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Héros de la Guerre d'Algérie

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MessageSujet: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 12:36

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 12:46

Like a Star @ heaven AHMED ZABANA (1926-1956)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Ahmed_zabana

Citation :
Ahmed Zahana, plus connu sous le non de Zabana, est né en 1926 dans le quartier d'El-Hamri, à Oran. Il y fit ses études primaires, obtient son certificat d'études et s'inscrit dans un centre de formation professionnelle, où il apprit le métier de soudeur.

En 1949, Ahmed Zahana adhérait au Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.) Son dynamisme ne tarda pas à attirer sur lui l'attention de la police française qui l'arrêta le 2 mars 1950. Il fut condamné par la justice coloniale à trois ans de prison et trois ans d'interdiction de séjour.

Dès sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d'ardeur que par le passé et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale. Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organisa avec un groupe de patriotes l'attaque contre le poste des gardes forestiers d'Oran.

Le 11 novembre de la même année, à l'issue d'un accrochage meurtrier au cours duquel il fut d'ailleurs blessé, à Gharboudjlid, il fut prisonnier et conduit d'abord à l'hôpital, ensuite à la prison d'Oran.

Jugé sommairement et condamné à mort, il fut le premier martyr depuis le déclenchement de la guerre de libération nationale à monter sur l'échafaud, le 19 juin 1956, dans l'enceinte de la prison de Barbarousse, sur les hauteurs d'Alger.

Son exécution ainsi que celle de Ferradj avaient été réclamées à cor et cri par les milieux colonialistes dits "ultra", qui en firent un motif de satisfaction. Mais l'événement provoqua dans l'opinion algérienne un mouvement de colère si puissant qu'il ne tarda pas à se traduire par une série d'actions anticolonialiste. C'est ce climat d'effervescence qui prépara la bataille d'Alger.

La sinistre guillotine avec laquelle fut exécuté Ahmed Zabana et tant d'autres moudjahidin se trouve au musée central de l'armée.

La dernière lettre du condamné à mort

Citation :
Mes chers parents, ma chère mère.

Je vous écris sans savoir si cette lettre sera la dernière et cela, Dieu seul le sait. Si je subis un malheur quel qu'il soit, ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu, car la mort pour la cause de Dieu est une vie qui n’a pas de fin et la mort pour la patrie n'est qu'un devoir. Vous avez accompli votre devoir puisque vous avez sacrifié l'être le plus cher pour vous. Ne me pleurez pas et soyez fiers de moi. Enfin, recevez les salutations d'un fils et d'un frère qui vous a toujours aimés et que vous avez toujours aimé. Ce sont peut-être là les plus belles salutations que vous recevrez de ma part, à toi ma mère et à toi mon père ainsi qu' à Nora, El Houari, Halima, El Habib , Fatma, Kheira , Salah et Dinya et à toi mon cher frère Abdelkader ainsi qu'à tous ceux qui partageront votre peine. Allah est Le Plus-Grand et Il est Seul à être Equitable.

Votre fils et frère qui vous aime de tout son cœur H'mida.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 12:49

Like a Star @ heaven FERRADJ Makhlouf et d'autres Fidayine : Ces mineurs guillotinés par la France en 1957 à Alger

Citation :
Ferradj Makhlouf avait à peine 17 ans — ou même pas, puisque présumé en 1939 — lorsque le tribunal des forces armées coloniales d’Alger prononça la sentence, le 26 mars 1956 : peine capitale contre le jeune homme originaire de l’ex-Palestro (aujourd’hui Lakhdaria), journalier de son état, comme l’écrasante majorité des Algériens de l’époque.

Les juges n’ont pas pris la peine de le déférer devant le tribunal pour enfants. Ferradj Makhlouf, fils de Moussa Ben Boularès et de Hamama Makhlouf, sera guillotiné le 22 juin 1957 à 3 h 35, à la prison de Serkadji (ex-Berberousse), sur les hauteurs d’Alger. Il sera exécuté froidement en compagnie de ses frères Hahad Abderrazak Ben Mohamed, Gacem Mohamed Seghir et Labdi Jafar Ben Abdelkrim.

« Selon l’état civil, l’enfant du douar de Berrouta devait avoir 18 ans et, si l’on se réfère à son statut de présumé, le supplicié aurait pu être plus jeune, car il aurait pu être né le 31 décembre 1939 », relève El Hadj Cherrouk, responsable de l’organique à l’Association des condamnés à mort par la France coloniale. La France avait décapité un mineur, fut-il « hors-la-loi » en ce sens que la majorité civile était fixée à l’époque à 21 ans.

Selon les archives, un autre mineur, en l’occurrence Laïd Ahmed Ould Mohamed, a subi lui aussi les affres de la « Veuve » (ndlr : la guillotine), jugé pour une opération de fida devant un cinéma fréquenté par les soldats français. « Laïd était âgé entre 17 et 18 ans le jour de son martyre », affirme Abdelkader Benyahia, coordinateur régional de l’ouest à l’Association des anciens condamnés à mort.

Recencé en tant que fidaï (combattant en milieu urbain) opérationnel dans la région de Maghnia (wilaya de Tlemcen), le chahid Laïd Ahmed Ould Mohamed est « assassiné » le 3 juillet 1956 à l’aube, soit deux semaines après la lâche exécution des premiers chahids guillotinés, Ahmed Zahana plus connu sous le nom de Zabana et de Abdelkader Makhlouf, frère de Ferradj Makhlouf.

Source :: http://www.bladi-dz.com/articles/857/1/Ferradj-Makhlouf-et-Laid-ahmed-Ould-Mohamed---Ces-mineurs-guillotines-par-la-France/Page1.html

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 12:53

Like a Star @ heaven TALEB Abderrahmane 1930 - 1958

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Db9-taleb-abderrahmane

Citation :
Taleb Abderrahmane est né le 3 mars 1930 dans le vieux quartier de la Casbah à Alger. Il suit son enseignement primaire et secondaire à Soustara et apprend à la perfection la langue allemande. Etant très brillant dans ses études, on lui octroi une bourse d’études à l’étranger mais il refuse, préférant rester en Algérie.
Il réussit à l’examen et s’inscrit à la faculté des sciences pour suivre ses études supérieures en chimie. Après le déclenchement de la guerre d’indépendance, Il décide d’arrêter ses études et se consacrer à la cause nationale en rejoignant le maquis à Azzeffoun à la Wilaya III. Il participe à la fabrication de d’explosifs avec des moyens modestes.

Il crée à El Biar (Alger) avec Rachid Kaouache un laboratoire de fabrication d’explosifs. Le 19 mai 1956, il participe à la grève des étudiants et décide d’intensifier son activité de fabrication de bombes artisanales. Son ami Rachid Kaouache trouve la mort suite à une explosion à la villa des roses d’El Biar le 11 octobre 1956. La police française découvre alors la fabrication d’explosifs et lance un avis de recherche contre Taleb Abderrahmane.

Il rejoint ses frères combattants de la Wilaya IV à Chréa et continue son combat militaire jusqu’à son arrestation le 5 juin 1957 à Blida. Il est interrogé sous la torture mais il n’avouera rien. Il est condamné à mort par la justice française et fut exécuté le 24 avril 1958.

