Sujet: Irak: Projet de coup d'Etat ! Jeu 27 Déc 2012 - 23:05
Irak : le projet de coup d'Etat du Qatar !
jeudi, 27 décembre 2012 05:50
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IRIB- Selon le journal qatari "Al Chargh", cité par l'agence de presse Al-Nakheel, Doha projette de renverser le gouvernement Maliki. "Les autorités des services secrets qataris ont rencontré un certain nombre des ex-commandants de l'armée baathiste de Saddam Hussein, pour mettre à l'oeuvre ce projet de coup d'Etat". "Certaines informations font état de ce projet, qui vise à renverser le Premier ministre Maliki, via un putsch militaire, qui devrait impliquer bon nombre d'officiers et de commandants de l'armée dissoute de Saddam, qui vivent à Doha et qui ont été naturalisés". "Al-Chargh" affirme que l'Emir du Qatar vient d'appeler tous les ex-commandants de l'armée du régime baathiste irakien à se rendre au Qatar et à former l'armée qatarie, en échange de la nationalité qatarie.
Sujet: Irak: évasion spectaculaire Ven 11 Jan 2013 - 20:48
Des membres d’Al-Qaïda se sont échappés d’une prison irakienne
11.01.2013, 19:07, heure de Moscou
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Au moins 12 fugitifs, dont certains ont été condamnés à la peine de mort se sont échappés ce vendredi matin d’une prison dans la banlieue de Bagdad, rapporte la police locale. Les prisonniers se sont échappés par la fenêtre d’une des cellules, en volant aux gardes des armes à feu.
Les employés de la prison ont déjà été interrogés. Les policiers suspectent que quelqu’un parmi eux aurait aidé les prisonniers à s’enfuir. Les recherches des fugitifs continuent.
Pourquoi une vague d'attentats terroristes a balayé l'Irak ?
3.02.2013, 20:31, heure de Moscou
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L'attaque de dimanche effectuée par un groupe de militants contre un poste de police à Kirkouk, dans le nord de l'Irak, s'est ajoutée à une série d'attaques terroristes, qui secouent le pays ces dernières semaines.
Le sous-gouverneur de la province de Salah-al-Din dans le nord du pays, Aziz Jaud a déclaré ses hypothèses sur les causes d'activation de terrorisme dans une interview accordée à La Voix de la Russie.
« La situation dans la région est extrêmement difficile, et en raison de cela, les bandits armés de tout acabit peuvent librement traversent les frontières », a noté Jaud. « Cependant, les conditions sociales sont également importantes, notamment la pauvreté, le chômage, l'insécurité, ainsi que le facteur de la peur. Les bandits intimident la population par les menaces et les exécutions publiques », a-t-il ajouté.
Irak: plus de 800 morts dans des violences en août, selon l’ONU
1 septembre 2013 à 15:03 - Par AFP
Des enquêteurs irakiens près d'une voiture piégée le 22 août 2013 (Photo Marwan Ibrahim. AFP)
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Les violences en Irak ont fait plus de 800 morts en août, a annoncé dimanche l’ONU, un bilan qui fait craindre un retour aux pires jours de la lutte confessionnelle en 2006 et 2007.
Les chiffres de 804 morts et 2.030 blessés, bien qu’inférieurs au bilan de juillet qui affichait 1.057 morts, confirment toutefois la dégradation de la situation sécuritaire et un retour au niveau de violence d’il y a cinq ans.
«L’impact de la violence sur les civils est particulièrement élevé, avec près de 5.000 civils tués et 12.000 blessés depuis le début 2013», selon Jacqueline Badcock, l’adjointe du représentant spécial de l’ONU en Irak.
Selon les chiffres de l’ONU, c’est Bagdad qui a connu les pires violences, mais les régions majoritairement sunnites de Salaheddine, Diyala, Ninive, et Anbar ont également été durement frappées.
Experts et diplomates ont appelé le gouvernement irakien, contrôlé par les chiites, à accepter des réformes pour calmer la colère des sunnites, au pouvoir sous Saddam Hussein, qui accusent Bagdad de monopoliser tous les pouvoirs et de procéder à des arrestations arbitraires.
Le bilan établi par le gouvernement pour août -- un bilan toujours inférieur à celui de l’ONU et à celui établi par l’AFP sur la base d’informations fournies par les autorités et des sources médicales -- est de 443 morts, dont 87 militants extrémistes abattus par les forces de sécurité.
La journée la plus sanglante a été celle du 28 août lorsque quelque 71 personnes ont trouvé la mort dans une vague d’attentats à la bombe, notamment à Bagdad, revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda.
