Sujet: Re: Services secrets US Sam 28 Juil 2012 - 23:33
6000 mercenaires recrutés par la CIA terrorisent la Syrie
28 JUILLET 2012
Citation :
Le vice-président du Parti travailliste turc Bülent Esinoglu a révélé que la CIA a recruté 6.000 mercenaires arabes, afghans et turcs, pour mener des opérations terroristes en Syrie.
Esinoglu assure que le peuple turc s’oppose à la présence des citoyens turcs dans les régions syriennes en crise, et aux massacres perpétrés contre les Syriens innocents, « pour les beaux yeux des Etats-Unis », selon ses termes.
Il met en cause la société sécuritaire américaine "Blackwater" la soupçonnant d'être derrière contre ces tueries, signalant qu’elle verse de grosses sommes d’argent à ses mercenaires pour le faire.
« La guerre déclarée, par la Turquie, contre la Syrie, est dirigée par Washington et Tel-Aviv, qui ont transformé pratiquement l’armée turque, en une armée de mercenaires, qui lutte pour l’argent, tout comme "Blackwater" » a-t-il martelé.
Le vice-président du Parti travailliste turc a accusé le gouvernement d’Erdogan d’être le premier gouvernement turc à exécuter les ordres de l’Occident, et d’appeler à son éviction pour éviter une guerre régionale.
Sujet: Re: Services secrets US Ven 3 Aoû 2012 - 1:24
Syrie : La CIA aide les rebelles
02-08-2012
Citation :
Le président américain Barack Obama a signé un document secret autorisant l'aide américaine aux rebelles syriens, qui tentent de renverser le régime de Bachar el-Assad, ont rapporté des chaînes de télévision américaines hier.
La directive était incluse dans une "conclusion" - un instrument permettant aux services secrets américains (CIA) d'agir clandestinement, ont affirmé NBC et CNN. Des représentants de la Maison Blanche ont refusé de commenter ces informations mais n'ont pas explicitement exclu l'idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu'il avait été précédemment admis officiellement.
Washington avait auparavant dit que les Etats-Unis offraient une assistance médicale et logistique aux rebelles syriens mais refusaient de fournir des armes, avertissant qu'il serait contre-productif d'"armer" davantage le conflit.
En juin, le New York Times révélait la présence en Turquie d'agents de la CIA, qui apporteraient un soutien logistique aux insurgés combattant le régime de Bachar el-Assad.
Sujet: Re: Services secrets US Mar 7 Aoû 2012 - 1:31
Rapport de la CIA: les réserves en devises et en or de différents pays dont ..
06-08-2012 - 18:19
Citation :
Dans son plus récent rapport, l'Agence centrale de renseignements des États-Unis, la CIA, avance le chiffre de 1,097 milliards de dollars, pour les réserves en devises et en or iraniennes, ce qui place le pays à la 22ème position, dans le classement mondial, et au 2ème rang, parmi les pays de la région.
Dans ce rapport, cité par Fars News, les réserves en or et en devises chinoises se chiffrent à 3.236 milliards de dollars, plaçant ce pays au top de la liste.
Ensuite, suivent le Japon et l'Arabie saoudite, avec, respectivement, 1.063 et 556 milliards de dollars de réserves, en devises et en or.
Par ailleurs, Lles banques des Etats-Unis s'apprêtent à la dislocation de la zone euro et tentent de protéger leurs investissements, en UE, y compris, par des moyens juridiques, a annoncé, le Financial Times britannique.
«Les banques de Wall Street s'apprêtent au départ éventuel d'un groupe de pays de la zone euro, écrit le quotidien. A cet effet, elles réduisent leurs opérations de crédit, dans la zone euro, et tentent de se protéger contre la situation dans laquelle leurs crédits seront remboursés en drachmes ou en pesos».
Les banques américaines s'évertuent, actuellement, à transférer les contrats de crédit avec les sociétés européennes, dans la législation financière de Londres, en vue de défendre, plus sûrement, leurs investissements, si la zone euro s'écroule.
Sujet: Re: Services secrets US Sam 18 Aoû 2012 - 0:56
D’où vient l'intox des « 6000 mercenaires de la CIA en Syrie » ?
