Sujet: Les Etats-Unis et l’économie mondiale Sam 3 Nov 2012 - 21:30
Les Etats-Unis et l’économie mondiale : intertie de la chute
Nikita Sorokine - 2.11.2012, 23:40
Spoiler:
L’ouragan Sandy a soufflé à l’économie américaine plus de 20 milliards de dollars. La coupure d’électricité à New York a paralysé pour plusieurs jours le travail des bourses et des institutions financières les plus importantes. De plus, le désastre naturel avait presque coïncidé avec la présidentielle, si bien que le monde a commencé à s’interroger à juste titre si ces événements n’allaient pas aggraver encore davantage la crise économique globale. Les experts reconnaissent cependant que cette crise est si profonde et désolante qu’il semble sonner le glas de l’ordre mondial existant.
L’économie globale est si solidement attachée aux États-Unis que son indisposition même légère la fait littéralement frémir. La crise européenne n’est qu’une conséquence parmi d’autres des défaillances de l’économie américaine. Leurs causent remontent à 30-40 ans en arrière et s’expliquent par les décisions prises par les dirigeants des États-Unis. En effet, c’est encore sous le président Reagan que la Réserve fédérale a commencé à pomper de l’argent dans l’économie pour stabiliser les prix sur le marché. L’accumulation des réserves de dollars a assuré deux décennies de prospérité mais il est impossible de vivre indéfiniment à crédit. C’est pour cette raison que le monde entier s’est retrouvée dans la situation de force majeure économique et la crise hypothécaire américaine s’est progressivement transformée en endettement de l’Europe dès lors que le fardeau de la dette publique et des ménages est devenu trop lourd aux États-Unis.
Néanmoins, fort du soutien de la Banque Mondiale et du FMI, Washington parvient encore à faire payer les dettes américaines au monde entier. En même temps, l’accroissement continu de la dette souveraine américaine déprécie les réserves monétaires des autres pays.
L’économiste russe Sergueï Khestanov estime que tous comprennent que les fondations économiques des États-Unis sont fragilisées par la dette et que cela porte au moins la menace de répétition de la période des problèmes des années 1970. Les décisions de l’administration américaine visent tout simplement à repousser au plus tard le moment où le monde entier s’exposera à tous les « aléas » de l’ordre des choses existant, - pense Sergueï Khestanov :
Il n’existe malheureusement aucune idée constructive et réaliste qui permettrait de surmonter les contradictions qui se sont accumulées à la fois dans l’économie américaine et mondiale. C’est pour cela que la politique économique appliquée par les milieux monétaristes des États-Unis a toutes les chances de continuer. Le véto opposé par le Congrès à l’accroissement de la dette souveraine sera surmonté d’une façon ou d’une autre, les mesures de stimulation économique seront définies et l’économie américaine et mondiale se développera dans les prochaines années par pure inertie.
De nombreux analystes estiment que l’époque du monde monopolaire dominé par les États-Unis touche à sa fin et réservent de ce fait aux BRICS un rôle considérable dans le futur ordre mondial. D’ailleurs, les experts estiment aussi que le mécanisme mondial des relations économique et politiques tel que nous le connaissons maintenant, est au bout du rouleau. La crise actuelle est la crise du capitalisme dont la ressource du développement est entièrement épuisée.
Sujet: États-Unis: BP exclue des contrats fédéraux Ven 30 Nov 2012 - 0:38
BP exclu de contrats fédéraux par le gouvernement américain
latribune.fr | 28/11/2012, 21:26 - 204 mots
La suspension du gouvernement américain frappe durement la compagnie britannique qui ne pourra pas signer de contrats fédéraux avec l'armée américaine, ni faire d'offre pour de nouvelles concessions dans le golfe du Mexique dans les 18 mois à venir.
Citation :
Accusé de “manque d’intégrité” par le gouvernement américain, BP a été exclu temporairement de nouveaux contrats fédéraux. La compagnie britannique paye son manque de vigilance lors de la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique. La suspension de l’EPA, l’agence américaine de protection de l’environnement ne devrait pas durer plus de 18 mois. Le 15 novembre dernier BP avait plaidé coupable pour la marée noire qui avait causé la morte de 11 personnes et avait accepté de payer une amende de 4,5 milliards de dollars. Pour certains experts, la suspension serait une tentative par le gouvernement américain de faire pression sur BP alors que se profile le procès des poursuites civiles de la marée noire qui pourrait coûter près de 20 milliards de dollars à la compagnie britannique.
Premier fournisseur de l’armée américaine, le plus grand acheteur unique de pétrole au monde, BP pourrait ressentir les effets de cette mise à l’écart. Le marché américain a représenté 30% des profits de BP au troisième trimestre et un cinquième de sa production mondiale de pétrole vient du sol américain. En septembre dernier, BP avait signé deux contrats avec l’armée américaine pour une valeur de 1,37 milliards de dollars. (Sources : AFP et Reuters)
PÉTROLE/En hausse à New York, aidé par l'espoir d'une meilleure demande
(AWP / 22.01.2013 15h50)
Citation :
New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont débuté la séance en légère hausse mardi à New York, au lendemain d'un jour férié, soutenus par un indicateur encourageant en Allemagne, l'annonce de mesures de soutien à l'économie japonaise et un léger affaiblissement du dollar.
Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, avançait de 14 cents à 95,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"La question aujourd'hui est de savoir si les cours vont de nouveau parvenir à franchir le seuil des 96 dollars", a noté John Kilduff, de Again Capital. "Cela dépendra sans doute de la direction que prendront les marchés financiers américains après leur ouverture".
Le prix du baril était déjà aidé par "la bonne nouvelle sur la confiance des investisseurs en Allemagne" qui conforte "les bons indicateurs économiques observés la semaine dernière aux Etats-Unis ou au Japon", a indiqué M. Kilduff.
L'indice Zew, baromètre du moral des milieux financiers en Allemagne, a en effet grimpé bien plus fortement qu'attendu en janvier, pour atteindre son niveau le plus élevé depuis mai 2010.
Le marché était aussi soutenu par "l'annonce par la banque centrale japonaise (BoJ) de son intention d'entamer un programme de rachat d'actifs illimités à partir de janvier 2014 pour stimuler son économie", a remarqué Brian Swan, de Schneider Electric.
