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MessageSujet: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyJeu 3 Juin 2010 - 21:20

Les services de renseignements suisses agissent-ils hors de tout contrôle ?

« Sécurité intérieure » contre libertés fondamentales

par Silvia Cattori

Services Secrets Suisses SRC 19535

Citation :
Depuis les attentats du 11 septembre nos sociétés ont changé de visage. Alors que la Suisse n’a jamais été confrontée à des attentats, son gouvernement a-t-il eu raison de mettre le terrorisme en tête des priorités de la lutte pour la « sûreté intérieure » ? Les moyens de surveillance accrue, accordés aux services de renseignements après ces attentats, sont-ils compatibles avec les libertés fondamentales ? Vingt ans après le « scandale des fiches » et douze ans après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité de l’État (sûreté intérieure), où en sommes-nous ? Maître Jean-Michel Dolivo, élu par le parti de la gauche radicale au Grand conseil du Canton de Vaud, répond ici à nos interrogations.

Services Secrets Suisses SRC Carte_suisse_fr

Silvia Cattori : Vous avez maintes fois exprimé votre préoccupation au sujet du contrôle des populations instauré en Suisse depuis 2001. Il y a donc eu un changement radical de mentalité ?

Jean-Michel Dolivo : Evidemment 2001 est un tournant. Après les attentats de New York et la croisade proclamée contre l’Islam, la Suisse s’est comportée en très bon élève. Dick Marty l’a dénoncé du reste : la Suisse a permis le survol de son territoire aux avions de la CIA alors qu’ils transportaient des prétendus suspects musulmans dans des lieux de non droit, comme Guantanamo.

On est dans une période où la surveillance des citoyens et des citoyennes, de leurs opinions et activités, se renforce. Big Brother is watching you. De nouveaux moyens technologiques très sophistiqués sont mis en place : il est extrêmement facile pour les polices outillées à cet effet de surveiller les gens. On a assisté à une augmentation du contrôle des citoyens considérés comme critiques ou contestataires par rapport à l’ordre établi. Le contexte politique et social s’est modifié : l’ordre néo-libéral ne supporte aucune résistance collective. Les dominants cherchent par conséquent à étouffer dans l’œuf toute contestation et à obtenir le plus de renseignements possible sur tous ceux et toutes celles qui expriment une opinion critique.

De nombreuses mesures prétendument anti terroristes ont été mises en œuvre à différents niveaux. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert des enquêtes sur les milieux musulmans, prétendument extrémistes, ou sur les activités de soutien au PKK kurde en Suisse. Il a profité de ce climat pour mettre sous surveillance de nombreuses personnes.

La Délégation de commission de gestion des Chambres fédérales a été informée, en 2007 déjà, du fichage de six députés bâlois d’origine kurde. Selon les informations reprise par la presse (Le Temps, 27 juin 2008), il semble que plus de 110’000 personnes seraient surveillées [1]. On est certes encore loin du chiffre de 900’000 personnes fichées en Suisse révélé en 1989 ! [2] La période de la guerre froide est révolue et l’on n’est plus dans cet esprit de surveillance massive qui avait du reste montré sa relative inefficacité ! Relevons tout de même que ce fichage avait abouti à ce que de nombreuses personnes subissent des interdictions professionnelles ou soient écartées d’emplois publics. Il n’y a évidemment pas 110’000 personnes qui puissent être soupçonnées, de manière fondée et concrète, de se préparer à l’exécution d’actes relevant du terrorisme !

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=CAT20100603&articleId=19535


Dernière édition par Admin le Mar 2 Oct 2012 - 9:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyJeu 3 Juin 2010 - 21:30

Suite :

Silvia Cattori : Les écoutes, l’intrusion dans des ordinateurs, les perquisitions, sont-elles compatibles avec les libertés fondamentales ?

Jean-Michel Dolivo : Les écoutes téléphoniques et les contrôles sont, aujourd’hui comme hier, mis en œuvre en dehors de toute décision judiciaire ; on se trouve dans une situation totalement arbitraire.

Silvia Cattori : Ce chiffre de 110’000, s’il se confirme, vous paraît-il normal ? Est-ce à dire que, parmi les gens listés aujourd’hui sur la banque des données, il se pourrait que, comme avant 1989, des gens, qui ne devraient pas l’être, ont été mis sous surveillance pour leur opinion politique ? C’est-à-dire considérés comme une menace contre la sécurité de l’État ?

Jean-Michel Dolivo : Il n’y a pas de limite à la surveillance. Suite au scandale des fiches, la législation fédérale avait été renforcée, notamment pour que cette surveillance ne puisse être ordonnée que par un juge et dans le cadre de l’ouverture d’une enquête pénale en rapport avec des délits graves. Aujourd’hui, on constate que tel n’est pas le cas : ni décision d’un juge ni enquête pénale ouverte. Il suffit de soupçons policiers. C’est une logique très dangereuse d’un État policier, qu’il s’agisse des services fédéraux ou cantonaux. On décide, de manière totalement arbitraire, que telle ou telle personne ou association constitue un danger pour l’ordre public et qu’il convient de les mettre sous surveillance.

Silvia Cattori : La loi instituant les « Mesures visant au maintien de la sûreté intérieure » (LMSI), ne dit-elle pas clairement que personne ne peut être mis sous surveillance, ni être « fiché », à cause de son engagement politique. Or, n’a-t-on pas révélé que des étudiants ont été engagés par nos services de renseignements pour espionner des groupes de gauche [3], et que la police politique cantonale de Zurich aurait espionné de simples manifestants politiques [4] ?

Jean-Michel Dolivo : Effectivement, cela met en évidence la continuité de l’espionnage politique.