Vendredi 17 Août 2012
Citation :
Depuis plus de trois mois, le web conspirationniste bruisse de la rumeur selon laquelle «6000 mercenaires recrutés par la CIA terrorisent la Syrie».
Le 15 juin dernier, le site de l'agence de presse officielle syrienne SANA rapportait les propos d’un obscur homme politique turc, Bülent Esinoglu, selon lesquels la CIA serait, via la société américaine Blackwater, derrière les massacres de civils en Syrie.
Les propos d’Esinoglu ont été relayés en français le 17 juin sur les sites d'Al-Manar (la chaîne de télévision du Hezbollah) et de l’IRIB (l’audiovisuel iranien), sur Alterinfo.net (le site de Zeynel Cekici, condamné en 2009 pour négationnisme) puis sur InfoSyrie.fr (le site de l’ex-dirigeant « gudard » Frédéric Chatillon ) avant d'être repris sur de nombreux autres sites complotistes (LesMoutonsEnragés.fr, AlgerieNetwork.com, PartiAntiSioniste.com, Palestine-Solidarité.org, etc.).
La source dont sont extraits les propos d’Esinoglu n’est toutefois jamais citée. Il s’agit d’une tribune publiée le 14 juin 2012 sur le site web de la chaîne de télévision turque Ulusal. Dans ce texte, Bülent Esinoglu est plus explicite sur la vision du monde qui l’anime, déclarant sans ambages que « du fait que le capital en Amérique est en grande majorité entre les mains des Juifs, une guerre entre la Syrie et la Turquie serait menée au nom des riches Juifs ».
« D’où Bülent Esinoglu tire-t-il ce chiffre de 6 000 volontaires-mercenaires ? Nous ne le savons pas » concède Louis Denghien, le rédacteur en chef du site pro-Assad InfoSyriefr. « Mais proférer une accusation aussi grave, poursuit-il, laisse supposer que le vice-président du CHP n’est pas "sans biscuits" ».
Délibérément ou non, Louis Denghien trompe ses lecteurs : Bülent Esinoglu n’est pas vice-président du CHP – qui est le principal parti d’opposition en Turquie. Il n'est pas non plus vice-président du Parti travailliste turc (EMEP) comme on le lit parfois. Bülent Esinoglu est vice-président d’une petite formation politique ultra-nationaliste qui n’a jamais été représentée au Parlement, le Parti des travailleurs (İşçi Partisi), fondé et dirigé par l’ex-militant maoïste Dogu Perinçek (lire : Pour Dogu Perinçek, le génocide arménien est un complot impérialiste contre la Turquie).
Pour savoir si Bülent Esinoglu a du « biscuit », comme le dit le responsable d'InfoSyrie.fr, encore faut-il identifier la source première de l’accusation. C’est l’ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire égyptien Al-Ahram, Mohammad Hassanin Heikal, aujourd'hui âgé de 88 ans, qui est à l’origine de la rumeur des « 6000 mercenaires » : « Je sais que la société Blackwater, qui est célèbre pour son histoire clandestine et sanglante, est impliqué dans la crise syrienne sous un nouveau nom, et qu'environ 6000 de ses hommes travaillent à l'intérieur et à l’extérieur de la Syrie » a-il affirmé dans une interview à Al-Manar en mai 2012. De qui tient-il cette "information" qui va à rebours des rapports de tous les journalistes indépendants qui se sont rendus sur le terrain ? Impossible à dire : il faut croire Mohammad Hassanin Heikal sur parole. Exactement comme on est prié de le croire lorsqu’il explique que la Syrie est victime d’une conspiration de l’OTAN visant à semer la discorde entre pays musulmans sunnites et chiites, le tout pour servir les intérêts stratégiques d’Israël…
Si des sources sérieuses font état d’un soutien logistique et matériel apporté aux insurgés syriens par les services de renseignement américains, aucune ne se risque à affirmer que les massacres commis en Syrie le sont par des mercenaires à la solde des Occidentaux. Et pour cause : la rumeur des « 6000 mercenaires » fait partie de ces innombrables informations non recoupées et jamais vérifiées que la complosphère s’ingénie à relayer avec un empressement inversement proportionnel à son souci de la véracité des faits.
