Sujet: Re: Services secrets US Ven 18 Fév 2011 - 17:56
Le renseignement américain se défend au sujet du monde arabe
Citation :
Communiqué - jeudi,17 février , 2011 -10:00 - par Mark Hosenball - WASHINGTON (Reuters) - Les patrons des services secrets américains ont défendu mercredi le travail de leurs agences de renseignement au sujet des révolutions en Tunisie et en Egypte, tout en promettant de faire mieux à l'avenir face aux critiques émises au Congrès.
"Les signaux permettant de déterminer comment et quand une instabilité conduira à l'effondrement d'un régime ne peuvent pas toujours être connus ou prédits", a souligné James Clapper, le directeur du renseignement national, devant une commission sénatoriale
Sujet: Re: Services secrets US Ven 15 Avr 2011 - 15:03
La CIA serait présente sur le terrain en Libye
Selon le New York Times, des agents du renseignement américain auraient été envoyés il y a plusieurs semaines.
Des agents de la CIA sont déployés en Libye pour prendre contact avec la rébellion et guider les frappes de la coalition, a affirmé mercredi le New York Times, et la chaîne ABC a assuré que le président Barack Obama avait donné l'autorisation d'aider secrètement les rebelles. Sans réagir directement à ces informations, la Maison-Blanche a répété qu'il n'avait pas encore été décidé de fournir des armes à l'opposition combattant les forces du colonel Muammar Kadhafi...
Sujet: Re: Services secrets US Sam 23 Avr 2011 - 9:21
La recette de l'encre invisible finalement révélée
Secrètes depuis la Première guerre mondiale, les méthodes de production de l'encre invisible ont été rendues publiques par les États-Unis qui ont déclassifié leurs plus anciens documents confidentiels, a annoncé mardi la CIA...
Sujet: Re: Services secrets US Jeu 8 Déc 2011 - 12:21
Iran : 12 agents de la CIA interpellés (source)
RIA Novosti - dimanche 27 novembre 2011, sélectionné par Spyworld
Citation :
Les services spéciaux iraniens ont arrêté 12 agents de la CIA infiltrés dans le pays, a annoncé un membre de la commission pour la sécurité nationale et la politique étrangère du parlement iranien, Parviz Sorouri, cité jeudi par les médias occidentaux.
Selon la source, les agents américains soutenus par Israël envisageaient de porter atteinte à la sécurité, à la puissance militaire et au programme nucléaire de l’Iran. Les informations sur la nationalité des suspects ainsi que la date de leur interpellation n’ont pas été dévoilées pour le moment.
Citant une source au sein des renseignements américains, la télévision américaine ABC a annoncé mardi qu’une dizaine d’agents travaillant pour la CIA avaient été démasqués et arrêtés au Liban et en Iran au cours des six derniers mois. Il s’agit d’agents recrutés par la CIA pour espionner l’Iran et le mouvement islamiste Hezbollah au Liban. Le démantèlement de ces réseaux de renseignement complique la surveillance du programme nucléaire iranien et des projets du Hezbollah contre Israël.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 14 Déc 2011 - 15:38
Libye : le «général» pro-CIA, Hifter, mitraillé par un commando berbère
Gilles Munier 13/12/2011
Citation :
IRIB- Rien ne va plus entre les Berbères anti-Kadhafi du Djebel Nefoussa et le Conseil national libyen (CNT).
L’alliance nouée - sous la houlette du Qatar et de la France - entre les Berbères et les moudjahidine de Abdelhakim Belhadj, du Groupe islamique de combat libyen, a volée en éclats. Les Imazighen (Berbères) n’ont pas apprécié la décision de propulser Belhadj à la tête du Commandement militaire de Tripoli, alors qu’ils ont été les artisans de la prise de la capitale, avec les commandos rebelles de Misrata. Mustapha Abdeljalil les ayant accusé «de collaborer avec des forces étrangères hostiles à la Libye», le Congrès national amazigh libyen (CNAL) a annoncé le retrait «temporaire» des représentants berbères du "CNT" et a dénoncé le «rouleau compresseur de l’arabo-islamisme obscurantiste et totalitaire».
La nomination de Maître Fethi Terbel, au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports, laisse présager aux miliciens berbères, la mise en œuvre de «pratiques discriminatoires». Ils accusent l’avocat, dont l’arrestation avait déclenché, en février 2011, un soulèvement, à Benghazi, et l’intervention militaire de la France, de «propos anti-amazighs». Certes, Oussama Jouili, chef de la milice berbère de Zintan, qui a arrêté et qui détient Seïf al-Islam, a été nommé ministre de la Défense, mais c’est, avant tout, pour les désarmer. Le 11 décembre, près de l’aéroport de Tripoli, deux commandos berbères ont tenté d’assassiner Khalifa Hifter, «général» pro- américain, qui s’est autoproclamé chef d’état-major de l’armée libyenne. Mukhtar al-Akhdar, chef des combattants berbères, maîtres de l’aéroport, estime que les militaires libyens feraient mieux de protéger les frontières, au lieu de s’attaquer à lui.
Sujet: Re: Services secrets US Dim 18 Déc 2011 - 23:53
L’Iran diffuse vidéo d’un Américain détenu, accusé d‘être espion de la CIA
AFP, 18/12 21:37 CET
Citation :
La télévision d’Etat iranienne a diffusé dimanche des images montrant un jeune homme présenté comme un agent de la CIA, Américain d’origine iranienne, qui a été arrêté par Téhéran et confesse avoir eu pour “mission” d’infiltrer le ministère du Renseignement.
La chaîne a identifié l’homme comme étant Amir Mirzaï [BIEN Mirzaï] Hekmati, né en Arizona.
La première chaîne a diffusé quelques brefs extraits puis une vidéo complète détaillant son parcours et les circonstances de son arrestation.
Le jeune homme, rasé de près, d’apparance orientale, parle couramment farsi dans la vidéo ainsi qu’anglais avec un accent américain, et la chaîne indique qu’il parle aussi arabe.
Il s’exprimait avec une intonation naturelle, légèrement ému, et ne donnait pas l’impression de lire ses déclarations.
Dans la vidéo, l’homme parle de sa “mission” présumée, indiquant qu’il devait transmettre aux Iraniens des informations copiées à partir d’un site de la CIA, pour attirer leur attention.
“J’ai rejoint l’armée en 2001 à la fin de mon cursus au lycée et j’ai été entraîné dans différents domaines militaires et du renseignement”, a-t-il déclaré.
“Quand ils ont découvert que je parlais un peu farsi et arabe, ils m’ont dit +nous aimerions que tu ailles dans telle école pour apprendre l’arabe+”, a-t-il ajouté.
“Leur projet était de donner d’abord des informations de valeur” aux dirigeants du ministères iranien du Renseignement, pour les pousser “à me contacter”, raconte-il.
Une carte professionnelle a été filmée, identifiant son propriétaire comme “Army contractor” (sous contrat avec l’armée), avec un aigle en emblème et les mots “Overseas MWR Commissary”.
Cette carte semble destinée à permettre l’accès aux installations commerciales et sportives des bases américaines, gérées par un service du secrétariat américain à la Défense connu sous le nom de “Morale, Welfare and Recreation (MWR)” (Moral, Bien être et Loisirs).