Source :: http://www.zoom-algerie.com/algerie-47-Taleb-Abderrahmane.html

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 12:56

Like a Star @ heaven Colonel Abderahmane Mira (1922-1959) dit "le Tigre de la Soummam"

Le Colonel Abderrahmane Mira, Chef de la Wilaya VI, puis de la Wilaya III

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Le_Colonel_Abderrahmane_Mira_Chef_de_la_Wilaya_VI_puis_de_la_Wilaya_III

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 12:58

Un film sur le martyr Ahmed Zabana en préparation - APS 28/ 07/ 2009

premier combattant algérien a être guillotiné à la prison "Serkadji en 1957.


algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Ahmed_zabana

Citation :
ORAN- Un film sur la vie du martyr Ahmed Zabana, écrit par le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, Azzeddine Mihoubi, et dont la réalisation sera attribuée au cinéaste Saïd Ould Khelifa, est en phase de préparation, ont annoncé lundi à Oran les initiateurs du projet. "C'est un film qui abordera l'histoire de Zabana et aussi de tous les personnages historiques qui activaient à Oran à la veille de la Révolution du 1er novembre 1954. C'est un film qui nécessite beaucoup de temps, nous sommes pour le moment en phase de préparation", a expliqué à l'APS le réalisateur Ould Khelifa après l'annonce du projet lors d'une conférence consacrée au 7e art arabe. "Comme il s'agit d'un film d'histoire qui parle du citoyen Zabana, cet homme devenu militant puis premier martyr algérien guillotiné, nous ne voulons négliger aucun détail et nous oeuvrons à le réaliser dans des normes professionnelles", a-t-il ajouté.
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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:01

Like a Star @ heaven Hassiba Ben Bouali (1938-1957)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie 158-hassiba-ben-bouali

Citation :
Née le 18 janvier 1938 à El-Asnam (aujourd'hui Chlef), Hassiba Ben Bouali y entama ses études primaires, qu'elle poursuivit à l'école Aïn Zerga, à Alger, où ses parents s'étaient installés en 1947. Elle obtient le certificat d'études primaires en 1950 et entre au lycée Pasteur (aujourd'hui annexe de la Faculté Centrale), où elle y étudia jusqu’en deuxième année.

De nombreux témoignages la présentent comme une adolescente particulièrement éveillée, curieuse et sensible.

C'est ainsi que, par le biais du scoutisme, elle effectue de grandes randonnées à travers le pays et découvre les conditions déplorables de vie de la paysannerie algérienne. L'étalage de l'injustice la révolte profondément.

Hassiba Ben Bouali rêvait de devenir infirmière mais elle ne put que s'employer dans un bureau social, où elle complétera sa vision de la situation des Algériens. Sa prise de conscience l'amène à militer dès l’âge de seize ans an sein de l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens.

Dès lors, elle s'impliquera de plus en plus dans le combat nationaliste, et, vers la fin de l'année 1956, elle intégra avec d'autres jeunes filles un des réseaux des fedayins qui se distinguèrent durant la bataille d'Alger. Elle fit ainsi parties d'un groupe chargé de fabriquer des bombes et de les déposer sur les lieux d'opération.

Mais les services de renseignement français finirent par recueillir des informations sur ce groupe. L'atelier clandestin de fabrication des bombes est aussitôt investi tandis que de nombreuses arrestations ont lieu. Hassiba Ben Bouali est alors obligée de quitter son domicile et de rejoindre la Casbah, citadelle de la révolution quadrillée par la soldatesque coloniale.

C'est à ce moment que la répression à Alger s'accentua. Les autorités françaises voulaient en finir avec les réseaux urbains du FLN, qui semaient la panique dans les milieux des colons et dont les actions spectaculaires jouissaient d'une grande audience internationale.

En février 1957, Larbi Ben M'hidi, chef de la zone autonome d'Alger, avait été arrêté et assassiné. D'autres arrestations eurent lieu les mois suivants.

Le 8 octobre 1957, Hassiba Ben Bouali se trouvait dans une cache au numéro cinq des la rue des Abderames, en plein coeur de la Casbah, en compagnie d'Ali la Pointe et du petit Omar, âgé de douze ans. A la tombée de la nuit, la maison fut encerclée par les parachutistes français.

On somma les trois fedayins de se rendre. Devant leur refus, les soldats français firent sauter la maison. Hassiba Ben Bouali et ses compagnons périrent sons les décombres ainsi que 17 Algériens dont les maisons furent soufflées par l'explosion.

Le martyre de Hassiba Ben Bouali devint un motif supplémentaire de la détermination du peuple algérien ainsi qu'une illustration éclatante de la participation de la femme algérienne au combat libérateur.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:04

Like a Star @ heaven Souidani Boudjemâa (1922 - 1956)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Ad3-souidani-boudjemaa

Citation :
Souidani Boudjemâa est né à Guelma le 10 janvier 1922 et grandit dans une famille pauvre. Il suit ses études primaires dans sa ville natale et jusqu’à l’obtention de son Baccalauréat ce qui lui permet d’occuper un poste de travail dans une imprimerie coloniale de 1939 à 1942. Il adhère dès son plus jeune âge à l’association des Scouts Musulmans.
Il se forge une forte conscience politique grâce à son adhésion à cette association et ses contacts avec les Européens eu égard au poste de travail qu’il occupait ce qui le pousse à adhérer au Parti du Peuple Algérien (PPA). Il est nommé chef de groupement puis chef de section.

Il est arrêté pour la première fois en 1943 après avoir organisé et dirigé une manifestation à Guelma contre les mesures répressives des autorités coloniales à l’encontre des indigènes algériens. Il est emprisonné pendant trois mois.

Il est engagé dans l’armée française en 1944 et affecté à la caserne de Sétif puis dans une imprimerie à Guelma. Les massacres du 8 mai 1945 le convainquent de la nécessité de la lutte armée pour en finir avec l’injustice de l’Etat colonial français.

Il intègre l’Organisation Spéciale (OS) et fut chargé de plusieurs activités comme la collecte d’armes mais il est de nouveau arrêté en 1948 et condamné à huit mois de prison ferme.

Après sa libération, il reprend son activité au sein de l’organisation Spéciale mais s’enfuit à Oran après avoir été identifiée dans un barrage militaire. Il participe à l’attaque de la poste d’Oran ce qui lui vaut une condamnation à mort par contumace par le Tribunal.

Il quitte Oran pour rejoindre Alger puis se refugie à Boudouaou mais la police française le découvre et l’encercle mais il réussit à leur échapper miraculeusement et s’enfuit à Souidania où il s’y établit pendant une certaine période. Il est transféré à Soumâa puis à Bouinane et se marie en 1951 avec l’une des filles du militant Mouaci El Mahfoud.

Il poursuit son activité militaire au sein de l’OS en vue de la préparation de la Révolution et la planification des attaques du premier novembre 1954. Il est chargé de la réorganisation des troupes et la supervision des entrainements des combattants. Il organise également de nombreuses réunions locales et construit plusieurs caches dans la zone ouest de la région de Mitidja.

Souidani Boudjemâa organise plusieurs opérations commandos et poursuit son combat militaire et politique jusqu’au 16 avril 1956, date de sa mort lors d’un barrage dressé par l’armée française à Koléa.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:07

Like a Star @ heaven Colonel Si M’hamed Bougara (1928 - 1959) :

Une personnalité d’envergure politique, militaire et sociale - Chef de la wilaya IV

Citation :
Le martyr Ahmed Bougara, de son vrai nom Ahmed Ben Larbi Bougara, et surnommé Si M'Hamed est né le 2 décembre 1928 à Khemis-Miliana, dans la wilaya de Aïn-Defla. Issu d'une famille conservatrice moyenne.