Elle prolifère aussi sur la complexité de la situation qui prévaut actuellement sur le terrain, par définition rétive à toute réduction manichéenne. En effet, pour les avocats du régime de Bachar El-Assad, la crise syrienne est d’une simplicité biblique : le pays est victime d’un « complot international » et ce que l’ONU, l’Occident, les pays du Golfe et « les médias aux ordres » tentent de faire passer pour une répression sanglante est en réalité l’œuvre de combattants sans foi ni loi à la solde de l’impérialisme « américano-sioniste » (Lire : Oui, la répression en Syrie est bien réelle, n'en déplaise à Meyssan et Cie).
L’intox des « 6000 mercenaires » fait enfin échos à des rumeurs du même type comme celle qui veut que 600 combattants libyens porteurs du virus du SIDA ont été « envoyés » en Syrie pour y commettre des viols à grande échelle ou encore que des militaires français auraient été capturés en Syrie par l'armée régulière.
Sujet: Re: Services secrets US Sam 18 Aoû 2012 - 23:54
19 août 1953 : opération AJAX , les Iraniens s'en souviennent !
samedi, 18 août 2012 11:54
Citation :
IRIB- L'opération AJAX menée par la CIA renverse le régime de Mohammad Mossadegh, le 19 août 1953 et permet au Shâh d’Iran, Mohammad-Reza Pahlavin de remonter sur le trône, consacrant l'échec de la première tentative d'un pays du Tiers-monde d'acquérir la maîtrise de ses richesses naturelles.
Le pétrole, dont l'Iran était le plus ancien et principal producteur, au Moyen-Orient, échappe à l'emprise du gouvernement qui ne perçoit que des redevances octroyées par la toute-puissante Anglo-Iranian Oil Company (AIOC). Devenu Premier ministre, le 29 avril 1951, Mossadegh nationalise l'Anglo-Iranian Oil Company. S'étant emparé des puits iraniens, il expulse les techniciens britanniques. En représailles, le Royaume-Uni menace de saisir les "bateaux pirates" transportant du pétrole rouge".
Des experts français révèlent, alors, les malversations de l'Anglo-Iranian : corruption massive, dissimulation de recettes,... Mossadegh rompt les relations diplomatiques avec Londres. Les marchés se ferment au pétrole iranien. À l'intérieur du pays, un bras de fer s'engage entre le docteur Mohammed Mossadegh, et le souverain d'Iran, le Shâh Mohammad-Reza Pahlavi, qui règne depuis 1941. En juillet 1952, ce conflit avec le Shâh provoque la démission de Mossadegh. Cependant, quelques jours seulement après sa démission, il revient au pouvoir, grâce au soutien populaire et prépare un référendum, en vue de la réforme électorale
En août 1953, suite à un référendum, Mossadegh dissout le Majlis (le Parlement iranien) et annonce de nouvelles élections. Une première tentative de coup d'Etat orchestré par des officiers favorables au Shâh et par la CIA , pour porter Zahedi au poste de Premier ministre et destituer Mossadegh, est montée. Mais Mossadegh, est mis au courant, et, dans la nuit du 15 au 16 août, les conjurés sont interpellés. Prête à cette éventualité, la CIA avait préparé des unités militaires pro-Zahedi à s’emparer des points névralgiques de Téhéran. Mais les officiers disparaissent, lorsque les meneurs sont arrêtés, faisant échouer cette première tentative. Le Shâh fuit en exil, d’abord, à Bagdad, puis, à Rome, et Kermit Roosevelt, directeur de la section locale de la CIA, annonce, à Washington, que le coup d’Etat a échoué.
Kermit Roosevelt et son équipe décident d’improviser une autre tentative. Afin de mobiliser l’opinion publique contre Mossadegh, leurs deux principaux agents iraniens mènent une série d’opérations "noires" profèrant des menaces téléphoniques contre des chefs religieux et "simulent un attentat" contre la maison d’un ecclésiastique, en se faisant passer pour des membres du parti communiste Toudeh. Le 18, ils organisent, également, des manifestations, dont les participants prétendent appartenir au Toudeh, les manifestants saccagent les bureaux d’un parti politique, renversent des statues du Shâh et de son père, et sèment le chaos, dans Téhéran. Réalisant ce qui est en train de se passer, le Toudeh recommande à ses membres de rester chez eux, ce qui l’empêche de s’opposer aux manifestants anti-Mossadegh, qui envahissent les rues, le lendemain.
