voilà qui est intéressant

La production destinée à l’exportation est en deçà des normes de commercialisation

Les exportations agricoles vers l’Europe n’excédent pas les 50 millions de dollars

Citation :

Les revenus des exportations agricoles Algérienne vers l’Europe, essentiellement des dattes et du poisson n’excédent pas les 50 millions de dollars et sont soumises de la part de l’UE a de strictes conditions de production, étant donner le fait qu’ils ne sont pas compétitifs, qu’ils ne sont pas conformes aux normes de commercialisation et ont besoin d’une certification de qualité pour pouvoir entrer sur le marché européen.

Le directeur général de l’agence de promotion du commerce, M Mohamed Bennini a, en effet, déclaré que la mauvaise gestion du marché intérieur et l’absence de cadre professionnel pour les opérateurs dans le domaine de l’exportation des produits agricoles, ainsi que l’absence de financement de la part des banques étaient des facteurs suffisants pour ne pas s’imposer sur le marché européen, indiquant que l’abondance du produit dans les années à venir pourraient augmenter les revenus des exportations agricoles à hauteur de 200 millions de dollars/an.

Le directeur de la régulation et du développement de la production agricole au ministère de l’agriculture et du développement rural a pour sa part déclaré en marge d’une réunion tenue hier, à l’hôtel Mouflon d’or, sur les exportations agricoles vers l’UE que l’Algérie avait réussi l’année dernière à exporter 350 quintaux de pomme de terre vers l’UE, et évoqué l’intention de l’Algérie d’exporter à l’horizon 2014 près de 60 mille tonnes de dattes et 100 milles tonnes de fruits et légumes, et ce malgré les entraves auxquelles les produits algériens, qui manquaient de moyens de transport et de réfrigération, devaient faire face ».

Le directeur général chargé de l’agriculture à la commission européenne en Algérie, s’es de son coté engagé à ce que l’Union Européenne soutienne l’agriculture algérienne et accompagne les produits destinés à l’exportation, avec le concourt d’experts, et un accompagnement technique afin de permettre au produits algériens d’obtenir une certification et d’entrer sur le marché européen, à l’instar des produits marocains et tunisiens.

On ne perd pas espoir

Citation :

L'agriculture algérienne est dans un état peu reluisant, et la terre qui en est le support est maltraitée à souhait. On en a compris les dégâts à travers l'interview et le point de vue d'un fermier.
Nous n'avons pu accéder aux services administratifs de tutelle, mais ce que l'on peut dire c'est que ceux-ci ont fait des tas de plans qui n'ont rien engendré de probant sur le terrain. Ceci, en dépit de ressources financières dégagées et que l'on dit colossales.

Il reste qu'un optimisme raisonné est de mise quant à une possible relance de l'agriculture, mais cela exige, de l'avis des spécialistes et hommes de terrain que nous avons rencontrés, une refonte profonde de la démarche et de l'intérêt accordés à ce secteur vital de l'économie nationale.

Les agriculteurs se disent prêts à jouer le jeu, pour peu que les pouvoirs publics leur prêtent les moyens et l'attention nécessaires

Recule de la production des céréales en Algérie

Citation :

Le ministère de l’agriculture prévoit un net recule de la production céréalière cette année à 5 million de tonnes par rapport à l’année 2009 qui a vu une production record de 6,1 million de tonnes.

Les prévisions des spécialistes du ministère prennent compte des conditions climatiques défavorables, cette année, et qui devront affecter la moisson notamment l’orge. La production de blé dur devra par contre augmenter cette année, précise le ministère.

Cette année, l’Algérie a exporté l’orge vers la Tunisie pour la première fois depuis 43 ans grâce a une production exceptionnelle

http://www.algerie360.com/algerie/recule-de-la-production-des-cereales-en-algerie/

Il faut analyser toutes les causes de ce déficit prévisionnel...

En marge du vote de quatre lois au Sénat - 21-07-2010

Benaïssa annonce la baisse de la récolte cette année

Citation :

Le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, a annoncé hier à Alger une baisse de la récolte pour cette année, passant ainsi de 62 millions de quintaux (6,2 millions de tonnes) l’an dernier à 45 millions de quintaux (4,5 millions de tonnes).

