
Pablo Martinez Monsivais/AFP/POOL


ÉCLAIRAGE De l’affaire Snowden au conflit syrien, la multiplication des sujets qui fâchent entre Moscou et Washington n’éclipse pas les points communs entre les deux pays, notamment la menace terroriste.

Citation :
Les relations entre les États-Unis et la Russie sont depuis quelque temps scrutées à la loupe. Chaque mot prononcé par le président américain, Barack Obama, ou par son homologue russe, Vladimir Poutine, est interprété, commenté, analysé...

En effet, les relations actuelles entre les anciens ennemis de la guerre froide sont tombées à un niveau rarement vu depuis des décennies. Moscou et Washington sont en désaccord sur bien de sujets dernièrement, comme la non-prolifération nucléaire, le désarmement, l’Afghanistan, le nucléaire iranien ou la Corée du Nord, la défense antimissile en Europe ou encore les droits de l’homme. Le Kremlin a de plus interdit aux Américains d’adopter des orphelins russes, légiféré sur les ONG financées par des pays étrangers et réprimé la «propagande homosexuelle» devant mineurs. Les deux pays ont aussi des positions antagonistes sur la Syrie, alors que leurs relations sont encore plus glaciales depuis l’affaire Snowden.

(Pour mémoire: Snowden porte un coup dur mais pas fatal aux relations russo-américaines)

Réminiscence ou résurgence de la guerre froide, rhétorique antiaméricaine ou simple conflit d’intérêt, les paris vont bon train pour tenter de comprendre les dessous des relations russo-américaines actuelles, surtout à la lumière du conflit syrien qui semble, à lui seul, cristalliser les rapports tendus entre ces deux puissances.

Pour Florent Parmentier, responsable au master affaires publiques à Sciences-po Paris, «il n’y a pas en réalité de nouvelle guerre froide à propos de la Syrie: elle n’est pas nouvelle, dans la mesure où la Syrie a toujours été soutenue par la Russie; elle n’est pas une “guerre froide”, dans le sens où il n’y a pas de lecture idéologique globale à faire de cette opposition entre les intérêts américains et russes. C’est une lutte d’influence sur un territoire donné, mais localisé. Il y a certes un différend local, mais qui a pu trouver un point d’équilibre précaire».

Par ailleurs, le désaccord entre les deux pays est plus ou moins fort selon les sujets. «Concernant Snowden, s’il a eu un visa temporaire, la décision russe a été extrêmement longue à être prise, ce qui a permis au pouvoir américain de retourner l’opinion publique. Mais effectivement, chaque fois que les tensions géopolitiques s’exacerbent, le régime politique russe est critiqué... L’affaire Snowden a aussi mis en difficulté une partie de l’opposition russe en dissociant l’atlantisme (préférence pour un modèle américain et une alliance avec les États-Unis) des partisans des droits de l’homme (qui devaient logiquement prendre position pour le “dissident” au détriment des autorités).»

Un rappel théorique et historique

Pour bien comprendre une question qui touche une grande problématique des relations internationales, à savoir s’il y a retour ou résurgence de l’esprit de la guerre froide, il va falloir passer en revue quelques repères de la guerre froide, ajoute de son côté Élias Bou Assi, professeur de relations internationales à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. «Il s’agit d’une époque qui a commencé après la Seconde Guerre mondiale. Ce sont deux mondes, deux idéologies, deux projets de société, deux visions du monde... diamétralement opposés qui s’affrontent», ajoute-t-il.

À noter, par ailleurs, qu’en face des États-Unis, se trouvait l’Union soviétique qui était une entité constituée par une quinzaine d’États, dont il ne reste actuellement qu’un seul, en l’occurrence la Russie. Et l’URSS avait des tentacules un peu partout, à commencer par l’Europe de l’Est qui avait été satellisée. À partir de l’Europe, l’influence soviétique s’était étendue au Moyen-Orient, en Amérique latine et, dans les années 70, en Afrique: «Il y avait deux mondes, il n’est resté qu’un seul État, la Russie.» «Donc sur le plan dogmatique, la guerre froide est une lutte entre deux idéologies, une situation qui n’existe plus à l’heure qu’il est», insiste-t-il.