Il effectua ses études primaires à l'école française, apprit le Coran et les principes de la religion musulmane puis se rendit en 1946 à Tunis en vue de poursuivre ses études à la mosquée Zitouna.

Il apprit le métier de soudeur électrique et travailla à l'usine de tuyauterie puis à la Société de Chemins de Fer à Khemis Miliana. Il fut également employé comme intendant au centre de formation professionnelle à Blida puis à Alger.

Les Scouts Musulmans Algériens constituèrent le cadre initial dans lequel il entama son activité nationaliste. Il y adhéra alors qu'il n'avait que 16 ans. En 1946, il adhéra au Parti du Peuple Algérien puis au Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques.

Il fut emprisonné deux fois par les autorités françaises: la première fois le 08 mai 1945 pour sa participation active aux manifestations du 8 mai 45 et la deuxième fois en 1950.

Il poursuivit son combat dans la clandestinité, après avoir réalisé grâce à son sens patriotique que la Révolution armée était l'unique voie permettant au peuple d'arracher sa liberté. Il commença alors à organiser la résistance au Djebel Amrouna et Théniet el Had ainsi que dans d'autres régions.

Dès le déclenchement de la première étincelle de la Révolution du 1er Premier novembre, il eut à exercer diverses responsabilités puisqu'il fut promu au grade d'adjoint politique en 1955 puis chargé de la communication entre Alger et ses environs.

Il participa à bon nombre de batailles qui eurent pour théâtre la wilaya IV notamment à Bouzegza, Sacamodi, Oued el Melh , Oued Fodda ainsi que d'autres zones qui furent les témoins des actions du martyr et ses compagnons.

La reconnaissance de ces actions par les responsables valut à Si M'hamed d'être promu au grade de capitaine. Cela lui permit d'assister au Congrès de la Soumam qui s'est tenu le 20 août 1956 et dans lequel "Si Mohamed Bougara " fut l'un des éléments actifs dans le déroulement des événements, la définition et l'orientation du processus d'organisation politique et militaire de la Révolution à travers le territoire national.

Par ailleurs, le congrès l'honora en le reconnaissant en tant que chef politique et membre actif au sein du conseil de la wilaya IV.

Si M'hamed ne fut pas seulement un chef militaire. Sa personnalité revêtait également une dimension sociale qui se manifestait dans l'action qu'il menait en vue de réaliser l'entente entre les militants venant des campagnes et ceux des villes.

En 1958, il fut promu au grade de colonel, chef de la wilaya IV. Il participe à une réunion des Commandants des wilayas historiques, tenue le 6 décembre à El-Milia, dans le nord constantinois.

Si M'hamed Bougara, commandant de la wilaya IV historique de 1957 à 1959, a dirigé la région la plus difficile du pays pendant une des périodes les plus dures de la guerre de libération nationale.

Il était connu pour son sens de l'humour. Il avait aussi su allier des qualités de stratège militaire et de fin politique, en participant à des opérations majeures, comme l'accueil des étudiants qui rejoignaient le FLN en 1956 ou l'élimination de Kobus l'année suivante.

Navigant entre l'Ouarsenis, les monts de Blida et de Médéa, le Dhahra et la région de Lakhdharia, avec son célèbre maquis de Bouzegza, il a également établi et maintenu des contacts avec les autres wilayas pour coordonner l'action politique et militaire.

Si M'Hamed a montré une maîtrise exceptionnelle dans la direction de la wilaya IV, dans une situation extrêmement difficile.

Il a réussi à imposer de véritables zones libérées dans l'Ouarsenis, le Zaccar, l'Atlas blidéen et les monts de Médéa, tout comme il a dirigé de grandes batailles à Amrouna, Theniet El-Had, dans l'Ouarsenis, à Bouzegza, dans le Zaccar et aussi à Oued El-Maleh, Oued Fodda.

L'été 59, Bougara se trouvait avec une importante unité dans la région de Médéa quand, tard dans la nuit, des phares de véhicules ont commencé à converger de toutes les directions vers la région où il se trouvait.

C'était un encerclement mené avec plusieurs milliers d'hommes. Au petit matin, la bataille a commencé. Elle a duré des heures. Plusieurs dizaines de moudjahidine y sont tombés. Parmi eux, Si M'Hamed Bougara.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:18

Like a Star @ heaven Mohamed Lamouri (1929 - 1959)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie B75-mohamed-lamouri

Citation :
Mohamed Lamouri est un combattant algérien durant la guerre de libération. Il est né à Ouled Sidi Ali dans la commune d’Aïn Takout en 1929 au sein d’une famille paysanne de conditions moyennes. Il effectue son enseignement primaire dans à Aïn Takout de 1935 à 1939 tout en apprenant le Coran. Il rejoint l’Institut Ibn Badis de Constantine pour poursuivre ses études jusqu’en 1947.
A son retour à son village natal, il exerce une activité commerciale. En raison de son militantisme au sein du mouvement national, il est arrêté en 1951 par les autorités françaises et l’emprisonne jusqu’en 1952. En 1955, il rejoint les rangs de l’Armée de Libération Nationale (ALN). Il est arrêté par les Messalistes lors d’une mission à la wilaya III et il n’est libéré qu’après négociation.

Il est promu capitaine, chef de la zone I et porte parole de la wilaya I en 1956. Il est désigné par la suite membre de la direction de la wilaya I en qualité de chargé du politique puis remplace Mahmoud Chérif à la tête de la wilaya I au cours de la même année.

Il est nommé au poste de commandement de l’Etat-Major Général de l’ALN en mai 1959. Il tombe au champ d’honneur dans la même année.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:20

Like a Star @ heaven EL HADJ Ahmed BEY (1789 - 1850)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Ahmed-Bey

Naissance et jeunesse

Ahmed Bey est le fils de Mohammed Chérif qui a occupé le poste de lieutenant (khalifa) du bey Hassen et le petit-fils d’Ahmed el Kolli, qui gouverna le beylik (province)de l’Est durant 16 ans. Sa mère, El Hadja Chérifa, algérienne de souche est issue de la famille Ben Ghana, l’un des plus importants chefs religieux arabes du Sahara, matériellement et moralement. Pour cela, Ahmed Bey est classé parmi les kouroughlis (enfants nés des unions mixtes). Il naquit vers 1789 à Constantine et fut désigné du nom de sa mère, à savoir El Hadj Ahmed fils d'El Hadja Chérifa. Il grandit orphelin de père mort prématurément, étranglé. Sa mère fut ainsi contrainte, dans des conditions difficiles, de s'enfuir avec lui de Constantine vers le Sahara, loin des complots, de crainte qu’il ne subisse le même sort que son père. Auprès de ses oncles maternels dans les Zibans, Ahmed Bey bénéficia de toute la protection nécessaire et reçut une éducation parfaite. Durant son enfance, il apprit le Coran et les règles de la grammaire arabe, ce qui lui conféra une certaine éloquence et consolida sa formation et en outre, il acquit les qualités de générosité, hospitalité, vertus distinctives des gens du Sahara. Il apprit à monter à cheval et s’entraîna aux arts de combat, devenant ainsi un cavalier émérite et un modèle pour ses congénères. Son amour grandissant pour la sainte religion transparaît dans certains des écrits et poèmes qui lui furent attribués, notamment après qu’il ait accompli, à l’âge de douze ans, le pèlerinage à la Mecque. Dès lors, il se vit attribuer le titre de Hadj Ahmed. Son séjour en Egypte lui permit d’acquérir les connaissances et l’expérience qui modelèrent la plupart de ses positions.