Grâce entre autres à ces dispositions et à un plan de relance de 20.200 milliards de yens, l'économie nippone devrait atteindre une croissance de 2,3% pour l'année d'avril 2013 à mars 2014 selon les prévisions révisées mardi par la BoJ, de bon augure pour la consommation de brut dans le pays.
Les cours du pétrole étaient par ailleurs appuyés par un recul du billet vert face aux autres monnaies, qui rendait plus attractifs les achats de pétrole libellé en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.
Sujet: Colorado : des incendies hors de contrôle Ven 14 Juin 2013 - 11:47
Etats-Unis: des incendies "hors de contrôle" ravagent le Colorado
Publié le 13/06/2013 à 02:02, Mis à jour le 13/06/2013 à 06:46
Un incendie "hors de contrôle" ravage depuis mardi l'Etat américain du Colorado (ouest), entraînant des milliers d'évacuations et la destruction de dizaines de maisons, ont annoncé mercredi les autorités.
Citation :
Plusieurs incendies frappent actuellement le Colorado, alimentés par des températures élevées, des taux d'humidité très bas et des vents forts. Le plus violent est le Black Forest Fire, qui a englouti, selon le dernier décompte, près de 3.500 hectares près de Colorado Springs, la deuxième ville de l'Etat.
Un chiffre qui pourrait atteindre plus de 4.500 hectares, une fois que des relevés topographiques plus exacts auront été réalisés, a précisé dans la soirée Terry Maketa, shérif du comté d'El Paso, lors d'un point presse.
Quelque 150 pompiers combattaient les flammes mercredi, avec l'aide notamment de 48 hélicoptères et le renfort de la Garde nationale. "L'incendie a progressé très rapidement hier et a brûlé une grande quantité de terrains", a déclaré M. Maketa. "Le potentiel de progression de cet incendie est énorme", a-t-il ajouté, alors que le brasier est toujours "hors de contrôle".
Environ 9.500 habitants de la région ont été sommés d'évacuer les lieux, et plus de 900 prisonniers d'un centre correctionnel proche de Colorado Springs ont dû être transférés dans une autre prison. Le nombre de maisons entièrement détruites s'élevait à 92 mercredi soir, mais c'est un bilan provisoire, selon le shérif.
Aucune disparition n'a été signalée pour le moment dans la région, mais M. Maketa a fait part de ses inquiétudes. "Plusieurs personnes ont refusé de quitter leur maison", a-t-il dit. "L'une de nos tâches aujourd'hui sera d'aller voir ces zones où les gens ont refusé d'évacuer les lieux. L'une de mes pires craintes est que ces personnes aient pris des risques et que cela leur ait coûté la vie". Parmi les autres incendies frappant le Colorado, l'incendie Royal Gorge, également hors de contrôle, a déjà englouti plus de 1.500 hectares et entraîné 250 évacuations, selon le site d'information sur les incendies Inciweb.
L’ambassade des Etats-Unis en Algérie sera fermée dimanche 4 août, annoncé le Département d’Etat américain. Au total, 21 ambassades et consulats seront fermées (Afghanistan, Algérie, Bahreïn, Bangladesh, Djibouti, Egypte, Iraq, Jordan, Kuwait, Libye, Mauritanie, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Soudan, Emirats Arabes Unis et Yémen, ainsi que les consulats d’Erbil en Iraq, Dhahran et Jeddah en Arabie Saoudite, et Dubaï).
L’ambassade des Etats-Unis en Algérie sera fermée dimanche 4 août, annoncé le Département d’Etat américain. Au total, 21 ambassades et consulats seront fermées (Afghanistan, Algérie, Bahreïn, Bangladesh, Djibouti, Egypte, Iraq, Jordan, Kuwait, Libye, Mauritanie, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Soudan, Emirats Arabes Unis et Yémen, ainsi que les consulats d’Erbil en Iraq, Dhahran et Jeddah en Arabie Saoudite, et Dubaï).
Merci pour cette info
La fermeture pourrait trouver des motifs valables et plausibles pour une grande partie des pays cités mais pas pour l'Algérie où les intérêts américains sont sensiblement protégés, notamment depuis l'assassinat de Christopher Ross en Libye.
Pourquoi mettre l'Algérie dans le lot alors que les mesures de sécurité sont draconniennes, notamment dans la capitale : Alger
USA : un pasteur islamophobe projette de brûler 2998 Coran
Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Mardi 10 Septembre 2013
Citation :
Osera-t-il le faire ? Le pasteur américain islamophobe Terry Jones, qui officie en Floride, a annoncé sa volonté de brûler 2 998 exemplaires du Coran à l’occasion du 12e anniversaire du 11-Septembre. Un Coran à brûler pour chaque mort de ce tragique événement.
Le fondateur du mouvement islamophobe « Stand Up America Now » n’en est pas à sa première provocation. Il avait annoncé son intention de brûler des exemplaires du Livre sacré en 2010 mais ne l’avait finalement pas fait. Il finira par en brûler en mars 2011 et en avril 2012.
Le pasteur, qui a été un fervent soutien du film islamophobe « Innocence of Muslims », ne mâche pas ses mots dès lors qu’il s’agit de parler de la religion musulmane, au point d’en écrire un livre au titre explicite « L’islam est le diable ».
« L’islam menace encore les citoyens américains (…) à cause de ses piliers, des enseignements mêmes de l'islam et du soi-disant prophète Muhammad » mais également « à cause de notre président Obama, pro-islamique, pro-CAIR (Conseil des relations américano-islamiques, ndlr), pro-Frères musulmans et anti-Amérique » dont « il faut se débarrasser », a-t-il fait savoir dans un communiqué paru lundi 9 septembre.
Les provocations répétées du pasteur extrémiste exaspèrent la communauté musulmane d’Amérique qui, après plusieurs tentatives de dialogue avec l’homme, gardent leur sang froid sans pour autant rester insensible aux discours de haine. Cependant, les autorités américaines s'inquiètent des répercussions des actes de Terry Jones dans le monde musulman, particulièrement en Afghanistan. Après son autodafé du Coran en 2011, des émeutes étaient survenues dans le pays, faisant une quinzaine de morts
Assassinat de JFK : le point de vue exclusif d'un prix Pulitzer
Aujourd'hui, 15:43
John F. Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963 lors d'une visite à Dallas.
