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Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyDim 22 Aoû 2010 - 1:05

Bientôt Blackwater ne pourra plus exerces en Afghanistan, telle est la décision de Karzai.
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMar 31 Aoû 2010 - 0:13

Sociétés militaires privées en Afghanistan : démantèlement en trompe-l’oeil

31 Aout 2010

Ainsi donc, le gouvernement afghan envisagerait d’interdire les sociétés militaires privées (SMP) ? La sortie faite par le président Karzaï lors d’une conférence au sein de l’Institut du service civil à l’encontre des "contractors", suivie peu après de l’annonce d’un décret mettant fin à l’activité des SMP sur le sol afghan d’ici à quatre mois, mérite une analyse plus approfondie que la lecture à grands traits qu’en donnent les médias, tendant à accréditer l’image d’un Karzaï vent debout contre l’anarchie mercenaire.

Citation :
Le président afghan sait que les Américains n’accepteront jamais un retrait des "security contractors". Un tel désengagement du contingent privé les contraindrait à refondre la totalité de l’architecture de l’occupation militaire, chose irréalisable dans un délai aussi court. Les SMP ne partiront donc pas du pays, en tous cas certainement pas dans le délai annoncé par Karzaï. De fait, une interdiction unilatérale représenterait un véritable tremblement de terre. C’est toute la chaîne d’approvisionnement logistique américaine – de la nourriture aux munitions, en passant par l’acheminement des véhicules blindés – qui s’en trouverait définitivement paralysée. La manœuvre politicienne est habile : les Américains, qui ne cessent de vanter leurs efforts pour asseoir la souveraineté de l’Etat afghan, ne peuvent pas avouer ouvertement que le gouvernement Karzaï n’a pas droit au chapitre sur des questions d’une telle importance stratégique. Nul doute que le président afghan et ses associés vont tirer parti du chantage. La réaction gênée du porte-parole du Pentagone, David Lapan, témoigne de la prise au piège des Etats-Unis avec un système qu’ils ont eux-mêmes avalisé, à la fois pour canaliser les milices et par nécessité opérationnelle et économique, faute d’un nombre suffisant de troupes sur place.

Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 59436910

D’autre part, contrairement aux idées reçues, les firmes anglo-saxonnes comme Blackwater/Xe, Dyncorp, Armor Group, Aegis, ne dominent pas le secteur de la sécurité privée en Afghanistan, qui est pour moitié détenu par des firmes 100% afghanes. Les plus importantes sont toutes en cheville avec le pouvoir en place. On citera : Asia Security Group (contrôlé par Hashmat Karzaï, cousin du président), (fondée par le fils de Rahim Wardak, ministre de la Défense), Sherzai (un des plus anciens soutiens de Karzaï), Watan Risk Management (propriété des frères Popal, autres cousins de Karzaï, et dont Qayum Karzaï est un des principaux actionnaires), ou encore Commando Security aux mains du commandant Ruhullah, un seigneur de guerre étroitement connecté au gouvernement et qui escorte les convois américains entre Kandahar et la province d’Helmand.

Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 29422510

La plupart des fonctionnaires afghans qui ont dénoncé cette situation ont d’ailleurs été démis de leur fonction, comme récemment Hanif Atmar, ministre de l’Intérieur. Certes, le gouvernement argue que l’interdiction concernerait aussi bien les sociétés occidentales qu’afghanes. A la suite d’un coup de filet qui avait eu lieu fin 2007 dans le milieu des SMP, Humayun Hamidzada, porte-parole de Karzaï, avait nié dans la même veine l’existence d’une "justice à deux vitesses entre firmes afghanes et étrangères". Or la réalité du terrain est tout autre et les SMP afghanes n’ont cessé depuis lors de prendre des parts de marché à leurs homologues anglo-saxonnes.

Signe de ces tensions entre "contractors" occidentaux et afghans : la concurrence électrique qui s’est instaurée sur le chantier du Dahla Dam, un immense projet d’irrigation dans la vallée de Kandahar, entre les mercenaires afghans de Watan Risk, engagés pour protéger le chantier, et les experts de la firme Global Risk, recrutés par le consortium canadien SNC Lavalin pour superviser ces mêmes mercenaires. La coopération houleuse avec les privés afghans, qui bénéficiaient de l’appui du pouvoir local, s’est muée en rivalité ouverte et s’est conclue par l’exil forcé des experts canadiens. Autre élément : il s’agit théoriquement d’interdire les 52 sociétés enregistrées auprès du ministère de l’Intérieur. Or, des dizaines de sociétés afghanes opèrent actuellement sans aucune licence.

