Sujet: Re: Algérie - États-Unis Mar 31 Juil 2012 - 23:22
Plus de 800 terroristes ont été tués ou capturés en 2011
Aqmi reste une menace importante pour la sécurité en Algérie, selon Washington
Sonia Lyes - 31/07/2012 à 21:01
Citation :
Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) demeure une menace importante, principalement dans les régions montagneuses de l’est d’Alger et dans les vastes régions désertiques du sud du pays ainsi que dans les pays proches de la frontière sud de l’Algérie, indique le rapport du Département d’État américain sur le terrorisme en 2011.
Selon le coordonnateur de lutte contre le terrorisme auprès du Département d’État, Daniel Benjamin, qui a présenté ce rapport, « Aqmi demeure une menace de sécurité importante, principalement dans les régions montagneuses à l'est d'Alger et dans les vastes régions désertiques du sud, proches des pays frontaliers du sud algérien : le Mali, la Mauritanie et le Niger ».
Selon le rapport, publié ce mardi 31 juillet, « les forces de sécurité algériennes ont isolé Aqmi dans le nord du pays et réussi à diminuer le nombre d’attaques terroristes réussies ». Mais Aqmi a continué « à mener des attaques suicide, des attentats avec des engins explosifs improvisés [EEI, bombes artisanales, NDLR] et des embuscades dans les zones rurales, à l’extérieur d’Alger », note le rapport.
Les enlèvements d’Occidentaux dans les régions éloignées se sont poursuivis, avec comme objectif pour Aqmi de percevoir des rançons. Selon le rapport, les responsables algériens estiment qu’Aqmi possède des liens avec des groupes terroristes africains comme les Shabaab et Bako Haram mais également des connexions avec les narcotrafiquants dans le Sahel.
Le rapport évoque des tentatives répétées d’Aqmi pour acheminer des armes de Libye vers le nord du Mali et le sud de l'Algérie. Des tentatives qui ont été partiellement contrecarrées par des opérations conjointes des forces de sécurité algériennes et nigériennes. En Avril 2011, des militaires algériens ont tué sept terroristes et en ont arrêté deux lors d'une opération de l’armée à la frontière sud‑est avec la Libye. L’Algérie a fermé cette frontière en septembre 2011. Elle a dépêché sur place des milliers de membres des forces de sécurité pour empêcher la contrebande d'armes, ajoute le rapport.
Les forces de sécurité algériennes, principalement la gendarmerie nationale, ont mené des opérations de ratissage en Kabylie contre Aqmi. Selon le rapport, qui cite des informations de presse, les forces de sécurité ont tué ou capturé environ 800 personnes soupçonnées de terrorisme. Le rapport note également « que les services algériens de lutte contre le terrorisme ont coopéré avec les États‑Unis et d'autres gouvernements étrangers afin de prévenir des attaques terroristes contre les étrangers ».
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Mer 1 Aoû 2012 - 0:35
Les forces armées algériennes, engagées dans le contreterrorisme international depuis plusieurs décennies, constituent le fer de lance de la lutte antiterroriste en Afrique du Nord et au Sahel.
Dans le sillage de leur action permanente, les forces armées algériennes ont mis à profit leur grande expérience mondialement reconnue pour affaiblir l'Aqmi et surtout frapper durement en amont ses sources de financement bâties sur des connexions multiples avec les nombreux groupes de narcotrafiquants transfrontaliers et autres dont les ramifications avérées remontent jusqu'à la mafia italienne.
Cependant, alors que sous d'autres cieux des pays comme l’Égypte, Israël, le Pakistan, l'Afghanistan et bien d'autres encore bénéficient d'une aide militaire matérielle conséquente de la part des États-Unis, l'Algérie ne reçoit rien en retour et agit uniquement avec ses propres moyens humains, matériels et financiers.
A la faveur d'une aide technologique substantielle de haut niveau qui pourrait être accordée aux forces armées algériennes, le partenariat stratégique antiterroriste entre les deux pays atteindrait une nouvelle phase dans la coopération antiterroriste et renforcerait considérablement la stabilité dans toute la région, notamment le Sahel où les lendemains sont très incertains pour tous.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Sam 29 Sep 2012 - 20:23
Le commandant en chef de l’Africom ce samedi à Alger
Par Abbès Zineb | 29/09/2012 | 8:34
Citation :
Le commandant en chef des forces armées américaines pour l’Afrique (Africom), le général Carter F. Ham est attendu ce samedi à Alger. Il est en tournée dans la région dans le cadre des consultations autour de la crise malienne. Puisqu’il s’est déjà rendu jeudi en Mauritanie.