Postes administratifs occupés

Il occupa la fonction de caïd (guide ou chef) des tribus des Aouassi – (terme servant à désigner les tribus habitant la région de Aïn Beïda et ses environs). Quant au titre de caïd, il correspond en fait à une fonction gouvernementale conférée seulement à ceux qui jouissent de la confiance des notabilités de la société et lui fut attribué parce qu’il bénéficiait du grade d’officier supérieur au Palais. Il fut chargé de la surveillance de la partie Est du territoire de Constantine, ce qui lui conférait le droit de diriger une troupe militaire composée de 300 cavaliers, assisté en cela de quatre adjoints désignés par le Bey, à savoir le chaouch (huissier), le khodja (secrétaire), le moukahlahji (le chargé de l'armement) et le serradj (chargé de la sellerie). Après avoir quitté ce poste pendant une certaine période, il fut rappelé par Naâmane Bey qui le nomma une deuxième fois caïd des Aouassi compte tenu de son expérience en la matière. Lors de son séjour en Egypte, Ahmed Bey rencontra Mohamed Ali, gouverneur d’Egypte et prit connaissance de ses réalisations, notamment dans le domaine militaire. Il fit la également la connaissance de ses enfants Ibrahim Pacha, Tossoun et Abbès. - El Hadj Ahmed fut promu au poste de khalifa (lieutenant) sous l'autorité du bey Ahmed le Mamelouk et put conserver ce poste jusqu’à l’émergence du conflit qui l’opposa au bey Ibrahim, gouverneur du beylik de l’Est algérien entre 1820-1821, et lui valut d'être demis de ses fonctions. Craignant les complots et l’assassinat, il quitta Constantine pour Alger d'autant que c’est Ibrahim qui avait monté un complot contre Ahmed Bey l’accusant de manigance avec le bey de Tunis contre Alger. Toutefois, le Dey Hussein qui avait découvert la vérité, ordonna la mort d’Ibrahim Bey en 1821. El Hadj Ahmed demeura à Alger puis fut éloigné à Miliana et de là, vers Blida où il vécut le séisme qui avait détruit la ville le 2 mars 1825, au cours duquel il joua un rôle important dans l’opération de sauvetage au point de susciter l’admiration de l’agha Yahia, commandant de l’armée -pour ses nobles qualités dont il fit part au Dey Hussein.

Sa désignation à la tête du beylik de l’Est algérien

Sur intervention de l’agha Yahia, il fut désigné par le Dey Hussein en tant que Bey à la tête du beylik de l’Est en 1826. Durant son mandat, Constantine connut une grande stabilité depuis son investiture jusqu’en 1837, date de la chute de la ville. Il réussit à unifier les grandes tribus les plus puissantes du territoire Est, par le biais d’alliances matrimoniales. Il épousa personnellement la fille de Boumezrag, bey du Titteri ainsi que la fille de Hadj Abdesslam el Mokrani, de même qu’il encouragea fortement les alliances entre les chefs de tribus par le biais du mariage. Ce qui lui attira les Ouled Mokrane (Majana), les Ouled Azzedinne (Zwagha) et les Ouled Achour (Ferdjioua) etc…
El Hadj Ahmed Bey démontra ses compétences militaires et politiques et même s’il croyait en l’allégeance spirituelle à la Porte Sublime, il n’envisagea nullement l’indépendance à son égard. Mais cela n’empêcha en rien sa loyauté envers son pays l’Algérie.

Ni les conditions induites par la situation en Algérie après la conquête, ni les tentations ni les propositions présentées par la France pour l’attirer n’entamèrent sa détermination. Il demeura fidèle même après la chute de Constantine puisqu’il préféra se déplacer entre le désert, les vallées et les oueds, incitant les tribus à la résistance jusqu’à ce que ses capacités physiques le trahissent et qu’il se rende le 5 juin 1848. Il fut assigné à résidence à Alger jusqu’à sa mort en 1850.

Il est enterré dans le mausolée de Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi à Alger.
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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:23

Like a Star @ heaven Colonel Zighoud Youcef (1921 - 1956)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Zighoud-youcef

Citation :
Youcef Zighoud est né le 18 février 1921 à Smendou, un village situé au nord-est de Constantine. Il suit ses études primaires dans une école française mais fréquente en parallèle l’école coranique. Il obtient son certificat d’études primaires et quitte l’école en raison de l’interdiction des autorités françaises aux enfants algériens de dépasser ce niveau d’études.

Dès l’âge de 17 ans, il adhère au Parti du Peuple Algérien (PPA) et devient le premier responsable à Smendou en 1938. Il devient élu du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) et intègre l’Organisation Spéciale (OS) chargée de la préparation de la lutte armée.

La police coloniale découvre l’OS et l’arrête en 1950. Emprisonné à Annaba, il arrive à s’évader en 1954 et s’engage dans le Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA) dès sa création.

Aux côtés de Mourad Didouche, Youcef Zighoud devient le 1er nomvembre 1954 responsable du Nord-Constantinois devenu par la suite la Wilaya II de l’Armée de Libération Nationale (ALN). Il le remplace à la tête de la région après sa mort dans la bataille d’Oued Boukerker le 18 janvier 1955.

Le 20 août 1955, il dirige une offensive qui porta des coups durs aux forces colonialistes françaises. Un an après, le 20 août 1956, le Congrès de la Soummam met en place les structures organiques et politiques de la guerre de la révolution.

Il est nommé membre du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA) et élevé au grade de Colonel de l’ALN et commandant de la Wilaya II.

Le 25 septembre 1956, lors d’une tournée dans les unités placées sous son autorité, Youcef Zighoud tomba au champ d’honneur dans une embuscade de l’armée française à Sidi Mezghiche (Skikda), à l’âge de trente cinq ans.

La petite ville de Smendou porte maintenant le nom du martyr Youcef Zighoud.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:29

Like a Star @ heaven Krim Belkacem (1922 - 1970)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie 230px-Krim_belkacem

Citation :
Krim Belkacem est un homme politique algérien, chef historique du Front de libération nationale durant la guerre d'indépendance algérienne. Surnommé « le lion du djebel » par les soldats francais, il est considéré comme le premier maquisard de la guerre d'indépendance algérienne. Né le 14 septembre 1922 à Aït Yahia Moussa en Kabylie, décédé à Francfort le 18 octobre 1970.

Titulaire d'un certificat d'études à Alger, Krim Belkacem obtient un emploi auprès de la municipalité de Draa al Mizan. Son père, inquiet de l'intérêt de son fils pour les idées nationalistes, hâte son passage sous les drapeaux. Le jeune homme se retrouve mobilisé en 1943 dans le 1er Régiment des Tirailleurs Algériens où il est promu caporal-chef.