Une affaire récente permet de relativiser l’impact d’un telle annonce : début mai 2010, suite au meurtre d’un civil dans un accrochage sanglant, Watan Risk, toujours, qui exerce un quasi monopole sur la protection de l’autoroute Kaboul-Kadanhar, s’était vu retirer sa licence. Mais le bannissement aura été de courte durée. Deux semaines plus tard, un camion de l’OTAN était attaqué et brûlé, entraînant la congestion de l’axe routier où se sont rapidement entassés plus de 1000 véhicules, menaçant l’intégrité de la chaîne de ravitaillement des FOB. Résultat : la licence de la SMP – soupçonnée par les Américains de payer les Talibans pour attaquer les convois et ainsi prouver son caractère indispensable – a été aussitôt restaurée.

Georges-Henri BRICET DES VALLONS

•Expert en questions de défense (Institut Choiseul), spécialiste des sociétés militaires privées.
•Auteur d’Irak, terre mercenaire (éd. Favre, janvier 2010).
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMar 31 Aoû 2010 - 0:14

Like a Star @ heaven Une chose est sûre : le coup d’échec de Karzaï va faire des dégâts. Le plan de démantèlement ressemble à une tentative désespérée du gouvernement de renverser le rapport de force avec les Américains qui ont perdu espoir dans leur homme lige, lassés par la corruption systémique de l’appareil d’Etat.

Les sondages effectués auprès de la population afghane sont unanimes. A la question de savoir, à qui des Talibans ou de l’armée et de la police nationales, ils font le plus confiance, les habitants optent toujours pour les premiers. A celle de savoir qui ils craignent le plus, toujours pour les seconds.
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMar 31 Aoû 2010 - 23:03

Suisse : Le gouvernement demande un rapport sur les entreprises de sécurité privées en Suisse

31 Aout 2010

Le gouvernement suisse a chargé mercredi le Département fédéral de justice et police suisse (DFJP) d'élaborer avant la fin de l'année un rapport sur les armées privées, entreprises de sécurité privées actives dans des zones de crise ou de conflit à l'étranger et ayant leur siège en Suisse, a annoncé le DFJP.

Citation :
Le 21 mai 2008, le gouvernement suisse avait décidé de renoncer provisoirement à soumettre à un régime d'autorisation et d'enregistrement obligatoires les entreprises de sécurité et les entreprises militaires privées actives dans des zones de crise ou de conflit et ayant leur siège en Suisse.

Trois raisons avaient à l'époque été avancées pour justifier cette décision. A la petitesse du marché suisse, première des raisons invoquées, s'ajoutait le fait que, d'après les conclusions d'une comparaison internationale, seul un petit nombre de pays disposaient d'une réglementation efficace en la matière, et qu'aucune solution internationale valable ne se profilait à l'horizon. Enfin, les contrôles qu'une telle réglementation aurait exigés paraissaient exagérés, compte tenu de l'insignifiance du marché suisse.

Selon le DFJP, la situation a changé avec l'implantation à Bâle du siège administratif de la société Aegis Group Holdings SA, l'un des grands acteurs mondiaux de la sécurité privée. Cette société britannique est en effet la première entreprise de sécurité privée de cette taille à s'établir en Suisse.

Même si ses dirigeants assurent vouloir en maintenir le siège opérationnel à Londres, l'arrivée de ce géant en Suisse a bouleversé la donne par rapport à 2008, a précisé le DFJP. Dès lors, le gouvernement suisse souhaite ouvrir la discussion sur une réglementation fédérale concernant ces entreprises. Il a chargé le DFJP de faire un rapport sur ce sujet.

Source du texte : XINHUA
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMar 31 Aoû 2010 - 23:05

Pourquoi les grandes sociétés militaires privées recherchent l'implantation de leur siège en Suisse ? Interrog
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMer 29 Sep 2010 - 0:54

Sociétés de sécurité : le coup de gueule de Bruno Delamotte

28/09/2010

Citation :
Patron d'une des principales entreprises françaises de sécurité, Risk&Co, Bruno Delamotte vient de pousser un coup de gueule qui risque de faire grincer de nombreuses dents dans ce petit monde discret. Dans une tribune, publiée par Le Monde, Bruno Delamotte estime que "les marchands de peur" seront les "bénéficiaires" de la prise d'otage de sept salariés d'Areva et de Vinci au Niger.