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel lui accordera une audience pour des entretiens autour des derniers développements dans le dossier du pays voisin, le Mali.
Le responsable algérien aura l’occasion d’expliquer l’approche de l’Algérie pour une sortie de crise malienne qu’Abdelkader Messahel a déjà présentée en marge de la récente assemblée générale de l’ONU lors d’une réunion de haut niveau sur le Sahel et le Mali.
Une approche algérienne de sortie de crise au Mali qui se résume en trois points selon Abdelkader Messahel à savoir, le fait que “les maliens sont les premiers acteurs dans la recherche de solutions à leurs problèmes”, tenir compte des responsabilités de supervision et de coordination dévolues à l’Union africaine en matière de maintien de la paix et de la sécurité, et de l’appui attendu de l’ONU ainsi que mener une lutte globale qui ciblerait notamment “le financement des activités terroristes, dont le versement de rançons contre la libération d’otages, utilisées aussi comme moyen de pression pour obtenir des concessions de nature politique, ou la libération de terroristes condamnés ou poursuivis par la justice”.
Il est à noter, par ailleurs, que c’est la seconde visite qu’effectuera Carter F. Ham à Alger en l’espace de quelques mois. Sa dernière visite en Algérie remonte au mois d’avril dernier.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Sam 29 Sep 2012 - 22:31
Messahel s’entretient avec le commandant en chef de l’AFRICOM
Par La Rédaction | 29/09/2012 | 22:06
Citation :
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, s’est entretenu samedi à Alger avec le général Carter Ham, commandant en chef de l’AFRICOM (commandement des forces armées américaines en Afrique), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’entretien, qui s’est déroulé à la résidence El Mithak, a permis aux deux parties d’examiner “la situation qui prévaut au Sahel, particulièrement la crise malienne et les perspectives de son règlement”, précise-t-on de même source. L’entretien a été mis à profit par M. Messahel pour exposer “l’approche de l’Algérie pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité au Mali, fondée sur la recherche d’une solution à la crise malienne et sur une coopération soutenue pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé entre les pays du champ et leurs partenaires internationaux”.
La visite du commandant en chef de l’AFRICOM, qui s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deus pays, fait suite aux entretiens qu’a eus M. Messahel à New York, en marge de la réunion de haut niveau sur le Sahel tenue le 26 septembre dernier, avec Mme Beth Johnson, sous-secrétaire d’Etat chargée de l’Afrique et du Moyen-Orient, M. Johnny Carson, sous-secrétaire d’Etat chargé de l’Afrique et Mme Anne Richard, sous-secrétaire d’Etat chargée de la population des réfugiés et de la migration.
Cette visite se tient également à la veille de la session du dialogue stratégique Algérie-Etats-Unis qui se tiendra à Washington le 19 octobre prochain, a ajouté le ministère des Affaires étrangères. Le général Carter Ham est accompagné dans sa visite à Alger de Mme Amanda Dory, sous-secrétaire adjointe à la défense pour les affaires africaines.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Dim 30 Sep 2012 - 16:00
Le patron de l’Africom appuie une «solution politique» au Mali
La vente d’armes à l’Algérie “pourrait être examinée prochainement”
Le Général Carter F. Ham Commandant en chef de l’AFRICOM
Par Hakim Merabet | 30/09/2012 | 15:30
Citation :
Le commandant en chef de l’AFRICOM (commandement des forces armées américaines en Afrique) le général Carter F. Ham, a estimé cet après midi qu’une intervention militaire au Mali n’est pas dans les plans des Etats-Unis. « Je ne suis pas là pour discuter de notre présence militaire au mali mais pour encourager le dialogue à l’intérieur de ce pays et avec les pays voisins de la région pour le rétablissement, de la stabilité à Bamako», a déclaré le patron de l’Africom, en réponse à une question sur la position de son pays sur une éventuelle intervention militaire au Mali lors d’un conférence de presse au siège de la chancellerie américaine.