Démobilisé, Krim Belkacem adhère au PPA (Parti populaire algérien). Les autorités françaises se rendant compte de son influence sur la population le convoquent le 23 mars 1947 pour « atteinte à la souveraineté de l'État ». Après avoir pris l'avis du P.P.A, il prend le maquis. Des menaces et des mesures de rétorsion sont exercées sur son père qui refuse de livrer son fils. En représailles, il dresse une embuscade contre le caïd (son propre cousin) et le garde-champêtre. Le garde-champêtre est tué. En 1947 et 1950 il est jugé pour différents meurtres et condamné à mort par contumace. Il devient responsable du PPA-MTLD pour toute la Kabylie et à la tête des 22 maquisards qui composent son état-major il multiplie les contacts directs avec les militants et la population.

Son plus proche collaborateur est Amar Ouamrane. Le 9 juin 1954, Krim rencontre à Alger Mostefa Ben Boulaïd, puis Mohammed Boudiaf et Didouche Mourad, qui parviennent à le convaincre de la nécessité d'une troisième force.

Il passe un accord avec les cinq responsables du groupe des 22 rompt avec Messali Hadj en août 1954, sans tenir au courant les militants de son initiative. Devenu le sixième membre de la direction intérieure du F.L.N les six chefs historiques, Krim est le responsable de la zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection, le 1er novembre 1954.

Il entre au C.C.E. au lendemain du congrès de la Soummam en 1956 et domine le FLN-ALN en 1958-1959 comme vice-président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) et ministre des Forces armées.
Belkacem, qui a quitté l'Algérie après la bataille d'Alger, est alors allié à Ben Tobbal et Abdelhafid Boussouf. Vice-président du Conseil et ministre des Forces armées du GPRA en 1958, ministre des Affaires étrangères en 1960, de l'intérieur en 1961, il entame les négociations avec la France lors des Accords d'Évian en 1962.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:31

Like a Star @ heaven Colonel Bounaâma Djillali dit si Mohamed

Citation :
La Fondation "Mémoire de la wilaya historique IV" a commémoré hier à Blida le 48e anniversaire de la mort du colonel Djillali Bounaama, commandant de la wilaya historique IV.

Intervenant lors de la conférence organisée à cette occasion, le président de la Fondation "Mémoire de la wilaya historique IV", le colonel Youssef Hassan El Khatib qui était accompagné du secrétaire général de l'Organisation Nationale des Moudjahidine (ONM), M. Said Abadou et du ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbés, a estimé que sa participation à la commémoration de l' anniversaire de la mort du chahid Djillali Bounaama se voulait "une reconnaissance et une glorification à ce héros qui s'est sacrifié pour l'Algérie".

Le colonel Youssef El Khatib est longuement revenu le parcours militant du chahid qu'il a qualifié de défenseur de la cause nationale.

De son coté, le SG de l'ONM a évoqué le parcours historique du chahid tout en mettant en exergue son courage héroïque et sa résistance aux forces coloniales. Les participants à cette conférence ont souligné à l'unanimité l'importance de l'écriture de l'histoire de la révolution.

La conférence a été également marquée par les témoignages de certains moudjahidine qui ont appelé les générations montantes à suivre l'exemple des martyrs. La délégation avait auparavant, lors de la cérémonie de recueillement à laquelle ont pris part des moudjahidine, des compagnons du chahid et les autorités locales, déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative érigée à la mémoire du martyr, tombé au champ d'honneur le 8 août 1961 à Blida.

El Moudjahid

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:37

Like a Star @ heaven Larbi Ben M'hidi (1923 - 1957)

Citation :
algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Larbi-ben-mhidi2

1952, il adhéra au Parti du Peuple de son lieu de résidence où il s'intéressait de près aux affaires politiques nationales. Le 8 Mai 1945, le martyr faisait partie des prisonniers et fut libéré après trois semaines passées dans les interrogatoires et la torture au poste de police.

En 1947, il fut l'un des premiers jeunes à s'engager dans les rangs de l'Organisation Spéciale dont il ne tarda pas à devenir l’un des membres les plus éminents. En 1949, il devint responsable de l'aile militaire à Sétif et en même temps, adjoint du chef d'état-major de l'organisation secrète au niveau de l'Est algérien, dirigée à cette époque par Mohamed Boudiaf.

En 1950, il fut promu au rang de responsable de l'organisation après le départ du martyr Mohamed Boudiaf vers la Capitale. Après l'incident de mars 1950, il s'évanouit dans la nature et après la dissolution de l'Organisation, il fut nommé responsable de la circonscription du parti à Oran jusqu'en 1953. Lorsque fut formé le Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action, en mars 1984, le martyr devint l'un de ses membres les plus éminents puis un membre actif dans le Comité historique des 22.

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie I00qlc74

Larbi Ben M'hidi joua un rôle très important dans les préparatifs pour la révolution armée et œuvra à convaincre tout le monde d'y participer. Il prononça sa célèbre phrase :"Jetez la révolution dans la rue et elle sera prise en charge par le peuple ". Il fut le premier chef de la zone V (Oran).

Le martyr figure parmi ceux qui œuvrèrent avec sérieux pour la tenue du Congrès de la Soummam le 20 août 1956 et fut ensuite désigné membre du Comité de Coordination et d'Exécution de la Révolution Algérienne (Haut commandement de la Révolution). Il dirigea la bataille d'Alger au début de l'année 1956 et à la fin de l'année 1957 jusqu'à ce qu'il fût arrêté à la fin du mois de février 1957. Il mourut sous la torture au cours de la nuit du trois au quatre mars 1957 après avoir donné une leçon d'héroïsme et d'endurance à ses bourreaux.

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie 314px-Larbi_Ben_M%27Hidi_-_1957

Selon la version officielle française, Ben M'hidi s'est suicidé. Mais dans une interview au quotidien Suisse "La Liberté" le Général Marcel Bigeard, chargé de conduire, sous les ordres de Massu, la Bataille d'Alger (1957), lorsqu'il était colonel, a reconnu que le chef du réseau algérois du FLN, Larbi Ben M'hidi, a été exécuté.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:45

Like a Star @ heaven Abdelhamid Ben Badis (1889-1940) « L'arabe est ma langue, l'Algérie est mon pays, l'islam est ma religion. »

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie 300px-Ibn_Badis_2

Albelhamid Ben Badis (arabe :عبد الحميد بن باديس), né le 4 décembre 1889[1] à Constantine, ville au nord-est de l'Algérie, et décédé le 16 avril 1940 dans la même ville, était une figure emblématique du mouvement réformiste musulman en Algérie. Albelhamid Ben Badis était le fils d'une famille de vieille bourgeoisie citadine, dont il revendiquait les origines berbères remontant aux Zirides, dynastie musulmane fondée au Xe siècle par Bologhine ibn Ziri.

Ben Badis fonda en 1931 l'Association des oulémas musulmans algériens. C'est dans le mensuel al-Chihab qu'il publia, de 1925 jusqu'à sa mort, ses idées réformistes qui concernaient le domaine religieux. Le mot d'ordre du mouvement était :

« L'arabe est ma langue, l'Algérie est mon pays, l'islam est ma religion »

Ben Badis (à gauche) et Tayeb El Okbi
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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:49

Like a Star @ heaven Didouche Mourad (1927 - 1955)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Didouche-mourad

Citation :
Didouche Mourad naquit le 15 juillet 1927 à Alger. Issu d'une famille moyenne, il entame ses études aux Anassers pour les achever à Constantine, en 1943, où il obtient son brevet. Mais, ne pouvant poursuivre sa scolarité, il devient employé aux chemins de fer.