Le Pdg de Risk and Co n'y va pas avec le dos de la cuillière, en dénonçant "ces sociétés de sécurité qui se veulent sociétés militaires privées (SMP) en devenir et ne sont que vautours qui mêlent douleurs des familles et recherchent du profit immédiat. Comme ceux qui se sont rués chez les industriels, catalogues sous le bras, pour proposer des services aussi inadaptés que coûteux. Auréolés d'un passé militaire aussi récent que classifié, ce qui peut être pratique pour dissimuler telle ou telle bévue, ils tentent d'impressionner par un discours guerrier qui ne fait que confirmer, s'il en était encore besoin, à quel point ils peinent à s'extraire de l'institution militaire et à comprendre les attentes des entreprises. Ces donneurs de leçons passent sans doute sous silence les quelques libertés prises avec l'éthique, la neutralité de la fonction publique ou, tout simplement, l'efficacité."

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMer 29 Sep 2010 - 22:49

CDEF : L'emploi des sociétés militaires privées en Afghanistan et en Irak

29/09/2010

Citation :
Fin juin 2010, la Société Militaire Privée (SMP) Xe, anciennement Blackwater, est choisie pour un contrat de service de protection en Afghanistan d’un montant de 120 millions de dollars. Interdite d’exercice en Irak depuis janvier 2009 à la suite de graves dysfonctionnements, cette société, en changeant de nom, se repositionne en quelques mois, sur l’un des plus importants théâtres d’opération du moment.

En effet, en Afghanistan comme en Irak, les armées américaine et britannique sous-traitent une part de plus en plus importante de leurs activités à des Sociétés Militaires Privées. Phénomène très ancien, réapparu à la faveur de la fin de la Guerre froide et en forte expansion depuis, la privatisation de certains aspects de la conduite de la guerre, représente de nos jours un marché estimé à plus d’une centaine de milliards de dollars par an. Dans les années 1990, le ratio militaire/contractuel privé était de 1 pour 10 sur les théâtres d’opération. À la faveur du développement croissant tant de la composante soutien et logistique que des besoins en sécurisation de dispositifs militaires étendus et stabilisés, ce ratio est actuellement évalué parfois à près de 1 pour 1.

Source : CENTRE DE DOCTRINE ET D'EMPLOI DES FORCES
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyJeu 30 Sep 2010 - 14:49

Les SMP perpétuent le colonialisme dans ces pays meurtris par la guerre, la pauvreté et le désordre politique.
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptySam 2 Oct 2010 - 22:37

Bruno Delamotte: "Une opération militaire et la sécurité d'un site industriel n'ont rien à voir"

02/10/2010

Bruno Delamotte, pdg de la société Risk&Co, a jeté cette semaine un pavé dans la mare des entreprises de sécurité, en publiant une tribune très sévère, comme nous le relations ici-même. L'affaire d'Areva au Niger est évidemment dans toutes les têtes. Alors que le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale travaille sur la question de la sécurité privée à l'international, un colloque fermé à la presse a été organisé cette semaine par la Fondation pour la recherche stratégique. L'ambiance y fut studieuse, mais dans les couloirs, les échanges entre les participants - souvent concurrents - pouvaient être plus ironiques... ou hypocrites. Une récente "bévue" commise par l'une de ces sociétés dans une capitale arabe était dans tous les esprits.

Sur le fond du dossier, nous avons voulu interroger Bruno Delamotte afin qu'il nous précise sa pensée, à partir de son expérience. Voici ses réponses :


Citation :
Vous venez de pousser un coup de gueule contre certaines sociétés de sécurité françaises. Que leur reprochez-vous eaxctement ?

Je reproche à certaines de ces sociétés de se comporter en "vautours" en allant vendre de la peur auprès de cadres de Vinci et Areva mais aussi en tirant à vue sur un confrère [Epée, ndlr] sans savoir ce qui s'est passé. Il est facile de dire que dans le même contexte, elles auraient, comme elles le prétendent, fait mieux. Surtout quand elles n'ont aucune expérience de ce type de zone ou qu'elles se cachent derrière le passé militaire réel de leurs cadres mais dont elles ne peuvent parler, à cause du secret-défense. C'est un euphémisme de dire qu'une opération militaire et la sécurité d'un site industriel n'ont rien à voir.