Citation :
La CIA a dissimulé ses liens avec Lee Harvey Oswald, ce qui eu pour conséquence que beaucoup ont commencé à soupçonner les services spéciaux d’avoir participé à l’assassinat de John F. Kennedy. C’est ce qu’affirme Anthony Summers, prix Pulitzer, journaliste et écrivain, qui a fait sa propre enquête sur l’assassinat du président américain et a écrit le livre Not In Your Lifetime. Il évoque ses conclusions et ses découvertes dans un entretien exclusif à La Voix de la Russie.
LVdlR : À quelles conclusions vous a mené votre enquête ?
« Je rejette totalement l’idée que l’Union soviétique ait participé d’une manière ou d’une autre à l’assassinat de John F. Kennedy. On peut également balayer un éventuel concours de Fidel Castro. Évidemment, il avait un mobile. Plusieurs fois, les services spéciaux américains, et surtout la CIA, avaient tenté de le faire chuter. Il est facile de supposer que Fidel Castro ait voulu devancer cela. Cependant, j’ai questionné de nombreux témoins des évènements du 22 novembre 1963, j’ai examiné de nombreux documents et je suis arrivé à la conclusion que l’assassinat de JFK a surement été organisé par la mafia. Concrètement, par deux chefs de la mafia, qui n’avaient jamais été autant persécutés que sous Kennedy, peut-être avec la participation de l’opposition cubaine anti-Castro. »
LVdlR : Dans votre livre, vous avez mis le texte entier d’un document confirmant que la CIA avait interrogé Lee Harvey Oswald à son retour de Russie. Pouvez-vous nous dire à quelles conclusions vous êtes arrivés en étudiant ce document ?
« Tout d’abord, il faut rappeler que la guerre froide battait son plein. En octobre 1962, il y a eu la crise des missiles de Cuba. Cette période était tendue et dangereuse. À ce moment, aucun Américain ne pouvait aller en Russie, en revenir et vivre tranquillement après. Tous ceux qui revenaient d’Union soviétique étaient soigneusement interrogés par la CIA. C’était monnaie courante.
Et voilà qu’arrive Lee Harvey Oswald, qui a servi dans une base aérienne de laquelle les États-Unis envoyaient des avions de reconnaissance en Russie. C’était un simple soldat, mais il en savait tout de même beaucoup. Il a alors décidé d’aller en URSS. Il a ensuite vécu et travaillé tranquillement à Minsk, s’est marié avec une Soviétique et est revenu au pays avec sa femme et un enfant. Que s’est-il alors passé ? Bien sûr, il a passé un grand nombre d’heures, et peut-être même de jours, à répondre aux questions de la CIA. On l’a peut-être même menacé de le mettre en prison. C’est que, selon ses propres mots, il a livré son pays, il a transmis des informations sur les avions de reconnaissance U-2 aux Russes. La CIA s’est tout de même débrouillée pour que Lee Oswald ne soit plus interrogé. Il a alors vécu tranquillement au Texas. C’est totalement invraisemblable. Dans mon livre, j’ai méticuleusement examiné toutes les circonstances : que s’est-il passé lorsque Lee Oswald est revenu aux États-Unis ? A-t-il été interrogé tout de même ou non ? Y a-t-il des documents prouvant qu’il y a eu un interrogatoire ? Mais qu’est-il arrivé ensuite ? Je pense qu’on lui a donné le choix : soit aller en prison, soit collaborer avec la CIA et faire ce qu’on lui demande. Alors, tout devient clair.
L’année précédant l’assassinat de JFK, il a commencé à soutenir Fidel Castro. Selon les données officielles, il soutenait vraiment sincèrement sa politique. À mon avis, il est très probable qu’on ait fait de lui un simple rouage imperceptible de la grande machine des services de renseignement américains, qu’il ait été utilisé comme un instrument de propagande contre Cuba. Et quelle que soit la personne qui ait assassiné le président, Lee Oswald a été relié à cet assassinat et Jack Ruby, à son tour, a tué Lee Oswald. Et il était préférable pour la CIA de se tenir à l’écart, afin que personne ne sache qu’elle avait un quelconque lien avec Lee Oswald. C’est comme lorsqu’un homme cache à sa femme qu’il est allé au baseball la veille au soir et que la femme, apprenant le mensonge, mais ne sachant pas tout, pense qu’il a une maîtresse. Dans le cas de la CIA, il est évident que l’agence a caché des informations sur ses liens avec Lee Oswald, et ce mensonge innocent montre manifestement que la CIA peut mentir sur des choses beaucoup plus sérieuses et dangereuses. En conclusion, depuis des dizaines d’années, le peuple américain est convaincu que leurs services spéciaux sont impliqués dans l’assassinat de John F. Kennedy. Je pense que c’est très peu probable.
LVdlR : Pourquoi la House Select Committee on Assassinations (la commission d’enquête de la Chambre des représentants des États-Unis pour les assassinats) n’a-t-elle été créée qu’en 1976, 13 ans après l’assassinat de John F. Kennedy ?
« À ce moment, lorsque la commission du Congrès a été créée, l’Amérique entrait dans une période de doute. Je pense que lorsque la commission Warren a commencé à enquêter sur l’assassinat de Kennedy, les Américains vivaient encore dans le monde doux et confortable d’Eisenhower. Les citoyens croyaient les autorités, tout était bien. J’ai été tout simplement horrifié de voir que les médias américains ont fait si peu pour enquêter sur l’assassinat de JFK. C’est que c’est leur travail. Cela a poussé le journaliste de la BBC que j’étais à l’époque à s’intéresser à ce problème de façon autonome. Les citoyens croyaient le gouvernement et la commission d’enquête était menée par le président de la Cour suprême. Personne ne doutait du fait que le FBI avait fourni tous les documents qu’il possédait à la commission Warren. Mais, ensuite, les gens ont commencé à soupçonner quelque chose. À la fin des années 1960 et dans les années 1970, une époque de doute véritable a débuté. Des doutes ont commencé à naître chez les opposants à la guerre au Vietnam, des doutes qui sont devenus encore plus forts après le Watergate. Il est soudainement devenu clair qu’il ne fallait pas faire confiance à la CIA et au FBI, qu’ils avaient caché même à la commission Warren le fait qu’ils avaient essayé d’attenter à la vie de Fidel Castro. Une période de doute a donc commencé. Cela a amené à la création de la House Select Committee on Assassinations, qui a conclu qu’il y avait une conspiration contre Martin Luther King et que, probablement, et je souligne « probablement », JFK a été victime d’une conspiration. »
JFK: 50 ans après son assassinat, Dallas se fige dans une minute de silence
le 21.11.13 | 18h18 | mis à jour le 22.11.13 | 22h42
Citation :
Cinquante ans jour pour jour après son assassinat, la ville de Dallas s'est figée vendredi pour rendre hommage à John F. Kennedy, à l'instant précis où cette figure mythique de l'histoire contemporaine est tombée.
