Kissinger conseille à Obama: retour à la case irakienne! - 04/02/2010
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C'est l'idée maitresse de la chronique que l'ex-secrétaire d'état américain Henry Kissinger publié au Washington Post, et qui sous-entend une critique à la place primordiale accordée à l'Afghanistan par le président américain Barak Obama, au détriment de l'Irak.
À cet égard, l'ancien diplomate américain qui commentait le message à la nation adressé par Obama la semaine dernière, critique le fait que la nouvelle administration évite d'évoquer l'importance stratégique de l'Irak et son lien avec les intérêts américains. Il regrette également la froideur avec laquelle les dirigeants irakiens sont accueillis à Washington, et le manque d'objectifs opérationnels chez les visiteurs américains à Bagdad.
Évoquant le retrait américain de ce pays, prévu en 2010, à la lumière de l'engagement électoral d'Obama, Kissinger demande à ce dernier de prendre en compte que "les résultats de l'invasion de l'Irak auront indubitablement un impact sur l'équilibre psychologique de la guerre contre le radicalisme islamique, (…) surtout si ce retrait est perçu comme étant une défaite ou un recul dans la région".
À ce stade, l'ancien conseiller à la sécurité nationale vante l'importance stratégique de la Mésopotamie dans la région, et mentionne outre "les ressources et les richesses de l'Irak qui affectent les intérêts des pays et des régions lointaines, le fait qu'il abrite la ligne de fracture entre Sunnites et Chiites". Il signale également "le malaise des régions kurdes entre la Turquie et l'Iran et leurs ennemis à l'intérieur de l'Irak lui-même".
De l'avis de l'ancien secrétaire d'état américain, précurseur de la Realpolitik, "l'administration Obama devrait trouver sa voix dans le but de livrer le message que l'Irak continue de jouer un rôle important dans la stratégie américaine".
"D'autant plus que la menace iranienne est brandie plus que jamais (…) L'équilibre entre l'Irak et l'Iran a été avant l'invasion une vérité géostratégique essentielle bien connue" explique cet homme d'état qui avait lancé durant la guerre irakienne contre l'Iran dans les années quatre vingt le fameux slogan d'un dénouement de la guerre sans gagnant, ni perdant.
S'agissant de la crise avec l'Iran, Kissinger recommande à l'administration américaine de lui "trouver coûte que coûte une solution, par des moyens diplomatiques ou autres", estimant que "la stabilité politique dans la région dépendra de la capacité de l'Amérique à réaliser une égalité de pouvoir entre l'Irak et l'Iran, sinon la région sera toujours confrontée à la menace de vivre sur la colline d'explosifs, inflammables à tout moment".
2ème round de "Snoverkill": la nature s'acharne contre les USA - 10/02/2010
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De Boston à Washington en passant par New York, l'est des Etats-Unis revêtait mercredi des allures polaires avec une deuxième tempête de neige historique en moins d'une semaine, entraînant la fermeture des administrations, dont une partie du Congrès et les Nations unies.
La météorologie nationale (NWS) prévoit que la tempête -- baptisée "Snoverkill" -- sera accompagnée de 36 centimètres de neige sur la région du nord-est du pays. Ces nouvelles chutes s'ajouteront aux 91 centimètres de neige du week-end, qui sont toujours là.
Les bureaux de la plupart des administrations de Washington sont restés fermés mercredi pour le troisième jour consécutif. Les écoles devaient rester fermées jusqu'à la semaine prochaine./Almanar
USA : une orque tue sa dresseuse dans un parc aquatique 25/ 02/ 2010
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Une dresseuse d'orques a été tuée par un des mammifères marins dont elle s'occupait. La scène tragique s'est passée en pleine représentation publique, mercredi, dans le parc aquatique Seaworld, à Orlando, en Floride, rapporte Midi Libre.
Selon Dan Brown, le directeur général du parc, la victime qui était l'un des "dresseurs les plus expérimentés" s'est noyée "lors d'un accident avec une de nos orques".
De son côté la police a réfuté le scénario d'une attaque de l'orque contre la dresseuse. La victime qui était hors de l'eau, au moment de l'accident, aurait glissé dans le delphinarium, avant d'être attaquée par l'orque.