Rappelant qu’il était venu en Algérie pour échanger avec les responsables sur des questions liées à la sécurité dans la région, Carter Ham a tout de même concédé que les États-Unis «feront une évaluation la situation au Mali au terme des discussions au conseil de sécurité». Bien qu’il ait laissé ouverte la possibilité d’une assistance militaire pour déloger les groupes terroristes au nord, la chef de l’Africom a précisé cependant qu’il n’ y aura pas de soldats américains au Mali».
“Rétablir la légitimité du gouvernement à Bamako»
Le général n’a pas souhaité commenter la position française qui a clairement opté pour l’option armée, se contentant de préciser qu’il s’agit là «d’une question politique à laquelle un général ne pourra pas répondre». Il nuancera cependant que «notre souci actuel est de rétablir la légitimité du gouvernement à Bamako». Le commandant en chef de l’Africom n’a pas manqué de souligner l’importance d’ouvrir «le dialogue» avec les groupes opérant au nord du Mali à l’exception des «groupes terroristes». Il s’est néanmoins gardé d’identifier ces groupes avec lesquels «Bamako et les pays riverains» doivent dialoguer.
Interrogé sur la position des Etats-Unis à l’égard du groupe Ansar Dine, le conférencier a soigneusement évité de faire des commentaires, se contenant de dire : je suis ici pour comprendre qui est un groupe terroriste et qui ne l’est pas». Et d’ajouter : on essaye de comprendre quel est le rôle du MUJAO, du MNLA, et d’Ansar Dine. Pour le général de l’Africom la situation est «très compliquée» au Mali. S’il n’exclut rien à priori, il dit être convaincu que la crise ne peut être résolue que «politiquement et diplomatiquement».
“Vente d’armes à l’Algérie”
Pour autant, il suggère qu’il pourrait y avoir une attaque militaire de type précise, pour laquelle les États-Unis sont disposés à mettre les moyens. En résumé, le général a estimé qu’il y a au moins quatre enjeux au Mali. A commencer par l’absence d’un gouvernement légitime à Bamako et la nécessité de faire face aux besoins immenses des populations du nord. Carter Ham cite également la crise humanitaire «préoccupante» et enfin la présence des groupes terroristes.
Notons que le patron de l’Africom qui s’est entretenu avec le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel et le vice ministre de la défense Abdelmalek Guenaïzia, sera reçu cet après midi par le président de la république. Il a profité de cette conférence de presse pour féliciter l’Algérie d’avoir renforcé la sécurité du siège de l’ambassade américaine à Alger. Il a aussi déclaré que la vente d’armes à l’Algérie “pourrait être examiné prochainement”
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Dim 30 Sep 2012 - 16:25
Algérie : Abdelmalek Guenaïzia reçoit le commandant en chef de l’AFRICOM
Par Agence | 30/09/2012 | 14:05
Citation :
Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, a reçu dimanche à Alger le général Carter F. Ham, commandant en chef de l’AFRICOM (commandement des forces armées américaines en Afrique).
Les entretiens qui se sont déroulés au siège du ministère de la Défense ont porté sur des questions d’intérêt commun notamment la situation dans les pays du Sahel.
La visite du commandant en chef de l’AFRICOM, qui s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays, fait suite aux entretiens qu’a eus le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel à New York, en marge de la réunion de haut niveau sur le Sahel tenue le 26 septembre dernier, avec Beth Johnson, sous-secrétaire d’Etat chargée de l’Afrique et du Moyen-Orient, Johnny Carson, sous-secrétaire d’Etat chargé de l’Afrique et Mme Anne Richard, sous-secrétaire d’Etat chargée de la population des réfugiés et de la migration.
Cette visite se tient également à la veille de la session du dialogue stratégique Algérie-Etats-Unis qui aura lieu à Washington le 19 octobre prochain.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Dim 30 Sep 2012 - 17:38
Le président Bouteflika reçoit le commandant en chef de l’AFRICOM
Par La Rédaction | 30/09/2012 | 17:34
Citation :
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu dimanche à Alger le général Carter Ham, commandant en chef de l’AFRICOM (commandement des forces armées américaines en Afrique).
