Sujet: Re: Guerre en Irak Mar 15 Juin 2010 - 23:12
Corps brisés par la guerre
france24 — 14 juin 2010 — SANTE - Comment survivre aux séquelles de la guerre ? A Amman, les chirurgiens se battent pour reconstruire la vie de centaines d'Irakiens victimes des violences et des attentats. Leurs cicatrices se sont mal refermées, leurs traumatismes sont toujours vifs, un reportage bouleversant.
Sujet: Re: Guerre en Irak Mar 22 Juin 2010 - 23:21
Irak: le Premier ministre appelle à l'arrêt des interventions étrangères
Citation :
22/06/2010 - almanar - Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a appelé mardi les puissances régionales à cesser de s'immiscer dans les négociations pour un nouveau gouvernement, les accusant d'être responsables de l'absence de cabinet près de quatre mois après les législatives.
"Je ne suis pas prêt à attendre ce que les parties extérieures ont à dire mais, malheureusement, les interventions extérieures sont en train d'influencer la situation nationale", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse.
"Les dirigeants politiques nationaux ne sont plus en mesure de prendre des décisions à cause de cela", a ajouté M. Maliki, comme on lui posait une question sur l'influence de voisins comme l'Iran et l'Arabie saoudite.
"Les gens qui sont au premier plan du processus politique ont succombé volontairement à des visées étrangères", a-t-il ajouté.
M. Maliki a affirmé que les gouvernements de la région compliquaient les choses.
"L'Irak en appelle à de bonnes relations mais il y a une chose dont nous sommes les seuls responsables, c'est la nation", a-t-il lancé. "Les interventions internationales et régionales dans la formation du gouvernement ont créé de nombreux problèmes", a-t-il poursuivi.
"Je discute avec mes partenaires au sein du processus politique. Si nous avançons tous ensemble et travaillons dans les limites du cadre national, nous trouverons de nombreuses occasions de solution", a-t-il conclu.
Sujet: Re: Guerre en Irak Sam 26 Juin 2010 - 23:17
Irak, la guerre "corporate"
RussiaToday 26 juin 2010 - (Part 1 of 2) What happens to everyday Americans when corporations go to war? Acclaimed director Robert Greenwald takes you inside the lives of soldiers, truck drivers, widows and children who have been changed forever as a result of profiteering in the reconstruction of Iraq. 'Iraq for Sale' uncovers the connections between private corporations making a killing in Iraq and the decision makers who allow them to do so.
Sujet: Re: Guerre en Irak Mer 30 Juin 2010 - 23:12
Jalili: les Etats-Unis et 14 pays européens ont équipé Saddam d'armes chimiques
30/06/2010 - almanar
Citation :
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Saïd Jalili, a indiqué que les Etats-Unis et 14 pays européens avaient mis des armes chimiques à la disposition de l'armée baathiste irakienne.
"Quand les membres permanents du Conseil de sécurité disposent d'armes chimiques, on ne peut pas attendre d'eux qu'ils luttent contre les armes chimiques", a ajouté Jalili, à l'occasion de la journée nationale de la lutte contre les armes chimiques.
Pour la logistique militaire américaine, réduire la voilure en Irak est une tâche aussi ardue que de rassembler une force internationale d’invasion à des milliers de kilomètres des États-Unis, suivre la rapidité des avancées fulgurantes lors du lancement de l’opération Iraqi Freedom en mars 2003 ou répondre aux besoins quotidiens durant sept années d’occupation marquées par l’emploi massif de « bombes de fortune » sur les axes routiers.
Citation :
Aujourd’hui, la machine de guerre américaine lève le camp avec hommes, véhicules, armes et bagages.
L’ampleur du transfert engendré par la simultanéité d’un double mouvement, passage en Irak à une force de moins de 50 000 hommes pour août 2010 et l’envoi en Afghanistan de 33 000 hommes, est comparée à l’effort logistique de la Seconde Guerre mondiale. D’ailleurs, la manœuvre logistique actuelle est baptisée Nickel II en mémoire de la volte-face de la 3ème Armée du général Patton. En trois jours, en décembre 1944, l’homme de fer fait pivoter l’ensemble de ses troupes du Nord vers l’Est pour participer à la contre-attaque suite à l’offensive dans les Ardennes.
Après un recensement minutieux des stocks et une étude des coûts de transport par parcs, trois options sont possibles pour chaque équipement. Certains sont directement transférés en Afghanistan, d’autres sont envoyés aux États-Unis pour servir aux entraînements et les derniers restent sur place. En une année (sur un retrait promis en 16 mois par le président Obama…), 35% des équipements devant quittés l’Irak l’ont réellement fait.