La foule compacte, rassemblée sous une petite bruine, s'est tue à 12H30 (18H30 GMT) et les cloches de la ville ont sonné en mémoire du plus jeune président jamais élu à la Maison Blanche, abattu sur Dealey Plaza le 22 novembre 1963.
Dans tout le pays, messes, minutes de silence ou lectures étaient organisées pour se recueillir et célébrer la mémoire de JFK --dont le 50e anniversaire de l'assassinat était même célébré à Berlin, où un dépôt de gerbe était prévu devant la mairie de quartier de Schöneberg, où Kennedy avait prononcé son fameux discours à Berlin-ouest: "Ich bin ein Berliner".
A Londres aussi, le musée d'art moderne Tate Modern expose l'unique peinture contemporaine connue de l'assassinat de JFK à Dallas.
"C'est incroyable de penser qu'une seule personne a été capable de faire une telle différence": comme quelques dizaines d'autres admirateurs, Caitlin Coffey, une étudiante de 22 ans venue spécialement de Toronto, au Canada, a rendu hommage vendredi matin au 35e président américain sur sa tombe, dans le cimetière militaire d'Arlington, près de Washington.
A ses côtés, Anthony Carroll, 60 ans, est venu du... Pays de Galles pour honorer JFK. "Il représentait quelque chose pour moi, même quand j'étais un jeune garçon", se souvient-il. "Je ne l'ai vu qu'à la télévision, en noir et blanc", reconnaît-il. "Très charismatique. Le premier politicien superstar".
Une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe sur laquelle brûle en permanence une flamme allumée par Jackie Kennedy le jour de l'enterrement de son mari.
Un demi-siècle plus tard, l'assassinat de JFK fascine toujours autant: si la commission Warren a conclu que le tireur, Lee Harvey Oswald, avait agi seul, les théories alternatives agitant le spectre toujours populaire du complot ont toujours le vent en poupe.
Les soupçons portent surtout sur la manière dont Oswald, un ancien transfuge de l'Union soviétique à la vie mouvementée, a pu tirer seul contre l'homme le plus puissant du monde, depuis le bâtiment du dépôt de livres scolaires, le Texas School Book Depository. Et les chances pour Oswald de s'expliquer publiquement ont été réduites à néant, puisqu'il a été lui-même assassiné deux jours plus tard, le 24 novembre 1963, par un ancien gérant de boîte de nuit, Jack Ruby.
Interrogé les inquiétudes qu'il pourrait avoir pour sa propre sécurité à la lumière du funeste destin de son prédécesseur, Barack Obama a assuré, dans un entretien accordé à la chaîne ABC, ne pas être obsédé par le sujet.
"Evidemment, la tragédie (de l'attentat de Dallas) a transformé le Secret Service de nombreuses façons, mais (ses agents) font un travail extraordinaire et heureusement (la sécurité) n'est pas quelque chose qui occupe mon temps", a estimé le président, évoquant les policiers d'élite chargés de sa protection.
"Je ne connais personne qui ait laissé une empreinte comparable", a-t-il poursuivi à propos de JFK, évoquant "sa jeunesse, son talent, courage pendant la Seconde Guerre mondiale, son éloquence" mais aussi "l'époque" à laquelle il a occupé la Maison Blanche. "Mythe Kennedy" intact
Le "mythe Kennedy", à jamais jeune, beau et le premier président de plain-pied dans la modernité, est intact un demi-siècle plus tard dans le coeur des Américains: les trois quarts d'entre eux placent JFK en tête de la liste des dirigeants américains modernes qui resteront dans l'Histoire comme "remarquables", devant Ronald Reagan et Bill Clinton.
Né dans une famille riche et influente de Boston (nord-est), John F. Kennedy a été le plus jeune président élu et le premier président catholique, incarnant une ère pleine d'espoir pour la génération du baby-boom.
De son mandat, l'Histoire se souvient de sa partie de bras de fer avec l'Union soviétique pendant la "crise des missiles", la déroute de la Baie des Cochons, débarquement raté des anticastristes à Cuba et le lancement du programme Apollo pour envoyer un Américain sur la Lune.
Son "Ich bin ein Berliner" dans Berlin divisé entre Est et Ouest et le "Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays", lancé le jour de son investiture, sont inscrits dans la mémoire mondiale.
Séducteur impénitent au bilan présidentiel relativement limité, JFK est également la figure majeure d'une famille --les Kennedy-- au coeur du pouvoir américain depuis des décennies, et à l'histoire souvent dramatique.
Depuis l'assassinat de JFK, le clan a dû faire face au meurtre de son frère Bobby en 1968, au décès par overdose de David, fils de ce même Bobby, en 1984, ou encore à la mort dans un accident de ski de Michael, autre fils de Bobby, en 1997. En 1999, la mort de John John, le fils de JFK et Jackie, achève de donner corps au mythe de la malédiction.
Autant d'événements qui ont profondément ancré la famille dans son ensemble dans l'esprit des gens en Amérique, et même au-delà, sans doute plus encore que le destin politique des membres du clan --dont la fille de John Kennedy, Caroline, devenue récemment ambassadrice américaine au Japon et absente lors des cérémonies de vendredi.
Paul Findley - Alter Info - dim., 06 fév. 2011 07:01 CSTImprimer
Citation :
"Israël ne doit pas s'excuser pour l'assassinat de ceux qui cherchent à la détruire. Le premier ordre du jour pour tous les pays est la protection de son peuple. " Washington Jewish Week, October 9, 1997 !
En Mars 1992, le Représentant de l'Illinois Paul Findley disait dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient, "Il est intéressant - mais pas surprenant - de noter que dans tout ce qui fut écrit et prononcé au sujet de l'assassinat de Kennedy, l'agence de renseignement israélien, le Mossad, n'a jamais été mentionnée."