L’entretien s’est déroulé à la résidence Djenane El Mufti en présence du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, M. Abdelmalek Guenaïzia, du ministre délégué chargé des Affaire maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et du général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
La visite du commandant en chef de l’AFRICOM à Alger s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays et se tient à la veille de la session du dialogue stratégique Algérie-Etats-Unis qui aura lieu à Washington le 19 octobre prochain.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Sam 6 Oct 2012 - 18:08
Africom : “Ma visite en Algérie est un soutien à un partenaire important”
Par Abbès Zineb | 06/10/2012 | 16:23
Citation :
“Le but principal de ma visite en Algérie était de montrer le soutien des Etats-Unis à un pays partenaire important dans la région, de discuter des domaines potentiels de coopération mutuelle et de solliciter des points de vue régionaux sur la situation au Mali”. C’est ce qu’a déclaré le général américain Carter F. Ham, commandant en chef de l’Africom, dans un entretien accordé au magazine marocain Maroc-Hebdo dans son dernier numéro.
La poursuite du “dialogue et l’interaction avec les hauts dirigeants algériens” était aussi le but du séjour de Ham, effectué à Alger les 29 et 30 septembre dernier.
Il n’a pas manqué à l’occasion de cette même interview d’adresser ses remerciements au gouvernement algérien pour “la sécurité qu’ils ont fournie à l’ambassade des Etats-Unis et à notre ambassadeur au cours de ces dernières semaines”.
Abordant la crise malienne, le commandant en chef de l’Africom a affirmé : “Je n’envisage pas et je ne vois aucune possibilité d’une intervention par des troupes américaines dans une telle opération. Je pense qu’il vaut mieux qu’une telle opération soit menée par les membres de la CEDEAO”.
Les Etats Unis sont disponibles à fournir “l’aide logistique, les renseignements qui pourraient faciliter les opérations et les activités habilitantes, mais pas de troupes américaines sur le terrain” a-t-il encore ajouté.
Sujet: Délégations étrangères Jeu 6 Déc 2012 - 20:33
M.Guenaïzia reçoit l’assistant du secrétaire d’Etat américain à la Défense pour les opérations spéciales
Par Agence | 06/12/2012 | 14:42
Citation :
Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, a reçu, jeudi à Alger, Michael Sheehan, assistant du secrétaire d’Etat américain à la Défense pour les opérations spéciales et les conflits de basse intensité, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Les entretiens, qui se sont déroulés au siège du ministère de la Défense nationale, ont porté sur les questions d’intérêt commun, notamment la situation prévalant au niveau régional, précise le communiqué.(Aps)
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Jeu 3 Jan 2013 - 0:14
Un satellite et des drones militaires américains pour l’Algérie ?
Samir Allam - 02/01/2013 à 20:44
Citation :
Les Algériens et les Américains négocieraient actuellement l’acquisition par l’Algérie d’un satellite militaire destiné à surveiller efficacement la région du Sahel, affirme, ce mercredi 2 janvier, la lettre d’information Intelligence Online. Selon ce média, spécialisé dans les questions militaires et géopolitiques, une délégation américaine « mêlant fonctionnaires du renseignement et cadres de l'industrie géospatiale était à Alger la deuxième semaine de décembre pour discuter de l'éventuelle acquisition par les services de renseignement militaire algériens d'un satellite d'observation optique ».
Ces négociations s’inscrivent dans le cadre du renforcement des relations entre les services américains et algériens, précise la même source. Selon Intelligence Online, Alger refuse le survol de son territoire par les drones américains stationnés au Burkina Faso et au Maroc. C’est en partie ce qui a poussé les responsables américains du renseignement, soucieux de s’appuyer sur l’Algérie pour surveiller le Sahel, à plaider en faveur de l’acquisition par l’Algérie d’un satellite et de drones militaires.
« Il y a encore deux ans, les États‑Unis refusaient catégoriquement de vendre des drones armés au pays. La position de l'administration Obama s'est, depuis, considérablement assouplie », conclut la lettre d’information.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Dim 15 Déc 2013 - 11:41
Vente d'armement : Washington dit oui à l’Algérie
le 15.12.13 | 10h00 - Zine Cherfaoui Stuttgart (Allemagne) - De notre envoyé spécial
Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour les relations militaires entre l’Algérie et les Etats-Unis. Après avoir longtemps opposé une fin de non-recevoir à la vente de matériel militaire à l’Armée nationale populaire (ANP), les responsables américains ont récemment décidé de répondre favorablement, du moins partiellement, au carnet de commandes qui leur a été soumis par le ministère algérien de la Défense.