J'ai vu des dossiers dans lesquels certaines de ces sociétés proposaient, par exemple, des exfiltrations à base de "poser d'assaut". Elles oubliaient le fait qu'il faut non seulement un avion adapté (c'est le plus facile à trouver) mais aussi un équipage formé (c'est plus délicat), avoir un plan de vol et surtout avoir sécurisé la piste sur laquelle se fait le poser... Cette sécurisation est une véritable opération militaire qu'aucun des acteurs français n'est actuellement en mesure de mener. Ce n'est pas un problème de savoir-faire mais de capacité opérationnelle. Autrement dit, la proposition reposait sur le fait que son auteur n'aurait jamais à la mettre en œuvre. Une escroquerie intellectuelle vendue à prix d'or. Ce genre de pratique est relativement fréquent.

Revenons sur le cas du Niger. Manifestement, il y a eu un dysfonctionnement. Comment l'analysez vous ?

Il sera toujours temps de désigner des responsables – et pas forcément des coupables - une fois la prise d'otages réglée. Dysfonctionnement, sans doute, mais de qui? À quel niveau? La sûreté n'est pas une science exacte, tout au plus une équation à plusieurs inconnues. En l'occurrence, on parle d'Areva (sans doute plusieurs inconnues à elle seule tant les intervenants sont nerveux et parfois contradictoires), l'Etat du Niger, le prestataire (EPEE) et l'Etat français. Pour mémoire, le prestataire n'est pas une SMP mais une société de conseil. Dès lors, il a une obligation de moyens et un devoir d'alerte. In fine, c'est à l'Etat du Niger d'assurer la sécurité des gens sur son territoire. Même si Areva l'avait souhaité, Niamey n'aurait jamais accepté de voir des "mercenaires" déployés sur son territoire pour protéger les personnels ou les mines. Ni des soldats français. Un garde armé devant la maison aurait il été en position de tenir tête à une petite dizaine d'hommes déterminés ou aurait il été la première des victimes?

Areva est un groupe industriel qui doit gérer des contraintes politiques, sociales, financières, etc. Jusqu'à quel point ce groupe pouvait-il supporter le coût d'un dispositif de sécurité plus important ? Les mines d'Arlit sont-elles si rentables ? Faut-il envisager de produire différemment ? La question est complexe, protéiforme et, si une chose est certaine, c'est qu'in fine les responsabilités devront sans doute être partagées. Sans compter qu'il n'y a pas si longtemps une telle opération aurait été perçue comme un "cas de force majeure" - un "act of god" disent les Anglais – et non comme un aléa industriel. Nous sommes face à une chaine de responsabilités dont la résistance est égale à celle du maillon le plus faible.

Vous êtes à la tête d'une société de ce secteur : quelle est votre approche de la sûreté ?

Deux maitre-mots : pragmatisme et modestie. Il faut accepter de remettre l'ouvrage sur le métier chaque matin, de se remettre en cause en permanence face à un contexte qui évolue.

Il y a plusieurs approches de la sureté, mais une constante : les clients ne veulent pas être exposés au risque. C'est une différence fondamentale avec certains Anglo-saxons : notre mission n'est pas de tenir jusqu'à la mort pour protéger les expatriés mais d'éviter, autant que faire se peut, qu'ils soient exposés. L'irak et l'Afghanistan ne se différencient que par le fait que la "bulle" placée autour des expatriés est renforcée par le recours à des véhicules blindés (pour se protéger du blast d'une explosion) et à des hommes en arme pour repousser une agression directe.

Sécuriser un grand projet du type des mines d'Arlit est un métier à part entière. Les cabinets français aptes à fournir une telle prestation se comptent sur les doigts d'une main, pas plus. Ceux qui critiquent sont le plus souvent des experts en chambre. Ils ont des avis d'autant plus tranchés qu'ils n'ont pas été confrontés à ce type de problématique, au moins dans le privé. Ce n'est pas leur faire offense que de le dire. Je connais mes concurrents, j'ai souvent du respect pour ce qu'ils ont fait sous le drapeau – dans les forces spéciales ou au GIGN - ce n'est pas pour autant qu'ils sont les plus adaptés pour gérer les compromis d'un projet industriel.