Pour les autorités, il s'agit donc d'une "mort accidentelle". Une version contredite par les témoignages de plusieurs spectateurs cités par des chaînes de télévision locales, explique Midi Libre.
Selon ces témoins, l'orque se serait hissé hors de l'eau, avant de saisir la jeune femme entre ses mâchoires, sur le bord de l'aquarium. Victoria Biniak, une spectatrice présente lors du drame a raconté la scène à plusieurs chaînes de télévision:
"L'animal a décollé de je-ne-sais-où, a saisi l'entraîneur par la taille et l'a secouée violemment. Les sirènes se sont mises à sonner, tout le monde est parti en courant", raconte cette femme citée par Le Figaro.
Selon LCI, l'orque est une récidiviste. Appelée Tilikum ("ami" en langue indienne), l'animal serait à l'orgine de la mort de deux personnes.
En 1991, dans un parc aquatique canadien, l'orque a noyé sa dresseuse, en la maintenant entre sa bouche sous l'eau. En 1999, aux Etats-Unis cette fois, c'est un homme qui s'est introduit la nuit dans un parc aquatique pour nager avec l'orque. Il a été retrouvé le corps "nu et lacéré, l'animal l'a "traîné contre les murs de la piscine", rapporte LCI.
La chaîne Fox News diffuse les extraits d'une vidéo amateur de la scène du drame.
La dresseuse arrose l'orque, lui donne des poissons à manger. Elle est proche de l'animal.
Ce sont les derniers instants du spectacle aquatique avant le drame.
Les service de protection et de contrôle des frontières des Etats Unis utilisent des drones UAV (système aérien sans pilote) Predator B.
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CNN.com news Drones silently patrol U.S. borders Predator B UAV unmanned aerial vehicle.mp4
From CNN.com defense news Drones silently patrol U.S. borders Predator B UAV unmanned aerial vehicle. Customs and Border Protection agent use Drone Predator B to patrol United States border. Worl...
Un diplomate qatari crée un incident sur un vol américain - 09/04/2010
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DENVER (Reuters) - Un diplomate du Qatar a provoqué une alerte à la sécurité à bord d'un avion de la compagnie United Airlines reliant Washington à Denver, apparemment après avoir été surpris en train de fumer dans les toilettes et avoir tenu des propos qui ont été jugés menaçants.
L'ambassadeur du Qatar à Washington a parlé d'une "erreur" à propos de l'incident, survenu mercredi, et précisé que l'homme en question était un diplomate en mission officielle.
L'Agence de sécurité des transports a annoncé qu'il avait été placé en détention à Denver, mais les autorités ont noté qu'il ne semblait pas s'agir d'une affaire grave.
Le Boeing 757 qui assurait le vol 663 de UA avec 157 passagers et six membres d'équipage s'est posé sans encombres à Denver à 21h00 (jeudi à 01h00 GMT), après avoir été escorté par deux chasseurs F-16. Un important dispositif de sécurité avait été déployé à l'aéroport international de Denver.
SÉCURITÉ RENFORCÉE
"L'individu en question était peut-être en train de fumer dans les toilettes et pourrait avoir fait une remarque malheureuse" lorsqu'il s'est retrouvé face au personnel navigant, a dit un responsable du gouvernement américain.
L'ambassadeur du Qatar, Ali bin Fahad al Hadjri, a assuré que l'homme ne représentait aucun danger en matière de sécurité.
"Il n'était mêlé à aucune activité assimilable à une menace. Il s'agit d'une erreur et nous demandons à toutes les parties de s'abstenir de formuler des affirmations ou des jugements", dit-il dans un communiqué adressé à l'agence de presse qatarie.
Le président Barack Obama a été informé de la situation et un responsable de la Maison blanche a dit que "des mesures étaient prises pour garantir la sécurité des transports publics".
Des passagers du Boeing ont déclaré qu'aucun acte de violence n'avait eu lieu et que l'homme avait paru s'adresser calmement à un responsable de bord en première classe.
"Je ne me suis aperçu de rien avant notre atterrissage", a rapporté Tim Burney, passager de première classe assis devant le siège du diplomate qui a été menotté et emmené pour interrogatoire à Denver.
Le niveau d'alerte a été relevé dans les aéroports depuis la tentative d'attentat perpétré par un Nigérian le jour de Noël. L'homme avait tenté en vain de mettre à feu des explosifs qu'il transportait dans ses sous-vêtements et de faire exploser en vol un appareil assurant une liaison entre Amsterdam et Detroit.