Lire la suite :
Citation :
L’accord de Washington est néanmoins assorti d’une condition. Les autorités américaines ont, selon une source du Commandement des forces américaines pour l’Afrique (Africom), exigé à ce que le matériel militaire appelé à être vendu à l’ANP ne profite pas ou ne soit cédé à un pays tiers, surtout s’il ne s’agit pas d’un allié des Etats-Unis.
Le gouvernement algérien a, d’après la même source, accepté la clause en question. La balle est désormais dans le camp du Congrès américain qui doit statuer en dernier ressort sur le dossier. Mais eu égard au souhait insistant du département d’Etat et du Pentagone de nouer un partenariat militaire de premier plan avec Alger, il est peu probable que les membres du Congrès américain s’opposent à la transaction en cours, surtout lorsque l’on sait que la notion de «raison d’Etat» pèse beaucoup dans la prise de décision politique aux Etats-Unis. Ici, la raison d’Etat pourrait aisément se justifier par la lutte contre le terrorisme, un sujet dont Washington continue à en faire son principal cheval de bataille. Il structure d’ailleurs sa politique étrangère. Il se trouve que dans ce domaine l’Algérie passe pour être l’un des plus importants remparts contre le fléau du terrorisme en Afrique. Et les Américains ont déclaré à maintes reprises vouloir l’aider. Lors d’une conférence-débat destinée à vulgariser les activités de l’armée américaine en Afrique, organisée vendredi au quartier général de l’Africom à Stuttgart (Allemagne), le commandant-adjoint chargé des opérations au sein du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, le général de corps d’armée Steven Hummer, a révélé que Washington a accepté, entre autres, de vendre des véhicules militaires de type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected). Il s’agit d’une famille de véhicules blindés conçus pour résister aux engins explosifs improvisés (EEI) et aux embuscades. Le général de corps d’armée, Steven Hummer, auquel il n’a pas été facile d’«arracher» l’information s’est refusé à donner davantage de détails sur la nature du matériel demandé par l’Algérie, tout comme cela a été le cas, d’ailleurs, du commandant en chef de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez.
Synergies régionales
Les deux hauts responsables militaires américains ont, par contre, insisté sur l’idée que l’Africom est disposé à aider tous les pays africains qui en feront expressément la demande, à l’exception de quelques pays, dont l’Erythrée et la Guinée équatoriale. L’offre concerne bien évidemment l’Algérie, un pays que les stratèges de l’Africom ont placé dans la case «Leader régional dans la lutte contre le terrorisme». Bien que, selon les dires des experts militaires américains, la relation entre l’Algérie et l’Africom est relativement «nouvelle» ou «récente» (La coopération avec le Pentagone est plus ancienne, ndlr), il n’empêche que celle-ci a progressé assez rapidement.
La coopération sécuritaire entre les deux parties a connu l’un de ses points d’orgue durant l’attaque terroriste menée en janvier dernier par le groupe de Mokhtar Belmokhtar contre le complexe gazier de Tiguentourine, dans le Sud-Est algérien. Une source de l’Africom haut placée a fait savoir, à ce propos, que le gouvernement américain n’a ménagé aucun effort pour aider les services algériens de sécurité à «traiter le problème». «Les Algériens nous ont fait leur demande et nous avons tout accepté. Ne me dites pas de donner des détails car je ne dirai rien de plus», a affirmé notre source. Comme on peut s’en douter, l’assistance militaire américaine aux pays africains (formation de militaires, professionnalisation des armées, équipement, échange de renseignements, reconnaissance et initiation au contre-terrorisme, à la lutte contre la piraterie, etc.) a une contrepartie. Dans le cas de l’Algérie, Washington aimerait surtout voir nos experts «exporter» leur savoir-faire en matière de lutte contre le terrorisme et participer ainsi à la stabilité du continent. Pour le commandement de l’Africom, «l’Algérie n’a en effet pas besoin d’aide et dispose d’une bonne armée». Et ces atouts, selon la même source, prédestinent l’ANP à jouer un rôle de premier plan dans la promotion et la préservation de la paix sur le continent.