Plusieurs photos de M. Hekmati ont également été diffusées, dont certaines le présentant en uniforme militaire et d’autres en tenue traditionnelle arabe.
Le ministère avait annoncé samedi l’arrestation d’une personne “d’origine iranienne” travaillant pour la CIA avec la mission d’infiltrer les services secrets iraniens.
Il a été identifié par les services de renseignement iraniens alors qu’il recevait un entraînement sur la base américaine de Bagram, en Afghanistan, et arrêté dès son entrée en Iran, avait ajouté le ministère sans préciser la date ni les circonstances de cette arrestation.
“Je travaillais pour un centre d’espionnage à Bagram et j’ai fait plusieurs voyages, dont un de Bagram à Dubaï. Je suis resté deux jours à Dubaï avant d’acheter un billet et d’aller à Téhéran”, a poursuivi M. Hekmati.
Selon la télévision iranienne, le jeune homme a travaillé de 2005 à 2007 pour l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (DRAPA) liée au Pentagone.
Il a ensuite fait partie de l’entreprise de jeux vidéo Kuma Games, spécialisées dans les jeux de guerre, selon la chaîne, qui affirme que cette entreprise a été fondée par la CIA pour influencer l’opinion publique via les jeux vidéo.
Il aurait ensuite travaillé pour l’entreprise de renseignement Cubic, puis le groupe britannique de défense BAE Systems.
Le régime iranien annonce régulièrement l’arrestation d’“espions” ou de “saboteurs” travaillant pour les Etats-Unis ou Israël, ses ennemis jurés dans la région, mais les autorités fournissent généralement très peu d’indications précises sur les faits qui leur sont reprochés.
Récemment, l’Iran a affirmé avoir intercepté un drone très sophistiqué de la CIA, qui avait violé son espace aérien.
Sujet: Re: Services secrets US Mar 31 Jan 2012 - 9:04
Algérie : la CIA finance 4 associations "des droits de l’homme"
30.01.2012
Citation :
La secrétaire générale du parti des travailleurs algérien Louisa Hanoune a accusé l’agence des renseignements américains CIA de financer quatre associations des droits de l’homme.
Selon le site en ligne du quotidien arabophone londonien « al Quds al Arabi », Hanoune a affirmé détenir des documents qui attestent ses accusations nommant parmi ces quatre organisations « l’Association Nationale pour la Défense des Droits de l’homme » et « SOS disparus ».
Elle en a appelé à couper la voie aux tentatives d’Etats et d’organisations étrangères pour financer les campagnes de candidats aux élections qui devraient être organisées le mois de mai prochain. « Ceci aboutira à servir des intérêts et des enjeux étrangers, dans une tentative d’assimiler la situation en Algérie à celle de la Tunisie et d’Egypte », explique-t-elle.
Et d’ajouter que certaines administrations « l’ont contactée lui demandant d’envoyer des députés et des élus de son parti en Amérique pour prendre des leçons, entre autre sur les facultés d’orateurs et la façon de s’adresser au public ». Mais elle a dit constater « que le responsable d’un parti politique en Algérie est rentré des Etats-Unis avec un discours totalement différent de ce qu’il était ».
Le mois de décembre denier, cette dirigeante syndicaliste avait dévoilé que Washington a préparé un Conseil transitoire pour l’Algérie avec la complicité de parties intérieures, précisant avoir recueilli ses informations du dirigeant de l’Union syndicale des travailleurs aux Etats-Unis, Alain Benjamin. Elle en a appelé à l’introduction de véritables réformes afin « de ne pas donner l’occasion aux puissances occidentales de venir, prétextant le rendez-vous des élections législatives prochaines, s’ingérer dans nos affaires internes.”
Hanoune suspecte le CNT libyen d’être de mèche avec les Américains.
Sujet: Re: Services secrets US Sam 3 Mar 2012 - 18:47
Des islamistes yéménites affirment avoir tué un agent de la CIA
OLJ/Agences | 02/03/2012 | 20h26
Citation :
Un groupe islamiste yéménite lié à el-Qaëda a dit vendredi avoir assassiné un agent de la CIA dans la province d'Aden (sud), une information démentie par un responsable des services de sécurité.
Dans un SMS adressé aux journalistes, le groupe Ansar al-Charia a déclaré que des "moudjahidine (avaient) tué jeudi un agent de la CIA alors qu'il se trouvait dans la province d'Aden, après l'avoir suivi et déterminé qu'il coopérait avec le gouvernement de Sanaa".
Selon le responsable des services de sécurité à Aden, un homme a bel et bien ouvert le feu jeudi sur une équipe d'instructeurs américains mais ses tirs ont touché un véhicule blindé sans faire de victimes.
Sujet: Re: Services secrets US Lun 5 Mar 2012 - 19:17
La Cour suprême iranienne annule la comdamnation à mort d'un ex-marine
05/03/2012
Citation :
La condamnation à la peine capitale de l'ancien marine américano-iranien Amir Mirzaï Hekmati, jugé coupable d'espionnage et d'appartenance à la CIA, a été annulée par la Cour suprême iranienne. Son cas doit de nouveau être étudié par le tribunal.
"Pour autant que je sache, le verdict a été annulé par la Cour suprême et le cas a été renvoyé" devant le tribunal pour y être de nouveau jugé, a dit le procureur général lors d'une conférence de presse. En janvier, la Cour révolutionnaire iranienne avait condamné à mort cet Américano-iranien pour "espionnage".
Sujet: Re: Services secrets US Ven 6 Avr 2012 - 0:34
CIA : publication d’un rapport sur le nucléaire iranien
5 Avril 2012, 23:42
Citation :
En 2011, l’Iran a continué son programme d’enrichissement de l’uranium, mais le concentré nécessaire à sa fabrication est presque arrivé à épuisement, peut-on lire dans le rapport annuel de la CIA.
Les services secrets américains soulignent qu’avec l’entrée en vigueur des circonstances, en 2012, le progrès dans la sphère de l’enrichissement de l’uranium est interrompu.
Au même moment, l’Iran continue son programme de création de missiles balistiques. Dans le rapport, on fait état que l’Iran est proche de créer un missile propre, contenant des composants russes, Nord-coréens et chinois.
Sujet: Re: Services secrets US Ven 20 Avr 2012 - 0:45
Il vole un yacht pour "échapper à la CIA"
Par Théodore Doucet
Publié le 19 avril 2012 à 10h39 - Mis à jour le 19 avril 2012 à 11h42
Citation :
Quand la rade de Beaulieu-sur-Mer rencontre un James Bond en herbe. Mardi, un homme de 46 ans a volé et...coulé un yacht de 18 mètres dans ce port des Alpes-Maritimes, persuadé d'être "poursuivi par la CIA".
L'individu, qui n'a pas le pied marin, s'est précipité dans un yacht de location avant de tenter de le sortir du port. Problème, le "capitaine" a oublié de détacher les amarres. Moteur à fond, le bateau a percuté et sérieusement endommagé cinq embarcations voisines, a relaté France 3.fr mardi. Cet accrochage n'a pas empêché le "fugitif" de s'éloigner à 300 mètres du rivage, où son bateau a commencé à sombrer, la coque percée.
De gros moyens ont alors été mobilisés pour secourir l'homme (qui racontera avoir voulu atteindre l'Afrique) et éviter que le yacht ne pollue les eaux. Un zodiac de la gendarmerie s'est occupé de l'interpellation, puis du placement d'office du fuyard à l'hôpital psychiatrique Sainte-Marie de Nice.