Silvia Cattori : Alors que la Suisse n’a jamais été confrontée à des attentats, notre gouvernement a mis en tête de ses priorités la lutte pour la « sûreté intérieure ». En 2006, nous avons eu la surprise d’apprendre qu’un informateur espionnait les musulmans qui fréquentaient les lieux de prières et de manière permanente l’enseignant suisse Hani Ramadan [5]. Cela ne laisse-t-il pas penser que nos barbouzes établissent un lien abusif entre terrorisme et musulmans ? Nos services n’ont-ils pas inventé un ennemi intérieur qui n’existe pas ?

Jean-Michel Dolivo : Le cas que vous citez met en évidence les ressorts de cet espionnage. Il est commandité en violation de la loi fédérale instituant les mesures visant au maintien de la sûreté intérieure qui précise qu’il faut une présomption sérieuse pour soupçonner une organisation ou une personne et rendre licite la collecte d’information et limiter l’exercice du droit de liberté d’association et de réunion.

Silvia Cattori : Partant de simples soupçons, les choses les plus anodines, rapportées par des informateurs peu fiables, peuvent une fois archivées, à l’insu des personnes espionnées, peser lourd, conduire en prison. Quel véritable moyen les gens ont-ils pour prouver qu’ils n’ont rien à se reprocher s’ils se sentent espionnés ? Qui décide que telle personne peut représenter un danger pour la sécurité de l’État ?

Jean-Michel Dolivo : C’est toute la problématique de la protection de la personnalité. Je suis opposé à toute forme de surveillance préventive. Qui détermine qu’il y a un danger ou soupçon véritablement ? Où est la limite ? S’il n’y a pas de délit grave ni même préparation concrète d’un tel délit, je ne vois pas pourquoi il faudrait surveiller des personnes ! La loi fédérale sur la protection des données (LPD) interdit la constitution de fichiers sur des données sensibles comme sur les opinions et activités politiques et syndicales. Elle devrait permettre de corriger les abus dès lors que la collecte d’information et la constitution de fichiers ne sont pas faits dans le cadre d’une enquête pénale. Elle donne en principe aux personnes concernées le droit de rectification, voire de destruction des données. Or, dans les cas précités, toute cette récolte d’informations se fait à l’insu des personnes en question. Celles-ci n’ont ainsi aucun moyen de faire corriger les erreurs. Elles n’ont pas accès à leur fichier, elles n’en connaissent même pas l’existence ! Aujourd’hui, le Préposé fédéral à la protection des données ne vérifie pas efficacement ce qui se passe. C’est, pour l’essentiel, une protection alibi.

De surcroît, il y a aujourd’hui des entreprises de sécurité privées qui collectent des informations pour les services de polices ou pour des multinationales, voire pour les deux ! Cela s’est passé avec la multinationale Nestlé espionnant l’association Attac. Ces collectes de renseignements échappent bien entendu au contrôle du Préposé fédéral. Et lorsque l’affaire a été découverte, les agissements de Nestlé et de Securitas [6] n’ont pas été considérés comme tombant sous le coup d’une incrimination pénale. Un juge d’instruction qui ne cherche rien ne trouve rien !

Silvia Cattori : Si, sur la collecte d’information par des agences de sécurité privées, le Préposé fédéral à la protection des données n’a aucun contrôle en matière de protection de la sphère privée, il y aurait donc là un vrai problème [7] ?

Jean-Michel Dolivo : Oui, cette protection est illusoire.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=CAT20100603&articleId=19535

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyJeu 3 Juin 2010 - 21:31

Suite :

Silvia Cattori : Sur ces questions de surveillance, Jean-Philippe Walter le Préposé fédéral à la protection des données, engage les citoyens à rester vigilants. Il encourage les gens qui sont dans le doute à demander s’ils sont inscrits sur une banque de donnée auprès des autorités. C’est le seul moyen pour le Préposé de savoir s’il y a abus ; car lors de chaque demande il peut vérifier son contenu [8]. L’avez-vous fait ?

Jean-Michel Dolivo : Je l’avais demandé pour les anciennes fiches me concernant mais je ne l’ai pas fait récemment. J’ai l’impression que ce n’est plus aujourd’hui une préoccupation, même chez les personnes engagées politiquement. Malheureusement, il y a une perte de mémoire historique ; et ce, malgré le fait que l’on sait que l’État met en place des instruments répressifs et de collecte de données. Ce n’est pas non plus un sujet de préoccupation pour une très grande majorité des jeunes militant-e-s d’aujourd’hui.

Silvia Cattori : La collecte et le fichage, est le fait de policiers cantonaux et de policiers communaux. Ce sont les policiers locaux qui rédigent des rapports sur les gens surveillés et leurs activités. Si une personne veut savoir ce qu’il en est, comment doit-elle libeller sa demande ? A quel service doit-elle l’adresser ?

Jean-Michel Dolivo : Ce sont les législations cantonales qui règlent cette question. Dans le canton de Vaud, par exemple, il faut s’adresser d’abord aux autorités qui sont responsables du traitement des données, soit les autorités de police communales ou cantonales. Il existe ensuite un droit de recours au Préposé cantonal à la protection des données (voir la loi cantonale sur le protection des données LPrD).

Silvia Cattori : Il y aurait plusieurs milliers de personnes sous surveillance permanente. N’est-il pas aberrant que l’on en soit arrivé à mettre les gens sous surveillance, non plus sur la base d’une culpabilité mais sur la base de soupçons ? La sûreté des citoyens est un droit que l’État a le devoir d’assurer. Or, dans cette logique, n’est-ce pas la sûreté intérieure de l’État qui prime, et non pas la sûreté individuelle et la liberté d’opinion ?

Jean-Michel Dolivo : Les intérêts des dominants, très largement représentés à tous les niveaux de l’administration et des organes politique étatiques, priment sur les libertés individuelles et les droits fondamentaux des personnes. C’est « l’intérêt suprême de l’État » qui est invoqué pour justifier la surveillance ou l’espionnage des citoyens. Les cercles dirigeants combattent, en dehors du cadre de l’État de droit dont ils se prétendent pourtant les défenseurs, toute forme de contestation qui pourrait remettre en cause leur pouvoir.