Le Département d’état joue cartes sur table
Des déclarations des chefs de l’Africom, il ressort aussi que les Américains verraient, par exemple, d’un bon œil une coopération soutenue entre l’Algérie et la Mauritanie dont l’engagement dans la lutte contre AQMI ne souffre aucune équivoque. Pour remporter la guerre contre le terrorisme en Afrique, l’idéal pour le commandant de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez, il serait judicieux que les pays de chaque région du continent développent des synergies, surtout que la menace est transnationale. Si la situation au Mali, en Centrafrique et dans le golfe de Guinée particulièrement accapare actuellement l’essentiel du temps des chefs de l’Africom, il apparaît que ceux-ci sont également très soucieux de soigner l’image de leur organisation auprès des opinions africaines qui restent globalement méfiantes vis-à-vis de l’intérêt subit porté par les Etats-Unis à l’Afrique. De ce côté-là, les décideurs à Washington paraissent avoir choisi de jouer cartes sur table avec les journalistes africains qu’ils invitent aussi souvent que possible à Stuttgart. L’Administration américaine ne cache ainsi pas du tout que la création de l’Africom en 2007 (la force est évaluée à près de 4000 hommes) répond, avant tout, à son souci de protéger ses intérêts sur le continent.
Grosso modo, le travail de ce nouveau commandement consiste à sécuriser les voies d’accès aux matières premières nécessaires au fonctionnement de l’économie américaine et mondiale. Pour que le business marche et que les économies tournent, il faut en effet un continent stable et que la violence ou le terrorisme soient réduits à des niveaux maîtrisables. Mais en même temps, les Américains insistent sur le fait qu’ils préféreraient n’avoir à jouer qu’un rôle d’appoint et, surtout, que ce soit les Africains qui veillent eux-mêmes à la sécurité de l’Afrique. Bref, pour l’Africom, il faut des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. A l’occasion, le patron de l’Africom — qui doit effectuer une visite en Algérie au début de l’année prochaine — a assuré que les Etats-Unis n’ont pas l’intention de créer de nouvelles bases militaires en Afrique… et encore moins de délocaliser le QG de l’Africom. Ces professions de foi suffiront-elles à mettre en confiance les Africains ? La confiance, voilà une bataille aussi difficile sinon plus difficile que la guerre contre le terrorisme. Et que l’on ne vienne pas nous dire pourquoi !
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Jeu 3 Avr 2014 - 21:59
L’Algérie et les Etats-Unis décident de lutter ensemble contre le terrorisme
JEUDI 3 AVRIL 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ
Le secrétaire d’Etat américain Jonh Kerry e visite à Alger
Lire la suite :
Citation :
A l’occasion de la visite en Algerie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, Alger et Washington se sont engagés à lutter main dans la main contre le terrorisme.
Alger et Washington prêts à faire la ensemble la guerre contre le terrorisme. Les deux pays se sont en effet engagés à lutter ensemble contre le terrorisme, à l’occasion de la première visite en Algérie du secrétaire d’Etat américain John Kerry. « L’Algérie, qui a payé un lourd tribut au terrorisme, ne pliera jamais devant ce fléau », a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à l’ouverture des négociations stratégiques entre les deux pays. « Le terrorisme ne connaît pas de frontière, est sans foi ni loi, et vise toutes les nations », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie algérienne a également indiqué que son pays était déterminé à travailler avec tous ses partenaires pour « éradiquer ce fléau ». « L’une des principales préoccupations de l’Algérie est le Sahel où le terrorisme, le trafic d’être humains, de drogue et toutes sortes d’activités criminelles ont tissé leur toile, menaçant la stabilité et l’existence des peuples et des Etats de la région », a-t-il souligné.
« Plus de menaces que jamais »
John Kerry est arrivé mercredi en Algérie sous haute protection. Il s’agit de sa première visite dans ce pays depuis qu’il est devenu secrétaire d’Etat en février 2013. Il a évoqué une période où la paix est confrontée à « plus de menaces complexes que jamais », estimant que l’une des façons de lutter contre le terrorisme était d’aider à créer des emplois et d’améliorer le système éducatif. « Les Etats-Unis veulent travailler en coordination avec l’Algérie, établir une relation plus solide avec ce pays, et aider à sécuriser les frontières dans la région », a-t-il déclaré.
