Rencontre avec le Général Carter Ham, Commandant en chef des Forces américaines pour l'Afrique (Africom)
Général Carter Ham
Publié le 03/05/2012
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Rencontre avec le Général Carter Ham, Commandant en chef des Forces américaines pour l'Afrique (Africom): «La lutte contre le terrorisme nécessite une stratégie commune»
La lutte contre la montée du terrorisme dans la région du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest et contre le trafic des armes, était au menu des rencontres ayant réuni le Général Carter Ham, Commandant en chef des Forces américaines pour l'Afrique (Africom), qui était en visite en Tunisie les 23 et 24 avril 2012 et le Général Ammar, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.
Centrafrique: Africom privilégie le renseignement dans la traque de Joseph Kony
Par RFI, le : samedi 05 mai 2012
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Depuis la mi-décembre, une centaine de conseillers militaires américains sont déployés dans la région pour aider les militaires sud-soudanais, congolais, centrafricains, et surtout ougandais qui luttent contre la LRA (Armée de libération du Seigneur).
Si Joseph Kony se cache quelque part dans les forêts du sud-est de la Centrafrique, il faut parvenir à le localiser précisément. Dans sa stratégie anti-kony, Africom insiste donc sur la nécessité de développer le renseignement humain en Centrafrique.
Les Etats-Unis traquent secrètement Al-Qaïda au Mali
> 14/06/2012 | 15:06
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L’armée américaine étend les opérations de ses services secrets à travers l’Afrique en établissant un réseau de petites bases aériennes pour espionner les repaires des terroristes des confins du Sahara jusqu’à d’autres régions de l’Afrique subsaharienne, a indiqué Washington Post dans son édition électronique du mercredi soir.
Cependant, « certains responsables du Département d’Etat expriment des réserves au sujet de la militarisation de la politique étrangère américaine dans le continent africain ». Dans ce sens, ces responsables font valoir que « a plupart des cellules terroristes en Afrique poursuivent des objectifs locaux et non mondiaux, et ne présentent, donc, pas une menace directe pour les Etats-Unis ».(Aps)
L’armée américaine étend les opérations de ses services secrets à travers l’Afrique en établissant un réseau de petites bases aériennes pour espionner les repaires des terroristes des confins du Sahara jusqu’à d’autres régions de l’Afrique subsaharienne, a indiqué Washington Post dans son édition électronique du mercredi soir.
Citant des documents et des personnes engagées dans ce dispositif, le quotidien américain indique que ces opérations sont menées à travers des petits avions turbopropulseurs non armés, camouflés en avions privés et équipés de capteurs qui peuvent faire des enregistrements vidéo, suivre les traces de chaleur infrarouge (pour déceler une présence humaine) et détecter les signaux de radio et de téléphone cellulaire.
Si une dizaine de bases aériennes ont été établies en Afrique depuis 2007, « ces opérations se sont, néanmoins, intensifiées au cours des derniers mois dans le cadre d’une guerre de l’ombre croissante contre Al-Qaïda et les autres groupes affiliés », souligne l’auteur de l’article à partir de Ouagadougou (Burkina Faso) qu’il présente comme « une plaque tournante du réseau d’espionnage des Etats-Unis » où des dizaines de militaires et de contractuels américains ont établi, depuis quelques années, une base aérienne au sein de l’aéroport international.
Les avions-espions américains au Nord du Mali
« Les avions-espions américains non armés traversent des centaines de kilomètres au Mali, en Mauritanie et au Sahara, où ils recherchent des combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) », selon Washington Post.
A ce propos, il affirme que ces vols de surveillance se sont intensifiés à la suite du coup d’Etat perpétré au Mali en mars dernier, qui a permis aux partisans d’al-Qaïda de déclarer un Etat indépendant islamiste dans la moitié nord du pays.
Par ailleurs, il relève que si l’armée américaine a lancé des frappes aériennes en Somalie pour lutter contre l’organisation terroriste Al Shabab, « elle limite généralement sa participation, pour les autres régions de l’Afrique, à l’échange de renseignements avec les forces alliées africaines afin que ces dernières puissent attaquer les camps terroristes sur leur propre territoire ».
Se gardant de commenter les détails spécifiques des opérations des avions-espions, le Commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), cité par Washington Post, soutient que les Etats-Unis » travaillent en étroite collaboration avec leurs partenaires africains pour faciliter l’accès, si nécessaire, à la conduite de missions pour soutenir et poursuivre leurs objectifs de sécurité communs ».