Le matin du 19 août, ces derniers commencent à se rassembler, à proximité du bazar de Téhéran. Les "fausses" manifestations du Toudeh et les autres opérations "noires" menées, au cours des jours précédents, poussèrent de nombreux Iraniens à rejoindre ces manifestations. Des membres iraniens de l’équipe de la CIA mènent, alors, les manifestants, dans le centre de Téhéran, et persuadent des unités de l’armée de les épauler, incitant, au passage, la foule à attaquer le quartier général du Parti iranien favorable à Mossadegh et à incendier une salle de cinéma et plusieurs rédactions de presse. Des unités militaires anti-Mossadegh commencent, dès lors, à prendre possession de Téhéran, s’emparant de stations radio et d’autres points sensibles. De vifs combats se déroulent, mais les forces favorables au Premier ministre sont, finalement, vaincues. Mossadegh, lui-même, se cache, mais se rend, le lendemain. Le 22 août, le Shâh revenait à Téhéran. Le général Zâhedi devint Premier Ministre. Le pouvoir économique restait aux mains des grandes compagnies pétrolières étrangères.
La destitution de Mossadegh permet l'arrivée des Américains, dans le grand jeu pétrolier du pays. Un consortium international composé de compagnies française, hollandaise, britannique et américaine est créé, pour gérer la production pétrolière de l'Iran. Les compagnies britanniques ne possédaient plus que 40% des parts. Les Américains en récupèrent, ainsi, 40%, et les derniers 20% se partageaient entre Français et Hollandais. Mossadegh est condamné à mort, en décembre 1953, par un tribunal militaire, mais, sur l'intervention du Shah, la peine est réduite à trois années de prison. Il sera, ensuite, libéré, et meurt, sous surveillance de la SAVAK (police secrète du Shâh), en mars 1967.
Sujet: Re: Services secrets US Dim 2 Sep 2012 - 23:57
Un journaliste du New York Times fait relire le papier de sa collègue à la CIA
Camille Polloni | Journaliste - Mis à jour le samedi 1 september 2012 à 10h54
Citation :
Le 5 août 2011, Mark Mazzetti, reporter au New York Times et spécialiste de la sécurité nationale, envoie un e-mail à la porte-parole de la CIA. Il lui transmet l’article d’une de ses collègues avant publication, accompagné de ces mots :
« Ça ne vient pas de moi... et merci d’effacer ce message après l’avoir lu. Vous voyez, rien d’inquiétant ! »
Sauf que mardi, un groupe conservateur américain appelé Judicial Watch (surveillance judiciaire) rend public l’e-mail du journaliste, provoquant des réactions en chaîne dans la presse et les excuses de Mark Mazzetti pour son comportement peu déontologique.
Sujet: Re: Services secrets US Dim 2 Sep 2012 - 23:58
Un film sur la mort de Ben Laden
Citation :
A l’origine, Judicial Watch s’intéresse à des conversations entre l’administration Obama et des producteurs hollywoodiens préparant un film sur la mort d’Oussama Ben Laden. Le groupe conservateur accuse la Maison-Blanche de compromettre la sécurité nationale pour communiquer et se mettre en valeur.
En vertu de la loi sur l’accès à l’information (FOIA), le groupe obtient des comptes-rendus de réunions :
« D’après ces documents, l’administration Obama a fourni [aux cinéastes] un accès privilégié à des informations de la CIA pour préparer leur film. »
Maureen Dowd, la journaliste du New York Times « grillée » par son collègue, allait écrire sur le sujet. Inquiète de l’article à paraître, la porte-parole de la CIA, Marie Harf, fait part de son anxiété au journaliste Mark Mazzetti et lui demande d’enquêter là-dessus pour savoir ce qui sera publié.
Zélé, le journaliste accepte. Il promet à Marie Harf de lui envoyer l’article avant publication et s’exécute.