Il y a une criminalisation systématique des mouvements de résistance et des mouvements sociaux ; on les accuse de « terrorisme » alors qu’ils n’ont rien à faire avec des actions terroristes. La dernière affaire Coupat en France l’illustre bien. Il y a une volonté politique de dé-légitimation de toutes les formes de contestation. Cette question se pose également dans le cadre de la constitution de banques de données de profil ADN. On a vu que des policiers établissaient systématiquement ces profils dans le cadre d’arrestations de squatters, à Genève ou ailleurs. En France, on met, dans les banques de données des personnes qualifiées de dangereuses, les profils ADN de manifestants ou de faucheurs anti OGM par exemple. Il y a ensuite des procédures d’identification qui sont lancées à travers l’exploitation de ces profils ADN.

Silvia Cattori : Il est légitime de se demander si nos services de renseignements ne dérapent pas en donnant une importance à une prétendue menace qui n’existe pas. Selon M. Dick Marty, il y a des menaces bien plus graves que le terrorisme pour nos systèmes démocratiques. Comme on l’a vu lors de l’intrusion d’un espion dans la vie privée du Suisse Hani Ramadan, on peine à voir une pertinence dans la décision de mettre sous surveillance permanente des gens sur le critère de la croyance musulmane. Nos autorités doivent-elles adopter la logique de Tel Aviv et Washington qui veut qu’un croyant musulman est potentiellement égal à un terroriste ? Cette option stratégique n’a-t-elle pas pesé négativement dans les décisions de la Suisse en matière de politique étrangère ?

Jean-Michel Dolivo : La croisade de Bush dès 2001 a donné une légitimité à toute une série de dérapages au nom de l’affirmation de la prétendue supériorité de la civilisation occidentale chrétienne ! Toutes les méthodes sont bonnes pour combattre la prétendue islamisation et le fondamentalisme. On est allé jusqu’à mettre en place des camps d’internement en dehors de tout contrôle judiciaire, comme à Guantanamo ! Une négation même de tous les droits fondamentaux, un retour à une forme de domination extrêmement brutale.

Silvia Cattori : Dans le cas de Youssef Nada [9], il a suffi que deux journalistes malveillants liés au renseignement disent, sans l’étayer par aucune preuve, qu’il avait des liens avec le mouvement de résistance Hamas pour que son nom soit inscrit sur la liste noire de l’ONU [10]. Mme Calmy Rey, qui avait le pouvoir de refuser que M. Nada, innocenté par deux tribunaux, soit soumis à des sanctions incompatibles avec les droits fondamentaux individuels, ne l’a pas fait. Dans la gestion de ces listes noires, on a clairement assisté à des violations graves des traités internationaux. Berne a choisi le camp de l’illégalité au lieu de celui de la justice. Cette contradiction entre les valeurs et les principes affichés et la politique étrangère du DFAE n’est-elle pas indigne d’un pays qui est le dépositaire des Conventions de Genève ?

Jean-Michel Dolivo : Je suis de cet avis. Cela illustre combien cette chasse aux prétendus « terroristes » conduit à des atteintes aux libertés individuelles. Figurent sur ces listes, non pas des terroristes avérés, mais des personnes qui n’ont rien à voir avec le terrorisme. Ces listes sont une sorte de mise au pilori à l’échelle internationale. Elles bafouent le principe de la présomption d’innocence et impliquent la condamnation de personnes qui n’ont rien à voir avec ce qu’on leur reproche.

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyJeu 3 Juin 2010 - 21:33

Suite :

Silvia Cattori : En acceptant d’appliquer des directives illégales, Mme Calmy Rey a-t-elle choisi de préserver sa carrière ? N’est-ce pas le cynisme et les effets médiatiques qui ont prévalu dans cette affaire ?

Jean-Michel Dolivo : Elle a choisi sa carrière peut-être, mais surtout elle applique une politique de gestion loyale et fidèle des affaires de la bourgeoisie. La raison d’État l’emporte sur le respect des libertés fondamentales. Mme Calmy Rey aurait pu s’opposer à ces injustices mais elle aurait couru le risque de perdre sa place !

Silvia Cattori : Depuis 2001, il y a eu une intensification des échanges entre nos services de renseignements et ceux de puissances étrangères. Des pays comme les États-Unis et Israël ont obtenu que les services de renseignement européens coopèrent avec eux avec une intensité accrue. Tout cela ne peut qu’inciter nos démocraties à poursuivre des « menaces » qui n’existent pas mais rendent les services d’agents de la CIA et du Mossad indispensables. En 2006, un officier militaire israélien nous apprenait que des policiers et des militaires suisses se rendaient souvent en Israël pour se former à leurs méthodes. Quand on sait que le Mossad a pour pratique d’inonder les services occidentaux d’informations en large majorité fausses, tout en faisant croire que ce sont des informations hautement sensibles, n’y a-t-il pas de quoi s’inquiéter ? N’y a-t-il pas là, dans ces connivences étroites avec des puissances en guerre, un facteur de déséquilibre et de déstabilisation majeur ?

Jean-Michel Dolivo : Les services secrets ont par définition une très grande autonomie, ils fonctionnement sans aucun contrôle démocratique. C’est une sorte d’État dans l’État. Ce qui est inquiétant est que les services secrets suisses et les milieux du renseignement ont noué des liens avec la CIA ou le Mossad comme vous l’avez dit, mais aussi, à l’époque, avec les services secrets de l’Afrique du Sud de l’apartheid. Ils sont donc en lien privilégié avec tous les services secrets de puissances qui mènent des opérations de déstabilisation anti-démocratiques, d’atteinte aux libertés démocratiques de mouvements d’opposition. C’est une sorte de « spécialité » des services secrets suisses que d’avoir des liens privilégiés avec des services secrets de pays comme les États-Unis, l’Afrique du Sud de l’apartheid, Israël, la Grande Bretagne ! Il y a bien entendu un rapport étroit avec le fait que la Suisse sert de tête de pont pour le blanchiment d’argent sale et pour toutes sortes d’opérations de barbouzes.