Très tôt membre du mouvement des Scouts Musulmans Algériens, véritable école du nationalisme, il est l'un des fondateurs du RAMA, club omnisports des hauteurs d'Alger dans lequel la pratique du sport va de pair avec l'éveil de la conscience nationale.

Dès 1943, il milite au Parti du Peuple Algérien (PPA), devenu par la suite Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.). Il participe ainsi à l'organisation des manifestations du 8 mai 1945, qui devaient entraîner la répression sauvage des forces coloniales (45.000 morts) et ancrer l'idée chez le jeune Didouche que l'indépendance ne pouvait s'obtenir que par la lutte armée.

En mars l950, la police française découvre qu'il est membre de l'Organisation Spéciale (OS.). Il échappe de peu à une arrestation. En 1952, il est chargé de l'organisation de la région de Blida et Médéa. Au cours d'une réunion du MTLD, il est arrêté, mais réussit à fausser compagnie aux inspecteurs qui le mènent au commissariat.

A Alger, ses compagnons du MTLD l'affectent en Oranie comme responsable adjoint de l'organisation dans cette région. Encore en 1952, il se voit confier les mêmes responsabilités au sein de l'émigration algérienne en France, où il se distingue par un travail d’agitation politique inlassable. De retour au pays, il participe aux préparatifs visant à lancer la lutte armée.

En 1954, à la fin avril, il devient membre du Comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA), nouvelle instance dont s'est doté le mouvement nationaliste pour entamer résolument la lutte armée. Agé alors de vingt-sept ans, il est le plus jeune élément du CRUA.

Il contribue à la rédaction de la proclamation du 1er novembre 1954, et, quelques semaines avant le déclenchement de la guerre de libération, il est chargé de diriger le Nord-Constantinois, qui deviendra la wilaya II. Avec le peu d'armes dont il disposait, il réussit à mener quelques opérations militaires qui eurent un grand impact.

Mais sa grande contribution réside dans l'organisation des réseaux d'action dans la région. En janvier 1955, lors d'un accrochage avec l'armée française prés de Smendou (actuellement Zighout Youcef), il tomba sous les balles ennemies après une héroïque résistance. Son lieutenant, Zighout Youcef, le remplaça dès lors à la tête de la région.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:50

Like a Star @ heaven Commandant Si Mohand OUELHADJ (1917 - 1972)

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie 89f-mohand-ouelhadj

Citation :
De son vrai nom Akli Mokrane, plus connu sous le nom de Mohand Ouelhadj, il naquit en mars 1917 à Bouzguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il effectua ses études primaires dans son village natal puis à Aïn el Hammam.

Il émigra en France mais ne tarda pas à revenir à son village pour s’y adonner au commerce. Il commença à tisser des relations avec les leaders du Mouvement National et les membres du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques tels que Krim Belkacem et Mohammedi Saïd.

Lors du déclenchement de la Révolution, il en rejoignit les rangs avec ses trois fils. Il eut plusieurs promotions : sous-lieutenant, chef de la 4ème région de la Wilaya III (la Kabylie), puis capitaine en 1957 et enfin commandant à la fin de la même année.

Après la mort au champ d’honneur du Colonel Amirouche le 29 mars 1959, il lui succéda à la tête de la wilaya III. Il fut promu au grade de colonel en 1960 et devint membre du Conseil National de la Révolution Algérienne (1960).

Il est considéré comme l'un des rares dirigeants à ne pas avoir quitté l'Algérie pendant toute la durée de la Révolution jusqu'à l'indépendance. Il mourut après l'indépendance le 02 septembre 1972.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:55

Like a Star @ heaven Mohamed Ben Allel - (1810 - 1843)

Lieutenant de l'Emir Abdelkader

algérie - Héros de la Guerre d'Algérie Combat1839

Mort à la suite d’une violente bataille au champ d’honneur, à ce jour, son corps n’a pas été retrouvé. En revanche, sa tête a été ramenée à Koléa en 1847 par un général français, à la suite d’un périple de plusieurs étapes. La tête du chahid Mohamed Ben Allel est enterrée dans le mausolée de Sidi Ali Mebarek à Koléa.

Mohamed Ben Allel est un descendant de Sidi Ali Mebarek El Hachemi, qui est originaire de la région de Mascara. Ses aïeuls avaient rejoint la région de Koléa en l’an 1601. Dans cette ville, vivaient déjà les Turcs et les Arabes qui avaient fui l’Andalousie. Mohamed Ben Allel était né en 1810. Sa famille ascendante avait créé la première zaouïa dans cette partie de la Mitidja. Dès son très jeune âge, Mohamed Ben Allel avait bénéficié d’un enseignement strict, selon les préceptes de la religion musulmane dans cette institution. Son intelligence le révèle. L’administration coloniale le désigne agha dans la Mitidja après l’avoir remarqué.

Après le décès, en 1837, de son oncle à Miliana, le khalifa cheikh Mahieddine Essaghir Ben Allel El Kolehyi, l’Emir Abdelkader nomme Mohammed Ben Allel à la tête de la région de Miliana, une des huit régions qui composent le territoire de l’Etat algérien durant l’ère de l’Emir Abdelkader. Le khalifa Mohamed Ben Allel, un des lieutenants de l’Emir Abdelkader s’avère un excellent gestionnaire de la région de la Mitidja, qui était divisée en cinq zones ; Mohamed Ben Allel était redoutable, clairvoyant et un combattant courageux et lucide commandant des troupes armées. Il avait toujours agi selon les directives et les instructions de l’Emir Abdelkader. Il jouissait de la confiance de l’Emir Abdelkader, en raison de sa fidélité envers lui.

Le Khalifa Mohamed Ben Allel, cet enfant issu d’une zaouïa insurgée, avait toujours rejeté les offres alléchantes de l’administration et de l’armée française et les compromis avec le colonialisme jusqu’à sa mort. Il avait combattu l’occupation française dans les zones de la Mitidja, du Titteri, de l’Ouarsenis et à l’ouest du pays. Après sa mort, le 11 novembre 1843, son neveu Kadour Ben Allel lui succède pour continuer la lutte contre les forces coloniales.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 13:58

Commémoration : 20 Août 1955—20 Août 1956

Deux dates, un tournant dans l’histoire

Citation :
Une haine criminelle jamais rencontrée dans les actes barbares de l’histoire de l’humanité

C’est le gouverneur général Soustelle lui-même qui donna l’ordre de fusiller et d’incendier les mechtas et de détruire au mortier les villages. La haine a été telle que les colons se livraient avec l’aide de la légion étrangère et de la gendarmerie à exterminer toutes les familles dont ils connaissaient le lien avec la Révolution. C’était d’abord une répression et une tuerie sélective qui toucha presque toutes les grandes familles du village soupçonnées d’intelligence avec les Moudjahidine. Les civils européens (colons) se sont associés aux militaires et la chasse à l’Arabe commença. Les victimes ont été abattues sous les yeux de leurs enfants dont certains se souviennent de l’atrocité avec laquelle leurs parents avaient été fauchés.