Lorsque l’affaire est rendue publique, le New York Times se désolidarise de son reporter :
« Il a envoyé une copie de l’article à une porte-parole de la CIA peu avant le bouclage, en cachette de Maureen Dowd. Cette initiative était une faute, contraire aux règles internes du New York Times. »
Sujet: Re: Services secrets US Dim 2 Sep 2012 - 23:59
« C’était une erreur »
Citation :
Pourtant, deux chefs de Mark Mazzetti avaient pris sa défense. L’un d’eux a même déclaré :
« Je ne peux pas fournir beaucoup de détails sur la raison de cet envoi. Mais je peux vous assurer que Mark n’a pas agi pour faire une fleur à la CIA. C’est un reporter fantastique, expérimenté. »
L’intéressé finit par s’excuser :
« C’était une erreur. Je n’ai jamais fait ça auparavant et je ne le referai jamais. »
L’édito de Maureen Dowd, publié comme prévu le 7 août 2011, n’est pas tendre avec Obama :
« La Maison-Blanche compte sur le film de Kathryn Bigelow et Mark Boal pour contrecarrer la réputation d’inefficacité grandissante d’Obama. Le film des deux oscarisés mettra sans doute en scène les excellentes et courageuses décisions du président. Comme Obamaland l’espérait, le film doit sortir le 12 octobre – juste à temps pour donner un coup de fouet à sa campagne. »
Le New York Magazine revient sur l’épisode et conclut :
Eh bien, cela n’apaisera certainement pas les craintes d’une « conspiration libérale » (« liberal » = de gauche, aux Etats-Unis, ndlr) impliquant les journaux, le gouvernement et Hollywood. »
Dans le quotidien britannique The Guardian, le chroniqueur américain des médias (auteur de « We the medias »), Dan Gillmor, s’en donne lui aussi à cœur joie :
« La proximité évidente entre le New York Times et le pouvoir politique lui a construit une réputation justifiée de complaisance vis-à-vis des autorités. Comme me l’a dit un jour un ancien journaliste du Times, le quotidien est “le journal professionnel des riches et des puissants.” »
Le New York Times a déjà connu une période tourmentée ces dernières années à cause de ses relations privilégiées avec le pouvoir politique et de l’écho complaisant qu’il avait donné en 2003, juste avant l’invasion américaine de l’Irak, aux accusations – fausses – contre Saddam Hussein à propos des armes de destruction massive.
Le grand quotidien avait dû faire son mea culpa en 2004 pour avoir donné trop de crédit à certaines allégations de l’administration Bush :
« Les articles litigieux avaient un point commun : ils dépendaient au moins en partie d’informations provenant d’un petit cercle de sources irakiennes, des hommes qui avaient fait défection et s’étaient exilés pour que le régime change en Irak. [...]
Le plus virulent des militants anti-Saddam, Ahmad Chalabi, a parfois été cité en tant que source dans des articles du Times, au moins depuis 1991, et nous a présenté d’autres exilés. Il est devenu le chouchou des faucons de l’administration Bush et un informateur rémunéré, jusqu’à la semaine dernière. »
Inutile de le préciser, nombre d’informations délivrées aux médias par Ahmad Chalabi, sur commande du gouvernement américain, étaient fausses. L’auteur des articles, la journaliste Judith Miller, avait dû quitter le New York Times dont la réputation avait été sérieusement ébranlée.
Dans le même ordre d’idées, le New York Times a été critiqué pour avoir soumis à la Maison-Blanche, avant publication, les informations provenant des télégrammes diplomatiques révélés par WikiLeaks. La direction du journal avait alors justifié cette pratique par le souci de la sécurité nationale.
IRIB- Le chef de la CIA est arrivé, à Istanbul, pour s’entretenir avec les dirigeants turcs.
Le directeur la CIA, David Petraeus, rencontrera le Premier ministre, Recep Tayyib Erdogan, le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et des experts des organisations de renseignements et de sécurité de la Turquie. Les deux parties discuteront de la crise syrienne, ainsi que des voies censées combattre le PKK.
Le chef de la CIA s’entretiendra, aussi, à Istanbul, avec des opposants du gouvernement syrien.