19.07.2008 Comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française par Thierry Meyssan.
Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d'après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu'à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s'interroger sur les alliances qui l'ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d'écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l'exception de deux imputations, signalées par l'auteur qui en assume seul la responsabilité. http://www.voltairenet.org/article157210.html
Sujet: Re: Services secrets US Ven 11 Mai 2012 - 18:28
L’attentat de La Belle en avril 1986, 1er casus belli contre la Libye de Kadhafi
Vendredi 11 mai 2012
Citation :
Après s'etre penché sur l'incident de Mukden de 1931, l'affaire Thornton de 1846, et l'assassinat du président Boudiaf en 1992, l'Observatoire Des Mensonges d'Etat s'intéresse à l'attentat de la discothèque la Belle survenu dans la nuit du 5 au 6 avril 1986 à Berlin-ouest, qui eut pour conséquence le bombardement de la Libye par les Etats-Unis 10 jours plus tard.
Au vu de la complexité de l'affaire, l'ODME divisera son étude en trois parties qui seront publiéés sur trois week-ends. Dans cette première partie, nous racontons l'attentat, l'expédition punitive étasunienne subséquente, et nous replaçons l'événement dans son contexte historique.
Souvent dans les affaires de terrorisme d'état la vérité ne se dessine que par bribes, et des années, des décennies doivent s'écouler avant que le puzzle du déroulement des événements commence à ressembler à ce qui s'est réellement passé. Cette vérité s'applique à merveille à l'affaire la Belle, du nom de la discothèque de Berlin-ouest frappée par un attentat à la bombe dans la nuit du 5 au 6 avril 1986. Les dates clés de cette étude seront 1970, 1981, 1985, pour les événements antérieurs associés les plus significatifs ; et 1990, 1995 1998, 2001, 2004, pour les événements postérieurs associés.
Je commencerai par raconter l'attentat, j'en développerai ensuite les conséquences immédiates avec le bombardement de la Libye par les Etats-Unis qui survient 10 jours plus tard en représaillles. Puis j'essaierai d'éclairer l'événement à la lueur des relations diplomatiques houleuses dans la décennie qui précède entre les Etats-Unis et la Libye, qui ne manquent pas en signes avant coureurs, tant de l'attentat, que des bombardements des Etats-Unis qui interviennent dans la foulée.
J'entrerai ensuite dans l'histoire de l'enquête, qui est peu commune en termes de rebondissements et révélations spectaculaires. Je tâcherai pour finir de réévaluer les responsabilités de l'attentat. J'avertis à l'avance mon lecteur qu'il existe finalement trop peu d'éléments pour trancher dans un sens ou dans un autre. Une seule chose de certaine dans cette histoire : alors que l'histoire a reconnu la culpabilité unique de la Libye, cette dernière n'a peut-être rien à voir dans la mise en œuvre de l'attentat.
L'attentat
L'attentat de la discothèque la Belle survient le 6 avril 1986, à 1h45 du matin. L'établissement, situé à Berlin-ouest, est très fréquenté par des soldats étasuniens. La bombe a été placée près du poste du disc-jockey, sous une table, tout proche de la piste de danse. Elle est composée d'explosifs et de mitraille. La discothèque est bondée quand l'explosion se produit. 2 personnes meurent sur le coup. 230 autres sont blessés. Certaines ont des membres arrachés. Une autre décèdera de ses blessures quelques jours plus tard. Parmi les victimes, ont compte 50 soldats étasuniens.
L'attentat n'est pas revendiqué, mais un message radio de satisfaction émanant de Tripoli disant « Un événement vient d'avoir lieu, vous allez être contents du résultat », est intercepté par les stations d'écoute de l'OTAN et les navires étasuniens croisant en Méditerranée, et met les Etats-Unis sur la piste de la Libye. « Le chien fou du Moyen-Orient », comme l'appelait Ronald Reagan a commis la provocation de trop et doit donc être puni dans les plus brefs délais
L'opération El Dorado Canyon et le bombardement de la Libye, 10 jours plus tard
Les mois qui précèdent l'attentat de la Belle sont particulièrement riches en terme de terrorisme, avec plusieurs attentats imputés par l'administration étasunienne aux Libyens. Le président Reagan ne souhaitant cependant pas s'engager dans une guerre avec la Libye sans casus belli en béton armé (voir Hersch), s'était contenté de dénonciations et de menaces. Avec les messages de revendication interceptés émis depuis Tripoli, il pense avoir un pistolet fumant plus que convaincant, et donne son feu vert au lancement de représailles. Le 7 avril, l'ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne de l'ouest, révèle publiquement ces liens étayant la responsabilité de la Libye dans l'attentat. Les policiers en charge de l'enquête déclarent quant à eux ne disposer d'aucune preuve allant dans ce sens, le chef de la police anti-terroriste à Berlin allant jusqu'à rejeter une semaine plus tard « la supposition d'une responsabilité exclusive des Libyens ». Les messages interceptés sont cependant jugés assez convaincants pour lancer une vaste opération de représailles, qui portera le nom d'el Dorado Canyon.
Le 14 avril, à l'occasion d'un discours à la nation, le président Reagan fait cette déclaration sans concession : « La preuve de l'implication de la Libye dans l'attentat de la Belle est directe, elle est précise, elle est irréfutable. Nous avons des preuves solides concernant d'autres attaques planifiées par Kadhafi.(...) Nous, Américains, sommes lents à la colère. Nous recherchons toujours des voies pacifiques avant de recourir à la la force, et nous les avons cherchées. Nous avons essayé la diplomatie discrète, la condamnation publique, les sanctions économiques, et les démonstrations de force militaires... et toutes ces voies ont échoué. » Cette campagne de représailles augure par ailleurs le concept de « guerre préventive » puisque c'est la première fois que les Etats-Unis avancent, comme partie du casus belli « la nécessité de se prémunir contre des dangers futurs ». Margaret Thatcher produira le lendemain du bombardement un discours devant la chambre des communes apparemment calqué sur celui de son homologue étasunien.
De nombreux pays européens, parmi lesquels la France, l'Italie, et l'Espagne, refusent de participer à l'opération et interdisent aux avions étasuniens de survoler leur territoire. Le dossier leur semble en effet présenter un certain nombre d'anomalies : ce n'est pas du tout dans les manières de Kadhafi que d'envoyer des messages radios de satisfaction, et pour ce genre d'affaires sensibles il procède toujours par écrit. Ces messages interceptés sont systématiquement confirmés par le Mossad qui les reprend parfois dans les mêmes termes. Par ailleurs, Kadhafi, en défenseur des minorités qu'il se revendique, n'aurait jamais accepté qu'on prît pour cible une discothèque habituellement fréquentée par des soldats étasuniens noirs, ce qui était le cas de la discothèque la Belle.