Les opérations de surveillance et de renseignement, selon Africom, « sont tout simplement un outil que nous utilisons pour permettre aux militaires du pays hôte de mieux comprendre le contexte de la menace ».
Cependant, note le journal de la capitale fédérale qui cite également l’envoi de troupes américaines en Afrique centrale pour lutter contre l’Armée de résistance du seigneur dirigée par l’Ougandais Joseph Kony, « l’engagement militaire rampant des Etats-Unis dans les conflits africains comporte des risques ».
Sur ce point, il souligne que « certains responsables du Département d’Etat expriment des réserves au sujet de la militarisation de la politique étrangère américaine dans le continent africain ». Dans ce sens, ces responsables font valoir que « a plupart des cellules terroristes en Afrique poursuivent des objectifs locaux et non mondiaux, et ne présentent, donc, pas une menace directe pour les Etats-Unis ».(Aps)
Les forces spéciales américaines tissent leur toile en Afrique
Par Jacques Hubert-Rodier | 15/06 | 07:00
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Après l'Irak, l'Afghanistan, le nouveau front des Etats-Unis dans « la guerre contre le terrorisme » est en Afrique. Selon le « Washington Post », lentement mais sûrement, l'armée américaine déploie ses services de renseignement à travers toute l'Afrique. Son objectif est de lutter contre des mouvements comme Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Boko Haram au Nigeria, les shebab en Somalie, l'Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony en Ouganda et autres organisations fondamentalistes. D'après le quotidien, l'US Army utilise une douzaine de bases militaires d'où décollent des avions de surveillance « privés », équipés de détecteurs à infrarouge, de caméras...
Cette activité souligne en tout cas l'engagement en Afrique des forces spéciales américaines qui, sous l'administration Obama, jouent un énorme rôle dans la stratégie de sécurité nationale américaine.
Les opérations de ces commandos vont ainsi de la détection et de la surveillance jusqu'aux assassinats ciblés de personnes suspectées de se livrer à des activités terroristes et à des enlèvements. Ces opérations dont la principale base de départ est située à Ouagadougou (Burkina Faso) se sont intensifiées depuis le coup d'Etat au Mali, qui a permis l'instauration au nord d'une entité séparatiste sous contrôle d'Aqmi.
Si certaines révélations du « Post » sont nouvelles, l'écrivain Jean-Christophe Rufin décrivait déjà dans « Katiba » (Flammarion, 2010) le fonctionnement de ces cellules et de la chasse aux terroristes en Afrique dans des termes très similaires.
(revue de presse: traduction et synthèse* - Washington Post, 15/6/12)
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Sous un soleil de plomb, quatre avions de passagers, de couleur blanche, sont garés devant un hangar, sans aucun marquage, à l’exception du numéro d’immatriculation US. Ce sont des Pilatus 12, appareils préférés des forces spéciales américaines en raison de leur apparence ordinaire. Rien n’indique qu’ils disposent de senseurs hypersensibles et de caméras pouvant filmer à 10 kms de distance des cibles de la taille d’un homme.
Les Etats-Unis sous-traitent, depuis quelques années, leurs missions d’espionnage à des compagnies privées qui fournissent tant les appareils que les pilotes, les mécaniciens, les personnels capables d’interpréter les informations électroniques collectées au-dessus de l’Ouganda, du Congo, du Sud-Soudan, du Tchad et de la République Centrale Africaine.
Cette pratique est la pierre angulaire des activités secrètes des militaires US sur le continent africain, dans cette région et en Afrique du nord où un programme de surveillance a pour cible les affiliés d’Al-Qaïda.. En octobre dernier, Obama a envoyé 100 soldats d’élite en Afrique centrale pour ratisser le terrain à la recherche de Joseph Kony, le chef de l’Armée de Résistance d’Ouganda dans le cadre d’une opération nommée Le Sable de l’éléphant, mais les compagnies américaines ont, depuis plus longtemps, depuis 2009, traqué Kony depuis le ciel.
Le Haut commandement US en Afrique qui contrôle les opérations militaires refuse de discuter les missions spéciales ou les raisons de cette sous-traitance et considère que si quelque chose dérive, les sous-traitants sont seuls responsables. Pour le commandement, « ils recevront la même assistance que n’importe quel citoyen américain, s’ils devaient être en danger ».