Silvia Cattori : Que fait la police fédérale des informations transmises par la CIA, obtenues sous la torture et hors de toute juridiction ? Utilise-t-elle ces informations tout comme celles collectées par des agents suisses envoyés à Guantanamo en 2006 ? Autre révélation : la transmission par la police fédérale (appelé alors Service d’analyse et de prévention - SAP), à des services secrets étrangers, de plus de 10’000 informations sensibles [11]. Tout cela ne semble pas intéresser une classe politique qui ne raisonne qu’en termes électoraux ?

Jean-Michel Dolivo : C’est vrai, l’establishment politique n’a aucune curiosité dans ce domaine. La « chasse aux abus », pratiquée par exemple de manière systématique et arbitraire en rapport avec les prestations de l’assurance invalidité, n’a pas cours en matière de respect des procédures garantissant les libertés fondamentales !

Silvia Cattori : Le rapport de l’ONU sur les prisons secrètes, présenté le 8 mars 2010 [12], a confirmé que, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, nos pays démocratiques ont laissé leurs services secrets en dehors de tout contrôle. Il appelle les États à exiger plus de transparence de la part de leurs services secrets. La Suisse a laissé ses services tremper dans les opérations secrètes de la CIA. Elle a autorisé les avions de la CIA à survoler son territoire pour transporter des hommes que l’on conduisait illégalement en des lieux de torture. Nos autorités ont-elles fait toute la lumière sur la participation de nos services secrets à ces activités criminelles ? Quel est votre sentiment ?

Jean-Michel Dolivo : Les libertés démocratiques sont très souvent vidées de leur substance même si formellement elles continuent à exister !

Silvia Cattori : Les campagnes qui calomnient les Arabes et les gens de confession musulmane s’étalent dans nos médias, en toute impunité. Elles contribuent à alimenter la peur et à donner une légitimité aux agressions injustifiables par des armées occupantes en Afghanistan, Iran, Pakistan et Palestine. Or les associations antiracistes, les organisations communautaires, sont restées assez silencieuses à ce sujet. Elles n’ont cessé jusqu’à tout récemment d’incriminer exclusivement « l’antisémitisme ». Un phénomène qui a existé dans les années 30 et qui est de nos jours exagéré par les pro-israéliens à des fins d’instrumentalisation politique. N’êtes-vous pas frappé par le « deux poids deux mesures » de la part de ceux qui sont censés condamner tout racisme, et par le laxisme de nos autorités quand il s’agit de la discrimination des Arabes et des musulmans ? Ne pensez-vous pas que, ici comme ailleurs, l’antiracisme est en crise ? Vous êtes-vous-même membre de SOS racisme : quelle est votre réflexion à ce sujet ?

Jean-Michel Dolivo : La campagne islamophobe est inadmissible. À ma connaissance, les associations comme SOS Racisme ou le Mouvement de lutte contre le racisme (MLCR) sont montées en première ligne pour combattre, par exemple, l’initiative visant à interdire la construction de minarets. Il ne faut pas confondre la critique nécessaire de l’État d’Israël et de sa politique d’occupation en Palestine avec l’antisémitisme. Les effets de la crise économique actuelle ainsi que les politiques bourgeoises visant à la faire payer par les plus pauvres renforcent les mécanismes identitaires, discriminatoires et d’exclusion. C’est un terreau tout à fait propice pour la xénophobie et le racisme. Malheureusement, depuis de très nombreuses années, la gauche gouvernementale a abandonné toute orientation politique permettant d’aller vers la construction de ripostes unitaires et collectives face à cette crise.

Silvia Cattori : Il y a de plus en plus de gens pour dire que les lois qui limitent la liberté d’expression sont une hérésie. Ne faut-il pas libérer la parole ? Demander la liberté d’expression pour tous et non pas l’enfermer dans des lois qui s’avèrent injustes dès lors qu’elles ne s’appliquent pas à tout le monde ?

Jean-Michel Dolivo : En principe, je suis opposé à toute forme de criminalisation de liberté d’opinion et d’expression. Qui fixe les limites ? Au nom de quoi ? Je crois qu’il faut combattre par exemple les politiques racistes et leurs expressions, pied à pied, dans tous les espaces publiques et partout. Criminaliser permet aux racistes de se présenter en martyrs ! L’introduction de l’article 261bis du Code pénal en Suisse n’a pas été du tout un instrument efficace pour lutter contre le racisme, au contraire.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=CAT20100603&articleId=19535
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyVen 25 Juin 2010 - 14:40

Des espions colombiens sur territoire suisse ?

jeudi 24 juin 2010,

Citation :
La Colombie pourrait avoir violé la souveraineté de la Suisse en menant sur territoire helvétique des opérations de renseignement visant des opposants, selon le député socialiste Carlo Sommaruga, qui réclame une enquête. De son côté, l’ambassadrice de Colombie à Berne tempère.

« Les audiences du procès contre Jorge Noguera, ex-responsable du Département administratif de sécurité (DAS), le service de renseignement colombien, ont fait apparaître des aspects internationaux impliquant entre autres la Suisse », a précisé Carlo Sommaruga dans un entretien accordé à swissinfo.ch ainsi qu’au cours d’une conférence de presse à Berne.