La planification de l'ensemble des opérations est confiée à l'amiral Poindexter et son conseiller Oliver North, également en charge à l'époque du financement des escadrons de la mort « contras » au Nicaragua1. La principale difficulté de l'opération consiste à synchroniser l'arrivée sur zone des bombardiers. La France, l'Italie, et l'Espagne, ayant refusé le survol de leur territoire, le corps expéditionnaire dont une partie doit décoller depuis l'Angleterre doit contourner le continent européen et passer par le détroit de Gibraltar. Noam Chomski rapporte par ailleurs dans De la Propagande ce détail étonnant : les planificateurs de cette expédition de représailles ont voulu que les bombardements interviennent juste avant les journaux du soir sur la côte est des Etats-Unis, pour les retransmettre pratiquement en direct dans les journaux télévisés du soir : "Le bombardement de la Libye intervint à 19 heures précises ; eastern standard time, et ce n'était pas anodin. C'était l'heure des journaux du soir des trois chaînes de télé. Cela signifiait que l'administration Reagan avait tout le temps qu'elle voulait. Pour commencer, gros plan sur les événements excitants survenus à Tripoli et à Benghazi... les lumières qui s'éteignent, les bombes qui tombent, quel truc super ! Puis séquence à Washington, où le gouvernement annonce que ce qui se passe est de la "légitime défense contre une attaque future". ils contrôlent l'histoire pour l'essentiel pendant la première heure, après tout est fini. Quelques questions nous viennent à l'esprit. Comment se fait-il que le bombardement ait eu lieu à 19 heures précises, au moment où les trois chaînes lancent leurs journaux ? Ca n'a pas été facile. le vol dure 6 heures depuis l'Angleterre. Impossible d'aller en droite ligne car les pays continentaux leur avaient refusé le survol. Ils étaient opposés à ces bombardements. Il a donc fallu traverser l'Atlantique et la Méditerranée. Ils y sont arrivés à 19 heures tapantes. Le premier grand crime de l'histoire qui ait été minuté pour passer au journal du soir. La deuxième question est la suivante : comment se fait il que les chaînes de télé aient été là ? ABC a-t-elle un bureau à Tripoli ? Elles étaient là car on leur avait dit : soyez prêtes à 2 heures du matin, heure libyenne. Nous allons vous monter un petit spectacle. C'est ainsi que les chaînes furent informées de cet événement excitant. Personne n'était censé le remarquer. » (p 75)
Vers 2 heures du matin, les bombardiers parviennent à peu près au même moment en vue des côtes libyennes, et, en l'espace d'une demi heure, larguent 60 tonnes de bombes sur des cibles militaires de Tripoli et de Bengazi, parmi lesquelles, des casernes, des aéroports et des réseaux de défense aérienne. Une soixantaine de Libyens périssent dans les bombardements, 2000 autres sont blessés. L'opération peut être considérée comme un échec, dans la mesure où, comme le précisent les officiels et militaires interrogés par Seymour Hersch sur cette affaire, le véritable objectif de la mission était de tuer Mouammar Kadhafi. Une de ses filles périt d'ailleurs dans les bombardements, et des membres de sa famille sont rudement secoués par les explosions. Kadhafi quant lui est indemne, peut-être sauvé sur ce coup-là par le gouvernement italien de Bettino Craxi, qui, trouvant le dossier étasunien décidément trop léger et douteux, décide de l'avertir de l'imminence du bombardement, par la voie de son ministre des affaires étrangères, Giulio Andreotti. Une des raisons de l'échec de l'opération tient peut-etre au choix des bombes à guidage laser GBU-10 pour atteindre depuis des bombardiers F111F le quartier de Bab al Azizya où résidait Kadhafi. Sur 4 des bombardiers le système de guidage se révèle défectueux et 16 GBU-10 ne peuvent etre larguées. Une autre GBU-10 par ailleurs manquera sa cible, tombant sur un quartier résidentiel et faisant de nombreuses victimes civiles. C'est le début de l'ère des frappes chirurgicales et le chirurgien a encore les mains tremblantes et le regard un peu flou.
Réactions de la communauté internationale
Peu de pays à l'époque soutinrent l'opération El Dorado Canyon, et beaucoup la condamnèrent. Le 20 novembre, un texte de résolution condamnant le bombardement de la Libye est déposé au conseil de sécurité de l'ONU. Ce texte dénonce l'opération comme « une violation de la charte des Nations Unies », demande des « réparations pour les dégats matériels et les pertes humaines ». Au conseil de sécurité le projet de résolution est soutenu par la Bulgarie, la Chine, le Congo, le Ghana, Madagascar, la Thailande, Trinidad et Tobago, l'URRS et les Emirats Arabes Unis. S'y opposent l'Australie, le Danemark, la France, l'Angleterre, et les Etats-Unis. Le ratio est de 9 contre 5 mais les trois derniers pays ayant mis leur veto, cette démarche demeure sans suite. De leur côté, l'Union Africaine et le mouvement des non alignés dénoncent eux aussi le bombardement de la Libye.
Bref, une très large majorité de pays se sont élevés contre cette expédition punitive, et les “preuves irréfutables” promises par Reagan et Thatcher, les messages de revendications interceptés ne pouvant être considérés comme tels, n'ont jamais été avancées.
Contexte historique de l'affaire
Si on faisait disparaître l'attentat de la Belle des livres d'histoire, pour ne garder que l'opération El Dorado Canyon, on s'apercevrait que la campagne de bombardement de la Libye n'est que le bouquet final d'une série de provocations étasuniennes à l'encontre de la Libye. Les pays qui ont voté la résolution de l'ONU condamnant cette opération de représailles avaient certainement à l'esprit que ce n'était pas la première fois que les Etats-Unis en voulaient, menaçaient ou agressaient ce pays.
Une des premières décisions de Mouammar Kadhafi quand il accède au pouvoir en 1969, est de fermer les deux bases militaires des Etasuniens et des Britanniques sur le sol libyen.
Quelques années plus tard, il décide la nationalisation des compagnies pétrolières, coup particulièrement rude pour les Etasuniens puisque 13 des 20 sociétés oeuvrant sur place sont à eux.
Dans les années 80 la Libye faisait partie des pays considérés par les Etats-Unis comme des dangers pour leur sécurité. Kadhafi se répandait en discours incendiaires contre les puissances impérialistes, parmi lesquelles les Etats-Unis figuraient en place de choix. Il avait conclu une alliance stratégique avec l'URSS, et avait reçu des instructeurs et du matériel militaire de la part de la superpuissance de l'île du monde2. Il manifestait une hostilité déclarée et totale à l'encontre d'Israël, le plus proche allié des Etats Unis avec l'Angleterre. Par ailleurs Kadhafi, dans sa stratégie anti-impérialiste, n'hésitait pas à financer les groupes terroristes dans le dessein de nuire aux puissances impérialistes, il finançait par exemple l'IRA contre l'Angleterre, l'ETA contre la France et l'Espagne, et l'OLP contre Israël.
En décembre 1979, suite à l'incendie de l'ambassade des Etats-Unis par des manifestants en colère, la Libye est placée sur la liste des états terroristes récemment créée.
L'escalade commence vraiment en 1981, avec l'accession de Ronald Reagan au pouvoir. En politique étrangère, l'homme est partisan, tout en s'inscrivant dans les mêmes rails impérialistes que ses prédéceseurs, de positions plus fermes et belliqueuses en politique étrangère. Sous son premier mandat, 355 milliards de dollars supplémentaires sont injectés dans le budget de la Défense (celui-ci passant progressivement de 444 milliards de dollars annuels à 580 milliards). Concernant la Libye, dès l'accession de Reagan au pouvoir, des plans d'attaque divers et des opérations de désinformation sont échafaudés :
En 1981, la CIA commence à soutenir et financer des opposants libyens en exil, en particulier en France et en Egypte, afin de renverser par un coup d'état Mouammar Kadhafi.