Considérant que le Mossad est sans doute l'agence de renseignement la plus efficace et cruelle dans le monde, il est plutôt singulier qu'il n'ait jamais été investigué en relation avec l'assassinat de Kennedy, surtout quand pratiquement toutes les autres entités dans le monde (à court d'imitateurs d'Elvis) ont été mis en cause.
Mais tout cela a changé en Janvier 1994 avec la sortie du livre de Michael Collins Piper: Final Judgment. Dans ce livre, Piper dit, "le Mossad israélien a été un joueur de première importance (et critique) dans les coulisses de la conspiration d'assassinat de JFK. Grâce à ses ressources très vastes et à ses contacts internationaux dans la communauté du renseignement et du crime organisé, Israël avait les moyens, il avait l'opportunité, et il avait le motif de jouer un rôle de premier plan dans l'un des plus grands crimes du siècle - et il l'a fait ".
Leur motivation? Le renommé Premier ministre israélien David Ben-Gourion, qui a gouverné ce pays depuis sa création en 1948 jusqu'à sa démission le 16 Juin 1963, était tellement furieux que John F. Kennedy n'ait pas permis à Israël de devenir une puissance nucléaire que dans ses derniers jours au pouvoir, affirme Piper, il a commandé le Mossad d'élaborer un complot pour assassiner le président américain
Ben Gourion était tellement convaincu que la survie même d'Israël était menacée qu'il a dit que dans une de ses dernières lettres à JFK: "Monsieur le Président, mon peuple a le droit d'exister, et cette existence est en danger."
Dans les jours qui ont précédé la démission de Ben-Gourion, lui et JFK s'étaient embarqués dans un discret mais controversé débat sur la possibilité d'Israel d'obtenir des capacités nucléaires. Leur désaccord a finalement dégénéré en une véritable guerre de mots qui a été pratiquement ignorée par la presse. Ethan Bronner a écrit sur cette bataille secrète entre JFK et Ben Gourion des années plus tard, dans un article du New York Times du 31 octobre 1998, le qualifiant de "secret farouchement gardé". En fait, les conversations entre Kennedy / Ben Gourion sont toujours classées par le Gouvernement des États-Unis. Peut-être que c'est le cas parce la rage et la frustration de Ben Gourion est devenue si intense - et sa puissance si grande en Israël - que Piper soutient qu'il a été au centre de la conspiration pour tuer John Kennedy. Cette position est soutenue par banquier newyorkais Abe Feinberg, qui décrit la situation ainsi: "Ben-Gourion pouvait être vicieux, et il avait une telle haine du vieux [Joe Kennedy, Sr., le père de JFK]. Ben Gourion méprisait Joe Kennedy parce qu'il sentait qu'il était non seulement un antisémite, mais qu'il avait également favorisé Hitler dans les années 1930 et 40. [Nous allons aborder cet aspect de l'histoire dans un prochain article intitulé La CIA et le crime organisé: les deux faces de la même médaille].
Quoi qu'il en soit, Ben Gourion était convaincu qu'Israël avait besoin d'armes nucléaires pour assurer sa survie, alors que Kennedy était résolument contre. Cette incapacité à parvenir à un accord a entraîné des problèmes évidents. L'un de ces problèmes a découlé de la décision de Kennedy de faire de l'Amérique sa priorité en matière de politique étrangère, et non pas Israël! Kennedy prévoyait honorer la Déclaration tripartite de 1950 qui dit que les États-Unis useraient de représailles contre tout pays au Moyen-Orient qui en attaquerait un autre. Ben Gourion, d'autre part, voulait que l'administration Kennedy leur vende des armes offensives, en particulier des missiles Hawk.
Les deux dirigeants se sont ainsi engagés dans un échange épistolaire brutale, mais Kennedy ne voulait pas bouger. Ben-Gourion, obsédé par cette question, a glissé dans la paranoïa totale, pressentant que l'obstination de Kennedy était une menace flagrante à l'existence même d'Israël en tant que nation. Piper écrit: "Ben-Gourion avait consacré toute sa vie la création d'un Etat juif et à le guider dans l'arène mondiale. Et, dans les yeux de Ben Gourion, John F. Kennedy était un ennemi du peuple juif et de son Etat d'Israël bien-aimé. Il poursuit: « L'option nucléaire » était non seulement au cœur même de la vision personnelle du monde de Ben-Gourion, mais le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël."
Ben Gourion était tellement préoccupé par l'obtention d'armes nucléaires que le 27 juin 1963, onze jours après avoir démissionné de ses fonctions, il a annoncé: «Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent qu'ils souhaitent la détruire, et ne le déclarent pas seulement, mais s'y préparent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons avoir aucune illusion que ce qui est déclaré tous les jours au Caire, à Damas, et l'Irak sont que des mots. C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes ... Je suis convaincu que la science ... est en mesure de nous fournir les armes qui serviront la paix et dissuaderont nos ennemis. "
Avner Cohen, dans son livre Israel and the Bomb (Israël et la bombe), publié par Columbia University Press, renforce ce sentiment d'urgence en écrivant: «Imprégné des leçons de l'Holocauste, Ben Gourion était consumé par des craintes pour la sécurité ... L'angoisse de l'Holocauste a dépassé Ben Gourion pour insuffler la pensée militaire d'Israël." Il ajoute de la substance à ce point en soulignant, "Ben-Gourion n'a aucun scrupule quant à la nécessité pour Israël d'obtenir des armes de destruction massive", et "la vision du monde de Ben-Gourion et son style de gouvernance est ce qui a donné forme à son rôle crucial dans le déclenchement nucléaires de progression Israël."
Kennedy, d'autre part, a été catégorique dans son refus de promouvoir l'accession d'Israël sur la scène nucléaire. Avner Cohen souligne, dans "Israel and the Bomb: «Aucun président américain n'a été plus préoccupé par le danger de la prolifération nucléaire que John Fitzgerald Kennedy. Il était convaincu que la prolifération des armes nucléaire rend le monde plus dangereux et mine les intérêts des États-Unis". Cohen continue à la fin de ce passage, "Le seul exemple que Kennedy a invoqué sur ce point était Israël."