Le suivisme d’Ankara des politiques moyen-orientales de Washington, notamment, à propos de la Syrie, s’est attiré le feu des critiques de différents partis turcs.
Sujet: Re: Services secrets US Jeu 13 Sep 2012 - 20:22
La CIA a-t-elle ordonné à Jones de provoquer les Musulmans ?
Terry Jones. D. R.
ARTICLE | 13. SEPTEMBRE 2012 - 8:31
Citation :
Il est difficile de croire que le pasteur extrémiste américain Terry Jones n’agit pas dans le cadre d’une mission «commandée». Après avoir défrayé la chronique en menaçant de brûler le Coran un 11 septembre, date anniversaire du double attentat de New York, le voici qui refait son apparition, à quelques jours de ce même anniversaire morbide, aux côtés du réalisateur d’un film insultant pour l’islam et le prophète Mohamed.
Y a t-il des groupes occultes aux Etats-Unis qui poussent à une confrontation généralisée entre musulmans d’un côté et juifs et chrétiens de l’autre ?
Veut-on provoquer de nouvelles croisades sous divers prétextes en appui à la nouvelle politique américaine de démembrement du monde arabe ?
Terry Jones serait-il «mandaté» par la CIA pour justifier une invasion de la Libye par les troupes américaines défaites ailleurs, en Afghanistan, en Somalie et en Irak ? Des interrogations que beaucoup se posent, d’autant plus que les provocations de Terry Jones semblent être ourdies avec minutie, même si le film qui a induit la mort de quatre diplomates américains, avant-hier à Benghazi, est médiocre, selon les critiques de cinéma.
Bien que banal, le film réalisé par l’israélo-américain Sam Basile a fait mouche. Le but est donc atteint. Les provocations de Terry Jones sont toujours suivies d’émeutes, de menaces de mort et, surtout, de saccage d’ambassades américaines dans plusieurs capitales arabes et musulmanes. Des événements que Washington s’empresse de faire suivre par des mises en garde à l’adresse de ses citoyens pour ne pas se rendre dans ces pays.
Les scènes de violence qui suivent les machinations sataniques de ce pasteur sont évidemment relayées en boucle par les grands médias mondiaux, qui montrent des musulmans en furie, donc violents et «peu civilisés». Ces atteintes répétées à l’islam, et plus précisément au Prophète, attisent la haine entre les communautés musulmane et chrétienne jusque dans les pays où ces deux religions cohabitent pacifiquement.
La guerre civile qui ronge la Syrie depuis près de deux ans, faisant craindre un éclatement des différentes communautés qui le forment, pourrait s’inscrire dans le prolongement de ce plan des services américains, laisse-t-on entendre. L’affaire de Benghazi sera-t-elle le prélude à un conflit ouvert entre l’armée américaine embourbée dans plusieurs guerres qu’elle peine à gérer et les décideurs politiques américains inféodés à des lobbies religieux et liés à des intérêts occultes ? Sarah L.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 31 Oct 2012 - 13:32
USA: le budget alloué aux services secrets en légère baisse en 2012
AFP - publié le 30/10/2012 à 20:10
Citation :
WASHINGTON, 30 oct 2012 - - Les Etats-Unis ont indiqué mardi avoir dépensé 75 milliards de dollars pour leurs services de renseignement sur l'année écoulée, un budget en légère baisse restant toutefois largement supérieur à celui des autres pays en la matière.
Le directeur du bureau national du renseignement au Congrès a approuvé un budget de 53,9 milliards de dollars pour l'année fiscale 2012, qui s'est achevée fin septembre, tandis que le Pentagone a révélé avoir dépensé 21,5 milliards pour ses services secrets.
Le budget du renseignement a baissé pour la deuxième année consécutive: il s'était monté à 80,1 milliards de dollars pour l'année fiscale 2010 et à 78,6 milliards pour 2011.
Les principales économies en la matière sont à mettre à l'actif du Pentagone, qui avait dépensé 27 milliards en 2010, contre seulement 21 milliards en 2012, selon des sources officielles.
Cette baisse des dépenses pourrait être due au retrait des troupes américaines d'Irak et à la baisse du contingent déployé en Afghanistan, estiment des analystes.