BAGDAD - Vingt-trois condamnés à mort, pour la plupart reconnus coupables d'activités terroristes, ont été exécutés en deux jours en Irak, a annoncé mardi le ministère de la Justice.
Les exécutions ont eu lieu les 22 et 26 septembre.
Ceci porte à au moins 90 le nombre de condamnés exécutés depuis le début de l'année malgré des appels répétés de la communauté internationale pour la mise en place d'un moratoire sur la peine capitale.
Les exécutions sont généralement faites par pendaison.
Vingt des personnes exécutées sont des membres d'Al-Qaïda ou des terroristes, selon le ministère. Les trois autres l'ont été pour des actes criminels non-précisés.
L'an dernier, l'Irak avait exécuté 129 personnes.
L'ONU et plusieurs organisations des droits de l'Homme comme Amnesty International et Human Rights Watch ont à plusieurs reprises appelé les autorités irakiennes à la mise en place d'un moratoire sur la peine capitale, une demande rejetée par les autorités.
L’Irak réclame une «troisième guerre mondiale» contre le «virus» Al-Qaïda
Posté par AFP le 01/11/2013 à 4:00
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à New Delhi le 23 août 2013 (Archives/Prakash Singh/AFP)
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Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, en visite aux États-Unis, a plaidé jeudi pour que la communauté internationale mène une «troisième guerre mondiale» contre le «virus» Al-Qaïda en pleine résurgence dans son pays.
M. Maliki est depuis mercredi à Washington et doit rencontrer vendredi le président Barack Obama pour doper la coopération antiterroriste entre les deux pays.
«Nous voulons une guerre internationale contre le terrorisme», a lancé le chef du gouvernement irakien devant un auditoire au centre de réflexion Institute of Peace, qualifiant Al-Qaïda et ses filiales de «virus» faisant souffler un «vent mauvais» dans toute la région.
«Nous avons eu deux guerres mondiales; nous en voulons une troisième contre ceux qui assassinent nos peuples et qui veulent que le sang coule», a poursuivi M. Maliki, proposant que l’Irak accueille une conférence internationale contre le terrorisme.
Le dirigeant chiite irakien avait été reçu mercredi par le vice-président Joe Biden, qui «a réaffirmé l’engagement des États-Unis à équiper [militairement] les Irakiens pour combattre Al-Qaïda», selon la Maison Blanche.
Le pays est endeuillé quasiment quotidiennement par des attentats et son niveau de violences est du jamais vu depuis 2008, quand il sortait d’un conflit confessionnel sanglant entre sunnites et chiites.
Alors que la guerre en Syrie voisine fait craindre un débordement transfrontalier en Irak, M. Maliki a réaffirmé la neutralité de Bagdad à l’égard de ce conflit chez son voisin.
«Tous nos efforts doivent être dirigés pour empêcher le succès d’Al-Qaïda et d’autres organisations terroristes», a encore plaidé le Premier ministre, accusé de «sectarisme» et de monter les chiites contre les sunnites, dans une lettre adressée mardi par d’influents sénateurs américains au président Obama.
En Irak, un séminaire permet de comprendre «comment arrêter un kamikaze»
Posté par Nicolas Laffont le 02/12/2013 à 16:05
Des soldats irakiens surveillent un point de passage (Photo: Archives/Ahmad al-Rubaye/AFP)
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Les forces de sécurité irakienne ont décidé d’organiser un séminaire à l’intention de propriétaires de cafés. L’objectif: apprendre quels sont les moyens pour arrêter un kamikaze, alors que le pays fait face à de plus en plus d’attentats.
En fin de semaine dernière, ils étaient près d’une centaines de commerçants de Bagdad à être venus écouter les conseils donnés par des policiers comme employer un garde de sécurité privé, réduire le nombre d’entrées… mais peu sont repartis convaincus.
Un premier commerçant de la capitale explique que rajouter des gardes à une unique entrée ne donnera pas envie aux clients de rentrer dans son établissement.
Depuis le début de 2013, le pays est frappé par des attaques et des attentats qui ont coûté la vie à 6.000 personnes. Les cafés, où les Irakiens se retrouvent régulièrement pour regarder les derniers matchs de football européens, sont particulièrement ciblés.
Près de 50 bombes y ont explosé depuis le mois d’avril, dont 25 à Bagdad. Le 21 novembre, un kamikaze a tué 15 personnes dans un établissement de Bayaa.
