corsaire Modérateur
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| Sujet: Mossad: Meir Dagan Sam 8 Déc 2012 - 14:49 | |
| Mossad : Meir Dagan, un combattant de légendeMichel Bar-Zohar et Nissim Mishal reviennent sur les débuts de Meir Dagan, l'homme qui fut à la tête du Mossad, les services secrets israéliens, d'août 2002 à 2010. Extrait de "Mossad, Les grandes opérations" (1/2). Publié le 8 décembre 2012 Meir Dagan a été à la tête du Mossad, les services secrets israéliens, d'août 2002 à 2010. Crédit Reuters - Citation :
- Dagan n’avait que vingt-six ans, mais était déjà un combattant de légende.
Dagan était l’incarnation du guérillero, audacieux et inventif, qui n’avait cure des règles d’engagement. Yitzhak Rabin dit un jour : « Meir a une capacité exceptionnelle, celle d’inventer des opérations antiterroristes qui ressemblent à des films d’action. »
Danny Yatom, futur chef du Mossad, se souvenait de Dagan comme d’un jeune homme trapu aux cheveux en bataille, qui avait voulu s’engager dans Sayeret Matkal, unité d’élite des commandos israéliens, et dont les talents de lanceur de couteau impressionnaient tout le monde. Son énorme couteau de commando filait dans les airs et touchait toutes ses cibles dans le mille. Mais, bien qu’étant un excellent tireur, il avait échoué aux tests d’entrée à Sayeret Matkal et avait dû au départ se contenter des ailes d’argent des parachutistes. Au début des années soixante-dix, il avait été envoyé dans la Bande de Gaza, conquise par l’Etat hébreu durant la guerre des Six Jours en 1967. Depuis, la région était devenue un véritable nid de frelons, centre d’une activité terroriste meurtrière. Jour après jour, des terroristes palestiniens assassinaient des Israéliens dans la Bande de Gaza et en Israël à coups de bombes et d’armes à feu, et Tsahal avait pratiquement perdu le contrôle des camps de réfugiés, véritables foyers de violence.
[..]
Pour le général Ariel Sharon, il était temps de mettre fin à ce massacre. Il recruta quelques vieux amis du temps de sa jeunesse guerrière, et d’autres militaires plus jeunes. Dagan en faisait partie.
[…]
Au sein de l’unité, Dagan créa « Rimon », la première équipe de commandos israéliens clandestins, qui opéraient, déguisés en Arabes, en profondeur dans les fiefs ennemis. Pour pouvoir se mouvoir en toute liberté dans la population et atteindre leurs objectifs sans se faire repérer, ils devraient intervenir sous couverture. Ils furent rapidement surnommés « les tueurs d’Arik ». D’après les rumeurs, il leur arrivait souvent d’exécuter de sang-froid les terroristes qu’ils capturaient. Parfois, disait-on, ils escortaient un terroriste jusque dans une ruelle sombre et lui annonçaient : « Tu as deux minutes pour t’enfuir ». Quand il commençait à courir, ils l’abattaient. D’autres fois, ils laissaient tomber un couteau ou un pistolet, et dès que le terroriste tentait de s’en emparer, ils le tuaient sur place. Les journalistes rapportaient que, tous les matins, Dagan sortait dans la campagne et qu’il urinait d’une main tout en tirant de l’autre sur les boîtes de Coca vides. Des histoires qui le laissaient de marbre. « Nous faisons tous l’objet de mythes, disait-il, mais une partie de ce qui s’écrit est tout simplement faux ».
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