Le budget de renseignement permet de financer des satellites espions et des équipements de haute technologie, ainsi que des milliers de salariés, analystes, experts en linguistique, cyber-spécialistes ou espions.
Les experts estiment que le budget du renseignement américain, qui avait connu une forte croissance après les attentats du 11-Septembre, est supérieur à celui de tout adversaire potentiel.
La mise à la disposition du public des chiffres du budget en ce domaine est obligatoire en vertu d'une nouvelle loi, même si les 16 agences concernées ne sont pas obligées de donner de détails sur l'utilisation qu'elles font de leur argent.
Etats-Unis: Un agent du Secret Service retrouvé mort
Mis à jour le 02.11.12 à 08h06
Citation :
Un agent américain du Secret Service a été retrouvé mort samedi après s'être probablement suicidé, a rapporté jeudi Max Milien, porte-parole du Secret Service à Washington.
Rafael Prieto faisait l'objet d'une enquête pour avoir manqué de signaler une relation qu'il entretenait avec une ressortissante étrangère, a précisé Max Milien.
Une enquête sur sa mort a été ouverte par la police de Washington.
Sujet: Re: Services secrets US Ven 2 Nov 2012 - 23:44
Un agent des renseignements US retrouvé mort aux Etats-Unis
Reuters | 02/11/2012 | 06h06
Citation :
Un agent américain des services de renseignement a été retrouvé mort samedi après s'être probablement suicidé, a rapporté jeudi Max Milien, porte-parole des renseignements à Washington.
Rafael Prieto faisait l'objet d'une enquête pour avoir manqué de signaler une relation qu'il entretenait avec une ressortissante étrangère, a précisé Max Milien.
Une enquête sur sa mort a été ouverte par la police de Washington.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 14 Nov 2012 - 16:24
La Central Intelligence Agency
Posté le 14/11/2012
Le siège de la CIA, à McLean, en Virginie.
Citation :
La CIA est au cœur de l’actualité américaine depuis la démission de son chef, David, Petraeus, le 9 novembre dernier. Après avoir avoué s’être engagé quelques mois auparavant dans une relation extra-conjugale, David Petraeus a présenté sa démission au président Barack Obama. Cet ancien général de l’armée américaine est également soupçonné d’avoir dévoilé des informations liées à la sécurité de l’État à sa maîtresse, Paula Broadwell.
La Central Intelligence Agency (CIA) est la plus importante des seize agences de renseignement américain.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 14 Nov 2012 - 16:28
Une agence indépendante de l’État
Citation :
Située à McLean, en Virginie, à 40 km de Washington, la CIA a été fondée en 1947 à la suite de l’adoption du National Security Act.
Créée pour être placée directement sous l’autorité du président, la CIA est juridiquement indépendante du gouvernement depuis sa création, bien qu’aujourd’hui, le Congrès ait nommé deux commissions d’enquête chargées des relations avec l’agence.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 14 Nov 2012 - 16:29
Deux missions principales
Citation :
La CIA est chargée de fournir tous les renseignements nécessaires au gouvernement américain dans son action à l’étranger. En cela, l’agence fournit à l’administration américaine des informations sur les gouvernements, les entreprises et les individus de tous les pays du monde.
La CIA est également chargée par le gouvernement américain de mener des opérations clandestines à l’étranger.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 14 Nov 2012 - 16:30
Quatre services
Citation :
L’Agence est divisée en quatre pôles distincts : la National Clandestine Service, qui est en charge de toute la direction des opérations, la direction du renseignement, la direction des sciences et technologies et la direction de l’administration.
Pour toutes ses missions sur le territoire américain, la CIA mène souvent ses actions conjointement avec le FBI (Federal Bureau Investigation).
Sujet: Re: Services secrets US Ven 26 Juil 2013 - 18:56
La CIA réduit sa présence en Afghanistan
25 juillet 2013 – 17:22
Citation :
Les attentats du 11 septembre 2001 ont conduit la CIA à mener des opérations de contre-terrorisme alors que, jusqu’alors, la centrale de Langley se concentrait essentiellement sur le renseignement. Et c’est là l’une des évolutions majeures pour cette dernière.
