Vendredi, 23h 50. Plusieurs centaines de manifestants se rassemblent à Times Square à New York pour réclamer le départ immédiat du président égyptien Hosni Moubarak.
«Que Moubarak s'en aille !», scandaient les manifestants, agitant des drapeaux égyptiens et brandissant des pancartes où l'on pouvait lire : «les Etats-Unis doivent cesser d'aider le régime de Moubarak
TAHRIR, SAMEDI 5 FEVRIER. L'armée est toujours présente sur la place Tahrir, malgré des rumeurs de son départ qui ont courru ce matin. Encore plusieurs milliers de manifestants demeurent sur la place. | AFP/ PATRICK BAZ
EN DIRECT. Egypte : le fils de Moubarak démissionne de son poste
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Publié le 05.02.2011, 07h40 | Mise à jour : 17h11 - Après un vendredi où la mobilisation a encore été très forte sur la place Tahrir au Caire et ailleurs en Egypte, les manifestants entrent dans leur douzième jour de révolte. Baptisé jour de départ par les anti-Moubarak, la journée de vendredi n'a pourtant pas abouti au départ du chef de l'Etat. Le pays se dirige cependant vers une transition, qui pourrait être incarnée par Omar Souleimane, le vice-président.
Mais les Frères musulmans ont aussitôt dénoncé l'insuffisance des réformes proposées. "Les demandes sont toujours les mêmes. Ils (le gouvernement) n'ont pas répondu à la majorité des demandes, ils n'ont répondu qu'à certaines, et de manière superficielle", a précisé Essam al-Aryane, un autre haut responsable de la confrérie.
Autre mécontent, l'opposant le plus en vue, le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, a assuré ne pas avoir été invité à ce dialogue, qualifiant ces discussions d'"opaques", sur la chaîne américaine NBC.
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Sujet: Re: Egypte Lun 7 Fév 2011 - 0:11
La réunion qui s’est tenue dimanche entre les forces d’opposition a permis aux différentes parties de se mettre d'accord sur "une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution".
Un consensus a tout de même eu lieu sur "la formation d'un comité qui comptera le pouvoir judiciaire et un certain nombre de personnalités politiques, pour étudier et proposer des amendements constitutionnels (...) avant la première semaine de mars", a expliqué le porte-parole du gouvernement Magdi Radi.
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Sujet: Re: Egypte Lun 7 Fév 2011 - 0:13
L'opposition a demandé au vice-président Omar Souleimane -nommé vice-président quelques jours après le début de la contestation populaire le 25 janvier- d'assumer les pouvoirs du président Moubarak, mais Omar Souleimane aurait refusé, selon un responsable d'un parti d'opposition sous couvert d'anonymat.
Sur la place Tahrir au Caire, la mobilisation reste forte. Toujours cernée par les chars, la place reste occupée par des milliers de manifestants. Le calme semblait tout de même revenir. Les portes des commerces et des banques rouvraient de nouveau. La circulation sur les routes et les ponts était rétablie.
Au niveau international, les appels à une transition politique ordonnée et rapide se sont multipliés. En réponse, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a indiqué que son pays refusait les "diktats" de l'étranger.
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Sujet: Re: Egypte Lun 7 Fév 2011 - 0:15
Dialogue inédit en Egypte
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Par Europe1.fr - Publié le 6 février 2011 à 23h02 - Les Frères musulmans ont été associés pour la première fois au dialogue avec le pouvoir en Egypte. La réunion qui s’est tenue dimanche entre les forces d’opposition a permis aux différentes parties de se mettre d'accord sur "une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution".
Mais les Frères musulmans ont aussitôt dénoncé l'insuffisance des réformes proposées. "Les demandes sont toujours les mêmes. Ils (le gouvernement) n'ont pas répondu à la majorité des demandes, ils n'ont répondu qu'à certaines, et de manière superficielle", a précisé Essam al-Aryane, un autre haut responsable de la confrérie.
Autre mécontent, l'opposant le plus en vue, le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, a assuré ne pas avoir été invité à ce dialogue, qualifiant ces discussions d'"opaques", sur la chaîne américaine NBC.
Un consensus a tout de même eu lieu sur "la formation d'un comité qui comptera le pouvoir judiciaire et un certain nombre de personnalités politiques, pour étudier et proposer des amendements constitutionnels (...) avant la première semaine de mars", a expliqué le porte-parole du gouvernement Magdi Radi.
La contestation ne faiblit pas
L'opposition a demandé au vice-président Omar Souleimane -nommé vice-président quelques jours après le début de la contestation populaire le 25 janvier- d'assumer les pouvoirs du président Moubarak, mais Omar Souleimane aurait refusé, selon un responsable d'un parti d'opposition sous couvert d'anonymat.
Sur la place Tahrir au Caire, la mobilisation reste forte. Toujours cernée par les chars, la place reste occupée par des milliers de manifestants. Le calme semblait tout de même revenir. Les portes des commerces et des banques rouvraient de nouveau. La circulation sur les routes et les ponts était rétablie.
Au niveau international, les appels à une transition politique ordonnée et rapide se sont multipliés. En réponse, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a indiqué que son pays refusait les "diktats" de l'étranger.
Par Maud Descamps - Publié le 6 février 2011 à 18h38 - Ils seraient plus riches que Bill Gates. Le président égyptien, Hosni Moubarak et sa famille, seraient à la tête d’une fortune de 70 milliards de dollars, soit 51 milliards d’euros. C’est ce que révèle le quotidien britannique The Guardian dimanche après-midi.
La fortune du président est estimée à 15 milliards de dollars, tandis que celles de ses deux fils s’élèveraient respectivement à huit et dix-sept milliards de dollars, détaille Christopher Davidson, professeur de sciences politiques spécialiste du Moyen-Orient à l’université de Durham, en Grande-Bretagne.
Une fortune bâtie sur la vente de terrains militaire
La famille aurait investi une grande partie de son argent dans des propriétés en Grande-Bretagne, en France, en Suisse ou encore aux Etats-Unis, mais aussi dans des hôtels, rapporte The Guardian. Une autre partie aurait été placée sur des comptes secrets.
Selon les experts, la famille Moubarak "a construit sa richesse en revendant des terrains militaires à des promoteurs", rapporte ABC News. Une pratique qui n’étonne pas Amaney Jamal, professeure à l’université de Princeton. "C’est une technique beaucoup utilisée par les dictateurs du Moyen-Orient, comme ça ils sont sûrs de ne pas perdre leur fortune au moment de leur départ", explique la spécialiste.