En mars 1981, le secrétaire d'état Haig déclare que la Libye accueille des camps d'entraînement pour terroristes.
En mai 1981, les Etats-Unis rompent leurs relations diplomatiques avec la Libye.
Le 19 août 1981, surviennent les premiers incidents du golfe de Sidra. Le colonel Kadhafi avait décrété une « ligne de la mort » s'étendant de Misrata à l'ouest, à Bengazi à l'est, étendant de ce fait la ligne des eaux terrioriales libyennes à tout le golfe de Sidra, dix fois au-delà par endroits des 12 miles fixés par certaines conventions maritimes. En représailles, depuis les années 1970, la marine étasunienne effectuait régulièrement des exercices militaires dans cette zone. Ces opérations s'intensifient avec l'arrivée de Reagan au pouvoir. Ce 19 août sont lancés des exercices de très grande ampleur, auxquels participe pour la première fois un porte-avions de classe Nimitz. A la frontière de la « ligne de la mort », des escadrons de chasseurs se croisent dangereusement, et deux chasseurs libyens sont descendus par des F14 tomcats. Suite à cette opération, la Libye accuse les Etats-Unis de terrorisme international.
Pour noircir la réputation de Kadhafi, à la même époque, la CIA multiplie les fausses révélations (voir l'article de Hersch) pour lui forger une réputation de chef du terrorisme mondial.
Le 6 décembre 1981, l'attaché à la défense de l'ambassade des EU à Paris est assassiné. Le lendemain, Reagan déclare avoir la preuve de la culpabilité de la Libye et l'accuse d'être le chef du terrorisme mondial. Le 11, il demande aux 1500 ressortissants étasuniens présents sur place de quitter le sol libyen
En mars 1982, les Etats-Unis décrètent un embargo sur les exportatons de pétrole brut.
En octobre 1984, ils accusent la Libye d'avoir posé des champs de mines dans la mer rouge.
Le 3 novembre 1985 le Washington Post rapporte que Reagan a autorisé une opération secrète visant à déstabiliser le régime de Kadhafi.
Hersch rapporte que pendant toutes ces années, divers plans sont imaginés pour renverser Kadhafi.
Le 27 décembre 1985 des attentats coordonnées sur Rome et Vienne font 19 morts (dont 5 étasuniens) et 110 blessés, les Etats-Unis accusent le groupe d'Abu Nidal (dont on sait à présent qu'il était controlé par le Mossad) et une assistance financière de la Libye.
En janvier 1986 les Etats-Unis gèlent une partie des avoirs Libyens à l'étranger.
Le 24 et le 25 mars 1986, l'armée étasunienne organise le plus vaste exercice militaire jamais mené à la frontière de la ligne de la mort. Pas moins de trois porte-avions, escortés de 30 navires de guerre y participent. La 6ème flotte attaque 4 navires de guerre libyens et coule deux d'entre eux. Des batteries SAM sont également bombardées. La Libye ne contre attaque pas.
L'attentat de la discothèque la Belle survient 10 jours plus tard le 5 avril, et la campagne de bombardement de la Libye 20 jours plus tard.
Au moment où l'événement se produit, en conséquence, les Etats Unis ont multiplié depuis des années les provocations et les déclarations belliqueuses envers la Libye (pour encore plus de détails consulter ce lien). Imaginons un seul instant si des navires libyens faisaient régulièrement des exercices militaires dans le golfe du Mexique en face de la Nouvelle Orléans, et prenaient un malin plaisir à frôler ou franchir la ligne des eaux territoriales étasuniennes. Les Etats-Unis lui déclareraient immédiatement la guerre et anéantiraient dans l'instant la flotte téméraire. Il est à noter que la convention réglant la distance des eaux territoriales à 12 miles, dont la première version date de 1982, n'a jamais été ratifiée par les Etats-Unis, et qu'il est impossible de s'approcher (et encore moins de faire des exercices militaires) à 12 miles des côtes étasuniennes. Par ailleurs, les six mois précédant le bombardement sont marqués par une recrudescence des inititatives étasuniennes hostiles à la Libye, à chaque fois qu'un attentat se produit en Europe, comme le double attentat des aéroports de Vienne et de Rome fin 1985, les Etats-Unis (sans avancer de preuve) cherchent à le mettre sur le dos de la Libye de Kadhafi.
Si l'on considère par ailleurs, qu'il était fréquent pendant ces années que les services de renseignement favorisent la diffusion de fausses informations sur Kadhafi et certaines de ses actions, de manière à provoquer des casus belli, ou rendre acceptables les tentatives d'assassinats à son endroit, il n'est pas du tout impensable que des agents de la CIA aient participé au montage d'un attentat terroriste sous fausse bannière dans une discothèque de Berlin-ouest. Hypothèse d'autant plus plausible, que, comme on le voit, les Etats-Unis avaient infiniment plus d'intérêt à monter un attentat sous fausse-bannière qui serait imputé à la libye, que celle-ci n'en avait à tuer des soldats étasuniens dans une discothèque de Berlin-ouest. Du reste, comme nous le verrons un peu plus loin, tout indique que les informations sur lesquelles se basèrent Reagan et Thatcher pour bombarder la Libye et tenter d'assassiner Kadhafi ressortissaient à de la manipulation.
Passons maintenant à l'enquête, qui s'ouvre 4 ans après les faits.
Ici prend fin la première partie de cette étude sur l'attentat terroriste de la Belle. La semaine prochaine, nous entrerons dans le détail de l'enquete qui s'ouvre en Allemagne en 1990, sous la direction du controversé Detlev Mehlis.
François Belliot pour l'ODME
1Cette affaire est trop complexe pour être développée dans cet article. En quelques mots, voici ce qu'a dit Richard Brenneke, "le plus haut responsable en charge des fonds que la CIA réservait à ce type d'opérations", à Gordon Thomas : "L'argent des armes vendues aux Iraniens était utilisé pour acheter de la drogue en Amérique du sud. La cocaïne était transportée par bateau jusqu'aux Etats-Unis pour y être vendue à la mafia. L'argent était ensuite utilisé pour vendre des armes aux Contras". (histoire secrète du Mossad, p 604)
2Expression de Mckinder désignant l'ensemble géographique formé par l'Afrique, l'Asie, l'Europe, et quelques îles voisines comme le Japon ou le Roaume Uni. Cet ensemble peut-être qualifié d'"l'île du monde" en ce que c'est le plus gros ensemble continental sur une planète recouverte aux neuf dixièmes par les océans.
Sujet: Re: Services secrets US Jeu 14 Juin 2012 - 23:47
Les Etats-Unis développent des opérations d’espionnage secrètes en Afrique
14 juin 2012
Citation :
Depuis 2007, l’armée américaine développe dans la plus grande discrétion un réseau secret d’une douzaine de bases aériennes sur le continent africain afin de lancer des opérations d’espionnage contre Al-Qaida et d’autres groupes du même type. Ce programme illustre la multiplication, ces dernières années, des missions des Forces d’opérations spéciales et la militarisation constante des opérations de renseignement engagées par les Etats-Unis. Il s’inscrit en fait dans la lignée de la « guerre au terrorisme » initiée par G. W. Bush et poursuivie par Barack Obama, centrée au départ sur la région afghano-pakistanaise et s’étendant désormais à d’autres régions du monde. Une longue enquête du Washington Post fait le point.