Il existe des précédents à cette sous-traitance. Les militaires ont eu recours à de telles compagnies pour une surveillance aérienne en Amérique Latine dans les années 1990 et au début des années 2000, avec parfois des résultats désastreux.
Des conséquences graves
En 2003, par exemple, un Américain et trois autres furent pris en otage par les guérillas colombiennes après que leur avion se fut écrasé dans la jungle. Ils travaillaient pour Northrop Grumman pour le programme anti-narcotique du Département de la Défense et restèrent cinq ans en captivité. Peter W. Singer, du Brookings Institution, explique que le Pentagone cherche ainsi la possibilité de « pouvoir nier » mais ajoute que cela « ne se termine jamais comme ça ». Et les compagnies opérant au sein de cette mission en Afrique craignent que « tout accident survenant à un appareil pourrait avoir des conséquences graves, du type prisonnier/otage, ou pire, si les forces hostiles arrivent sur le lieu en premier mais pourrait aussi affecter sérieusement AFRICOM et les Américains » écrit un technicien de technologie aérienne d’une compagnie de défense d’Oklahoma.
Quand Tusker Sand a été initié fin 2009, ce programme ne disposait que d’un seul PC12 dans le hangar militaire à l’aéroport d’Entebbe qui abrite aussi un appareil Gulfstream pour les déplacements du président Yoweri Museveni.
L’appétit du Commandement US pour la surveillance s’est vite fait sentir. Le 11 juin 2010, le commandement africain a participé à une « Journée de l’Industrie » en Ouganda pour attiser l’intérêt de plus de 50 sous-traitants qui y participèrent et furent invités à développer les programmes de Tusker et de Creek Sand , destiné à Al-Qaïda au Maghreb islamique, à partir du Mali en fournissant quelque 44 personnes, tous des vétérans en tous domaines, afin de ne pas nécessiter une période de formation ou un stage de survie, et plus, si le Commandement en Afrique désirait pousser encore plus les opérations. C’est ainsi que le nombre de vols de surveillance a considérablement augmenté.
Tusker Sand a, de plus, reçu un soutien sans précédent de la part du Sénateur républicain J.M. Inhofe (Oklahoma), en mars dernier demandant à l’administration Obama de fournir au Commandement Africain tous les « moyens » en termes de surveillance aérienne et d’équipement pour capturer Kony et pour d’autres missions de contre-terrorisme. Il a depuis reçu toutes les assurances que son message a été entendu : la Commission des services armés du Sénat a autorisé qu’une somme de 50 millions de dollars soit attribuée au Département de la Défense pour « étendre et améliorer » l’assistance aux forces ougandaises et régionales dans cette traque sans qu’aucune critique ouverte ne soit faite à l’utilisation de compagnies privées dans cette optique sauf une référence liminaire dans le texte de la loi au rôle primordial des compagnies privées d’espionnage « dans la collecte d’informations pour une chasse à l’homme qui s’avère, sans aucune raison, très onéreuse et ne satisfait pas aux besoins des forces militaires ».
Africom inquiet par les tentatives de coordination entre Aqmi, Boko Haram et Shebab
26/06/2012 | 20:55
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Le chef du commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), Carter Ham a exprimé mardi ses inquiétudes sur des tentatives de coordination entre des groupes terroristes sévissant sur le continent africain, citant Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le groupe terroriste nigérian Boko Haram et les shebab somaliens.
Il s’exprimait lors d’un séminaire organisé par le Centre américain d’études stratégiques de l’Afrique, basé à Arlington, en Virginie et dépendant du département de la défense, qui a regroupé de hauts officiers de l’armée d’environ 40 pays africains.
Évoquant ces trois organisations terroristes, le général Carter Ham a souligné que « chacune de ces organisations extrémistes est inquiétante », relevant « l’existence d’indications selon lesquelles ces trois groupes cherchent à coordonner et à synchroniser leurs efforts ».
« En d’autres termes, ces trois organisations des plus violentes cherchent à établir un effort de coopération entre elles, et je pense que c’est un vrai problème pour nous, et pour la sécurité de l’Afrique, en général », a-t-il estimé.