Ainsi, avec ses drones, la CIA a joué – et joue toujours – un rôle prépondérant dans le programme d’élimination ciblée des responsables terroristes, en particulier dans les régions tribales pakistanaises. Cela étant, le Pentagone devrait reprendre une partie de ce type de missions prochainement tandis que le nouveau directeur de l’agence, John Brennan, a fait part de son intention de réorienter ses activités vers le renseignement plus traditionnel
Quoi qu’il en soit, la CIA dispose de 12 bases clandestines en Afghanistan, dont une à Jalalabad, où ses drones ont été redéployés quand elle ne pouvait plus utiliser la base de Shamsi, au Pakistan. Mais, avec le retrait des troupes américaines (leurs effectifs passeront de 66.000 à 32.000 hommes d’ici février prochain), l’agence sera aussi contrainte de réduire sa présence étant donné que ses agents ne pourront plus compter sur le soutien apportés par bases de la coalition dans leurs opérations le long de la frontière avec le Pakistan
Aussi, selon le Washington Post, la CIA envisage de ne conserver pour le moment que 6 bases (Kaboul, Bagram, Kandahar, Mazar- e Sharif, Jalalabad et Hérat) ainsi que “quelques implantations satellites”. D’après des responsables de l’administration Obama cités par le quotidien, l’une des raisons avancées est que les efforts en matière de renseignement dans la région Af/Pak sont “désormais considérés comme hors de proportion avec la menace posée par ce qu’il reste de dirigeants d’al-Qaïda au Pakistan.” Et l’attention se porte maintenant davantage sur l’Afrique, le Moyen Orient ou encore le Yémen.
Qui plus est, et c’est sans doute un autre signe marquant le désintérêt croissant de Washington pour la région, le nouveau chef de station récemment nommé à Kaboul est un spécialiste de l’Amérique latine qui n’avait jamais mis les pieds en Afghanistan auparavant.
Pour autant, le rôle de la CIA en Afghanistan fait débat, certains responsables estimant qu’elle devait y maintenir une présence “significative”, même après le retrait de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), qui sera effectif à la fin de l’année 2014.
Seulement, comme l’accord stratégique entre Washington et Kaboul n’a pas encore été signé et que les négociations sont au point mort, l’éventualité qu’il n’y ait plus de militaires américains dans le pays (10.000 selon les plans) après la fin de mission de l’ISAF est plus que probable. Et cela obligera la CIA à revoir ses options en Afghanistan.
Sujet: Re: Services secrets US Ven 30 Aoû 2013 - 21:51
LA CORÉE DU NORD DEMEURE IMPÉNÉTRABLE POUR LES SERVICES SECRETS AMÉRICAINS
Anas.T // 30 August 2013
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un observe un exercice d’opération aérienne de l’armée populaire de Corée du Nord, selon une image non datée fournie par l’agence officielle KCNA. | REUTERS/KCNA
Citation :
Les services de renseignement américains parviennent peut être à s’introduire dans la plupart des pays à travers le monde sauf un qui demeure opaque pour les Etats-Unis. Il s’agit de la Corée du Nord, malgré une surveillance “en permanence” du pays, selon le détail du budget des seize agences de renseignement américaines révélé par le Washington Post.
le quotidien américain a expliqué que des gouvernements tel que l’Iran, la Chine ou encore celui de la la Russie sont certainement difficiles à pénétrer, mais la Corée du Nord est sans doute le plus opaque.
Il y a cinq trous ‘béants’ des services de renseignement américains sur les programmes nucléaire et balistique de Pyongyang, et les intentions du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un demeurent pratiquement inconnues de la part des analystes.
Des efforts soutenus, en vain !
Toujours selon le journal, une section du document obtenu par le Washington Post concernant la Corée du Nord explique ce qu’a jusque là sont parvenus les Etats-Unis à faire qui ont réussi à complètement entourer le pays doté de l’arme nucléaire par des plateformes de surveillance. Rien n’est laissé au hasard et tout est mis en œuvre pour observer l’activité nucléaire de la Corée du nord: Analyse d’échantillon d’air, contrôle de l’activité sismique, imagerie infrarouge, cela n’a pratiquement amené à aucun résultat.