« Si le cas est avéré, a ajouté le parlementaire, cela s’est produit en violation de la souveraineté et de la loi suisses puisqu’aucun pays tiers ne peut effectuer d’opérations de renseignement sur sol helvétique. »

« Notre devoir en tant que politiques est désormais de rassembler un ensemble de faits qui nous permettront de déposer un plainte pénale contre l’Etat colombien pour ces activités illégales en Suisse. Et cela, en collaboration avec les organisations de droits de l’homme et les avocats travaillant en Colombie. »

Carlo Sommaruga s’est rendu au début de l’année en Colombie dans le cadre d’une visite organisée par l’ONG Swissaid au cours de laquelle il a rencontré des organisations de paysans, des représentants de mouvements des peuples autochtones et de défense des droits de l’homme et des syndicalistes. Il a également assisté à une audience du procès contre Jorge Noguera, destitué de sa charge pour avoir transmis aux paramilitaires des informations provenant de la principale institution responsable de la sécurité colombienne.

Accusations en Belgique

Dans une déclaration publique faite récemment à Berne, Carlo Sommaruga a annoncé sa décision d’enquêter sur les faits. Il a aussi répété que « si les versions évoquées sont confirmées, alors le DAS a bel et bien violé la souveraineté nationale suisse. » Et d’ajouter qu’il est nécessaire de réunir les éléments de preuve suffisants « pour les soumettre au procureur général suisse » et le cas échéant, « mettre en route une procédure judiciaire ».

La député socialiste n’est pas le seul à avoir haussé le ton. Le quotidien belge Le Soir a révélé que le service de renseignement colombien aurait ordonné « la mise sur pied de plusieurs opérations d’espionnage visant à surveiller, filmer ou enregistrer des adversaires supposés du gouvernement colombien. » Il ne s’agirait pas seulement de citoyens de ce pays mais aussi d’Européens.

Outre la Belgique – où plusieurs syndicats et ONG ont exigé une enquête et des poursuites juridiques contre les responsables – les activités d’espionnage se seraient aussi déroulées en France et en Espagne.

Pas de « chuzadas » en Europe

Pour l’ambassadrice de Colombie à Berne, Claudia Turbay Quintero, les activités de renseignement extraterritoriales se déroulent dans le cadre de la coopération internationale.

« A ma connaissance personne n’a été victime de « chuzadas », a déclaré l’ambassadrice Claudia Turbay Quintero ,faisant allusion à une pratique d’écoutes téléphoniques illégales utilisées dans son pays contre des opposants au régime. A ce propos, l’ambassadrice rappelait que le président Alvaro Uribe s’était dit prêt à être incarcéré si la preuve de cette pratique était apportée.

« S’il existe des activités terroristes ou de guérilla entreprises contre les intérêts de la démocratie colombienne, la seule manière de les détecter passe par la coopération des services de renseignements au niveau international », assure la diplomate. Et d’ajouter que « le renseignement est une activité de sécurité basée sur la coopération internationale. Ce n’est pas le fait d’un gouvernement cherchant à défendre un intérêt particulier mais celui d’un groupe de gouvernements unis par des accords de coopération pour la sauvegarde de la démocratie. »

« En période préélectorale, les oppositions et les tentatives d’affaiblir le gouvernement et d’entraver sa capacité d’action sont monnaie courante. Je crois que ces accusations en font partie », conclut-elle.

URL de la source : http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/Des_espions_colombien (...)

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptySam 25 Déc 2010 - 3:24

Les services de trois ingénieurs altèrent la neutralité suisse

Services Secrets Suisses SRC 2010-12-23T112741Z_1464370140_BM2E6CN0WXC01_RTRMADP_3_SWITZERLAND_0
Le juge Andreas Muller

Citation :
24 décembre 2010 - Par RFI - Une affaire rocambolesque en Suisse. Un juge d'instruction, Andreas Muller, vient de demander l'inculpation de la famille Tinner, trois ingénieurs qui auraient collaboré avec le père de la bombe atomique, pour vendre leur savoir à la Lybie. Une affaire complexe dans laquelle les autorités suisses et la CIA américaine seraient impliquées.

Dans la famille Tinner, il y a le père Friedrich, et les deux fils Urs et Marco. Trois ingénieurs suisses accusés d'avoir fourni du matériel nucléaire à la Lybie, par l'intermédiaire d'Abdul Qadeer Khan, un Pakistanais connu pour être le père de la bombe atomique.

Le trafic se serait déroulé entre 2001 et 2003. Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Au delà de cette période, les Tinner auraient travaillé pour le compte de la CIA. Moyennant quelques millions de dollars, ils auraient informé les services secrets américains des activités du Pakistanais, mais aussi fourni du matériel défectueux aux pays avec lesquels ils travaillaient. Le juge Andreas Muller qui a mené l'instruction réclame l'inculpation des Tinner pour violation de la loi suisse sur le matériel de guerre.

Le problème c'est qu'une grande partie des preuves saisies par les enquêteurs ont été détruites, sur ordre du gouvernement suisse. C'est l'administration américaine, à l'époque dirigée par George Bush, qui aurait fait pression afin de protéger la CIA. Des méthodes dénoncées par le juge d'instruction. C'est maintenant au parquet suisse de décider s'il y aura ou non un procès contre les Tinner. L'avocat des Tinner a nié ce matin les accusations du juge, sans plus de commentaires.
http://www.rfi.fr/europe/20101224-services-trois-ingenieurs-alterent-neutralite-suisse
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 25 Juil 2012 - 23:18

L’image de la Suisse sous haute surveillance

Services Secrets Suisses SRC 59441605-33143434

25. juillet 2012 - 11:28

Citation :
Présence Suisse a commencé il y a peu à utiliser un logiciel à la pointe de la technologie. Il a été développé par une entreprise qui avait déjà créé un programme similaire pour le Mossad, l’agence de sécurité israélienne. Le but est de déterminer quand, pourquoi et par qui la Suisse est mentionnée dans les médias étrangers.

Chef de Présence Suisse, Nicolas Bideau décrit son organisme comme le «bureau de communication du gouvernement» qui a besoin de connaître «exactement» le positionnement de la Suisse dans les médias étrangers. Le logiciel passe en revue plus de cent «médias classiques» dans un échantillon de quinze pays, ainsi que les «médias sociaux» si nécessaire.

