Les services de renseignement ont mis sous la loupe les comptes des proches et biens d’un quatrième ministre, qui a décroché un portefeuille ministériel lors du dernier remaniement ministériel. On enquête sur des projets que son fils a pu décrocher dans le secteur dirigé par son père.

Dans le cadre de la lutte contre la corruption

Enquêtes sur de nouveaux biens de ministres et cadres supérieurs

Citation :

La présidence de la République a demandé des renseignements sur de nouvelles propriétés acquises par certains ministres et cadres dans plusieurs secteurs de l’Etat. Les noms de ces responsables n’ont pas été clairement révélés. Cependant, les enseignements parvenus au palais d’El Mouradia font état de l’acquisition de biens par certains ministres et cadres au sein de l’Etat depuis le début de cette année. Ces renseignements ont été vérifiés par le biais de transactions financières et actes certifiés.

Les responsables concernés par ces enquêtes sont des ministres dont l’un d’entre eux a occupé des postes de responsabilité dans institutions appartenant au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, avant de décrocher le poste de ministre. Ce dernier a acheté deux villas à deux de ses fils. La première aux Etats-Unis et la deuxième en Grande Bretagne. Ces derniers se sont définitivement installés dans ces pays depuis le mois de mars dernier. L’autre responsable concerné par ces enquêtes a occupé plusieurs portefeuilles ministériels depuis 1999, dont les enquêtes ont révélé qu’il a injecté des sommes considérables en devise dans ses comptes bancaires.

Un autre ministre a converti des sommes considérables en devise. Les enquêtes n’ont pas écarté le fait qu’il a transféré cet argent vers l’étranger après que ce dernier est parvenu, dernièrement, à décrocher la résidence dans un pays européen.

Les services de renseignement ont mis sous la loupe les comptes des proches et biens d’un quatrième ministre, qui a décroché un portefeuille ministériel lors du dernier remaniement ministériel. On enquête sur des projets que son fils a pu décrocher dans le secteur dirigé par son père.

http://fr.elkhabar.com/?Enquetes-sur-de-nouveaux-biens-de

Il est le principal accusé dans l’affaire de l’autoroute Est‑Ouest

Chani Medjoub condamné à 18 ans de prison dans une affaire de corruption impliquant des groupes chinois

Riyad Hamadi - 06/06/2012 à 12:11

Citation :

Chani Medjoub, homme d’affaires algérien, a été condamné ce mercredi 6 juin à 18 ans de prison ferme et cinq millions de dinars, rapporte l’agence APS. Mohamed Boukhari, ancien responsable d’Algérie Télécom, a été condamné à la même peine de prison. Les deux hommes ont été reconnus coupables de transactions douteuses et blanchiment d'argent au préjudice d'Algérie Télécom, commis entre 2003 et 2006. Le procureur avait requis dix ans de prison ferme et 10 millions de dinars d'amende.

La juge Saloua Derbouchi a aussi condamné par défaut à dix ans de prison ferme trois cadres de deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et HUAWEI Algérie, pour « trafic d'influence ». Des mandats d'arrêts internationaux ont été lancés contre les trois hommes, Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa. Une amende d'un million de dinars avait été requise contre eux. Les deux sociétés chinoises ont écopé de trois millions de dinars d'amende chacune et ont été exclues des marchés publics pendant deux ans pour « corruption et trafic d'influence ».

Chani Medjoub est depuis quelques années un habitué des affaires de corruption. Depuis septembre 2009, Chani Medjdoub est en détention à la prison de Serkadji, en attente de l’ouverture du procès de l’autoroute Est‑Ouest. L’instruction du dossier s’est achevée il y a quelques mois, sans que plusieurs accusés ne soient interrogés.

Selon l'ordonnance de renvoi, l'affaire a éclaté lors de l'instruction entamée dans le cadre du dossier de l'autoroute Est‑Ouest à la suite d'une commission rogatoire internationale qui a conduit un juge d'instruction au Luxembourg. L'instruction a permis de révéler que Mohamed Boukhari et Chani Majdoub avaient perçu des pots‑de‑vin à l'étranger (Luxembourg) en relation avec des transactions douteuses conclues par Algérie Télécom et les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie. Les sociétés ZTE Algérie et HUAWEI Algérie avaient versé en contrepartie de ces transactions avec Algérie Télécom des "commissions" au profit de deux sociétés de consultants appartenant à MM. Boukhari et Chani dans des comptes off shore ouverts au Luxembourg, selon la même source.

http://www.tsa-algerie.com/divers/chani-medjoub-condamne-a-18-ans-de-prison-dans-une-affaire-de-corruption-impliquant-des-groupes_21037.html

Désolée, mais ces condamnations ne me semblent pas suffisantes. Les biens acquis par ces prédateurs sous quelque forme que ce soit, ici ou ailleurs avec l'argent du peuple algérien, doivent absolument être saisis par la justice. Cette condition est fondamentale et non négociable pour la crédibilité de la justice algérienne qui doit frapper avec force et ne laisser planer aucun doute.