La récente annonce par l’Irak d’une augmentation de 25 % de ses réserves prouvées, à 143 milliards de barils, était attendue dans les milieux pétroliers. Conforté par les onze contrats pétroliers déjà signés, qui devraient conduire à une capacité de production de 12 millions de barils/jour en 2017, ainsi que par les nouvelles études de gisements conduites tant au ministère du Pétrole que chez les compagnies internationales, le nouveau chiffre paraît plausible.
Il pourrait, selon certains experts, évoluer à long terme vers 200 milliards de barils, voire au-delà. Les guerres depuis 1980 et les sanctions ont en effet laissé inexploité un large potentiel d’hydrocarbures. Un effort accru d’exploration ainsi que des taux améliorés de récupération de l’huile en place devraient ainsi conduire, à terme, l’Irak, Kurdistan inclus, à rivaliser avec l’Arabie Saoudite.
Ce qui nécessitera un délicat rééquilibrage entre les pays producteurs du Moyen-Orient. La réaction de l’Iran ne s’est d’ailleurs pas fait attendre. Une semaine exactement après le communiqué de Bagdad, Téhéran a fait savoir que ses réserves s’établissaient désormais à 150 milliards de barils, contre 130 milliards annoncés en 2003. L’Iran reprend ainsi la seconde place derrière l’Arabie Saoudite et ses 260 milliards de barils. Selon le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mir Kazemi, ce nouveau chiffre reflète de récentes découvertes et pourrait être encore revu à la hausse en mars prochain.
Quelles que soient les interrogations techniques soulevées par cette annonce, l’Iran souhaite souligner qu’en dépit des sanctions internationales qui frappent son industrie pétrolière, il n’entend pas céder son rang parmi les pays producteurs.
Au-delà de ce rappel très politique, ce qui est réellement en jeu, c’est le quota iranien au sein de l’Opep. Or, de ce point de vue, seule la capacité de production importe, et non pas les réserves. Car elle décroît à nouveau, malgré la découverte de champs importants, comme Azadegan, en 1999 (comparable en taille aux géants irakiens de Majnoon et de West Qurna), faute de capitaux et de technologie étrangers, après l’embellie née des partenariats intervenus dans les années 1995-2005.
Le japonais Inpex, auquel le développement d’Azadegan avait été confié, vient d’ailleurs de se retirer, fermant ainsi la marche des opérateurs internationaux qui quittent le pays. La production iranienne, aujourd’hui de l’ordre de 4 millions de barils/jour, pourrait descendre à 3,3 millions dès 2015. Au demeurant, on ne peut écarter que, dans ce contexte, Téhéran cesse, à partir de 2025, d’être exportateur de pétrole. Cela, pour pouvoir satisfaire une demande intérieure en progression rapide, encouragée par des subventions que le gouvernement peine à supprimer, compte tenu d’une réelle inflation qui, selon le Parlement iranien, avoisinerait actuellement les 50 %, au lieu du chiffre officiel de 8,9 %.
11/12/2010 Le président de la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l'Irak, Massoud Barzani, a revendiqué samedi dans un discours à Erbil le droit à l'autodétermination pour les Kurdes, ce qui pourrait être un prélude à une scission de l'Irak.
La Turquie est en train de devenir un ennemi dans la région, affirme Maliki
AFP | 20/04/2012 | 19h14
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Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a affirmé vendredi que la Turquie était en train de devenir un ennemi dans la région en cherchant à la dominer et à interférer dans les affaires internes de ses voisins.
"Poursuivre sa politique intérieure et régionale va nuire aux intérêts de la Turquie et en faire pour tous un Etat hostile", a affirmé M. Maliki dans un communiqué.
Jeudi, au terme d'une rencontre à Istanbul avec le dirigeant kurde Massoud Barzani, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, un sunnite, s'en était une nouvelle fois pris à son homologue irakien, un chiite, l'accusant de monopoliser le pouvoir et d'"égocentrisme" politique et de discriminations contre les groupes sunnites dans son gouvernement, selon la presse turque. "Les développements en Irak ne présagent rien de bon", avait ajouté M. Erdogan.
"Dans sa dernière déclaration, M. Erdogan recommence à interférer dans les affaires intérieures (de l'Irak) et prouve qu'il vit toujours dans l'illusion qu'il domine la région", affirme M. Maliki. "C'est regrettable que sa déclaration ait une dimension confessionnelle, car malgré ses démentis précédents, cette dimension apparaît (cette fois) très clairement, et elle est rejetée par tous les Irakiens", a-t-il ajouté.