«Les cafés doivent embaucher un ou deux gardes, et fermer toutes les entrées sauf une, pour contrôler le va-et-vient et arrêter les terroristes qui portent des ceintures d’explosifs et viennent tuer des gens de sang froid», explique le directeur adjoint du centre de commande de la sécurité dans la capitale irakienne, le général Saad Jafar.
M. Jafar suggère également l’installation de caméras de surveillance.
« Les forces de sécurité ont besoin de l’aide des citoyens irakiens », explique-t-il, ajoutant dans la seconde: « ce qui ne veut pas dire que les forces de sécurité ne peuvent pas protéger les citoyens ».
Mais malgré les promesses du général, la population irakienne souffre des attaques qui visent aussi bien les forces de sécurité que les responsables politiques, les civils, les cafés, les mosquées, le terrain de football….
En novembre, près de 950 personnes sont mortes dans des attaques, dont 852 civils, selon des chiffres officiels. A peine moins qu’au mois d’octobre, le plus meurtrier depuis avril 2008, avec 964 personnes tuées.
Plusieurs mesures ont été mises en place pour tenter de lutter contre ce bain de sang. La circulation a notamment été limitée à Bagdad, et le gouvernement a lancé des opérations contre les insurgés qui ont mené, selon les autorités, à l’arrestation de centaines d’hommes et la mort de dizaines d’autres.
Mais les violences continuent. Et elles sont mauvaises pour les affaires des cafetiers, dont les établissements font régulièrement salle comble, en particulier lors des matches de la Premier League anglaise ou de la Liga espagnole.
Et quand les organisateurs du séminaire ont suggéré de fermer les établissements à 20H00, les participants au séminaire ont refusé net.
« Après les attentats dans notre quartier, les forces de sécurité nous ont demandé de fermer, en particulier les jours où le Real Madrid affronte le Barça, parce que ces jours là, les cafés sont remplis », explique Abdelaziz Youssef, dont l’établissement est situé dans le quartier de Jamiyah.
Le Clasico espagnol est en effet particulièrement suivi en Irak
« Mais, y a-t-il un seul café au monde qui ferme quand le Real et le Barça joue ? », demande-t-il, incrédule.
L’Irak intéressé par l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte antiterroriste
ARTICLE | 13. JANVIER 2014 - 17:41 - R. Mahmoudi
Les attentats terroristes sont le lot quotidien des Irakiens depuis dix ans. D. R.
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Le député de la coalition irakienne au pouvoir, Mohamed Al-Aikli, a révélé que le gouvernement algérien a proposé de mettre son expérience dans le domaine militaire et du renseignement à la disposition des forces de sécurité irakiennes, «en vue de constituer un front régional pour lutter contre les groupes terroristes qui infestent les pays du Moyen-Orient, notamment le groupe dit Eiil (Etat islamique en Irak et au Levant)», a-t-il déclaré à l’agence russe Anba Moscou.
Le député irakien a expliqué que «l’Algérie dispose d’une grande expérience dans le domaine de la lutte antiterroriste, pour avoir su vaincre la déferlante terroriste du début des années 1990 et, plus proche de nous, la grande attaque menée par un réseau terroriste transfrontalier ayant visé un gisement des hydrocarbures dans ce pays, que les forces de sécurité algériennes ont affronté courageusement jusqu’à son éradication».
Le parlementaire irakien ajoute que le soutien de l’Algérie et celui des puissances internationales, comme la Russie et les Etats-Unis, «mettent en évidence la coopération de tous les pays pour combattre les groupes extrémistes et takfiristes». Cela dit, le député n’a pas précisé dans quel cadre cette proposition a été faite par le gouvernement algérien, ni à quel niveau. Or, son intervention coïncide avec le périple du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui l’a mené à Bagdad où il a été reçu par le vice-président, Khoudayr Al-Khouzai, et le Premier ministre, Nour Al-Maliki.
Une source diplomatique a indiqué à Algeripatriotique que cette visite a permis de dégager «de nouvelles perspectives prometteuses pour la coopération bilatérale dans tous les domaines et les consultations politiques sur de nombreuses questions arabes et internationales compte tenu de la proximité des analyses et des positions des deux pays».
Mais notre ministre reste plus réservé sur certains sujets abordés avec les responsables irakiens. Selon nos informations, il était aussi question, lors de ces entretiens, d’obtenir la libération de deux ressortissants algériens détenus en Irak, Khaled Mohamed Abdelkader et Boudjenana Mohamed Ali dont le retour au pays était prévu pour hier dimanche.