Soudan vs Sud-Soudan

Sud Soudan: Un scrutin à haut risque

Le prochain référendum d’auto­détermination au Sud-Soudan, le 9 janvier, sera surveillé de près par les puissances occidentales et les pays de la région.

Les états-majors militaires de quatre des principaux pays de l'Union européenne se préparent à évacuer leurs ressortissants en cas de besoin.

Les Nations unies et l'Union africaine entretiennent dans le pays 4 000 fonctionnaires et 20 000 soldats, déployés au Darfour et dans le sud du Soudan.

Des instructions ont été transmises aux ressortissants des pays occidentaux pour qu’ils se rassemblent dans des points spécifiques en cas de problème, en particulier à Khartoum, afin de faciliter leur évacuation.

Celle-ci présenterait néanmoins des difficultés, compte tenu de la situation géographique de la ville, éloignée à la fois de la mer et de toute frontière internationale, ce qui nécessiterait le recours à des moyens aériens importants.

De plus, l'aéroport de Khartoum est situé dans le centre de la ville et à proximité du QG de l’armée et d’une base aérienne, ce qui rend toute évacuation difficile, si les autorités soudanaises ne donnent pas leur feu vert et si les milices du NCP contrôlent la situation.

En outre, la plus grande partie de l’aviation soudanaise est basée hors de la capitale et peut intervenir rapidement, si des forces internationales prennent le contrôle de l'aéroport. Pour leur part, celles-ci pourraient bénéficier de l’appui des forces des Nations unies chargées de la protection des fonctionnaires.

Enfin, on peut s’attendre à des affrontements entre les forces du pouvoir et les habitants de Khartoum originaires du sud, en cas de report du scrutin ou de fraudes sur les résultats.

Dans ce cas, on devrait assister à un exode massif de la population sudiste résidant dans le nord (entre 500 000 et 1 250 000 personnes), ce qui ferait craindre une catastrophe humanitaire, à laquelle les autorités sudistes ne pourraient pas faire face sans une aide massive des organisations internationales.

Sud Soudan: Un scrutin à haut risque

Citation :

21/12/2010 - Le prochain référendum d’auto­détermination au Sud-Soudan, le 9 janvier, sera surveillé de près par les puissances occidentales et les pays de la région.

Les états-majors militaires de quatre des principaux pays de l'Union européenne se préparent à évacuer leurs ressortissants en cas de besoin.

Les Nations unies et l'Union africaine entretiennent dans le pays 4 000 fonctionnaires et 20 000 soldats, déployés au Darfour et dans le sud du Soudan. Des instructions ont été transmises aux ressortissants des pays occidentaux pour qu’ils se rassemblent dans des points spécifiques en cas de problème, en particulier à Khartoum, afin de faciliter leur évacuation. Celle-ci présenterait néanmoins des difficultés, compte tenu de la situation géographique de la ville, éloignée à la fois de la mer et de toute frontière internationale, ce qui nécessiterait le recours à des moyens aériens importants.

De plus, l'aéroport de Khartoum est situé dans le centre de la ville et à proximité du QG de l’armée et d’une base aérienne, ce qui rend toute évacuation difficile, si les autorités soudanaises ne donnent pas leur feu vert et si les milices du NCP contrôlent la situation.

En outre, la plus grande partie de l’aviation soudanaise est basée hors de la capitale et peut intervenir rapidement, si des forces internationales prennent le contrôle de l'aéroport. Pour leur part, celles-ci pourraient bénéficier de l’appui des forces des Nations unies chargées de la protection des fonctionnaires.

Enfin, on peut s’attendre à des affrontements entre les forces du pouvoir et les habitants de Khartoum originaires du sud, en cas de report du scrutin ou de fraudes sur les résultats. Dans ce cas, on devrait assister à un exode massif de la population sudiste résidant dans le nord (entre 500 000 et 1 250 000 personnes), ce qui ferait craindre une catastrophe humanitaire, à laquelle les autorités sudistes ne pourraient pas faire face sans une aide massive des organisations internationales.

http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/scrutinsudsoudan.html

Sud-Soudan: Khartoum reconnaîtra les résultats du référendum

Les autorités soudanaises sont prêtes à reconnaître le résultat du référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan, quel qu'il soit, a déclaré le ministre soudanais des Affaires étrangères Ali Ahmed Karti à Moscou lors d'un point de presse conjoint avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

"Nous espérons que le référendum se déroulera dans une atmosphère de calme. ance.

Nous accepterons le résultat, quel qu'il soit, ", a annoncé le chef de la diplomatie soudanaise.

Le référendum sur l'autodétermination du Sud-Soudan est prévu le 9 janvier 2011.

Il a été fixé en vertu de l'Accord global de paix signé en 2005 ayant mis fin à 22 ans de guerre civile entre la population du Sud, largement chrétienne, et la population du Nord, à majorité musulmane.