Le ministre a exprimé sa volonté de promouvoir et de développer cette coopération, vu que le secteur a besoin d’accompagnement et de l’expertise européenne pour l’application du programme de promotion du tourisme et de l’artisanat en Algérie, a ajouté la même source.

Ces deux secteurs représentent pour les autorités algériennes "un enjeu essentiel" pour diversifier l’économie nationale hors hydrocarbures, a affirmé le ministre dans ce contexte.

M. Skolil a manifesté "un grand intérêt" pour connaître les préoccupations de la partie algérienne et ce qu’elle attend en matière de programmes de partenariat et de coopération.

Il a affirmé avoir pris connaissance "des grandes potentialités touristiques" de l’Algérie, saluant par la même "la stabilité" que connaît le pays et les efforts de développement consentis dans tous les domaines. M. Skolil a, dans ce sens, souligné que l’UE soutient ces efforts.

L’ambassadeur de l’UE s’est dit prêt à poursuivre la coopération dans le cadre de l’objectif de diversification de l’économie algérienne pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, précisant que les efforts de coopération se poursuivent en matière de promotion du tourisme et de l’artisanat à la faveur de nouveaux programmes qui tiennent compte des lacunes et des préoccupations relevées par les responsables du secteur.

M. Benmeradi a passé en revue la vision du secteur de la promotion du tourisme et du développement de l’artisanat, outre les différents mécanismes d’accompagnement et les facilités juridiques et fiscales accordées par l’Etat aux opérateurs et investisseurs.

Il a également mis en avant les aspects de coopération prévus dans ce cadre, notamment en ce qui concerne le développement du système de formation et du plan de la qualité touristique, outre la modernisation de l’administration et des méthodes de gestion.