Crise au Kurdistan ; Bagdad rejette la médiation de Washington
Vendredi, 27 Avril 2012 15:15
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IRIB-En réaction à la proposition de médiation avancée par Washington pour intervenir entre le gouvernement central et les kurdes le vice-premier ministre irakien a déclaré que cette question est une affaire interne et doit être réglée par les irakiens eux même.
Ce rejet est intervenu à l issu d'une rencontre entre le vice premier ministre et Joe Biden, vice-président américain. Récemment Massoud Barzani, président du Kurdistan irakien a entamé, avec le feu vert des Etats-Unis et de l’Arabie de violentes attaques contre Bagdad et insiste sur le démembrement de l’Irak.
Paralysée. La capitale irakienne roule au ralenti ce mercredi, enveloppée dans une tempête de sable impressionnante. Les vents de sable ne sont pas rares en Irak, mais la sécheresse de cette année a aggravé la situation.
La circulation est rendue extrêmement difficile, la visibilité ne dépassant pas quelques mètres et seules quelques voitures ont réussi à se déplacer à vitesse très réduite. De nombreux commerces sont fermés, et les habitants sont restés cloîtrés chez eux.
Les quelques personnes aperçues sur les trottoirs portaient des masques. Les autorités ont indiqué que de nombreuses personnes ont été admises dans les hôpitaux pour des problèmes d'insuffisance respiratoire. Malgré tout, l'aéroport de Bagdad a pu rouvrir ce matin après être resté fermé mardi alors qu'était prévue dans la journée une réunion internationale cruciale pour discuter du programme nucléaire controversé de l'Iran. Tous les vols du jour, qu'ils soient au départ ou à l'arrivée, étaient programmés comme prévu.
Pillage d'objets antiques : l'Irak porte plainte contre les Etats-Unis
16/06/2012
Citation :
L'Irak envisage de porter plante contre les Etats-Unis, pour le vol et le pillage de ses objets antiques.
Selon Arab On Line, Talal Hossein al Zoubai, Président de la commission du tourisme d'Irak, compte déposer sa plainte, auprès de l'UNESCO. Plus de 10.000 objets d'art et antiques appartenant au patrimoine national irakien ont été dérobés, depuis 2003, et transféré, dans des musées, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Israël.
Ce chiffre est, toutefois, approximatif, si on en croit le ministre du Tourisme d'Irak, qui, lui, parle de plus de 80.000 objets volés et qui se trouveraient en Grande Bretagne. "L'invasion US a, en outre, infligé de lourds dégâts aux sites historiques du pays". L'Irak cherche à organiser une conférence internationale, dans l'objectif de se faire restituer ses richesses.
Bagdad déconseille aux compagnies pétrolières françaises des contrats kurdes
AFP - 20 juin 2012, 19:35
Citation :
Le vice-Premier ministre irakien à l'Energie a de nouveau prévenu les compagnies françaises que tout contrat avec Bagdad serait annulé si elles signent d'autres contrats avec des autorités locales ou régionales, après que le Kurdistan (nord) a fait affaire avec des compagnies étrangères.
Le tribunal irakien a condamné par contumace le vice-président fugitif à la mort
Tariq al-Hashemi
9.09.2012, 20:31
Citation :
Le tribunal irakien a condamné à mort un ancien vice-président Tariq al-Hashemi, a déclaré la chaîne par satellite Al Arabiya.
Il est accusé d'implication dans des activités terroristes, en particulier, les attaques contre les forces de sécurité du pays et les pèlerins chiites.
Le mandat d'arrêt contre al-Hachémi, qui est sunnite et le chef du parti islamique, a été émis en décembre. Le politicien s'est enfui vers le Kurdistan irakien, puis s'est déplacé vers la Turquie. Plus tôt, al-Hashimi a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera que l'affaire a un « arrière-plan confessionnel ».
Les autorités irakiennes envisagent d’adopter un nouveau drapeau et un nouvel hymne national censés unifier tous les mouvements religieux et groupes ethniques du pays, rapportent samedi les médias européens.
D’après Ali Shlah, chef de la commission parlementaire irakien pour la culture et les médias cité par l’AFP, les députés devront choisir entre trois versions du nouvel hymne et sept versions du drapeau.
Comme il est indiqué sur le site du parlement, les nouveaux drapeau et hymne nationaux seront destinés à promouvoir l’ »unité du territoire et du peuple » du pays affecté par des décennies de destruction, de terrorisme et de conflits interethniques. (Ria Novosti)