Je me souviens de cet acteur respecté qui avait rendu un plan de sécurité parfait, sauf qu'il ne prenait pas en compte le fait que le site devait accueillir une forme de public : les clients ! De même pour cet audit mené par deux fonctionnaires à la demande d'un grand groupe français implanté en Afrique du Sud : le rapport prévoyait tous les cas de figure exception faite qu'installer le dispositif recommandé "tuait" la rentabilité de la filiale pour plusieurs années. Une solution sans compromis avec le risque mais rejetée sans hésitation en raison de son cout.

Les problématiques auxquelles nous sommes confrontés sont toujours plus complexes. Elles exigent des équipes interdisciplinaires habituées à gérer des problématiques industrielles dans des zones sensibles ou dégradées. Rien à voir avec le gardiennage d'une ambassade ou le commandement d'une section de combat. Ne réussissent que les anciens militaires qui savent se remettre en cause et oublier certains réflexes opérationnels.

La seule chose sur laquelle il ne peut y avoir de compromis est l'éthique. Nous nous devons d'être irréprochables si nous souhaitons gagner la confiance de nos divers interlocuteurs… et la conserver. Manger avec le diable peut faire partie du job mais il faut prendre garde de ne pas oublier pourquoi on le fait et de garder ses distances… sous peine de se bruler définitivement.

Le gouvernement réflechit à ces questions. Si vous aviez un conseil à lui donner, quel serait- il ? Et, surtout, que faut-il ne pas faire ?

Le gouvernement est au début de sa réflexion et la problématique dépasse très largement le cadre des sociétés de sécurité. Ainsi, le volet central de la réflexion gouvernementale concerne plutôt l'externalisation [de certaines activités de défense et de sécurité, ndlr] bien plus que la sécurité des opérateurs économiques. Le fait que ces deux extrémités du spectre soient présentées sous la même dénomination de SMP (sociétés militaires privées) brouille le message, mais on peut parier que la réflexion permettra de faire la part des choses. Même la loi de 2003 sur le mercenariat n'est pas à proprement parler un problème.
Libéraliser brutalement cette activité en pensant que cela favoriserait la création d'un "champion national" en matière de sûreté industrielle serait sans doute la pire des choses. Le cadre légal actuel n'est pas aussi contraignant que certains veulent bien le dire. Si j'ai une requête à formuler c'est de demander aux services de l'Etat d'accepter l'idée que nous sommes des partenaires dignes de confiance, avec qui il est possible d'échanger dans de bonnes conditions et non des rivaux ou des pied-nickelés, comme c'est encore trop souvent le cas.

Pour le reste, il faut être conscient que nous jouons dans la deuxième division de la mondialisation, l'accès à la première division est possible, ce n'est pas un club fermé, il faut juste pouvoir jouer avec les mêmes règles (sociales, fiscales..) et un budget comparable. Enfin, gageons qu'une des questions centrales dans les réflexions qui s'annoncent sera celui de la relation à l'arme et de ce qui est acceptable dans ce domaine.

Que voulez-vous dire par "relation à l'arme ?"

Aujourd'hui dans l'imaginaire collectif, nous sommes au mieux situés quelque part entre le transporteur de fonds et le mercenaire, alors que nos missions sont bien plus complexes. Tout l'enjeu du débat, en ce qui concerne des sociétés comme la mienne, est de savoir si demain nous allons offrir des prestations armées et dans quel cadre. Aujourd'hui, dans le monde anglo-saxon, un garde du corps est armé, nous, nous fournissons des "accompagnateurs" qui ne le sont pas. MPRI ou Blackwater disposent de véritables arsenaux qui dépassent largement le cadre de l'auto-défense. C'est totalement inenvisageable en France et je ne suis pas sûr que cela soit souhaitable.