Les Etats-Unis établissent progressivement un réseau de petites bases aériennes discrètes pour leurs opérations secrètes de renseignement concernant les groupes islamistes ou autres en Afrique. Le cœur de leurs opérations repose sur de petits avions non armés à turbo propulsion déguisés en avions privés. Ils sont équipés de capteurs cachés qui peuvent enregistrer des vidéos, utiliser l’infrarouge, détecter des signaux radio et de téléphones portables. Les avions refont le plein sur des pistes d’atterrissage isolées, privilégiées par les pilotes africains du bush, ce qui permet de largement étendre leur rayon d’action. La plupart des opérations sont de petite ampleur et dirigées depuis des hangars isolés de bases militaires ou d’aéroports civils. Ces petits avions sont peu coûteux et n’attirent pas l’attention parce qu’ils sont très similaires à ceux qui sont utilisés partout en Afrique pour relier les régions isolées.
Les opérations sont dirigées par les Forces d’opérations spéciales américaines mais reposent fortement sur des contractants militaires privés et sur un soutien de certaines forces armées nationales. Ces dernières obtiennent en échange de précieux renseignements pour lutter contre les groupes islamistes ou autres. Les Forces d’opérations spéciales, qui jouent un rôle prépondérant dans la stratégie de sécurité nationale de l’administration Obama, s’investissent de façon croissante dans le renseignement et dans des sphères autrefois réservées à la CIA. La Central intelligence agency a étendu ses activités anti-terroristes et de collecte de renseignements en Afrique mais ses effectifs sont peu importants par rapport à ceux des Forces d’opérations spéciales, qui dépendent du Pentagone, sur le continent.
Les détails des opérations d’espionnage aérien sont largement gardés secrets par l’armée américaine. Dans une audition au Congrès en mars, le général Carter F. Ham à la tête du Commandement américain en Afrique, a parlé de l’extension des opérations ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) sur ce continent sans divulguer la localisation des bases. Mais le Washington Post a pu examiner des documents militaires non classifiés faisant référence à un réseau d’espionnage à l’échelle continentale, ainsi que des contrats du gouvernement américain et des télégrammes diplomatiques de Wikileaks. Il a aussi interviewé des responsables américains et africains, ainsi que des contractants militaires privés.
Ainsi, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, semble être une base clé pour l’espionnage américain où les opérations ont commencé en 2007 grâce à un accord avec les autorités burkinabaises. Ce programme classifié, baptisé « Creek Sand », opère à partir d’une base aérienne jouxtant l’aéroport international de la capitale. Les avions espions patrouillent dans un rayon d’une centaine de kilomètres, au-dessus du Mali, de la Mauritanie et du Sahara, où ils tentent d’identifier des combattants d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), mais surveillent également les agissements du groupe islamiste d’Ansar Dine dans le Nord du Mali et la secte Boko Haram au Nigéria. Le Burkina Faso a été choisi pour sa stabilité et son absence de radicalisme, ainsi que pour sa localisation stratégique près du Sahel. Du côté de Ouagadougou comme de Washington, les responsables ont fait en sorte que le partenariat reste discret. Le gouvernement du Burkina Faso se borne à exprimer sa satisfaction concernant sa coopération sécuritaire avec les Américains.
En Afrique de l’Est, les avions américains décollent de Djibouti, de l’Ethiopie, des Seychelles et du Kenya. Les trois premières bases possèdent même des drones Predator et Reaper, des modèles utilisés pour tuer des combattants d’Al-Qaida en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen. A Djibouti, la base de Camp Lemonnier est utilisée en raison de sa position au sein de la Corne de l’Afrique, proche à la fois du Sud Soudan, du Sud de la Somalie (une zone largement contrôlée par le groupe islamiste Chebab) et du Yémen. En Ouganda, les Américains utilisent des contractants militaires privés pour rechercher Joseph Kony, leader de l’Armée de résistance du Seigneur. D’autres bases opérationnelles sont également à l’ordre du jour à Nzara au Sud Soudan, au large du Kenya sur la base navale de Manda Bay et en Mauritanie.
Sujet: Re: Services secrets US Dim 17 Juin 2012 - 0:00
KUBARK Le manuel secret de manipulation mentale et de torture psychologique de la CIA.
En fait, si l'on torture c'est pour faire taire
VENDREDI 15 JUIN 2012
Citation :
« Contrairement aux idées reçues, le but réel de la torture mise en œuvre par le bourreau n'est assurément pas de faire parler, contrairement à ce qu'il peut prétendre, lui aussi. En fait, si l'on torture c'est pour faire taire. »
C'est cela le secret des tortionnaires, le mieux gardé de leurs secrets. Il concerne non pas leurs moyens, mais leurs fins.
Pour énoncer le véritable mot d'ordre de la torture, il faut en renverser diamétralement la maxime de façade : ce n'est pas « Nous avons les moyens de vous faire parler », mais bien plutôt : « Nous avons les moyens de vous faire taire. »
Ne croyez pas qu'ils veulent votre vérité ; ils veulent votre destruction.
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Services secrets US Dim 17 Juin 2012 - 18:20
un politicien turc : 6000 mercenaires recrutés par la CIA terrorisent la Syrie
17-06-2012 - 16:06
Citation :
Le vice-président du Parti travailliste turc Bülent Esinoglu a révélé que la CIA a recruté 6.000 mercenaires arabes, afghans et turcs, pour mener des opérations terroristes en Syrie.
Esinoglu assure que le peuple turc s’oppose à la présence des citoyens turcs dans les régions syriennes en crise, et aux massacres perpétrés contre les Syriens innocents, « pour les beaux yeux des Etats-Unis », selon ses termes.
Il met en cause la société sécuritaire américaine "Blackwater" la soupçonnant d'être derrière contre ces tueries, signalant qu’elle verse de grosses sommes d’argent à ses mercenaires pour le faire.
« La guerre déclarée, par la Turquie, contre la Syrie, est dirigée par Washington et Tel-Aviv, qui ont transformé pratiquement l’armée turque, en une armée de mercenaires, qui lutte pour l’argent, tout comme "Blackwater" » a-t-il martelé.
Le vice-président du Parti travailliste turc a accusé le gouvernement d’Erdogan d’être le premier gouvernement turc à exécuter les ordres de l’Occident, et d’appeler à son éviction pour éviter une guerre régionale.
Sujet: Re: Services secrets US Dim 17 Juin 2012 - 18:26
Cette information est à prendre avec des pincettes compte tenu de l'implication directe de l'Arabie Saoudite et du Qatar dans le recrutement des mercenaires.
Sujet: Re: Services secrets US Jeu 21 Juin 2012 - 16:46
La CIA livre des armes aux rebelles syriens
21.06.2012, 15:48
Citation :
La CIA s'est chargée de l'organisation des livraisons d'armes à l'opposition syrienne, écrit le New York Times citant des responsables américains.