S’il existe des divergences, des luttes d’influence, une course vers les matières premières, on peut parler de concurrence entre la Russie et les États-Unis. Ces sujets de frictions peuvent avoir lieu entre deux alliés. On peut donc avoir les mêmes problèmes entre les États-Unis et l’Europe, et on ne parlera pas de guerre froide, juge M. Bou Assi.

Il faut également chercher l’origine historique de cette animosité entre Moscou et Washington: «La Russie, après l’éclatement de l’Union soviétique, croyait à un traitement de faveur de la part de l’Occident, et notamment des Américains, espérant, à cette époque, une relation d’égal à égal. Ce qui n’a pas eu lieu, entraînant un sentiment d’humiliation de la part des Russes, très imprégnés par leur histoire et par la grandeur de leur empire», explique le politologue libanais.
À ce sentiment de frustration, sont venus s’ajouter d’autres facteurs: l’élargissement de l’OTAN, l’adhésion des pays de l’Europe de l’Est à l’UE. Vient ensuite le système antimissile que les Américains comptent installer et qui est considéré comme une menace pour les Russes. Ajoutez à tout cela que la Russie s’enrichit, malgré les différentes crises économiques.

Élias Bou Assi estime néanmoins qu’il «y a un antiaméricanisme évident, les Russe ayant assimilé, en quelque sorte, mondialisation et américanisation. C’est la raison pour laquelle tous les inconvénients de la mondialisation ont été imputés aux États-Unis».

Selon lui, «l’héritage communiste reste incrusté dans l’inconscient collectif et individuel des Russes. On a troqué la veste de camarade contre une veste qui se veut démocrate. La Russie reste aujourd’hui une démocratie tâtonnante. Ce qui est par ailleurs compréhensible puisque la démocratie n’est pas mécanique. Avec tout le chamboulement qui a eu lieu, les Russes ont commencé à parler de la démocratie. De là à la pratiquer, il faut encore quelque temps. Il ne faut pas être sévère sur cette question».

Des points communs

Toutefois, «les questions économiques, et notamment le contrôle de la finance, devraient permettre de trouver des points de convergence» entre les deux pays, affirme Florent Parmentier, alors qu’Élias Bou Assi estime qu’«il y a d’autres points communs entre la Russie et les États-Unis. La lutte contre le terrorisme, notamment la tendance islamiste de ce terrorisme, constitue un dénominateur commun entre les deux pays».

C’est surtout sur ce point qu’Américains et Russes pourront se mettre d’accord concernant le conflit syrien.

Pour M. Bou Assi, l’avenir de la Syrie va dépendre de la Russie et des États-Unis. «Le problème réside dans le fait que ces deux puissances ont une vision diamétralement opposée du conflit. Les Américains poussent à la sortie de Bachar el-Assad et la mise en place d’un gouvernement de transition, alors que les Russes refusent de toucher à la légalité et à la légitimité du président syrien qui doit terminer son mandat.» Néanmoins, il y a une crainte commune chez les dirigeants des deux pays: c’est la menace terroriste. Tous les deux voient d’un mauvais œil la montée en puissance des groupes islamistes radicaux.

«C’est pourquoi je pense que les points d’accord sont plus ancrés dans les relations russo-américaines, même si, en apparence, il y a deux positions qui se télescopent, estime Élias Bou Assi. La question est de savoir comment les deux pays vont gérer leurs divergences en parlant de Genève II. Pourront-ils présenter un projet commun après s’être enfin mis d’accord sur une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU concernant la Syrie?»

De son côté, Florent Parmentier balaie d’une part l’idée que les Russes prennent le Conseil de sécurité en otage et, d’autre part, celle qui considère qu’il y a de nouveau une puissance qui refait l’équilibre stratégique face aux Américains: «La Russie ne fait pas l’équilibre stratégique face aux Américains au niveau global, de même que la Chine prise seule. Quand à l’accusation de blocage, elle répond à l’accusation russe selon laquelle certaines puissances cherchent à contourner le Conseil de sécurité, ne tenant pas compte de la diversité des opinions qui le composent.»