Cet effort titanesque impliquerait le mouvement de trois millions de pièces d’équipements, la fermeture en Irak de 350 postes avancés, le transfert de 88 000 containers et de 41 000 véhicules (dont de nombreux véhicules MRAP d’un modèle trop lourd pour être employés sur les routes afghanes ou alors pas assez robuste pour le relief). De plus, de nombreux véhicules rejoignent les stocks de l’armée et de la police irakienne : leur coût de transfert vers une destination hors d’Irak étant supérieur à leur valeur unitaire.
Dans ce chassé-croisé, la priorité numéro un est bien de soutenir l’effort de guerre en Afghanistan. Aux hommes envoyés en Afghanistan s’ajoutent les 5 000 véhicules nécessaires à leur mission, l’envoi de la dernière génération de véhiculés protégés, le MRAP appelé M-ATV à un rythme de 500 par mois, de ballons dirigeables pour une surveillance longue durée d’une zone, etc. Et tout cela par des voies d’acheminement saturées…
En Irak, la quasi-totalité des équipements transitent via le Koweït, véritable plaque tournante aéroportuaire et possible nœud vulnérable. La flotte militaire américaine de 18 navires roll-on/roll-off est grandement mise à contribution, en plus de navires privés affrétés pour l’occasion. Enfin, les sociétés militaires privées spécialisées dans le transport, le soutien, la maintenance, etc. participent à ce grand déménagement. Si l’empreinte au sol des militaires américains se réduit (passage à une force à l’été 2010 de moins de 50 000 militaires américains), celle des civils sous contrat avec le ministère de la Défense ne suit pas proportionnellement cette décroissance.
Pour la logistique de l’armée américaine, s’en aller n’est définitivement pas plus simple que d’y aller ou d’y être.
Visite surprise du vice-président américain Biden à Bagdad (AFP)
3 juillet 2010 à 14h36min
Citation :
Le vice-président américain Joe Biden est arrivé samedi à Bagdad pour une visite surprise en Irak, où les forces américaines sont en train de retirer leurs troupes de combat, selon un journaliste de l'AFP.
New York Times : la reconstruction de l’Irak bâclée par les Américains
Citation :
05/07/2010 - Almanar - Selon le New York Times, les États-Unis ont échoué dans leurs projets de reconstruction de l’Irak ou les ont réduits. Le quotidien prend en exemple la ville de Falloudja qui, six après les combats destructeurs qui l’ont ravagée, manque de presque tout: de circuits routiers, d’électricité, d’eau propre et d’infrastructure sanitaire.
Pourtant les autorités américaines s’étaient engagées à consacrer le premier grand projet qu’elles comptaient réaliser à l’édification d’un réseau sanitaire pour toute la ville. Or malgré les 104 millions de dollars qui ont été dépensés (la partie donatrice de cette somme n’est pas précisée) et avant même que les liaisons entre les maisons ne soient installées, les Américains ont décidé de renoncer au projet.
D’autres projets réalisés par les Américains ont eu le même sort. Alors que d’autres projets réalisés à la hâte se sont vite dégradés.
Des responsables américains ont expliqué ce désistement par le fait qu’ils ont découvert après avoir entamé leurs travaux, qu’ils dépassent les besoins les plus pressants de l’Irak. Alors que dans d’autres projets supervisés par des entrepreneurs américains et exécutés par des ouvriers irakiens se sont révélés comprendre d’énormes erreurs dont la réparation nécessite beaucoup de temps.
Tandis que ces responsables prétendent avoir accompli la plupart des projets planifiés pour un montant s’élevant à 53 milliards de dollars, des responsables irakiens de la province de Diala ont déploré quant à eux le niveau lamentable du travail de construction, ce qui les a poussés à ordonner l’arrêt de tous les projets des Américains, alors que les inspecteurs américains disaient avoir accompli leu mission.
Au dire des autorités locales, les Américains les ont informés qu’ils sont obligés d’accélérer le plus possible l’accomplissement des projets, avant la fermeture d’une base américaine dans la région
Sujet: Re: Guerre en Irak Mer 14 Juil 2010 - 18:02
Tarek Aziz remis par les Américains aux autorités irakiennes
Publié le Mercredi 14 Juillet 2010 à 13:01
AFP - L'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz, emprisonné dans un centre de détention américain près de Bagdad, a été remis mardi soir aux autorités irakiennes, a déclaré mercredi à l'AFP son avocat, Me Badih Aref, joint à Amman.
Citation :
"J'ai reçu un appel téléphonique de mon client Tarek Aziz qui m'a affirmé avoir été remis par les forces américaines aux autorités irakiennes, et qu'il se trouve actuellement dans la prison de Kazemieh à Bagdad", a indiqué Me Aref.