Depuis la chute de l’ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, le Sahel est devenu un terroir pour les groupes armés terroristes. Ces groupes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d’en être chassés fin janvier 2013 par des soldats français et africains. De même, des insurgés islamistes sont également présents au Niger, en Tunisie et en Algérie, où ils ont mené l’an passé une prise d’otages ayant conduit à la mort d’une quarantaine de captifs.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Sam 5 Avr 2014 - 18:14
Intervention de l'ANP, en dehors des frontières : Pressions américaines sur Alger
par Ghania Oukazi
Le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères a rappelé, avant-hier, que le terrorisme n'a pas de nationalité ni de frontières.
Lire la suite :
Citation :
Cette précision, qui n'est certes pas nouvelle, le secrétaire d'Etat américain l'a faite en réponse à une question sur les capacités de l'Algérie «à produire la stabilité et à en être l'exportatrice, tout en sachant que ses gouvernants mettent en avant deux principes qu'ils veulent immuables : le premier, la non ingérence dans les affaires des Etats, le second, son armée n'intervient pas en dehors de ses frontières». Le ministre algérien des Affaires étrangères a, lui aussi, met en avant « l'internationalisation» du terrorisme mais quand John Forbes Kerry l'avoue, c'est qu'il pense que l'Algérie doit «s'investir, davantage, dans la lutte antiterroriste ». Ramtane Lamamra lui a répondu par une autre précision de taille. « Les pays frères de la région trouvent en l'Algérie, un important partenaire qui leur fournit une aide en renseignements, en équipements et en formation, » a-t-il affirmé. John Kerry rétorque que « nous faisons face, aujourd'hui, à des conflits plus complexes que jamais, il faudrait qu'on réfléchisse à relever d'importants défis, en matière de sécurité et de stabilité.»
La diplomatie a ses règles et ses sous-entendus. Les propos de Kerry laissent croire, aisément, que les Américains veulent faire sauter le verrou que l'Algérie a mis, en s'accrochant aux deux principes. D'ailleurs, plusieurs d'entre leurs responsables militaires, basés à Stuttgart l'Allemande, au titre de l'Africom (le Commandement américain pour l'Afrique), l'ont revendiqué, sans hésitation. En fait, si les Etats-Unis insistent pour que l'Algérie intervienne dans des conflits régionaux et permette à son armée de sortir, en dehors de ses frontières, c'est bien pour qu'ils ne soient pas obligés de le faire, eux-mêmes, comme c'est le cas, actuellement.
L'Algérie «une zone-tampon» pour l'Occident ?
La dislocation de la Libye a bien été la terrible conséquence de l'intervention de l'OTAN, sur instruction de Washington. La détérioration de la situation sécuritaire, dans les pays de la région, maghrébins et africains, laissent les Américains penser que c'est là l'occasion propice pour forcer la main à l'Algérie pour qu'elle fasse « la sale besogne.» Celle qui consiste en le nettoiement des territoires voisins des affres de la guerre. Le secrétaire d'Etat américain a bien dit, avant-hier, que «les Etats-Unis veulent accompagner l'Algérie dans la lutte antiterroriste, former ses services de sécurité pour vaincre El Qaïda.» L'arrivée de John Kerry à Alger n'a, en plus, rien de fortuit, même si certains diplomates algériens refusent de lui trouver une connexion avec « un quelconque événement. » Pourtant, son séjour au bon milieu de la campagne électorale, pour l'élection du 17 avril prochain, porte le sceau «du parfait calcul politique.» Comme en diplomatie, rien ne se fait sans arrière-pensée. Qu'il s'agisse du timing de la visite ou de son thème crucial à savoir :
l'impérative stabilité de la région, rien ne semble avoir été laissé au pur hasard « du calendrier.» Kerry pouvait attendre l'après 17 avril pour venir, puisqu'il n'y a pas d'urgences nouvelles, dans la région ou même dans le reste du monde. S'il a déclaré, dès son arrivée, à Alger, que l'élection présidentielle est une affaire algérienne, il a bien mis en avant la nécessité de la stabilité, un terme qui constitue l'ossature du discours de campagne des « hommes » de Bouteflika. La caution américaine est, sans équivoque. Elle ne peut qu'être donnée à Bouteflika qui, à leurs yeux et selon leurs diplomates, a su préserver l'Algérie des grandes perturbations et lui éviter la contagion par ce qui se passe dans les pays voisins.