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:15

FRANCECacophonie française sur la sécurité privée

07/10/2010

Citation :
Le SGDSN a réuni à huis clos les principaux acteurs français de la sécurité privée pour tenter de définir une politique pour le secteur. Aucun consensus ne se dessine.(...)

http://www.intelligenceonline.fr/intelligence-economique/ligne-rouge/2010/10/07/cacophonie-francaise-sur-la-securite-privee,85686334-ART-HOM
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMer 20 Oct 2010 - 18:55

Citation :
Sécurité privée : la discussion s'envenime entre les patrons de sociétés françaises

Après le coup de gueule de Bruno Delamotte, pdg de Risk&Co dans le Monde et ses explications sur ce blog, un autre patron d'une société de sécurité, Pierre-Antoine Lorenzi, un ancien cadre de la DGSE fondateur d'Amarante, réagit très vivement dans la lettre interne SécuritéS. Voici ses propos, lesquels, s'ils ne contribuent pas à apaiser le débat, offre un point de vue contraire

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptySam 27 Nov 2010 - 16:25

L’avenir radieux des entreprises militaires privées

Citation :
27/11/2010 - Que ce soit en Afghanistan, en Irak ou ailleurs, les entreprises militaires privées n’ont guère amélioré leur réputation de mercenaires sans foi ni loi. Raison pour laquelle, elles cherchent aujourd’hui à montrer patte blanche en réglementant leurs activités,
http://www.swissinfo.ch/fre/societe/L_avenir_radieux_des_entreprises_militaires_privees.html?cid=28814936

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptySam 27 Nov 2010 - 16:26

Like a Star @ heaven Aujourd’hui, il y a un risque réel que ces entreprises militaires privées – quel que soit leur code de conduite - deviennent des Etats dans l’Etat.
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyVen 7 Jan 2011 - 0:12

Deux sociétés américaines quittent l’Afghanistan en laissant des dettes

Citation :
06/01/2011 - Dans un communiqué publié, mercredi 5 janvier 2011, à Kaboul, l'armée américaine annonce que deux sociétés américaines, impliquées dans des projets de construction en Afghanistan, ont quitté le pays sans payer leurs sous-traitants afghans. Plusieurs entreprises afghanes ayant travaillé sur ces chantiers se sont plaintes de ne pas avoir été rémunérées. Or, elles dépendent de ces revenus pour payer leurs employés et terminer les projets en cours.

Les deux sociétés américaines sont Bennet-Fouch et K5 Global. Elles avaient fermé leurs bureaux et leurs comptes bancaires en Afghanistan avant que le gouvernement américain ne soit au courant de ces accusations.

Bennet-Fouch a expliqué à ses sous-traitants qu'elle n'avait pas été payée par le gouvernement américain. "C'est faux", affirme l'armée. Elle ajoute que le non-paiement des sous-contractants locaux a des conséquences négatives sur la stratégie de contre-insurrection en Afghanistan.

En conséquence, pour le moment, les droits de ces deux firmes à soumissionner pour des marchés sont suspendus, en attendant les résultats de l'enquête. D'autres sanctions peuvent être prises, y compris l'exclusion de tout marché public aux Etats-Unis, pour une durée pouvant aller jusqu'à 5 ans.

Les entreprises afghanes spoliées n'ont d'autre choix que de poursuivre les sociétés concernées devant la justice américaine, car la loi aux Etats-Unis interdit au gouvernement de payer directement les sous-contractants.

Source du texte : RFI / WASHINGTON POST
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyMar 15 Fév 2011 - 0:11

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyVen 20 Mai 2011 - 10:20

Le fondateur de Blackwater constitue une force étrangère aux Emirats Arabes Unis

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Citation :
Le New York Times annonçait dimanche que le prince royal d’Abou Dhabi a engagé le fondateur de la compagnie de sécurité privée Blackwater Worldwide pour constituer un bataillon fort de 800 personnels issus de troupes étrangères pour les Emirats Arabes Unis.

Le Times dit avoir obtenu des documents qui démontraient que l’unité rassemblée par Reflex Responses, la nouvelle société d’Erik Prince, grâce aux 529 millions de dollars versés par les E.A.U. servirait à contenir la révolte interne, conduire des opérations spéciales et défendre des conduites de pétrole et des gratte-ciel contre des attaques.

Le journal indiquait que la décision d’engager le contingent de troupes étrangères avait été prise avant que la vague de mouvement populaire ne s’étendît dans le monde arabe ces derniers mois, y compris chez les voisins des E.A.U. dans le Golfe : le Bahreïn, le sultanat d’Oman et l’Arabie Saoudite.

Les Emirats eux-mêmes n’ont pas vu de trouble sérieux, la grande majorité de la population étant composée de travailleurs étrangers.