Réalisant que Kennedy ne changerait pas d'avis, Ben Gourion a décidé de joindre ses forces avec la Chine communiste. Les deux pays se sont montrés très intéressés dans la création d'un programme nucléaire, et c'est ainsi que commencèrent leur relations secrètes conjointes. Travaillant à l'unisson par l'intermédiaire de Shaul Eisenberg, qui a été partenaire du trafiquant d'armes et comptable du Mossad Tibor Rosenbaum, Israël et la Chine procédèrent donc à développer leurs propres capacités nucléaires à l'insu des États-Unis.
Si vous trouvez ce scénario improbable, je vous encourage vivement à lire l'excellent livre de Thomas Gordon, Seeds of Fire (Graines de feu), dans lequel il expose comment le Mossad et le CSIS (les services secrets chinois) ont conspiré à de multiples occasions, non seulement pour voler des secrets militaires américains, mais également pour espionner le programmes de renseignement américains par le biais du logiciel PROMIS du Département de la Justice. Cet exemple, j'en ai bien peur, n'est qu'un premier exemple dans lequel l'écho de l'assassinat de JFK résonne encore aujourd'hui dans notre monde post- 11 septembre. Le danger que représentait la course d'Israël et la Chine en vue d'obtenir la Bombe est devenue une situation très volatile, et a été étroitement surveillé par la CIA.
Dans l'intention de poursuivre sur cette voie, les Israéliens ont construit l'installation nucléaire de Dimona. Quand Kennedy a demandé que les États-Unis inspectent ces installations, Ben Gourion était si furieux qu'il a construit un autre FAUX établissement qui ne présentait aucune preuve de recherche et de développement nucléaire. (Ce scénario ne sonne-t-il pas étrangement familier dans le contexte de ce qui se passe actuellement concernant l'Irak de Saddam Hussein?) Pleinement conscients de leurs manigances, JFK a dit à Charles Bartlett, "Les fils de pute me mentaient constamment sur leurs capacités nucléaires. "
Avner Cohen, dans "Israel and the Bomb", réitère cette déclaration en disant que Ben-Gourion prenait la question nucléaire tellement à cœur qu'il en "a conclu qu'il ne pouvait pas dire la vérité sur Dimona aux dirigeants américains, pas même en privé. "
Dr. Gerald M. Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de BESA Center for Strategic Studies à Tel Aviv, insiste en disant: "Entre 1961 et 1963, l'administration Kennedy a exercé de grandes pression sur Ben-Gourion afin qu'il accepte l'inspection internationale de Dimona et qu'Israël abdique leurs armes nucléaires. Cette pression ne semble pas avoir modifié la politique israélienne, mais elle a été un facteur contribuant à la démission de Ben-Gourion en 1963."
Pour exprimer en termes modernes à quel point la situation était rendue grave, regardez ce qui se passe en Irak avec l'inspection par les équipes de sécurité des Nations Unies des palais royaux et des bunkers cherchant des armes et des matériaux nucléaires. Cette question est si urgente que notre pays est sur le bord de la guerre. Quarante ans plus tôt, la pression que JFK a exercée sur Ben-Gourion était aussi forte que celle que George Bush impose à Saddam Hussein aujourd'hui.
Dans "Israel and the Bomb", Avner Cohen renforce ce point. Pour forcer Ben-Gourion à accepter les conditions, Kennedy a utilisé le levier le plus efficace à la disposition d'un président américain face à Israël: la menace qu'une solution insatisfaisante compromettrait l'engagement et le soutient du gouvernement des États-Unis envers Israël."
La pression sur Ben-Gourion était si intense qu'il a fini par quitter son poste. Mais Kennedy, dans un vrai style pit-bull, n'épargna pas le successeur de Ben-Gourion, Levi Eshkol, selon ce que rapporte Avner Cohen. "Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël 'pourrait être sérieusement compromis' si Israël ne laissait pas les États-Unis obtenir des 'informations fiables' au sujet de ses efforts dans le domaine nucléaire. Les demandes de Kennedy étaient sans précédent. Elles conduisent, en effet, à un ultimatum." Cohen conclut cette pensée en affirmant: "La lettre de Kennedy a précipité une situation proche de la crise dans le bureau d'Eshkol."
En fin de compte, comme nous le savons tous, Kennedy a été assassiné en novembre 1963, mais le fait que la Chine a effectué son premier test nucléaire en Octobre 1964 est certainement beaucoup moins connu. Ce qui rend cet événement plus profond est la déclaration de Piper qui dit que même si Israël a déclaré que ses premiers essais nucléaires ont eu lieu en 1979, en fait ils ont réellement eu lieu en octobre 1964 en collaboration avec les Chinois! Si cela est vrai, alors en plus du mois d'août 1945, lorsque les États-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, le mois d'octobre 1964 pourrait avoir été le mois le plus dangereux dans l'histoire du 20e siècle.
Revenons à l'assassinat de JFK et à ses résultats directs en ce qui concerne le lobby juif, la politique étrangère américaine et la militarisation d'Israël. Pour estimer la puissance considérable du lobby israélien dans ce pays, le vénérable sénateur J. William Fulbright a déclaré à l'émission Face the Nation (CBS) le 15 avril 1973, "Israël contrôle le Sénat des États-Unis". Le Sénat est subordonnée, mais beaucoup trop; nous devrions être plus concernés par les intérêts des États-Unis plutôt que de suivre les ordres d'Israël. La grande majorité du Sénat des États-Unis - autour de 80% - appuie complètement Israël; tout ce qu'Israël veut, Israël l'obtient. Cela a été démontré maintes et maintes fois, et cela a rendu [la politique étrangère] difficile pour notre gouvernement. "
Vous avez entendu ce que le sénateur Fulbright a dit? Ce n'est pas un théoricien de la conspiration, un fou ou un antisémite du KKK. C'est un sénateur américain très respecté qui dit qu'environ 80% du Sénat est dans la poche d'Israël. Ajoutant du poids à cet argument, le Rep. Paul Findley a dit, qui était cité dans le rapport de Washington sur les affaires du Moyen-Orient en mars 1992: "Durant la campagne de John Kennedy à la présidence, un groupe juif de New York avait proposé en privé de couvrir ses frais de campagne s'il voulait les laisser mener sa politique au Moyen Orient. Il n'était pas d'accord ... En tant que président, il a fourni un soutien limité à Israël."