"J'appelle les organisations internationales à intervenir pour empêcher cet acte qui constitue une violation de la charte de la Croix Rouge qui interdit qu'un prisonnier soit extradé vers ses ennemis", a-t-il ajouté.
Me Aref a estimé que la vie de M. Aziz "est désormais en danger car il est entre les mains de ses ennemis qui pourraient lui infliger la peine de mort pour se débarrasser de lui". "Tarek Aziz m'a dit : "Obama n'est pas différent de Bush, il participera à nos exécutions de manière indirecte", a ajouté l'avocat.
En janvier, l'ex-proche de Saddam Hussein se trouvait dans un état de santé "sérieux" après avoir été victime d'une "attaque" et avait été transféré dans un hôpital sur la base américaine de Balad, au nord de Bagdad.
Unique chrétien du cercle étroit des puissants de Saddam Hussein, Tarek Aziz, né en 1936, s'est rendu aux troupes américaines fin avril 2003, et était emprisonné à Camp Cropper, le centre de détention américain près de Bagdad. Sa famille a demandé à plusieurs reprises sa libération pour raisons médicales, notamment en raison de deux crises cardiaques.
Ancien ministre de l'information, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères sous Saddam Hussein, Tarek Aziz a été condamné en mars 2009 à 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992. En août, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes de confession chiite dans les années 1980.
La dernière brigade de combat américaine quitte l’Irak
RIA Novosti - 19 Aout 2010
Citation :
La dernière brigade de combat des Forces armées américaines a quitté le territoire irakien via la frontière koweïtienne, ont rapporté mercredi soir les médias américains. Selon le porte-parole de la brigade Christopher Ophardt, les derniers blindés ont déjà franchi la frontière du Koweït où les Etats-Unis possèdent plusieurs bases militaires.
Le président américain Barack Obama avait déclaré auparavant que les bataillons de combats devaient quitter l’Irak avant le 31 août 2010.
Il est prévu que seuls 50.000 militaires américains demeureront dans le pays jusqu’à la fin de l’année en cours et rempliront une mission d’entraînement et de conseil. Les troupes d’élite américaines continueront également d’éliminer les terroristes et les extrémistes en Irak.
Le nombre de personnes employées par des entreprises de sécurité privées et travaillant pour le compte de l'administration américaine en Irak va doubler pour atteindre 7.000 après le départ des troupes de combat, a indiqué jeudi le département d'Etat.
Le départ des dernières troupes de combat américaines du pays devrait être compensé en partie par les forces de sécurité irakiennes, mais "nous aurons encore nos propres besoins en matière de sécurité, pour nous assurer que nos diplomates et nos experts en développement sont bien protégés", a expliqué le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.
Thousands of US combat troops have started pulling out of Iraq, but hundreds of private security firms look set to fill the void. Since the US-led invasion in 2003, security contractors in Iraq have often been accused of operating above the law. Most controversially, In 2007, guards from what was then known as Blackwater Worldwide shot and killed 14 Iraqi civilians. These charges were dismissed in a US court. But as the US begins its year long withdrawal from Iraq, the message from the state department has been clear - more security contractors will be moved in to replace the US military. This, they say, is the most practical way to "fill the security gap" left by the departing American troops. There have been promises that contractors will not enjoy immunity from prosecution and will be governed by the laws of Iraq, but is this enough to quell concerns about the continuing presence of the security firms?
Une armée quitte le pays, une autre s'installe afin de perpétuer la colonisation ?
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Sujet: Re: Guerre en Irak Mar 31 Aoû 2010 - 14:18
"L'Irak est aujourd'hui souverain et indépendant"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 31.08.10 | 13h52 • Mis à jour le 31.08.10 | 14h56
Citation :
C'est un jour qui restera dans les mémoires de tous les Irakiens. L'Irak devient aujourd'hui un pays souverain et indépendant." C'est ainsi que le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a salué, mardi 31 août dans une allocution télévisée, le dernier jour de la mission de combat de l'armée américaine en Irak, plus de sept ans après l'invasion qui avait provoqué la chute de Saddam Hussein.
Comme il s'y était engagé peu après son investiture en janvier 2009, le président Barack Obama annoncera officiellement mardi soir la fin de cette mission de combat lors d'un discours prononcé dans le cadre solennel du Bureau ovale de la Maison Blanche. Mais une récente vague de violences visant notamment les forces irakiennes de sécurité a suscité l'inquiétude dans le pays quant aux capacités de l'armée et de la police irakiennes à prendre le relais des troupes américaines.
"Je vous réaffirme que les forces de sécurité irakiennes sont capables de prendre leurs responsabilités, a martelé le chef du gouvernement. Malheureusement, nous sommes confrontés à une campagne de scepticisme et nous sommes sûrs que son objectif est d'empêcher le retrait." Pour M. Maliki, "les actes terroristes sont des actes désespérés des débris du parti Baas et d'Al-Qaida pour montrer qu'ils existent", le Baas était la formation politique de l'ex-dictateur Saddam Hussein.
