En effet, les premières arrestations ont abouti à des révélations fracassantes, notamment l’existence de receleurs et de complices passifs dans certaines agglomérations frontalières, chargés de blanchir l’argent du cannabis et le transfert illicite de capitaux vers l’Espagne et le Maroc.
Les dénonciations et les communications anonymes ont également contribué à mettre la main sur des individus richissimes, dont des jeunes femmes qui ont infiltré cette mafia.

Et si les officiels marocains parlent d’un millier de personnes en fuite en Espagne et recherchées par Interpol dans le cadre de la lutte contre la drogue, il n’en demeure pas moins que la communauté internationale a émis des réserves quant à la sincérité de ces chiffres, d’autant que le Maroc continue à planter le cannabis sur des dizaines de milliers d’hectares.

Les services de sécurité algériens ont établi un fichier exhaustif des narcotrafiquants, des dealers et des barons de la drogue actuellement en fuite au Maroc et qui se dénoncent mutuellement à cause des pertes sèches qu’ils ont subies depuis janvier dernier.

L’autre raison de cette guerre déclarée entre les barons est sans doute liée à la qualité du kif destiné au marché en Algérie. Les analyses effectuées sur des échantillons ont révélé que ce cannabis, de très mauvaise qualité et cédé à des prix onéreux, est très toxique, voire cancérigène. Et pour cause, des champs entiers de kif sont irrigués à partir des oueds d’eaux usées.

Mieux, cette substance, par ailleurs, mélangée aux produits toxiques, est traitée avec des déchets organiques. Cette dernière révélation a suffi aux barons algériens et marocains pour remettre en cause leurs réseaux alors que des sommes d’argent ont été investies et transférées.

Sur un autre volet, l'hôte de Boumerdès a affirmé que «la DGSN affiche toujours sa disponibilité à former les stadiers, notant dans le même contexte que la Russie vient d'adopter la même démarche que la nôtre pour retirer la police de l'intérieur du stade». Évoquant la place de la Sûreté nationale dans le monde, M. Hamel a indiqué que «notre police n'a rien à envier à celle de beaucoup de pays occidentaux, estimant le taux de couverture dans la wilaya de Boumerdès à 75%».

À une question sur la violence urbaine, l'orateur a soutenu qu’«il n'existe pas de criminalité et de gangs dans le pays». «Nous avons une violence urbaine qui met en cause des groupes mais je ne connais pas de gangs organisés qui menacent la sécurité au niveau des centres urbains», a-t-il appuyé, avant de revenir sur les accidents de la route. Il a souligné dans cette optique que «la sécurité routière constitue une problématique pour tous les acteurs en charge de ce dossier».

«Il y a une équation très difficile à résoudre parce que, d'un côté, il y a la technologie et les libertés individuelles et, de l'autre, il y a la mort et la désolation. On essaie de faire face à cette situation par le déploiement et la mise en œuvre de tous les moyens pour contenir la situation», a-t-il fait savoir.

Le conducteur du véhicule a été contraint de s’arrêter à proximité du village Ouzidane (daïra de Chetouane) suite à une crevaison, situation ayant attiré l’attention des douaniers en patrouille qui se sont approchés du véhicule suspect.

A leur approche, le trafiquant, profitant de l’obscurité, a pris la fuite, abandonnant sur place la drogue dont la valeur est estimée à 80 millions de dinars, a-t-on précisé de même source. Une enquête a été ouverte pour identifier le conducteur et déterminer la destination de la drogue saisie. (APS)