Pour comprendre l'importance des décisions de Kennedy lors de sa présidence de courte durée, nous devons nous pencher sur la question du financement des campagnes électorales. Considérant l'influence que le lobby israélien exerce dans le Sénat des États-Unis (répercutant les paroles du sénateur Fulbright), il a dû être tellement furieux lorsque le président Kennedy a décidé de vraiment couper court aux pratiques en vigueur de financement des campagnes, car cette méthode rendait tant de politiciens dépendants de l'énorme source de financement de la part de groupes d'intérêts particuliers ("lobbyistes"). Malheureusement, Kennedy n'a pas eu le temps de mettre en œuvre ce programme, et à ce jour notre système politique est toujours monopolisé par les lobbyistes des mêmes groupes d'intérêts spéciaux. On peut seulement imaginer quels changements auraient pu se produire dans notre politique étrangère si Kennedy avait éradiqué ces vipères et suceurs de sang des salles de congrès.
Tragiquement, les idées Kennedy ne se sont jamais réalisées, et sa dure bataille avec le Premier ministre Ben Gourion à savoir si Israël devrait être autorisée à développer un programme nucléaire a été finalement perdue. La raison en est que Lyndon Baines Johnson, que Kennedy voulait rejeter de son ticket de 1964 en raison de son aversion extrême à son égard, fut à l'origine d'un renversement complet de la politique étrangère. Comme vous le verrez, non seulement le programme d'armes nucléaires d'Israël allait se poursuivre loin de toute supervision, mais Israël est également devenu le principal bénéficiaire de notre aide étrangère.
Mais ce revirement absolu ne serait pas arrivé si Kennedy n'avait pas été assassiné. Jusqu'à ce que LBJ devienne président, Kennedy avait traité avec le Moyen-Orient d'une manière qui bénéficiait le plus aux États-Unis. Son objectif principal - et qui serait le plus apte à maintenir la paix - était un équilibre des forces au Moyen-Orient afin que chaque pays soit en sécurité. Cette décision adhérait à la Déclaration tripartite que les États-Unis ont signé en 1950. Mais sous l'administration Johnson, ce fragile équilibre a été rompu, et en 1967 - soit quatre ans seulement après l'assassinat de Kennedy - les États-Unis étaient devenus le principal fournisseur d'armes d'Israël, alors que NOS intérêts étaient relégués loin derrière ceux d'Israël!
Michael Collins Piper l'écrit: « Le bilan est le suivante: JFK était fermement déterminé à empêcher Israël de fabriquer la bombe nucléaire. LBJ a simplement détourné le regard dans la direction opposée. La mort de JFK s'est en effet avérée bénéfique pour les ambitions nucléaires d'Israël comme les preuves l'indiquent."
Reuven Pedatzer écrivait, dans un compte-rendu critique du livre d'Avner Cohen "Israel and the Bomb" paru dans le quotidien israélien Ha'aretz du 5 février 1999: «L'assassinat du président américain John F. Kennedy a mis brutalement fin aux pressions massives exercées par l'administration américaine sur le gouvernement d'Israël en vue que ce dernier mette un terme à son programme nucléaire." Il poursuit, "Kennedy a dit très clairement au Premier ministre israélien qu'il n'accepterait en aucun cas qu'Israël devienne un État nucléaire". Pedatzer poursuit: «Si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu'Israël détienne aujourd'hui l'option nucléaire», et que "la décision de Ben Gourion de démissionner en 1963 a été prise dans une large mesure dans le contexte de l'énorme pression que Kennedy exerçait sur lui concernant la question nucléaire."
Si vous n'êtes toujours pas convaincu; que diriez-vous de quelques chiffres? Dans le dernier budget de Kennedy pour l'année 1964, l'aide israélienne était de 40 millions de dollars. Dans le premier budget de LBJ pour 1965, cette aide a grimpé à 71 millions de dollars, et en 1966 elle a plus que triplé par rapport aux deux années antérieures jusqu'à atteindre 130 millions de dollars! De plus, sous l'administration Kennedy, presque aucune aide américaine à Israël n'était de nature militaire. Au lieu de cela, elle était répartie également entre les prêts au développement et l'aide alimentaire en vertu du Programme PL480. Pourtant, en 1965 sous l'administration Johnson, 20% de notre aide à Israël était pour l'armée, tandis qu'en 1966, 71% a été utilisé pour du matériel de guerre.
Poursuivant dans cette même veine, en 1963, l'administration Kennedy a vendu 5 missiles Hawk à Israël dans le cadre d'un système de défense aérienne. En 1965-66, cependant, LBJ a concédé 250 chars sur Israël, 48 avions d'attaque Skyhawk, plus des fusils et de l'artillerie qui étaient tous de nature offensive. Si vous vous demandiez quand la machine de guerre israélienne a été créée, eh bien voilà! LBJ en a été le père.
Selon Stephen Green, dans son livre Taking Sides: America's Secret Relations with a Militant Israel: "Les 92 millions de dollars d'aide militaire fournie durant l'année fiscale 1966 dépassaient le total de toute l'aide militaire officielle fournie à Israël cumulativement pendant toutes les années depuis la fondation de cette nation en 1948."
Green poursuit: «70% de toute l'aide officielle des États-Unis à Israël a été militaire. Les États-Unis ont donné à Israël plus de 17 milliards $ d'aide militaire depuis 1946, dont la quasi-totalité - plus de 99% - ont été fournis depuis 1965."
Pouvez-vous voir ce qui se passe ici? Moins de deux ans après l'assassinat de JFK, Israël est passé d'un pays faible membre de la volatile communauté moyen-orientale qui n'était pas été autorisé à développer des armes nucléaires, à celui d'un pays en bonne voie de devenir une force militaire indéniable sur la scène mondiale. John Kennedy a mis catégoriquement son poing sur la table et a refusé de permettre à Israël de développer un programme nucléaire, alors que LBJ a fait exactement le contraire en l'aidant et en le soutenant. «En 1968, le président n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit pour arrêter la bombe israélienne."
Le résultat de ce changement de cap entre les administrations Kennedy et Johnson est, à mon avis, la raison principale derrière nos problèmes actuels au Moyen-Orient qui ont abouti aux attaques du 11 septembre et à notre prochaine guerre contre l'Irak (et au-delà). J'ai une grande confiance en cette déclaration, car tel que Michael Collins Piper le souligne, voici les résultats de l'assassinat de john F. Kennedy:
1) Notre aide étrangère et militaire à Israël a augmenté de façon spectaculaire après que LBJ soit devenu président.