Blackwater, qui avait déjà des contrats juteux pour la protection des officiels américains en Irak, se rendit célèbre dans la région en 2007, lorsque ses gardes ouvrirent le feu dans la circulation à Bagdad, tuant pas moins de 14 personnes dans ce que le gouvernement irakien qualifia alors de "massacre".

Un ancien garde de Blackwater plaida coupable concernant les charges pour meurtre dans ces tueries, et un tribunal américain relança les charges contre cinq autres le mois dernier. Depuis lors, Prince a vendu la compagnie qui a changé de nom pour Xe. Elle nie toute malfaisance.

Le journal précisait que les Emirats, qui sont des alliés proches des Etats-Unis, bénéficie d’un certain soutien à Washington concernant le nouveau projet de Prince, bien que l’approbation officielle américaine ne fût pas confirmée.

Deux officiels du gouvernement des E.A.U. que Reuters a contactés ont refusé d’émettre un quelconque commentaire pour le moment au sujet de l’article du New York Times, et l’ambassade américaine aux Emirats de même. Il ne fut pas possible de localiser Prince pour obtenir un commentaire.

Le Times citait un officiel américain qui avait connaissance du programme en ces termes : "Les pays du Golfe, et en particulier les E.A.U., n’ont pas une grande expérience militaire. Il serait logique qu’ils prospectent au-delà de leurs frontières pour de l’aide".

Mark Toner, le porte-parole du Département d’Etat, confiait aux Times que le département menait une enquête afin de déterminer si le projet enfreignait une loi américaine. Une de ces lois requiert qu’un citoyen américain qui entraîne des troupes étrangères doit posséder une licence.

L’armée des Emirats déclarait que "tous les contrats avec des entités commerciales passés par les forces armées des E.A.U. sont en règle avec la législation internationale et les conventions idoines".

"Les forces armées émiraties recrutent actuellement un certain nombre de tiers, comme Spectre, qui délivre des savoirs pour les centres d’entraînement ; Horizon, un partenaire de la formation des pilotes et R2 qui fournit le soutien opérationnel, organisationnel et à la formation", précisait le propos tenu par l’agence de presse d’état WAM.

Le discours ne faisait pas apparaître les noms de Blackwater ou Prince.

"Pas de musulmans"

Toner faisait également remarquer que Blackwater avait payé 42 millions de dollars d’amendes en 2010 pour avoir entraîné des troupes étrangères en Jordanie sans licence, ajoutait le Times.

Selon d’anciens employés du projet et des officiels américains cités par le Times, les troupes furent amenées dans un camp d’entraînement aux E.A.U. depuis la Colombie, l’Afrique du Sud et d’autres pays, et ce au début de l’été 2010.

Elles étaient entraînées par des militaires améric

ains retraités, d’anciens membres des forces spéciales allemandes et britanniques et de la Légion étrangère, poursuit le Times.

Prince avait insisté sur le fait que la force ne recrutait aucun musulman car "on ne pouvait pas compter sur eux pour tuer leurs coreligionnaires", disait le journal.

Bien que le Times affirmât que les documents obtenus ne mentionnaient pas Erik Prince, d’anciens employés avaient confié au journal qu’il avait négocié le contrat le prince d’Abou Dhabi Mohammed ben Zayed al-Nahyan.

Les officiels émiratis avaient suggéré une expansion de la force sous la forme d’une brigade de plusieurs milliers d’hommes, si le premier bataillon était concluant, indiquait le journal.

Mahmoud Habboush & Andrew Roche

Source du texte : REUTERS
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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptySam 4 Juin 2011 - 16:01

Formation aux Émirats d’une armée secrète pour le Proche-Orient et l’Afrique
par Manlio Dinucci *

Chaque État membre du Conseil de coopération du Golfe est invité à contribuer à la contre-révolution arabe. En ce qui les concerne, les Émirats arabes unis, qui ont déjà fourni un contingent de policiers pour réprimer les manifestations à Bahreïn, vont constituer une armée secrète. Pour cela, ils se sont tournés vers la société de mercenaires Xe (ex-Blackwater)...

http://www.voltairenet.org/article169938.html

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MessageSujet: Re: Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business Sociétés Militaires Privées : la guerre comme business - Page 3 EmptyDim 18 Mar 2012 - 20:43

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