Les premières informations sur l'incident de mercredi ont entraîné un renforcement de la sécurité dans d'autres aéroports américains.
ABC News avait d'abord rapporté que des agents de la sécurité aérienne avaient maîtrisé un Qatari qui, d'après les autorités, avait essayé de "mettre le feu à ses chaussures".
Bien évidemment, le diplomate qatari a fait de l'excés de zèle; profitant d'une immunité qu'il croyait totale il a osé mettre en danger la sécurité du vol 663/UA.
Les autres font des bêtises et l'Algérie trinque (liste noire). Heureusement que les américains ont rectifié le tir.
Je salue la capacité des américains qui ont toujours le courage de revoir leurs positions lorsqu'elles sont inadaptées à la réalité, cas de la liste noire.
USA: la crise immobilière a mis à mal le patrimoine des plus pauvres - 10/04/2010
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WASHINGTON — Trois ans de crise immobilière aux États-Unis ont balayé le rêve américain du "tous propriétaires" et mis à mal le patrimoine qu'avaient difficilement tenté de se constituer les ménages les plus pauvres du pays.
"Je crois que quand quelqu'un possède sa maison, il réalise le rêve américain", proclamait le président George W. Bush dans un discours en 2002. Il lançait alors une politique destinée à combler l'écart entre les taux de propriété des ménages favorisés, généralement blancs, et défavorisés, en particulier des minorités raciales.
L'intention était louable mais ce fut un échec. Aux débuts de ce programme, plus de 47% des ménages noirs américains étaient propriétaires. Fin 2009, ils n'étaient plus que 46%.
La crise des "subprime", ces prêts accordés à des ménages au profil financier risqué, emblématiques de la crise financière, est passée par là, en ruinant les plus précaires.
"GREEN ZONE" : Paul Greengrass dénonce les mensonges de l'administration Bush ayant conduit à la guerre en Irak - 13/04/2010
Le réalisateur britannique Paul Greengrass dénonce les mensonges de l'administration Bush ayant conduit à la guerre en Irak dans un film politique puissant servi par les codes du cinéma de divertissement.
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Cet homme-là a su mêler film de guerre et documentaire ("Bloody Sunday" (2002), sur les émeutes de 1972 en Irlande du Nord), secouer le film d'espionnage avec la série des Jason Bourne ("La mort dans la peau", "La vengeance dans la peau"). Le britannique Paul Greengrass va aujourd'hui encore plus loin. Et signe avec "Green Zone" un divertissement diablement ambitieux où les codes du thriller, des films de guerre et d'action sont au service d'un propos politique.
Dans sa ligne de mire, les mensonges de l'administration Bush ayant conduit les Etats-Unis à entrer en guerre contre l'Irak au prétexte que ce pays regorgeait d'armes de destruction massive (ADM). C'est justement pour débusquer ces ADM que le sous-officier Roy Miller (Matt Damon) et ses hommes sont envoyés dans le désert irakien en 2003. Sauf qu'ils font chou blanc devant chacune des caches censées abriter gaz toxiques et autres molécules bactériologiques. Jusqu'à ce que Miller en vienne à mettre en douter la réalité de ces armes.
On est, une fois de plus, bluffé par cette force des cinéastes anglo-saxons à embrasser l'Histoire récente avec une précision quasi documentaire. Et cette manière de partir d'une histoire individuelle pour raconter celle de toute la nation. Tout est dit, ici, sans qu'il soit besoin de revenir sur la prestation de Colin Powell à l'ONU, l'attitude de Donald Rumsfeld ou les liens entre Dick Cheney et les entreprises implantées en Irak au lendemain de l'arrivée des Américains.
S'appuyant sur l'enquête du journaliste du Washington Post Rajiv Chandrasekaran sur la "Green zone" (périmètre de 10 km2 abritant le QG des forces américaines à Bagdad), Greengrass remet les choses en perspective, montre une administration et une armée déconnectée de la réalité, prête à tout et même au pire pour arriver à ses fins. Sans parler de la manipulation de la presse et du traitement méprisant infligé à la population irakienne.