Cette annonce a été faite en marge du vote de quatre lois par les sénateurs, tout en ajoutant, à propos de la loi sur le foncier agricole votée hier qu'il a qualifiée de «pas en avant dans le secteur agricole», qu'«elle permettra d'améliorer les activités du secteur, notamment en termes d'investissement». M. Benaïssa précisera que «dès sa promulgation, elle sera mise en œuvre» en fixant l'échéance «dès la fin septembre, car nous nous sommes préparés puisque l'Office national des terres agricoles est en cours de mise en place».

Il a fait savoir que «les exploitants pourront déposer les dossiers pour changer le droit de jouissance en concession dans un délai de 18 mois et à la date butoir, dans 3 ans, les 2,5 millions d'hectares de terre seront régularisés». Pour sa part, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé l'instauration d'une nouvelle taxe sur l'importation du blé qui sera introduite dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2010 pour encourager l'utilisation du blé produit localement.

Quelles sont les causes ?

L'Algérie n'importera pas de céréales en 2010 et taxera les céréales importées

29 juillet 2010

Citation :

Pour la deuxième année conséctive, l'Algérie n'importera pas de céréales en 2010 en raison d'une production locale record de près de 61 millions de quintaux, a annoncé jeudi 22 juillet, le directeur général de l'Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC), Nouredine Kahal. L'Algérie a décidé également de taxer les blés tendre et dur d'importation pour aligner leurs prix sur les blés produits localement, a indiqué le même responsable au cours de l'émission "l'invité de la rédaction" de la chaîne III.

Cette taxe est contenue dans la Loi de finances complémentaires pour 2010. Elle a été révélée jeudi dernier par le ministre des Finances, Karim Djoudi. En 2009, la récolte nationale de céréales avait dépassé 61 millions de quintaux, soit le triple de celle de 2008, selon les chiffres officiels.

Bravo Algérie

AGRICULTURE

La saison agricole 2010/2011 débutera ce jeudi sur fond de crise

27/09/2010

Citation :

La campagne agricole 2010/2011 débutera ce jeudi 30 septembre et le coup d’envoi sera donné cette année par le ministre de tutelle à partir de la ville de Sétif. Mais avec la pression que subit le marché des produits agricoles dans la conjoncture actuelle, cette saison s’annonce sur fond de crise notamment pour certaines filières stratégiques comme les céréales, le lait et les viandes.

Pour la filière céréalière, dont la production nationale durant la saison précédente a connu un net recul de 27%, c’est la flambée des cours que connaît le marché mondial ces derniers mois qui suscite des préoccupations en Algérie. Une tonne de blé est échangée actuellement sur le marché boursier à 300 dollars, soit une hausse de 130 dollars en quelques mois seulement (le prix moyen du blé étant de 170 dollars/tonne). Des perspectives difficiles s’annoncent ainsi pour les mois à venir sachant que l’Algérie demeure étroitement dépendante des importations en blé tendre.

La filière laitière n’est pas épargnée, avec des pénuries qui persistent depuis plusieurs jours déjà. En effet, au moment où l’Etat passe au crible les importateurs des intrants pour l’industrie laitière, les transformateurs font état d’une baisse sensible en quantités de poudre importée par l’office de régulation, l'ONIL. Cependant, l’intégration du lait frais produit localement n’arrive pas à dépasser le cap des 15% malgré toutes les mesures incitatives et des subventions conséquentes.

Ce climat de crise plane également sur les productions animales, comme les viandes et les œufs. Dans cette conjoncture non moins difficile les éleveurs regroupés à travers leurs organisations professionnelles mettent en garde contre les conséquences de la flambée des prix des aliments de bétail et de volaille.

Le marché des produits agricoles demeure frappé d’une fragilité chronique en dépit de tous les systèmes de régulation mis en place ces deux dernières années à coup de plusieurs milliards de dinars. Pour le quinquennat 2010-2014, 1.000 milliards de dinars seront engagés dans l’agriculture. Et on craint déjà de voir se reproduire le scenario catastrophe de 2007/2008.

Les oléiculteurs déplorent l’importation de l’olive marocaine à Aïn Temouchent

04.10.10 | 03h00

La récolte des olives va, cette année, satisfaire les besoins des propriétaires d’huileries. Le prix d’achat des olives va être raisonnable

Citation :

La journée nationale de la vulgarisation agricole, coïncidant avec le 1er du mois d’octobre, s’est tenue, week-end oblige, hier au niveau de l’ITMA. Fait notable, de tous les stands, l’un d’eux attirait l’attention en raison de l’effacement de la grise mine qui marquait chaque année le visage de ceux qui le tenaient. Il s’agit de celui des propriétaires d’huileries et de confiseurs d’olives. En effet, selon leur constat, non seulement la récolte d’olives va, cette année, satisfaire pleinement leur besoin en quantités à transformer en huile mais encore le prix d’achat auprès des oléiculteurs va être bien plus que raisonnable. En effet, les 2 600 ha en production en 2004, lors de l’ouverture de nouvelles huileries, ont été multipliés par quatre, ce qui, avec les deux dernières années d’excellente pluviométrie, a encore amélioré la situation.