« Al-Qaïda en Libye »
Présentant les initiatives d’Africom basées sur la nouvelle stratégie des Etats-Unis à l’égard de l’Afrique subsaharienne, dévoilée le 14 juin par Barack Obama, Carter Ham a longuement parlé des menaces existantes des organisations extrémistes activant en Afrique, non sans préciser que Boko Haram et Aqmi « partageraient des financements et l’entrainement en matière d’explosifs ».
Dans son exposé, le général américain a également évoqué la Libye qui, selon lui, est également un sujet de préoccupation. En effet, a-t-il fait valoir, « il y a vraiment ceux qui cherchent à saper l’action du gouvernement et nous voyons certains indicateurs inquiétants qu’Al-Qaïda et d’autres groupes cherchent à établir une présence en Libye ».
Le chef du Commandement américain en Afrique se rendra au Botswana
Le général Carter F. Ham en 2011
Lundi 13 août 2012 | 21:03 UTC
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GABORONE (Xinhua) - Le commandant du Commandement américain en Afrique, le général Carter F. Ham, effectuera une visite de deux jours au Botswana mercredi, visant à consolider les liens militaires avec ce pays enclavé de l'Afrique australe. Lors de sons séour à Gaborone, le général Ham rencontrera des hauts responsables du gouvernement botswanais et de la Force de défense botswanaise (FDB), a déclaré l'ambassade américaine au Botswana lundi dans un communiqué.
Le Commandement américain en Afrique, l'AFRICOM, est l'un des neuf commandements des forces américaines.
L'AFRICOM placé sous la direction du secrétaire à la Défense pour les relations militaires américaines avec 54 pays africains. Le commandement a été créé par le décret présidentiel américain en 2007 et a été officiellement activé le 1er octobre 2007.
Mali : Pour le chef d’Africom, la solution à la crise n’est pas uniquement militaire
Par Agence | 14/08/2012 | 13:45
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Le général Carter Ham, haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), a estimé lundi à Ouagadougou que la solution de la crise dans le nord du Mali, n’était pas « uniquement » militaire, mais aussi politique.
« Mon point de vue est qu’il ne s’agit pas d’avoir une solution uniquement militaire au nord du Mali », a déclaré le général Ham. Si la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « estime qu’il y a un rôle militaire qui doit être joué pour résoudre la crise au Nord-Mali, ce rôle doit être également accompagné par un rôle politique », a-t-il dit après un entretien avec le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans cette crise.
« Les défis qui se posent au niveau du Mali doivent être d’abord résolus au plan politique, tout en prenant en compte l’aspect humanitaire », a-t-il ajouté, évoquant les efforts internationaux « pour trouver une solution pacifique, une solution négociée au Mali ».
La Cédéao se dit prête à déployer une force de quelque 3.300 militaires au Mali pour aider l’armée malienne à sécuriser les institutions de transition au Sud et à reconquérir le Nord, occupé par des groupes terroristes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais les contours d’une telle opération restent flous.
Le ministre malien de la Défense, le colonel Yamoussa Camara, a estimé lundi que « très peu de choses ont été faites » concernant l’envoi possible de cette force, à l’ouverture à Bamako d’une réunion des chefs d’état-major de la Cédéao destinée à « finaliser » les plans pour cette opération. (APS)
Des unités de drones US à l'assaut des pays arabes et africains
dimanche, 16 septembre 2012 06:54
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IRIB6 Depuis que les manifestations anti américaines se multiplient dans les pays musulmans arabes et africains, l'armée US a trouvé le prétexte à un déploiement "silencieux" de ses troupes dans les pays arabes et africains qu'elle juge vitale pour ses intérêts. de petits escadrons de drones se forment ainsi et ils seront envoyés dans les pays en question pour patrouiller le ciel et surtout la terre et localiser des cibles potentielles à abattre.
Maroc: le Général de corps d'armée Abdelaziz Bennani reçoit une délégation militaire américaine
Lundi 1 Octobre 2012 - 13:52
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Le Général de corps d'armée Abdelaziz Bennani, inspecteur général des Forces Armées Royales (FAR) et commandant la zone sud, a reçu, lundi à Rabat, une délégation militaire américaine, conduite par le Général Carter F. Ham, Chef du commandement américain pour l'Afrique (AFRICOM). Cette rencontre, qui intervient suite aux Hautes instructions royales, a porté sur la coopération militaire bilatérale.
USA : Vers la nomination d’un nouveau commandant de l’Africom
Par Agence | 20/10/2012 | 9:27
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Le président américain Barack Obama a proposé que le général David Rodriguez soit nommé à la tête du commandement militaire américain pour l’Afrique (AFRICOM), a annoncé hier le secrétaire à la Défense Leon Panetta.