Selon ces données, une équipe d'agents de la CIA est déployée depuis plusieurs semaines dans le sud de la Turquie. Les agents choisissent les destinataires de l'aide militaire et aident à acheminer les armes à travers la frontière. La section syrienne des Frères musulmans est une filière de fourniture d'armes aux rebelles.
Sujet: Re: Services secrets US Mer 27 Juin 2012 - 23:12
Qui faut-il croire sur la Syrie : les politiques ou les espions ?
Par Georges Malbrunot le 27 juin 2012 20h25 | Réagir
Citation :
Des déclarations de la Maison Blanche et d’agents du renseignement américain, publiées ce mercredi, nous livrent une interprétation plutôt différente de la situation de Bachar el-Assad et de sa capacité à survivre, après bientôt seize mois de révolte en Syrie.
D’un côté, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, affirme que de plus en plus de signes montrent qu’Assad perd la main. De l’autre, ces hauts-responsables du renseignement qui ne voient au contraire que « quelques craquements » dans la hiérarchie du pouvoir syrien.
« Le régime de Bachar el-Assad perd lentement – trop lentement – son emprise sur le pays », confiait à des journalistes le porte-parole de Barack Obama dans l’avion présidentiel, qui emmenait ce dernier à une réunion de campagne. Pour Carney, cité par Reuter, " les défections de membres de haut-rang » de l’armée et les violents combats qui ont éclaté mardi autour de positions de la Garde républicaine près de Damas sont « des signaux clairs » de l’autorité déclinante d’Assad.
Pas de chance. Au même moment, une autre dépêche Reuter datée de Washington nous apprenait que les défections ne concernent en fait que des « militaires de la troupe » et des « grades intermédiaires », mais encore peu d’officiers. Par ailleurs, les mêmes sources du renseignement US soutiennent que « le premier cercle » du pouvoir autour de Bachar et « le niveau au-dessous » restent solidement unis autour du raïs. Conclusion du renseignement américain: le président syrien ne va pas tomber prochainement.
Une analyse partagée parle Mossad. « Nous ne voyons que des craquements » dans le pouvoir syrien, nous répondait mardi un diplomate israélien citant l’évaluation des services de son pays.
Ce n’est pas la première fois en seize mois de crise syrienne que les analyses entre politiques et agents du renseignement divergent. Et pas seulement aux Etats-Unis ou en Israël (où l'on se souvient de la prophétie d'Ehoud Barack en janvier sur le pouvoir syrien qui allait tomber "au cours des prochaines semaines").
Nous l’avons constaté également en France en novembre lorsque le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Alain Juppé, affirmait que « les jours du régime syrien étaient comptés ». Tandis qu’au même moment les compte-rendus des différents services de l’ambassade de France à Damas n’indiquaient rien de tel.
Force est de constater que ce sont souvent les « grandes oreilles » qui font remonter les bonnes informations. « Nous évaluons la situation telle qu’elle est », nous confie l’un d’eux à Paris. Les diplomates le font souvent, eux aussi, laissant ensuite aux politiques le soin de pratiquer le whishfull thinking...
Sujet: Re: Services secrets US Jeu 28 Juin 2012 - 23:48
CIA et Mossad: «Assad ne va pas tomber prochainement»
jeudi, 28 juin 2012 14:51
Citation :
IRIB- Le journaliste français, Georges Malbrunot, a publié un article, sur un blog relevant du quotidien français, qui affirme que le président syrien ne va tomber prochainement.
Pour parvenir à cette conclusion, Malbrunot s'est basé sur des déclarations d'agents de renseignements américains et israéliens, qu'il a qualifiés de «grandes oreilles qui font remonter les bonnes informations».
Selon l'article intitulé «Qui faut-il croire sur la Syrie : les politiques ou les espions ?», des déclarations de la Maison Blanche et d'agents du renseignement américain, publiées ce mercredi, nous livrent une interprétation plutôt différente de la situation de Bachar al-Assad et de sa capacité à survivre, après, bientôt, seize mois de révolte, en Syrie.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a affirmé que de plus en plus de signes montrent qu'Assad perd la main. Au contraire, des hauts-responsables du renseignement américain ne voient que « quelques craquements » dans la hiérarchie du pouvoir syrien.
«Le régime de Bachar el-Assad perd lentement – trop lentement – son emprise sur le pays», a signalé l'article, citant le porte-parole de Barack Obama, se confiant à des journalistes, dans l'avion présidentiel. L'article a ajouté qu'une autre dépêche Reuter datée de Washington affirmait que les défections ne concernent en fait que des «militaires de la troupe et des grades intermédiaires, mais encore peu d'officiers». De même, un diplomate israélien révélant l'évaluation des services de renseignements de son pays a souligné qu'ils «ne voient que des craquements».
Par ailleurs, les mêmes sources du renseignement US soutiennent que «le premier cercle» du pouvoir autour de Bachar et «le niveau au-dessous» restent solidement unis autour du président. Le Grand reporter, pour le "Figaro", a rapporté la conclusion du renseignement américain, disant que «le président syrien ne va pas tomber prochainement». source: blog.lefigaro.fr
Sujet: Re: Services secrets US Ven 29 Juin 2012 - 15:05
Comment la CIA contrôle la livraison d'armes aux rebelles
Équipés de lance-roquettes d'origine saoudienne,seules armes capables d'arrêter les chars de l'armée syrienne, des insurgés marchent dans les faubourgs d'Idlib en mai 2012
Par Georges Malbrunot - 28/06/2012 à 14:44
Citation :
Financées par les pays du Golfe, ces livraisons clandestines via la Turquie sont contrôlées par l'agence américaine.
Sans armes capables de détruire les chars syriens, point de salut pour l'opposition à Bachar el-Assad. Depuis des mois, Nasser le répétait à ses amis occidentaux ou arabes. Mi-mai, cet opposant en exil affichait donc le sourire lorsqu'une quarantaine de dirigeants des conseils militaires de la révolution se sont discrètement rendus en Turquie pour recevoir un précieux arsenal. «Nous avons surtout récupéré des roquettes RPG 9 puisées sur les stocks de l'armée saoudienne», confiait-il lors d'un récent passage à Paris. «Elles ont été acheminées par avion, jusqu'à l'aéroport d'Adana, où la sécurité turque a surveillé les déchargements avant de savoir à qui ces roquettes allaient être destinées.» Pour rassurer ses hôtes, Nasser garantit que leur utilisation allait être supervisée par «des leaders traditionnels proches des insurgés, histoire d'éviter les dérives http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/27/01003-20120627ARTFIG00675-des-armes-antichars-aux-rebelles-syriens.phpmafieuses».
Spoiler:
Les roquettes ont été convoyées à Duma et Harasta, dans la banlieue de Damas, al-Zabadany sur la route du Liban, Deraa au sud, et dans la région d'Idlib, frontalière de la Turquie. Nasser n'en parle pas, mais, en coulisses, les agents de la CIA veillent à ce que ces nouvelles armes qui parviennent en plus grand nombre aux activistes ne tombent entre les mains de djihadistes, infiltrés en Syrie. Le New York Times va même jusqu'à affirmer que les localisations des dépôts et leurs destinataires sont déterminés en coordination avec les espions américains. Pour les Occidentaux, qui ont beaucoup hésité avant d'accepter l'armement des insurgés, l'organisation de ces filières est une priorité: «Nous discutons même avec les Turcs de cibles à frapper, poursuit Nasser. Et nous comptons maintenant hors de Syrie des représentants des conseils militaires qui ont chacun un relais dans une ville de l'intérieur.»