CRAINTE DES IRAKIENS
L'armée américaine organise, mercredi, en présence du vice-président américain Joe Biden, une cérémonie pour marquer le début de cette nouvelle étape de sa présence en Irak, l'opération dite "Aube nouvelle" ("New Dawn"), dans le cadre de laquelle les 50 000 militaires américains restant dans le pays travailleront essentiellement à l'entraînement des forces de sécurité locales. L'accord de sécurité conclu en novembre 2008 entre Bagdad et Washington prévoit que l'ensemble des troupes américaines aient quitté l'Irak à la fin de 2011.
Beaucoup d'Irakiens accueillent avec appréhension le départ progressif des forces américaines, qui ont compté jusqu'à 170 000 hommes en 2007, craignant que leur police et leur armée ne soient pas encore prêtes pour assumer seules la sécurité. Le chef de l'état-major irakien, le général Babaker Zebari, a même jugé récemment prématuré le retrait américain, exhortant les Etats-Unis à demeurer dans son pays jusqu'à ce que l'armée soit complètement prête, en 2020.
Arrivé lundi soir à Bagdad, le vice-président américain, Joe Biden, devait également rencontrer mardi les principaux dirigeants irakiens, y compris M. Maliki, pour les exhorter à trouver une solution à la crise politique qui mine le pays depuis les élections législatives du 7 mars. Les principales formations ne sont toujours pas parvenues à trouver un accord pour former une coalition de gouvernement, et les dissensions demeurent totales sur la question cruciale du nom du prochain premier ministre.
Foxbat16
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Sujet: Re: Guerre en Irak Mar 31 Aoû 2010 - 14:20
moi je vois plutôt un pays anéanti, divisé plus que jamais, prêt au pillage de ses ressources par les grandes firmes internationales
La guerre en Irak a coûté très cher, même s'il est difficile de savoir précisément combien. Seule certitude : la décision du président Obama de retirer les troupes de combat du pays envahi en 2003 ne permettra pas forcément d'alléger beaucoup le coût du conflit.
Citation :
L'administration Obama aurait pourtant bien besoin d'un peu de répit dans les dépenses fédérales: en partie en raison de l'opération Liberté en Irak, la dette américaine a atteint un sommet historique, à 13.000 milliards de dollars.
Mais déterminer le coût final de la guerre est particulièrement difficile. Au cours des sept années qu'a duré le conflit, la question de savoir combien il a coûté a été aussi férocement disputée entre camps politiques que la décision d'envahir l'Irak elle-même.
Au début du conflit, le secrétaire à la Défense d'alors, Donald Rumsfeld, avait estimé que les opérations coûteraient au contribuable américain 50 milliards de dollars, assurant que les estimations supérieures étaient "gonflées".
Mais le prix Nobel d'Economie Joseph Stiglitz a estimé plus tard que le coût réel de la guerre était plus proche de 3.000 milliards de dollars si l'on prenait en compte l'ensemble de l'économie, de la prise en charge des morts et des blessés jusqu'à la hausse du prix du pétrole.
Aujourd'hui, la plupart des observateurs estime que le coût réel se situe entre les deux. Mardi soir dans son discours annonçant la fin de la mission de combat dans ce pays, M. Obama a évoqué le chiffre de 1.000 milliards de dollars.
Une officine du Congrès américain, le Congressional Research Service, est arrivée à un total de 747,3 milliards de dollars déjà consacrées au financement de la guerre.
Quelle que soit la réalité des chiffres, l'annonce de M. Obama hier a peu de chance de mettre un terme aux dépenses américaines en Irak.
Selon le CBO, la Cour des comptes américaine, le fait d'avoir ramené le nombre de soldats américains en Irak à 50.000 ne permettra de réaliser que 67 milliards de dollars d'économie au cours des deux prochaines années.
En effet, après près d'une décennie de combats, les dépenses américaines pour réparer ou remplacer des équipements particulièrement sollicités, mais aussi pour fournir des forces de protection et financer les programmes de santé du ministère de la Défense ont rapidement dépassé celles consacrées au déploiement de troupes lui-même. Et le département du Trésor pourrait redéployer en grande partie les fonds économisés en Irak vers le conflit en Afghanistan, où le président Obama a précisé hier soir que le rythme de retrait des soldats dépendrait de la situation sur le terrain.
Selon le CRO, les coûts associés à la guerre en général pourraient se situer entre 274 et 588 milliards de dollars sur les 10 prochaines années, et les deux conflits auront coûté au total entre 1.560 et 1.880 milliards de dollars aux Etats-Unis.