«Mieux encore, mais que voulez-vous le malheur des uns faisant parfois le bonheur des autres, la mouche de l’olive a sévi cette année dans les oliveraies. Or, si l’olive touchée n’est pas bonne pour la confiserie, elle demeure exploitable pour la transformation, ce qui va permettre son acquisition à bien plus faible prix. Nous pouvons donc, d’ores et déjà, vous assurer que le prix de l’huile d’olive va sensiblement baisser sur le marché». Nos interlocuteurs ne se suffisent cependant pas de ce premier constat. S’ils se disent satisfaits que la production algérienne d’olives ne soit plus exportée clandestinement vers le Maroc, ce qui la rendait rare et chère en Algérie et en conséquence les étranglait pour amortir leurs investissements, ils déplorent par contre l’importation massive d’olives marocaines : «Pis, au marché, on vous vend de l’olive algérienne dénoyautée et l’on vous dit que c’est de la marocaine parce que le «made in» fait marcher. Or, s’il y a un contrôle sérieux de la part des services compétents, ils s’apercevraient que l’olive marocaine vendue en vrac est bourrée de conservateurs nocifs, des produits chimiques pour empêcher son oxydation dès qu’on l’extrait de son eau. En fait, la seule bonne olive marocaine est celle conditionnée en petits pots».

Cette concurrence de l’olive marocaine dérange d’autant que les amphores des gros transformateurs à Sig comme chez les plus petits à Témouchent sont encore pleines : «habituellement, fin août, il n’y a plus aucune olive en stock». Enfin, dernier sujet d’inquiétude, le sort qui sera réservé au recours introduit auprès du ministère de l’Agriculture pour que les huileries bénéficient de l’effacement de leurs dettes: «Ces dettes sont imputables aux difficultés que le secteur a connues, ces dernières années, en raison des difficultés d’accès au crédit bancaire, à l’exportation frauduleuse de l’olive vers le Maroc et de la faiblesse de la production oléicole. Bien que nous disposions d’une carte de fellah, mais parce que nous avons dû disposer d’une carte fiscale pour pouvoir importer nos équipements, nous avons été considérés comme des commerçants, ce qui nous a injustement exclus de l’effacement de nos dettes», déclarent certains fellahs.

Il faut arrêter cette importation .

Céréales

Des importations en forte baisse grâce au développement de la production nationale

http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/des-importations-en-forte-baisse-grace-au-developpement-de-la-production-nationale_13291.html

La facture d’importation des céréales pour 2010 connaît une baisse sensible. « Nous espérons terminer 2010 avec une facture de moins un milliard de dollars.

La facture des importations réalisées jusque là n’a pas dépassé les 700 millions de dollars.

C’est donc presque le quart par rapport à ce que nous importions il y a trois ans », », a déclaré Nouredine Kahel, directeur général de l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC), invité dimanche de la chaîne III de la radio nationale

C’est une baisse sensible par rapport au 3,3 milliards de dollars que nous importions en céréales il y a trois ans », a-t-il insisté.

Selon lui, l’importation est devenue un complément à la production nationale. « On veut renverser la tendance

Nous soutenons et nous accompagnons la production nationale sur le plan technique et organisationnel. Nous voulons réduire la facture alimentaire », a-t-il indiqué.

Il a précisé que l’essentiel des importations est constitué par le blé tendre. « Nous n’avons pas assez de superficies pour produire les blés tendres selon les conditions requises et couvrir l’ensemble de nos besoins », a-t-il noté.

Selon lui, les rendements vont continuer à évoluer.

« En 1990, nous étions à huit quintaux à l’hectare. Nous sommes passés à douze quintaux en 2000. Nous allons atteindre les 17 quintaux en 2010. Cette dynamique va devenir structurelle », a-t-il dit.

En 2009, l’Algérie a produit 61 millions de quintaux de céréales. Le même niveau de production pourrait être atteint à la fin 2010 grâce à une bonne pluviométrie automnale.

« Mais,cela n’est pas le résultat d’une situation conjoncturelle liée à des conditions climatiques.