Il y avait en tout 750 martyrs sur une population qui ne dépassait guère le millier de villageois sans compter les dechras avoisinantes. Il va falloir dresser un mémorial qui inscrira en lettres d’or les martyrs du 20 août 1955 sur la place centrale du village pour que les générations n’oublient pas le mépris de la civilisation coloniale française sur le genre humain. Cela s’est passé à Aïn Abid.

Aïn Abid-Village martyr : Des familles entières décimées

Nous ne saurions, sous peine d’oublier les nombreux martyrs de ce crime sanguinaire, citer pour exemple quelques familles qui ont été dans leur totalité liquidées :

- les Hadef Bel Okki où 16 personnes dont 4 femmes ont été abattues
- les Agoun 13 dont cinq filles,
- les Lakhdara dix dont une femme,
- les Benboualia sept dont une mère,
- les Mansouri cinq personnes,
- les Belmokhi trois,
- les Temmoussi quatre personnes,
- les Mechri quatre,
- les Ayat deux personnes,
- les Belhannachi deux personnes,
- les Hattab six personnes,
- les Bélaridi cinq personnes, etc.

Source :: El Watan
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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 14:04

Algérie: Documentaire EXCLUSIF de René Vautier (extraits)

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 14:07

Témoignage : La sœur d’Ali la Pointe dévoile “ses” vérités

El-hadja Aïcha a tenu à “libérer sa conscience” en dévoilant des pans de la vie du héros de La Bataille d’Alger. De sa tendre enfance à son assassinat, en passant par sa rébellion à coups de larcins contre les Américains, elle dira tout. Ou presque.

D’emblée elle s’est voulue claire et sans ambiguïté. “Je ne veux rien d’autre que faire éclater la vérité et éclaircir les zones d’ombre qui existent depuis plus d’un demi-siècle.” Elle c’est Aït Amer Aïcha, 80 ans, et sœur de lait d’Ali la Pointe. Nous l’avons rencontrée sur les hauteurs d’Alger, non loin de son domicile actuel qui se trouve du côté de Bouzaréah. “Son père est le frère de ma mère. Nous étions très liés Ali et moi et j’ai suivi sa vie de très près jusqu’à son assassinat par les Français.” Une année sépare el-hadja et Ali (elle est née en 1929 et lui en 1930). “Je n’ai rien voulu dire jusqu’à maintenant parce que j’ai toujours eu peur d’être manipulée ou que l’on déforme mes propos. Je ne peux plus me taire ; je suis arrivée à un âge avancé et je veux dire à tous les Algériens des vérités qu’on a omis, volontairement, de dire sur Ali, mon frère.”

“Moudjahid dès 1944 et il n’a jamais été un truand”

Sur son image de “petit malfrat multirécidiviste” d’avant la guerre de Libération, el- hadja nous répétait à plusieurs reprises que son frère “n’a jamais été un bandit ou un truand, comme beaucoup l’ont dit depuis des années et des années”. Même le film La Bataille d’Alger “est à moitié faux. Ali a combattu pour la libération bien avant le début de la Révolution”. Elle nous relatera ses “débuts” dans sa ville natale, Miliana (à 119 km au sud-ouest d'Alger). “Le point de départ de son combat c’était en pleine Seconde Guerre mondiale, alors qu’il n’avait que 14 ans. Il faisait ses coups en prenant des armes aux convois américains qui passaient à Miliana. Une fois les Américains l’ont poursuivi, lui et trois autres copains qu’ils n’ont pas hésité à tuer. Ali, a dû ainsi s’enfuir et les Américains sont rentrés à la maison avec leurs mitraillettes et nous ont fait beaucoup peur. Recherché, Ali se faisait de plus en plus rare.” Un “état d’éveil” qu’el-hadja explique par un fait qui aurait transformé la vie du jeune Ali.

“Le grand-père à son père s’appelait Abdelkader Ammar. Il a été déporté par la France à l’île de Cayenne où il est enterré. Il faut savoir que les Français n’ont pu entrer à Miliana qu’après 15 ans de l’envahissement du pays. Ali voulait tout savoir sur ce qui s’était passé pour son grand-père et il demandait, chaque nuit, à ma mère de lui raconter les aventures de ce combattant et ce qu’il avait fait contre les Français lorsqu’ils sont venus dans la ville.” Toujours à propos de l’enfance du héros de La Bataille d’Alger elle dira qu’“il avait la haine des colons très jeune. Quand il était à l’école, il ne ratait aucune occasion d’en découdre avec les enfants des colons et c’est la raison pour laquelle il a été exclu de l’école.” Selon Nana Aïcha, c’est grâce à la bravoure et au courage qu’il avait montrés avec les Américains que les nationalistes l’ont recruté.

“Il ne s’était pas marié”

Le premier point qu’elle a voulu “rectifier” touche à la vie privée d’Ali la Pointe. “Avant tout, je tiens à dire et à crier même que Ali ne s’était jamais marié. Tout a été fait après l’Indépendance dans des conditions très bizarres et à l’insu de toute la famille. Du jour au lendemain, on a entendu parler d’une Fatiha, de chouhoud (témoins, ndlr).” Pour elle, la meilleure preuve, en plus de celle des témoignages des autres membres de leur famille, reste une certaine “Fatiha”, chez qui il se cachait dans La Casbah. “Elle-même m’avait dit que Ali ne pouvait pas être marié sans qu’elle ne le sache et elle m’a répété qu’elle était prête à le dire à qui voulait le savoir. D’ailleurs elle est encore vivante pour confirmer mes dires”.

“Chacun sera jugé sur ce qu’il a fait”

Revenant sur les conditions dans lesquelles a été assassiné Ali la Pointe, elle nous donnera des détails qu’elle affirme “très sûres et qu’aucune personne sensée et honnête ne peut les nier”. L’histoire nous “dit” que les paras ont fait exploser le 8 octobre 1957 la cachette dans laquelle se trouvaient, en plus d’Ali la Pointe, Hassiba Ben Bouali, Yacef Omar (appelé petit Omar et qui était le neveu de Yacef Saâdi) et de Mahmoud Bouhamidi. Le quatuor était à la fameuse adresse du 5, rue des Abderames, dans La Casbah. “Ce n’était que la seconde cachette d’Ali et les autres membres de son groupe”, indique el-hadja en soulignant que “tout avait changé avec l’arrestation de Yacef Saâdi. Fatiha, qui hébergeait Ali et les autres, m’a tout raconté.

Une femme, dont j’ai oublié le nom, est venue voir Ali et l’informer que Yacef Saâdi a été arrêté. Ali lui avait alors répondu qu’il n’avait pas à craindre d’une quelconque trahison et qu’il faisait une confiance aveugle à Saâdi. Tout ce qu’il a décidé sur le coup, c’était de changer de lieu et de rejoindre l’autre cache du groupe”. Comme relaté après par Yacef Saâdi lui-même, ce dernier a été arrêté lors de la prise d’assaut des parachutistes du 3, rue Caton à La Casbah. Il s’est avéré, d’ailleurs, que la première cache d’Ali la Pointe et de Hassiba Ben Bouali se trouvait juste en face, au 4, rue Caton. Néanmoins, nous avons remarqué qu’el-hadja s’était montrée subitement mal à l’aise dès qu’on lui a demandé si elle pensait qu’Ali la Pointe avait été trahi. Elle s’était contentée. “Je ne suis sûr de rien mais tout ce que je peux vous dire c’est que chacun va assumer et que sera jugé sur ce qu’il a fait.”