«Si nous utilisions le monitorage classique pour savoir exactement, au jour le jour, comment la Suisse est positionnée, nous aurions des milliers d’articles écrits à propos de notre pays, et ce sans la possibilité de les lire. Nous avons donc besoin de quelque chose de plus sophistiqué», explique Nicolas Bideau.

Le monitorage réalisé pour les trois premiers mois de l’année 2012 révèle que 41% des articles des médias étrangers traitant de la Suisse concernaient des questions d’économie, de business et de finance, 16% d’affaires judiciaires et criminelles, 13% de politique et 8% de sport. Les thèmes portant sur la culture, la santé et les faits de société étaient classés en queue de peloton.
http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_image_de_la_Suisse_sous_haute_surveillance.html?cid=33142780
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 25 Juil 2012 - 23:21

Suivre le fil des nouvelles

25. juillet 2012 - 11:28

Citation :
Nicolas Bideau indique que le monitorage des médias étrangers, le contexte et le ton employé pour parler de la Suisse, qu’il soit positif ou négatif, permet à Présence Suisse de réagir. Par exemple si les journalistes sont mal informés ou s’ils ne présentent qu’un aspect d’une question.

«Ce qui est intéressant, c’est que nous pouvons créer des modèles avec ce logiciel, poursuit-il. Nous pouvons voir d’où viennent les nouvelles, qui les écrit, qui les publie, qui les suit, quelle est la logique, quels sont les thèmes couverts par les agences et quels sont ceux couverts au niveau international. Cela nous permet donc de comprendre les mécanismes et de corriger les choses.»

A titre d’exemple, Nicolas Bideau indique que dans le cas des relations entre la Suisse et les Etats-Unis, bon nombre de nouvelles qui ont été publiées dans les médias internationaux provenaient à la base de l’agence de presse Reuters à Zurich. «Pour moi, il est donc très important que les journalistes qui travaillent pour Reuters à Zurich soient informés à 100% sur la position de la Suisse», dit-il.
http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_image_de_la_Suisse_sous_haute_surveillance.html?cid=33142780
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 25 Juil 2012 - 23:23

Une image positive?

25. juillet 2012 - 11:28

Citation :
En général, la Suisse bénéficie d’une image positive à l’étranger, déclare Stefan Feiger, directeur général du bureau de marketing HTP. En 2010, HTP avait collaboré avec l’Université de St-Gall pour diriger une étude portant sur 3700 personnes dans plus de 50 pays et destinée à évaluer l’image de la Suisse à l’étranger. C’était la troisième fois que HTP menait une telle étude, et une quatrième devrait être réalisée d’ici six à douze mois.

Mais les conclusions au sujet de la Suisse varient selon les pays, précise Stefan Feiger. Les habitants des pays voisins sont davantage susceptibles de se référer à des expériences personnelles par rapport à la Suisse que les habitants de contrées plus lointaines, où les médias jouent donc un rôle plus important en créant leur perception de la Suisse.

Nicolas Bideau indique qu’en Asie par exemple, le débat autour de la Suisse tend à s’axer davantage sur le tourisme, car le public asiatique connaît moins le pays. En Europe, en revanche, la question de la politique suisse envers l’Union européenne provoque davantage l’intérêt des médias.

«En Europe, vous n’aurez un article sur le tourisme helvétique que s’il y a un événement particulier, comme quelqu’un qui gravit l’Eiger, ou, malheureusement aussi, en cas d’accidents tels que nous en avons connus récemment», illustre le patron de Présence Suisse.
http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_image_de_la_Suisse_sous_haute_surveillance.html?cid=33142780
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 25 Juil 2012 - 23:25

Des exportations populaires

25. juillet 2012 - 11:28

Citation :
Stefan Feiger souligne que les résultats de l’étude ont montré que l’image de la Suisse à l’étranger est largement modelée par ses exportations. «L’une des conclusion est que cette image est formée par des produits que les gens connaissent, dit-il. Le couteau suisse, par exemple, est populaire dans le monde entier. De tels produits, mais aussi des services, confèrent une large visibilité.»

Nicolas Bideau est également d’avis que des produits d’exportation de haute qualité, comme le fromage et le chocolat, contribuent grandement à donner une vision positive de la Suisse à «Monsieur et Madame Tout-le-monde». Mais l’image de la Suisse dans les médias, c’est une «autre histoire».

«Il existe une tendance assez négative dans les médias, notamment au sujet de nos soi-disant problèmes de fiscalité, qui sont en fait liés à la stabilité de la Suisse en cette période de crise économique, dit-il. Vous avez ensuite les positions prises par le gouvernement suisse qui sont quelquefois mal perçues dans des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis. Et les médias adorent ça. Ils rapportent rarement de bonnes nouvelles, préférant de loin les mauvaises.»
http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_image_de_la_Suisse_sous_haute_surveillance.html?cid=33142780
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 25 Juil 2012 - 23:28

Dimension morale

25. juillet 2012 - 11:28

Citation :
La dernière étude sur l’image de la Suisse, en 2010, a été réalisée juste après qu’UBS eut admis avoir aidé des contribuables américains à frauder leur fisc et après le vote très émotif sur l’interdiction de construire des minarets en Suisse. Mais il s’est avéré que ces thèmes n’ont pas eu d’impact sur l’image que les personnes interrogées avaient de la Suisse, rappelle Stefan Feiger.

Cela est peut-être dû au fait que la Suisse n’est pas un cas isolé. «La Suisse n’est pas le seul pays dont la presse parle négativement, analyse Stefan Feiger. Ce que nous avons constaté pour le secteur bancaire, c’est que l’image de la banque suisse avait un peu baissé, mais ce fut aussi le cas pour les banques américaines et espagnoles, par exemple.»

Mais si les difficultés immédiates d’une entreprise ne jouent pas un rôle important dans la perception de la Suisse à l’étranger, il en avait été tout autrement avec le dossier des fonds juifs en déshérence, dans les années 1990. Presque vingt ans plus tard, cette affaire a d’ailleurs encore des conséquences.

