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 |  Sujet: Russie-OTAN : ne pas exagérer les menaces Mer 5 Déc 2012 - 3:19 | |
| Russie-OTAN : ne pas exagérer les menacesOlga Denissova - 4.12.2012, 22:09, heure de Moscou  - Citation :
- La Russie n'essaie pas d'empêcher la Turquie d'exercer son droit de légitime défense mais considère qu’il ne faut pas exagérer les menaces, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l'issue d'une réunion ministérielle du Conseil Russie-OTAN à Bruxelles. Lors de cette rencontre l’Alliance atlantique a tenté de persuader la partie russe de l’utilité du déploiement de missiles anti-aériens Patriot en Turquie.
L’intention de celle-ci de déployer à la frontière avec la Syrie des missiles anti-aériens américains Patriot a donné lieu à un échange de commentaires assez critiques entre la Russie et l’OTAN. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov y voit une menace de nouveaux affrontements armés. Pour le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen ces craintes sont pourtant infondées. Moscou insiste quand-même d’avoir toutes les raisons de croire qu’après l’apparition de missiles Patriot à la frontière turque l’Alliance atlantique peut être considérée comme impliquée dans la crise syrienne. Tout cela contribue à la militarisation ultérieure du conflit en Syrie, a déclaré le ministre russe.
« Nous attirons l’attention à ce qu’il ne faut pas exagérer les menaces. Effectivement, il y a eu des tirs mais nous sommes convaincus qu’il s’agit des tirs accidentels. Nous avons proposé notre aide pour établir une ligne directe entre les parties syrienne et turque pour que des incidents fortuits ne donnent pas lieu à des conséquences graves. Nous disons que l’accumulation d’armes crée toujours des risques supplémentaires de voir ces armes être un jour utilisées ».
Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a évoqué le caractère purement défensif du déploiement de missiles en Turquie.
« Nous n’avons pas d’intention d’attaquer. Cela fait partie de la nature de l’OTAN. Nous sommes prêts de faire le nécessaire pour défendre et protéger les alliés. En l’occurrence, la Turquie. A mon avis, la Russie ne doit en être surprise ».
Le chef de la diplomatie russe n’a pas précisé si ces arguments étaient convaincants selon lui. La Syrie n’est pas la Libye et le conflit dans ce pays doit avoir une solution non militaire mais politique, a rappelé M. Lavrov en précisant que c’était les propos tenus il n’y pas longtemps par ses interlocuteurs. http://french.ruvr.ru/2012_12_04/Russie-OTAN-ne-pas-exagerer-les-menaces/ |
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