“Son frère est abandonné à Miliana”

Tout au long de notre entretien avec el- hadja Aïcha, elle ne cessait de revenir sur le cas du jeune frère d’Ali, Mohamed. “Il est totalement abandonné à Miliana et personne ne se penche sur son cas. Pourtant il est très malade”. Elle nous parlera aussi d’autres membres de la famille “a qui il faut rendre hommage”. Elle évoquera ainsi le cas de la sœur du héros de La Bataille d’Alger, Yamina. “Elle est morte il y a quatre ans dans le plus grand anonymat. Déjà lors de la Révolution, elle a été emprisonnée par les Français parce qu’elle ne voulait rien dire sur son frère”. Elle citera également le cas du cousin, Omar Ammar, “qui a été noyé par les Français dans une piscine alors qu’il n’avait que 18 ans”.

Nous n’avons pas pu nous empêcher de noter qu’elle a tout fait avec nous pour éviter de se prononcer, ou d’évoquer même à demi-mot, le “statut” de proxénète d’Ali la Pointe qui avait défrayé l’actualité en 2000 après les déclarations tapageuses du journaliste tunisien Tewfik Ben Brick.

Avant de nous quitter el-hadja Aïcha nous a encore rappelé le “but” de son témoignage. “Je n’aspire qu’à libérer ma conscience et rien d’autre” avant de lâcher, après un long soupir, une phrase valant mille discours. “La vérité n’est pas ailleurs, mais juste en face de nous ; c’est comme si personne ne veut la connaître.”

Bataille d’Alger

Évoquer Ali la Pointe, c’est avoir à l’esprit les images du film devenu mythique qu’est “La Bataille d’Alger” et qu’el-hadja Aïcha nous présenta comme une œuvre “qui n’a montré que la moitié de la vérité”. Réalisé par Gillo Pontecorvo en 1965 (et coproduit par Yacef Saâdi), il a eu un parcours des plus atypiques. Si la référence essentielle reste ses distinctions (Lion d’Or à Venise en 1966, primé à Cannes en 1966, à Moscou en 1967 et nominé aux Oscars pour la catégorie “Meilleur film étranger”, il y a également une “autre” facette. En France, il a été interdit par la censure lors de sa sortie en 1965. Il n’a obtenu son visa d’exploitation qu’en 1970 avant d’être retiré de l’affiche après les agressions contre les salles où il était programmé.

Tatouages

Recherché dans les années 1950, Ali la Pointe était présenté sur les affiches avec des indications qui, vraisemblablement, beaucoup n’ont pas attaché d’importance. Il s’agit des tatouages qu’il avait sur le corps. On pouvait ainsi lire que pour le “reconnaître” Ali la Pointe avait les tatouages suivants. Sur la main gauche, il y serait inscrit : “Zoubida-Cheda-Felah” ; sur le téton gauche : “Marche ou crève” et sur le dessous de son pied droit : “Tais-toi”.

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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 14:08

Like a Star @ heaven Farid MAGHRAOUI - assassiné par les soldats français à l’âge de 10 ans

lors des manifestations du 11 Décembre 1960 à Clos Salembier (El Madania)/Alger

Lors des manifestations du 11 Décembre 1960 à Alger, la répression a été d’une rare violence et l’histoire retiendra que le premier Algérien, tué de sang-froid par les soldats français, s’appelait Farid Maghraoui. Le chahid qui n’avait que 10 ans narguait les militaires français en scandant « Algérie Musulmane », il brandissait le drapeau à l’effigie du croissant et de l’étoile qu’il avait réussi à reprendre des mains d’un officier français. Il a été fauché en pleine course, par une rafale de mitraillette, au moment où il rejoignait les manifestants. Il tomba à terre le drapeau lui enveloppant le corps. Les faits se sont déroulés à Clos Salembier (El Madania).

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Like a Star @ heaven Gloire à nos chaouhadas Algeria hadarat

Farid Maghraoui était de la même génération que le petit omar Yacef, mort à la Casbah avec Ali la pointe, Hassiba Ben Bouali et Mahmoud Bouhamidi, le 08 Octobre 1957.
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MessageSujet: Re: Héros de la Guerre d'Algérie algérie - Héros de la Guerre d'Algérie EmptyLun 19 Avr 2010 - 14:10

Like a Star @ heaven Ourida MEDDAD la martyre de la bataille d'ALGER

assassinée par les soldats français en 1957 à l'âge de 16 ans

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La Chahida de la guerre d’ ALGERIE, Ourida MEDDAD, défenestrée par les paras tortionnaires à l’école SARROUY de SOUSTARA le jeudi 29 août 1957 a été victime des tortionnaires Schmitt, Fleutiot et consorts qui ont bafoué et la Déclaration des droits de l'homme et la Convention de Genève.

À l'entrée de la Casbah, l'école SAROUY (débaptisée au nom des frères ZOUBIR), bâtisse de la fin du XIXe siècle, de quatre étages, contiguë à l’école (cours complémentaire) de GAMBETTA est située dans le quartier de SOUSTARA à la limite de l’entrée à la CASBAH par la rue MEDEE. L'école a été réquisitionnée par la 10e DP (division parachutiste). Les salles de classes transformées en lieux d'interrogatoire

Une jeune fille de 16 ans, militante de l'indépendance nationale, agent de liaison d'un important responsable de la Zone autonome d'Alger, arrêtée quelques jours auparavant, vient d'entrer pour la énième fois dans la salle de tortures où officient les lieutenants SCMITT, chef de la compagnie d'appui, et FLEUTIOT. Il est environ 23 heures, c'est la quatrième séance de tortures qu'elle subit depuis le début de la matinée. Gégène, baignoire, insultes…

Fatiguée, éreintée, essorée, Ourida MEDAD résiste. Mieux que cela, elle se moque, elle se joue de ses tortionnaires. A chaque fois, elle les mène en barque faisant mine de céder. Eux jubilent croyant qu'ils vont arrêter leur cible. En vérité, Ourida cherche des moments de répit, une bouffée d'air pur. Alors elle fait mine d'accepter de les conduire au refuge du responsable politique de la Zone autonome d’ALGER (ZAA).

Une fois sur les lieux, les parachutistes du 3e régiment de parachutistes coloniaux se rendent compte qu' Ourida, leur victime, se moque d'eux. Fous de rage, ivres de haine, ils la conduisent aux tortures. Pour la énième fois depuis sa récente arrestation due à la dénonciation d'un "bleu", c'est-à-dire un rallié. FLEUTIOT la précède de quelques pas et lance à l'adresse de SCHMITT: "L'oiseau s'est envolé". SCHMITT est excédé, touché dans sa vanité. Il ordonne une nouvelle séance de tortures. Ourida hurle, crie, crie, hurle … puis c'est le silence … SCHMITT fixe FLEUTIOT qui fixe un autre, un deuxième, puis un troisième parachutiste.

Un Algérien, militant lui aussi, assiste à la scène. Des murmures, des chuchotements, puis l'un des parachutistes quitte la salle en criant "elle s'est défenestrée, elle s'est jetée par la fenêtre, …". Les Algériennes et Algériens détenus dans les autres salles, qui ont déjà subi les tortures, avalent la couleuvre même après l'indépendance. SCHMITT a réussi son coup. Un mensonge, bien concocté mais qui n'a pas résisté à la vérité grâce à des témoignages de rescapés.


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