«Selon notre interprétation, dès qu’il y a une dimension morale dans un dossier, c’est beaucoup plus dangereux pour l’image du pays», indique Stefan Feiger.

Sophie Douez, swissinfo.ch
(Traductiond de l'anglais: Olivier Pauchard)
http://www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/L_image_de_la_Suisse_sous_haute_surveillance.html?cid=33142780
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 26 Sep 2012 - 21:07

Un collaborateur vole des documents secrets sur l'armée

Mis à jour à 19h30 2 Commentaires

Un collaborateur a volé, au Service de renseignement de la Confédération (SRC), des documents secrets concernant l'armée.Le Département fédéral de la défense assure que l'ensemble des données volées ont été retrouvées.

Services Secrets Suisses SRC Topelement
Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), à Berne.

Citation :
Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a été victime d’un vol de données. Une plainte pénale contre un de ses collaborateurs soupçonné a aussitôt été déposée au Ministère public de la Confédération (MPC). La Délégation des commissions de gestion du Parlement est informée depuis mai.

Les données dérobées ont pu être retrouvées par les autorités compétentes qui ont pu empêcher toute remise à des tiers, a indiqué mercredi en fin de journée le Département fédéral de la défense. «Le SRC a pu réagir rapidement grâce aux contrôles de sécurité et à des indications adéquates», précise le DDPS.

Le SRC a tiré des enseignements de cette affaire. Il dit avoir pris des mesures supplémentaires afin de prévenir tout usage abusif de données.

Que la Délégation des commissions de gestion ait été informée par le DDPS au mois de mai déjà est plutôt bon signe, a dit à l’ats son président Pierre-François Veillon (UDC/VD). Cela montre que la surveillance fonctionne, a précisé le conseiller national. Celui-ci n’a en revanche pas pu dire pourquoi l’information n’est rendue publique que plusieurs mois après.
http://www.24heures.ch/suisse/collaborateur-vole-documents-secrets-armee/story/20493063
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 26 Sep 2012 - 21:09

Publication sous pression

Dans un communiqué diffusé quelques minutes après celui du DDPS, les hebdomadaires dominicaux «SonntagsZeitung» et «Le Matin Dimanche» répondent en partie à la question. «C’est sous la pression que le Département de la défense s’est décidé à informer», écrivent- ils. Effectuant des recherches sur cette affaire, les deux journaux ont pris contact mardi avec le DDPS pour convenir d’un rendez-vous afin qu’il prenne position.

A propos du moment choisi pour rendre publique l’information, la porte-parole du DDPS Silvia Steidle a indiqué à l’ats que les investigations internes se sont terminées la semaine dernière et que le ministre de la défense en a alors été informé. Mercredi, ce fut le tour de la Délégation des commissions de gestion de prendre connaissance des derniers éléments de l’enquête, suite à quoi un communiqué a été rendu public.
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 26 Sep 2012 - 21:10

Mesures bientôt présentées

Pour Pierre-François Veillon et la Délégation des commissions de gestion, c’est vers l’avenir qu’il s’agit désormais de se tourner, en prévoyant les moyens d’empêcher que de tels faits puissent se reproduire. La délégation tiendra d’ailleurs une séance en octobre en présence du chef du DDPS Ueli Maurer et du chef du SRC Markus Seiler.

«Tous deux présenteront des mesures visant à améliorer la sécurité des données et la gestion des risques», a dit M. Veillon. La délégation accompagnera la mise en place de ces mesures et examinera leur efficacité. Il n’est en revanche pas prévu d’informer sur cette procédure, a-t-il précisé.
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Ben Boulaid

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MessageSujet: VERS LA SUISSE Services Secrets Suisses SRC EmptyMer 26 Sep 2012 - 21:11

L’affaire du MPC

Le collaborateur concerné devra pour sa part supporter les conséquences découlant du droit du personnel du fait des actes commis au détriment du SRC. Le MPC poursuit quant à lui ses investigations, se limite à écrire le DDPS dans un bref communiqué.

Pour des raisons de protection de la personnalité et au vu de la procédure pénale en cours, aucune indication détaillée ne sera donnée à propos de cette affaire. Contactée par l’ats, la porte- parole du département Silvia Steidle n’a en effet rien voulu dire de plus, notamment concernant les motifs de la plainte. C’est au Ministère public de les établir au terme de son enquête, a-t-elle précisé.
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyVen 28 Sep 2012 - 21:16

Le Service de renseignement secoué par une affaire d'espionnage

Une affaire d'espionnage économique secoue le Service de renseignement de la Confédération, annonce jeudi le Ministère public. Un de ses collaborateurs voulait vendre des données à l'étranger.

28.09.2012 09:35

Services Secrets Suisses SRC 4307004
Le procureur Carlo Bulletti, à gauche, et le procureur de la Confédération Michael Lauber, à droite, expliquant l'affaire aux médias.
Citation :

Un collaborateur du Service de renseignement de la Confédération soupçonné de vol de données avait l'intention de vendre des informations à l'étranger, a annoncé jeudi le Ministère public de la Confédération (MPC). Il s'agit d'une grave affaire d'espionnage économique, selon le procureur Carlo Bulletti.

Le parquet fédéral a en outre ouvert une enquête pour pratique d'un service de renseignements politiques et violation du secret de fonction, a précisé Carlo Bulletti à Berne devant les médias.
http://www.rts.ch/info/monde/4305910-le-service-de-renseignement-secoue-par-une-affaire-d-espionnage.html
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Ben Boulaid

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyVen 28 Sep 2012 - 21:17

Sécurité de la Suisse en danger

Les données volées étaient susceptibles de mettre en danger la sécurité de la Suisse, a ajouté de son côté le procureur général de la Confédération Michael Lauber. Le MPC n'a pas donné plus de précisions concernant le contenu des données volées. "Je peux toutefois imaginer que ces informations avaient une valeur marchande considérable", a noté Carlo Bulletti.