Tout ceci n'est jamais dit de manière sentencieuse. Au pamphlet, le réalisateur a préféré miser sur l'efficacité des techniques du septième art. Caméra à l'épaule nerveuse, chasse à l'homme frénétique, sentiment de tension permanent, ... Paul Greengrass s'y entend pour ferrer son spectateur et ne le lâcher qu'à la dernière image du film. Et puis il y a Matt Damon, parfait dans le rôle d'un Monsieur Toulemonde embarqué dans une situation qui le dépasse. Un divertissement de haute volée.
Les terroristes agissant seuls ("loups solitaires") et ceux ayant grandi sur le sol américain font désormais peser sur les Etats-Unis une "menace aussi grande" qu'al-Qaida, a affirmé aujourd'hui le patron du FBI Robert Mueller devant des parlementaires américaines.
"Al-Qaida et ses branches cherchent toujours à nous frapper aux Etats-Unis", a déclaré M. Mueller, rappelant l'attentat manqué contre un avion américain le jour de Noël, revendiqué par le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden, et des complots visant le métro de New York.
Mais les extrémistes ayant grandi aux Etats-Unis et "les loups solitaires sont une menace aussi grande", a ajouté le patron du FBI (police fédérale), qui s'exprimait devant la commission du Sénat chargée de la répartition des fonds fédéraux. Robert Mueller a pris pour exemple la tuerie de Fort Hood, qui a fait 13 morts sur une base militaire américaine le 5 novembre. L'auteur présumé des tirs est un psychiatre de l'armée d'origine palestinienne, Nidal Malik Hasan.
Les "loups solitaires", agissant seuls contre des cibles peu défendues, représentent la menace la plus difficile à contrecarrer pour les polices occidentales, d'après les experts en terrorisme.
"Nous avons aussi vu des extrémistes nés aux Etats-Unis qui complotent pour commettre des actes terroristes à l'étranger", a ajouté M. Mueller, citant le cas de l'Américain David Headley, qui a plaidé coupable de terrorisme en mars pour son rôle dans la préparation des attentats de Bombay en 2008 (166 morts).
"Ces menaces terroristes sont variées, difficile à appréhender et en évolution permanente, et pour les combattre, le FBI doit poursuivre ses opérations à l'étranger et agir avec nos partenaires dans les domaines du renseignement et de la sécurité, à la fois ici, sur le sol américain, mais également à l'étranger", a-t-il dit.
Etoile mystérieuse dans le ciel du Midwest - 16.04.2010
Spectaculaire passage d'une gigantesque météorite enflammée hier soir à travers le ciel de Iowa et de l’Illinois. Se déplaçant de l’ouest vers l’est, la boule de feu aurait également été observée dans le Missouri, l’Indiana et le Wisconsin. Elle se serait disloquée en plusieurs parties dans une explosion spectaculaire. On ignore si des débris sont tombé au sol. Selon les services météos du Wisconsin, la boule de feu a été visible pendant 15 minutes.
Massive fireball across Midwestern sky
fireball across the sky , moving from west to east , for about 15 minutes then broke up into smaller pieces and was lost from sight !!!!! for more details
Bordels masculins : révolution sexuelle ou sordide matraquage ? 16.04.2010
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Voici quelques semaines, la nouvelle avait fait grand bruit. Après plusieurs mois de débat, la justice du Nevada autorisait les hommes à se prostituer en maisons closes. Il faut préciser que le Nevada est le seul Etat américain où la prostitution est légale, une autorisation assortie de visites médicales obligatoires, désormais étendues et adaptées aux hommes.
Aussitôt, le Shady Lady Ranch, à l’origine de l’initiative, embauchait Markus, jeune acteur de porno : pour 300$ l’heure, Markus proposait ses services à une clientèle exclusivement féminine. Le jeune homme et ses déclarations fracassantes (il alla jusqu’à se comparer à Mahatma Gandhi !) firent la une des magazines américains et les patrons du Shady Lady Ranch étaient certains de l’effet de ce formidable coup de pub.
Deux mois plus tard, Markus et le Shady Lady Ranch décident de se séparer ! Séparation temporaire, nous promet-on, invoquant la pression médiatique et les relations difficiles avec les collègues femmes des bordels de l’Etat. La réalité semble tout autre : le Shady Lady Ranch, qui devait être le premier bordel pour femmes, a accueilli moins d’une dizaine de clientes en deux mois (dont quelques journalistes). On peut dès lors s’interroger : les femmes sont-elles prêtes à payer pour une heure de sexe ?