Toujours concernant la Syrie, M. Bou Assi affirme que «la position russe est blessante pour le peuple syrien puisque Moscou utilise la terminologie de “terroristes” pour qualifier l’opposition syrienne. Les Russes ont en outre pris position pour le régime Assad en affirmant que ce sont les rebelles qui ont lancé l’attaque chimique fin août. Leur comportement agressif, héritage de l’ère soviétique, pourrait bien leur nuire en fin de compte.»

En effet, ce comportement russe, vestige du soviétisme qui est associé à une sorte de survivance tsariste (la grandeur de la Russie), constitue actuellement un obstacle à de meilleures relations entre Moscou et les Occidentaux, estime le spécialiste libanais.

D’où les questions: pourquoi les Russes tiennent tellement au régime syrien? Est-ce à cause du port de Tartous? Considèrent-il le pays comme un «étranger proche»? Est-ce le dernier satellite de la Russie après la chute de Saddam et de Kadhafi?

«Le port de Tartous est un élément d’explication, comme le sont la coopération des services secrets, la crainte de voir un État proche dominé par des extrémistes religieux ou les coopérations économique et militaire», répond M. Parmentier. «La chute de Saddam et de Kadhafi a certes marginalisé la position de la Russie dans ces pays. Quant à la notion d’“étranger proche”, ce serait un abus de langage. Moscou ne propose pas à Damas de faire partie de l’Union eurasienne, et la Syrie n’a pas le nombre considérable de russophones que connaît Israël», ajoute-t-il.

Les moyens de leur ambition ?

Il faut néanmoins se poser la question de savoir, dans le contexte actuel, si les Russes ont la volonté et les moyens de s’opposer plus hardiment aux Américains ou s’ils se contentent de taper du poing sur la table pour dire que nous sommes là et qu’il faut compter avec nous.

Pour Élias Bou Assi, «même si elle le veut, la Russie n’a pas les moyens de s’engager dans une nouvelle guerre froide, surtout qu’elle ne sera pas suivie sur le plan international». «En fin de compte, il faut noter, selon lui, que depuis les années 90, les Russes n’ont jamais pu conclure un épilogue d’une manière satisfaisante pour eux. Ni leur sortie d’Afghanistan, ni leur relation avec ce qu’ils appellent les étrangers proches, ni leur relation avec les États fédérés au sein de la Fédération russe, notamment à cause de la manière forte qu’ils continuent d’utiliser, héritage soviétique par excellence.»

Est-ce que la mondialisation va laisser une marge de manœuvre à la Russie, ou bien va-t-elle finir par jouer le jeu, tout en se démarquant pour sauvegarder un terrain qui lui est propre, ce qui est tout à fait son droit? ajoute-t-il.

«À mon avis, les États-Unis ont plus de soucis à se faire du côté de la Chine que du côté de la Russie. À l’heure qu’il est, l’adversaire potentiel, voire réel, est beaucoup plus la Chine que la Russie, sur le plan idéologique, mais surtout sur les plans économique et commercial», conclut-il.
http://www.lorientlejour.com/article/835417/il-ny-aura-pas-de-nouvelle-guerre-froide-entre-la-russie-et-les-etats-unis.html
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MessageSujet: Re: Syrie : forces militaires en présence Syrie : forces militaires en présence EmptyVen 4 Oct 2013 - 0:27

Liban : Washington réintègre le personnel non-essentiel de l'ambassade

AFP | 03/10/2013 | 23h22

Syrie : forces militaires en présence Talach10

Citation :
Les Etats-Unis ont réintégré jeudi les employés jugés non essentiels de leur ambassade au Liban, qu'ils avaient fait évacuer début septembre, au moment où des frappes militaires américaines sur la Syrie voisine semblaient imminentes.

Dans un communiqué, le département d'Etat a indiqué avoir "approuvé le retour à l'ambassade à Beyrouth de son personnel non essentiel" tout en continuant d'"exhorter les ressortissants américains à éviter tout voyage au Liban".
http://www.lorientlejour.com/article/836009/liban-washington-reintegre-le-personnel-non-essentiel-de-lambassade.html
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