La nécessaire politique du donnant-donnant
Et pour être plus complet dans ce message de « soutien », le secrétaire d'Etat américain a passé la nuit en Algérie. Il est le seul responsable américain des Affaires étrangères à le faire. Il a voulu, en évidence, montrer que l'Algérie est un pays stable et sécurisé. Paranoïaques qu'ils sont, en laissant Kerry passer la nuit à Alger, les Américains ont franchi un énorme pas, en matière «de confiance» en la sécurité de l'Algérie. Il est, alors, inutile de se demander pourquoi «les laboratoires » qui ont confectionné «les printemps arabes », dans la région, ont-ils évité de le provoquer en Algérie.
La stabilité de l'Algérie est devenue une exigence pour les Occidentaux, avec à leur tête les Etats-Unis. Ce qui gêne le plus, c'est que ces mêmes Occidentaux ne se préoccupent pas des conséquences de leurs interventions militaires dans la région, ils veulent juste que l'Algérie constitue cette zone-tampon qui peut et doit leur éviter de subir les flux migratoires clandestins et le déversement des armes et de la drogue sur leurs territoires. Ils s'accordent, tous, aujourd'hui, à faire tenir à l'Algérie le rôle de leader et de pays pivot dans la région. Cette « haute » qualification n'est pas gratuite. Elle suggère aux gouvernants algériens de transformer leurs services de sécurité, tout corps confondus, en gendarme de la région, avec tout ce que cela suppose comme « intrusions » physiques et matérielles, dans les affaires internes des Etats voisins. Avec ça, ces mêmes Occidentaux veulent que l'Algérie accorde plus de facilitations aux investisseurs étrangers, avec en prime la suppression de la fameuse règle 51/49. Il faut avouer que ce regard des Américains et des Occidentaux, en général, sur l'Algérie, est une arme à double tranchant. Elle la pousse, certes, à se « démener » pour remettre de l'ordre dans la région, et ce, à la place de ceux qui y ont semé le chaos. Mais elle lui permet aussi de se mettre en avant et de gagner une place de choix dans le monde arabe et l'Afrique.
Depuis que l'Egypte vit la déstabilisation, le monde arabe est devenu orphelin de leader. L'arrivée, hier, de l'Emir du Qatar, à Alger, est un signe de reconnaissance à Bouteflika, pour être ce médiateur qui pourrait apaiser son esprit et celui de son « homologue-ennemi » saoudien qui arrive, demain, à Alger, avec le cœur gros, lui aussi. C'est le moment où jamais, pour Alger, de savoir ce qu'il faut avoir pour être un véritable leader.
La préparation du sommet des non alignés après une absence de plus de 40 ans, devrait, d'ailleurs, lui permettre de tenter de fédérer le plus de pays possible dans ce cadre. Elle saura, ainsi, pratiquer face aux Américains et à l'ensemble des pays occidentaux, la véritable politique du donnant-donnant.
Sujet: Re: Algérie - États-Unis Sam 10 Mai 2014 - 18:33
L’Algérie refuse d’abriter une base aérienne de drones américains
Par Lila Ghali | 10/05/2014 | 17:12
Base de drones américains au Pakistan
Lire la suite :
Citation :
L’Algérie a refusé la demande américaine portant sur l’installation d’une base aérienne de drones dans l’extrême Sud du pays et les Etats-Unis ont riposté par le refus de vendre des drones aux forces de sécurité algériennes.
L’information a été révélé, hier, par le site arabe d’information « raialyoum » basé à Londres citant des sources américaines qui précise que la demande US a été formulée à l’occasion de la dernière visite du secrétaire d’Etat, John Kerry qui avait tenté de convaincre les autorités algériennes en faisant état d’une forte activité terroriste dans la région frontalière à l’Algérie notamment au Sahel œuvre d’AQMI.