Ses rivaux islamistes liés aux Frères musulmans disposent eux aussi de leurs propres canaux d'approvisionnements. Et eux militent pour que ces armes aillent à leurs seuls partisans, afin d'être les grands vainqueurs de l'après-el-Assad. Pour les monarchies du Golfe, principaux fournisseurs en armes des rebelles, ces livraisons doivent rééquilibrer le rapport de forces sur le terrain, pour forcer el-Assad à accepter un compromis sur le modèle yéménite. «Les diplomates saoudiens nous répètent que tant que Bachar gardera une nette supériorité militaire sur ses ennemis, il n'aura aucun intérêt à négocier son départ», confie un diplomate français, qui rappelle que l'ex-président «Saleh, au Yémen, a discuté de sa sortie uniquement parce que l'opposition et ses partisans faisaient à peu près jeu égal».
Accélérer les défections
Ces livraisons d'armes doivent également accélérer les défections parmi les fidèles à el-Assad. «De nombreux militaires hésitent, mais s'ils voient qu'avec des missiles antitanks, nous infligeons de lourdes pertes aux pro-Bachar, ils seront alors plus nombreux à nous rejoindre», jure Mohannad, un membre de l'Armée syrienne libre, réfugié en Jordanie. Les premiers effets de ces approvisionnements se font sentir. Une douzaine de généraux ont rallié la Turquie, tandis que huit pilotes auraient fui en Jordanie. De leur côté, les activistes conduisent des opérations plus audacieuses, contre des hélicoptères notamment. «Avec ces armes, espère Kamal, nous pourrons également libérer des régions comme Idlib». Mais face à un pouvoir prêt à tout pour survivre, l'opposant se veut prudent. «L'utilisation d'armes plus sophistiquées entraînera une riposte encore plus dure. Nous aurons des pertes, et en face, nous allons détruire notre armée. Or les militaires sont nos frères, pas nos ennemis. Ces armes, dit-il, doivent surtout faire peur à el-Assad». Leur mise à disposition nourrit la lutte d'influence entre les parrains des insurgés.
«Les Français aimeraient bien être dans la salle des opérations à Adana», sourit Kamal, «mais les Turcs s'y opposent. À défaut d'armes qu'ils ne veulent pas livrer, que les Français nous donnent des équipements pour sécuriser les communications de nos combattants». Après s'être montré hostile à la militarisation de la révolte au printemps, le nouveau gouvernement laisse faire aujourd'hui. Qu'on le veuille ou non, «les armes passent», reconnaît Laurent Fabius au Quai d'Orsay. Incapables d'intervenir militairement en Syrie, les Occidentaux ne peuvent plus refuser aux rebelles des armes pour se défendre. Mais le pari de renverser el-Assad est encore loin d'être gagné.
Sujet: Re: Services secrets US Sam 30 Juin 2012 - 19:50
La CIA reconnait son échec en Syrie !
30/06/2012
Citation :
IRIB- Dans un rapport classifié dont une copie est parvenue aux médias, la CIA reconnait avoir du mal à "déloger Assad du pouvoir" au bout de 16 mois de pressions.
"Il est très difficile de provoquer la chute du gouvernement dans la mesure om aucune dissesion n'appait au sein du pouvoir", dit ce rapport. les services secrets américains se sentent même frustrés de constater l'echec de leurs efforts destinés à diviser l'Etat et à renverser le régime.
"L'entourage de Assad reste extrêùent soudé autour de sa personne et les militaires lui sont fidèles' note le rapport qui fait état toutefois de la présence des agents de la CIA sur les frontières syro-turques et de leurs efforts cnsés collecter davanatge d'informations sur les militaires syriens et leurs sensibilités.
Sujet: Re: Services secrets US Sam 14 Juil 2012 - 20:08
Roswell : un ex-agent de la CIA confirme le crash d'un ovni
SAMEDI, 14 JUILLET 2012 13:16
Citation :
L'affaire Roswell a fêté ses 65 ans le 4 juillet dernier et défraye toujours la chronique. Un ex-agent de la CIA qui aujourd'hui n'a plus rien à perdre, affirme qu'un OVNI s'est bien posé sur les terres du Nouveau-Mexique...
À l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’incident de Roswell – le crash supposé d’un ovni au Nouveau-Mexique en juillet 1947 –, un ex-agent de la CIA, interrogé par le Huffington Post, a confirmé avoir découvert des preuves de la véracité de l’évènement…
"(…) il y avait là une boîte qui a vraiment attiré mon attention. Il avait un mot inscrit dessus : Roswell. J'ai fouillé à l'intérieur, mis la boîte sur une étagère et dit : "mon Dieu, c'est vraiment arrivé !", a déclaré Chase Brandon, un ancien agent de la CIA, au sein de laquelle, durant 25 ans, il a traqué terroristes et trafiquants d’armes. C’est au siège de l’agence de renseignements américaine, à Langley en Virginie, qu’il serait un jour tombé, dans une chambre forte, sur des informations ‘top-secret’ concernant l’hypothétique crash d’un ovni à Roswell, au Nouveau-Mexique, en 1947. L'incident est commémoré chaque année par une partie de la population américaine.
"Ce n'était pas un ballon météo : c'était ce que les gens ont d'abord rapporté. C'était un vaisseau qui ne venait pas de cette planète", a expliqué Chase Brandon, qui a précisé, au sujet de sa découverte : "[Il s’agissait de] certains documents écrits et de photographies, et c'est tout ce que je pourrai jamais dire à personne sur le contenu de cette boîte. (…) Pour moi, ce fut l’instant validant le fait que tout ce que j'avais cru, et que (…) tant d'autres personnes croyaient, était vraiment ce qui s'était passé…".
Chase Brandon est l’auteur de plusieurs livres. Malgré les dénégations de l’armée américaine au sujet d’un crash d’ovni, l’affaire Roswell demeure mal élucidée.
Sujet: Re: Services secrets US Sam 28 Juil 2012 - 23:33
6000 mercenaires recrutés par la CIA terrorisent la Syrie
28 JUILLET 2012
Citation :
Le vice-président du Parti travailliste turc Bülent Esinoglu a révélé que la CIA a recruté 6.000 mercenaires arabes, afghans et turcs, pour mener des opérations terroristes en Syrie.
Esinoglu assure que le peuple turc s’oppose à la présence des citoyens turcs dans les régions syriennes en crise, et aux massacres perpétrés contre les Syriens innocents, « pour les beaux yeux des Etats-Unis », selon ses termes.
Il met en cause la société sécuritaire américaine "Blackwater" la soupçonnant d'être derrière contre ces tueries, signalant qu’elle verse de grosses sommes d’argent à ses mercenaires pour le faire.
« La guerre déclarée, par la Turquie, contre la Syrie, est dirigée par Washington et Tel-Aviv, qui ont transformé pratiquement l’armée turque, en une armée de mercenaires, qui lutte pour l’argent, tout comme "Blackwater" » a-t-il martelé.
Le vice-président du Parti travailliste turc a accusé le gouvernement d’Erdogan d’être le premier gouvernement turc à exécuter les ordres de l’Occident, et d’appeler à son éviction pour éviter une guerre régionale.