Des femmes clientes de la prostitution ?
En effet, les femmes, parce qu’elles ont acquis leur indépendance financière et leur autonomie sexuelle, sont aujourd’hui la nouvelle clientèle cible pour la prostitution.
Si l’on en croit les magazines, l’accès des femmes à des relations sexuelles tarifées représenterait une véritable révolution : on parle de « retournement des rôles », de « transgression des normes », « d’ une véritable égalité des femmes avec les hommes », le signe de l’émergence d’une « société plus égalitaire, où les femmes sont enfin « autorisées » à concrétiser leurs désirs ». Bref, un progrès incontestable pour l’émancipation des femmes !
Les expériences en ce sens se sont multipliées. En 2001, un bordel pour femmes, « Angels », ouvrait ses portes en Suisse, non loin de la frontière allemande, et proposait une palette de services allant du « massage nu (40 francs suisses) à une prestation de 90 minutes avec acte sexuel (600 francs) ». A l’automne 2006, c’est à Valencia en Espagne, que Barbara, ancienne personne prostituée, devait ouvrir « Olé », un établissement réservé aux femmes. Enfin, aux Usa, bien avant le Shady Lady Ranch, la célèbre Heidi Fleiss, connue pour avoir géré un réseau d’escort girls à Los Angeles, annonçait l’ouverture d’un bordel pour femmes.
Autant de tentatives restées sans suite. Il faut donc l’admettre : les femmes n’ont pas envie de relations sexuelles tarifées et la prostitution demeure le fait d’une clientèle à 99% masculine. Certains invoqueront le poids des tabous et des interdits. Nous pensons qu’il s’agit plutôt d’une question d’éducation : « Les femmes n’ont pas été éduquées à considérer les hommes comme des objets », explique la sexologue Carmen Teixa.
Quoi qu’il en soit, l’émergence de ce débat n’est pas un hasard. Au moment où un nombre croissant de pays prennent des mesures pour responsabiliser, voire sanctionner, le client de la prostitution, on vient nous dire que l’achat de relations sexuelles un modèle d’égalité pour les femmes ! Habile manière de brouiller le débat autour de l’exploitation sexuelle et de faire oublier ce qu’est la prostitution : il s’agit d’exercer un pouvoir sur un autre être humain et de le réduire à l’état d’objet.
Qu’il soit le fait d’un homme ou d’une femme, l’achat de sexe est inacceptable.
Le Sénat américain a publié des courriels qui montrent comment la banque à profité de la crise des crédits immobiliers à risques - 24 Avril 2010
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Une commission du Sénat américain a publié ce samedi 24 avril des courriels montrant comment la banque Goldman Sachs a bénéficié de la crise des crédits immobiliers à risques pour empocher des dizaines de millions de dollars. Carl Levin, président de la Sous-Commission sénatoriale permanente d'enquête, a écrit dans un communiqué accompagnant la publication de ces documents que " Les banques d'investissement comme Goldman Sachs n'étaient pas de simples courtiers, elles étaient les promoteurs intéressés de produits financiers risqués et complexes qui ont favorisé l'éclosion de la crise".
Sur le même sujetLa direction de Goldman Sachs poursuivie en justice Dans un de ces messages, le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, affirme: "Nous n'avons bien évidemment pas échappé à la pétaudière des crédits immobiliers à risque. Nous avons perdu de l'argent et ensuite nous en avons gagné plus que nous n'en avons perdu grâce à nos positions courtes" (opérations boursières permettant à un opérateur de réaliser des gains en pariant sur la baisse d'une valeur).
La publication de ces messages n'arrive pas au bon moment pour Goldman Sachs. Une plainte a été déposée par l'autorité de régulation des marchés boursiers américaine (SEC) le 16 avril pour fraude devant la justice civile. La banque est accusée par la SEC d'avoir trompé des investisseurs en leur faisant faire des placements sur des titres risqués dont elle savait qu'ils allait baisser, sans les informer quelle-même pariait sur la baisse des produits qu'elle leur faisait acheter. Selon le Washington Post de samedi 24 avril, la banque s'apprête à nier la semaine prochaine devant le Congrès avoir mal agi dans cette affaire.