Le Service de renseignement de la Confédération a informé le MPC le 25 mai qu'il suspectait être victime d'un vol de données, a expliqué M. Bulletti. Le soupçon initial émanait de l'intérieur du pays, mais ne provenait pas du MPC, a-t-il précisé. Le Ministère public a alors immédiatement lancé une enquête et mené une perquisition avec l'aide de la Police judiciaire fédéral.

Le suspect a été arrêté puis placé en détention préventive jusqu'au 5 juillet, a ajouté le procureur. Il s'agit d'un collaborateur du service informatique, qui "avait l'autorisation de manipuler les données". Il a dérobé plusieurs disques durs de données, en plusieurs étapes et sur plusieurs semaines.

Rien n'indique qu'il ait agi avec des complices ou sur incitation de l'étranger, a précisé le Ministère public. Selon les informations du MPC, l'homme souffrait de problèmes psychiques.

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyVen 28 Sep 2012 - 21:18

Affaire rendue publique

Le MPC n'aurait pas donné d'informations à ce sujet si l'affaire n'avait pas été rendue publique. Le ministère public a finalement décidé de s'exprimer afin "d'éviter des spéculations contre la Suisse", a précisé de son côté Michael Lauber.

Le Département fédéral de la défense a indiqué mercredi en fin de journée que les services secrets suisses ont été victimes de vol et qu'une plainte pénale a été déposée contre un collaborateur. Les données dérobées ont été retrouvées par les autorités compétentes, qui ont pu empêcher tout remise à des tiers, a-t-il assuré.

Le Service de renseignement de la Confédération est chargé d'assurer la sécurité de la Suisse en recueillant et évaluant des informations importantes sur l'étranger. Il exécute aussi des tâches dans le domaine de la sûreté intérieure, notamment de lutte contre le terrorisme, le commerce illicite d'armes ou l'extrémisme violent.
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:28

Y a-t-il le feu aux services secrets?

02-10-2012

Services Secrets Suisses SRC 02_c1_FJ_MAURER

Citation :
VOL DE DONNÉES • La classe politique est scandalisée par les fuites au Service de renseignement de la Confédération. Selon un expert français, celui-ci garde une «bonne réputation».

Les barbouzes suisses ont-ils perdu leur crédibilité? La question enflamme le monde politique depuis mercredi dernier, alors qu’éclatait le scandale des données volées par un collaborateur du Service de renseignement de la Confédération (SRC). Attaqué de toutes parts par les parlementaires, le conseiller fédéral Ueli Maurer trouve un soutien inattendu auprès d’Eric Denécé, un expert français dans le domaine du renseignement, qui juge que les services suisses «gardent une bonne réputation».
http://www.laliberte.ch/faitdujour/y-a-t-il-le-feu-aux-services-secrets
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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:29

Pour Eric Denécé, l’affaire qui ébranle le SRC est certes «regrettable et dommageable, mais inévitable». Toutes les grandes histoires d’espionnage partent d’un vol de données, fait-il remarquer en citant pour exemple l’arrestation de Jonathan Pollard, cet employé de l’US Navy arrêté en 1987 aux Etats-Unis pour espionnage au profit d’Israël. «Ce genre de mésaventure n’arrive pas qu’aux Suisses», relativise Eric Denécé.




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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:33

Comme dans un moulin

Rappel des faits: un informaticien du SRC a été arrêté le 25 mai dernier pour avoir copié des milliers de données sensibles depuis son poste de travail. Courriers électroniques, informations transmises par des services étrangers, lettres confidentielles destinées au Conseil fédéral: tout avait été soigneusement répertorié par cet employé de 43 ans, qui s’apprêtait à monnayer ces informations selon une liste de prix retrouvée à son domicile.

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:34

Selon la presse dominicale, l’informaticien était parvenu, à plusieurs reprises, à quitter les bureaux du SRC avec des disques durs glissés dans son sac à dos. On imagine déjà la dernière blague qui doit courir dans la capitale: à la Papiermühlestrasse, on entre et sort comme dans un moulin! Car c’est bien au numéro 20 de cette rue, à Berne, que se situe le «Pentagone» suisse, un bâtiment en croix qui abrite les services secrets.

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:34

C’est en voulant ouvrir un compte à numéro à l’UBS que l’homme a éveillé les soupçons du conseiller de la banque, qui a donné l’alerte. Cette intervention extérieure a permis à la police d’agir avant que des données ne soient vendues. L’affaire aurait pu mettre en danger la sécurité de la Suisse, a précisé jeudi le procureur de la Confédération, Michael Lauber. «Nous avons eu de la chance», avouait pour sa part le conseiller fédéral Ueli Maurer, qui annonçait vouloir renforcer certaines mesures au niveau du contrôle du personnel.

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:35

Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), Eric Denécé distingue trois types de contrôles de sécurité effectués par les services de renseignement dans le monde entier. Le premier filtre s’opère au moment d’embaucher un nouveau collaborateur. Dans le cas présent, l’employé avait été engagé en 2007 au renseignement stratégique (SRS), donnant entière satisfaction pendant trois ans, jusqu’à la fusion avec le Service analyse et prévention (SAP). L’avènement du SRC et l’arrivée d’un nouveau chef semblent être la source d’incessants conflits de travail.

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MessageSujet: Re: Services Secrets Suisses SRC Services Secrets Suisses SRC EmptyMar 2 Oct 2012 - 9:36

Y a-t-il moyen de renouveler les contrôles liés au personnel? «Cela se pratique sous la forme de sondages: on prend quelques employés au hasard, un peu comme on contrôle les cyclistes à l’arrivée d’une étape du Tour de France», indique Eric Denécé. Selon la presse dominicale, l’informaticien du SRC arrêté en mai devait être soumis à de nouveaux entretiens au printemps 2012.

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