2) Plutôt que d'essayer de maintenir un équilibre au Moyen-Orient, Israël a soudainement émergé comme la force dominante.
3) Depuis l'administration LBJ, Israël a toujours eu des armes de loin supérieures à ses voisins directs.
4) En raison de cette évident et indéniable accroissement de la machine de guerre israélienne, le Moyen-Orient est dans la tourmente constante.
5) LBJ a également permis à Israël de poursuivre son développement nucléaire, ce qui lui permit de devenir la sixième plus grande force nucléaire au monde.
6) Enfin, nos énormes dépenses en aide étrangère à Israël (qui représente au bout du compte environ 10 milliards $ / an) a créé une situation de belligérance et de représailles sans fin au Moyen-Orient, plus un mépris et une hostilité envers les États-Unis pour leur rôle favorisant l'armée d'Israël. En Israël, et surtout aux yeux de David Ben-Gourion à l'époque, quelles étaient leurs alternatives -- rester affaibli (ou au moins équilibré) par rapport à leurs voisins et les mains liées par le refus de JFK de se plier à leur volonté, ou encore TUER l'homme qui les empêche de devenir la force dominante au Moyen-Orient, le bénéficiaire d'énormes quantités d'aide militaire, et l'une des forces nucléaires de première importance dans le monde? C'est quelque chose à penser. Aussi, tandis que ces pensées se bousculent dans votre tête, posez-vous cette question. Si Kennedy, Lyndon B. Johnson, et toutes les administrations ultérieures avaient adhéré à la Déclaration tripartite de 1950 et fait tout en leur pouvoir pour maintenir l'équilibre au Moyen-Orient au lieu de pousser Israël à l'avant-garde, nos tours jumelles auraient-elles été attaquées le 11 septembre 2001, et serions-nous aujourd'hui au bord d'une guerre potentiellement catastrophique? C'est certainement quelque chose à méditer.
NEW YORK - Une association regroupant plus de 5.000 professeurs et chercheurs américains a décidé de boycotter Israël pour protester contre la politique de l'Etat hébreu à l'égard des Palestiniens, une décision condamnée lundi par le Congrès juif mondial.
Ce boycott des institutions académiques israéliennes a été approuvé par 66.05% des 1.252 membres de l'American Studies Association (ASA) qui ont pris part au vote, précise sur son site celle qui se présente comme la plus ancienne et la plus importante association consacrée à l'étude interdisciplinaire de l'histoire et la culture américaines.
La résolution adoptée est solidaire de tous les chercheurs et étudiants privés de leur liberté académique et aspire à accorder cette liberté à tous, y compris aux Palestiniens, écrit l'ASA sur son site, évoquant aussi la violation par Israël du droit international et de résolutions de l'ONU.
Plusieurs organisations de ce type militent dans le monde pour un boycott académique d'Israël pour s'opposer à la politique de l'Etat hébreu.
L'ASA est la deuxième organisation académique américaine à adopter une telle position, après l'Association for Asian American Studies, qui avait pris une décision similaire en avril.
Le ministre israélien des Sciences et de la Technologie Yaakov Peri, cité par le site d'information Ynet, s'est élevé contre le vote des adhérents de l'ASA.
La principale victime ici est la science internationale qui relie entre eux des gens de diverses ethnies, nationalités et obédiences politiques, et c'est ainsi qu'elle doit rester, a regretté cet ancien patron du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien.
La décision (de l'ASA) ne fait pas la différence (...) entre une opinion politique et des travaux scientifiques, a encore déploré M. Peri.
Ce vote illustre l'antisémitisme (...) et la banqueroute morale de l'American Studies Association, a réagi Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial. L'ASA jette l'opprobre sur l'Etat juif, le seul pays du Moyen-Orient qui partage les valeurs américaines? Il ne faut pas s'étonner que de nombreux Américains disent du monde universitaire qu'il est biaisé et déconnecté des réalités, a-t-il poursuivi.
L'Association américaine des professeurs d'université, qui compte 48.000 membres, est, elle, opposée à tout boycott d'Israël.
Un camionneur gagne 324 millions et démissionne fissa
(ats / 04.01.2014 18h00)
Citation :
Un camionneur d'origine vietnamienne a découvert à son retour de vacances qu'il était le deuxième gagnant d'un jackpot de 648 millions de dollars de la loterie américaine. Il s'agit de la deuxième plus grosse cagnotte de l'histoire du pays.
Cet habitant du nord de la Californie partage son prix avec une femme de Géorgie. Il avait acheté son ticket dans une boutique de cadeaux à San José. Il est ensuite parti en vacances avec sa famille, laissant le ticket dans un tiroir.
C'est à son retour de vacances, au milieu de la nuit, qu'il a repensé à son billet. "Je me suis réveillé en pleine nuit et je me suis rappelé que j'étais allé à San José", dit-il dans un communiqué publié par la loterie.
Téléphone au patron
C'est alors qu'il a cherché le précieux ticket et découvert qu'il avait gagné 324 millions de dollars.
Le lendemain, il a appelé son patron pour lui dire: "Je regrette, patron, mais j'ai gagné la cagnotte. Je ne pense pas venir travailler aujourd'hui, ni demain, ni jamais".
L'heureux gagnant a 60 jours pour décider s'il souhaite recevoir son prix par annuités, ou en cash, en une seule fois. Dans ce cas, la somme serait ramenée à 174 millions de dollars (avant impôts).
Etat de l'Union: Obama s'oppose au déploiement militaire d'envergure à l'étranger
29/01/2014
Le président américain Barack Obama a prononcé son discours sur l'état de l'Union, le 29 janvier 2014.
Citation :
WASHINGTON,(Xinhua) -- Le président américain Barack Obama a énoncé son opposition au déploiement militaire d'envergure à l'étranger, promettant de chercher des moyens diplomatiques pour assurer le leadership et la sécurité des Etats-Unis.
"Je n'exposerai pas nos troupes à des dangers à moins que cela soit absolument nécessaire", a déclaré M. Obama dans son discours annuel sur l'Etat de l'Union.
"Nous devons mener les combats qui doivent être menés, pas ceux que les terroristes préfèrent - les déploiements d'envergure qui nous vident de nos forces et qui pourraient finalement alimenter l'extrémisme", a-t-il expliqué.