M. Panetta a rappelé que le général Rodriguez, qui dirige actuellement le commandement des forces armées à Fort Bragg, en Caroline du nord, avait assumé “divers postes de commandement clés lors d’opérations militaires”.
M. Rodriguez a été le premier à diriger le commandement conjoint de la Force internationale d’assistance à la sécurité, c’est-à-dire le commandement au niveau du corps d’armée, en Afghanistan.
Une fois sa nomination confirmée par le Sénat, le général Rodriguez succèdera au général Carter Ham, qui dirige le commandement militaire en Afrique depuis mars 2011.
Saluant le travail accompli par le général Ham, M. Panetta a déclaré que “sous sa direction, l’AFRICOM a joué un rôle central dans certaines missions très importantes”, dont la campagne de l’OTAN en Libye, “qui a conduit à la chute de Khadafi”, et les actions de lutte contre le terrorisme en Somalie et au Yémen.
L’AFRICOM est le commandement militaire américain le plus récent. Son siège est à Stuttgart, en Allemagne. Ce commandement couvre l’ensemble de l’Afrique et les zones maritimes qui entourent le continent, à l’exception de l’Egypte
A l’heure où les groupes jihadistes comme al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Sahel ou encore Boko Haram au Nigeria se font plus menaçants et étendent leur influence, le choix du prochain chef du l’US Africom, le commandement américain pour l’Afrique, est particulièrement intéressant.
Ainsi, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a indiqué, le 18 octobre, que le général David Rodriguez a été choisi pour occuper ce poste, en remplacement du général Carter Ham.
Spoiler:
Ancien numéro deux de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), déployée en Afghanistan sous l’autorité de l’Otan, le général Rodriguez a eu à superviser l’arrivée de renforts, décidée en décembre 2009. Pour cette raison, Leon Panetta a estimé que l’officier est bien “adapté” pour tenir le poste qui lui sera confié.
“Alors qu’il était commandant adjoint de l’ISAF, il a supervisé la coalition et les forces afghanes lors du surge et a été un des principaux architectes du plan de campagne couronnée de succès que nous mettons actuellement en œuvre. Il est un leader reconnu, extrêmement bien préparé pour devenir le prochain commandant de l’AFRICOM” a ainsi déclaré, à son sujet, le chef du Pentagone.
Âgé de 57 ans, le général Rodriguez, de l’US Army, a été diplômé de l’académie militaire de West Point en 1976. Ce géant de près de 2 mètres a notamment été affecté à la 101ème et à la 82ème Division aéroportée, qu’il a commandée, pris part à la guerre du Golfe de 1991 et accompli plusieurs tours de service en Irak (2003, 2005, 2006) et donc, en Afghanistan (2007-2008, 2009-2011).
Son nom avait été évoqué pour succéder au général Petraeus à la tête de l’ISAF mais ce poste ayant finalement été confié au général John Allen, il fut nommé à la tête de l’US Army Forces Command.
Si ce choix est confirmé par le Sénat américain, le général Rodriguez (surnommé “général Rod”) aura à superviser les efforts en matière de contre-terrorisme au Sahel, en Somalie ou encore au Nigéria, et à développer les relations militaires entre les Etats-Unis est les pays africains. Pour rappel, le quartier général de l’US AFRICOM est situé à Stuttgart, en Allemagne.
Le plan américain, pour une présence militaire, en Afrique
lundi, 24 décembre 2012 17:04
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IRIB- Le département américain à la Défense a affirmé avoir l’intention d’envoyer une brigade de la force terrestre, dans certains pays africains, et cela, sous couvert d’y organiser des entraînements militaires. Selon l’IRNA, qui cite l’agence AP, le ministère américain de la Défense a annoncé qu’une brigade de la force terrestre serait envoyée, en 2013, dans certains pays d’Afrique, dans le cadre des formations militaires, en rapport avec la lutte contre le terrorisme. «La principale responsabilité de ces unités consiste à équiper et à entraîner les forces africaines», ajoute le Pentagone. Ces forces sont fournies par la première division de la force d’infanterie de l’armée américaine et doivent s’installer, notamment, en Libye, au Soudan, en Algérie et au Niger, mais aussi, au Kenya et en Ouganda.