01 juillet 2013 16:10; Act: 01.07.2013 16:59 - (L'essentiel Online/AFP)
Citation :
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama ont chargé les chefs du FSB et du FBI de régler le cas de l'ex-consultant du renseignement américain.
La Russie, qui n'a pas d'accord d'extradition avec les États-Unis, a affirmé ne rien avoir à reprocher à Snowden. (AP)
«Ils n'ont pas bien sûr une solution qui satisfasse chacune des parties, c'est pourquoi ils ont chargé le directeur du FSB (Alexandre) Bortnikov et le directeur du FBI (Robert) Mueller d'être en contact permanent et de trouver des solutions», a déclaré le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, à l'antenne de la chaîne de télévision Rossia 24. «Leur tâche n'est pas simple, car ils (MM. Bortnikov et Mueller) doivent trouver une solution dans le cadre des normes du droit international», a souligné M. Patrouchev, lui-même ancien directeur du FSB (Service fédéral de sécurité).
«Au jour d'aujourd'hui, il n'est pas possible de dire qu'il y a une solution», a encore déclaré M. Patrouchev. Edward Snowden, un ancien informaticien de 30 ans du renseignement américain, qui a fait des révélations fracassantes sur l'ampleur de la surveillance électronique des États-Unis dans le monde, est bloqué dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo depuis le 23 juin, son passeport ayant été annulé par Washington qui réclame son extradition et l'a inculpé d'espionnage.
La Russie, qui n'a pas d'accord d'extradition avec les États-Unis, a affirmé ne rien avoir à lui reprocher, arguant en outre qu'il n'avait pas réellement franchi sa frontière, à savoir le contrôle des passeports. Mais Edward Snowden, qui est du reste demeuré invisible à l'aéroport depuis le 23 juin, n'est pas pour autant monté dans un avion pour Cuba à bord duquel il avait réservé un siège, des sources russes affirmant qu'il ne pouvait voyager avec un passeport annulé. L’Équateur, auquel il a demandé l'asile politique, a de son côté souligné ne pouvoir examiner sa demande que s'il rejoignait son territoire, et affirmé que la solution se trouvait «entre les mains des autorités russes».
IRIB- Les documents révélés par l’ex-agent de la CIA témoignent de l’espionnage d’envergure américain contre le Pakistan.
Les documents d’Edward Snowden, ancien agent de la CIA, font part de l’espionnage, par les Etats-Unis, des installations nucléaires pakistanaises, a annoncé le "Washington Post", a-t-on appris de Farsnews. Washington tente d’évaluer la loyauté des organisations de lutte contre le terrorisme pakistanais qui sont au service de la CIA, selon les révélations de Snowden, poursuit le quotidien.
Les services d’espionnage américains sont d’avis que les autorités du renseignement et militaires pakistanaises étaient au courant de la vaste campagne de massacre, sans l’ordre du tribunal des miliciens.
Espionnage de la NSA : les Etats-Unis intéressés par Wanadoo et Alcatel-Lucent
Le Monde.fr | 21.10.2013 à 06h32 • Mis à jour le 21.10.2013 à 18h07 | Par Jacques Follorou et Glenn Greenwald (Journaliste)
Citation :
La toile tissée par la NSA, révélée par Edward Snowden, l'ex-consultant de la plus importante agence de renseignement américaine, est symbole de gigantisme. On en sait, aujourd'hui, davantage sur les procédures et l'exhaustivité de l'intrusion américaine. C'est une certitude, les Etats-Unis fouillent les secrets de leurs alliés comme de leurs ennemis. En revanche, peu d'éléments ont encore filtré sur l'autre visage de cet espionnage, celui où apparaissent les individus ou les entreprises ciblés par le gouvernement américain.
Cette facette, sans doute la plus explicite en termes d'atteinte aux libertés publiques et individuelles, ne concerne donc pas que les pays considérés comme des adversaires mais également des nations amies comme la France, au cœur des centres d'intérêt de la NSA. Des documents de cette agence, obtenus par Le Monde, illustrent cette intrusion, à grande échelle, dans l'espace privé des citoyens français comme dans les secrets de grandes entreprises nationales.
La preuve la plus récente de cet espionnage apparaît dans un document daté du mois d'avril 2013 au détour d'une page d'un manuel d'utilisation du programme Prism, dévoilé par Edward Snowden, qui explique, en 41 pages, aux analystes de la NSA comment se servir de cet outil destiné à la collecte des données sur les serveurs des grands fournisseurs d'accès américain tels que Microsoft, Yahoo, Facebook ou Google.
L'une des fiches du manuel indique à l'analyste qu'il ne doit pas utiliser le seul programme Prism pour ses recherches. Il doit aussi puiser ses informations à une autre source connue sous le nom d'Upstream, qui permet d'intercepter les communications qui transitent par les câbles sous-marins et les infrastructures d'Internet. Au détour d'une liste de 35 exemples d'adresses choisies pour montrer l'intérêt de cette recherche élargie, on découvre ainsi que la NSA s'est intéressée de très près, du 1er au 31 janvier 2013, à tout ce qui est lié à wanadoo.fr et alcatel-lucent.com.
Wanadoo est une ancienne filiale de France Télécom qui a lancé son activité de fournisseur d'accès à Internet en 1995 et dont les activités ont été intégrées, en 2006, sous la marque Orange. Un tiers des clients d'Orange, soit 4,5 millions de personnes, utilise encore aujourd'hui l'adresse mail wanadoo.fr. Interrogée, la direction d'Orange s'est refusée à tout commentaire.
"ENTREPRISE STRATÉGIQUE"
Quant à Alcatel-Lucent, née de la fusion, en 2006, entre le groupe français Alcatel et l'américain Lucent Technologies, elle emploie plus de 70 000 personnes et œuvre dans le secteur sensible de l'équipement des réseaux de communications. Alcatel-Lucent possède des pépites comme les routeurs de cœur de réseau qui organisent le transport des données numériques ou l'activité de pose des câbles sous-marins par lesquels transite l'essentiel des flux de communications mondiaux. Fin 2012, Bercy a étudié la reprise totale ou partielle par Orange d'actifs d'Alcatel.
Mi-janvier 2013, Fleur Pellerin, ministre en charge des PME, de l'innovation et de l'économie numérique a évoqué le possible investissement du Fonds stratégique d'investissement (FSI), détenu par la Caisse des dépôts et l'Etat français, dans Alcatel-Lucent Submarine Networks (ASN), la filiale de câbles optiques sous-marins d'Alcatel-Lucent. Selon elle, cette activité représente un intérêt "stratégique", notamment en ce qui concerne "la cybersurveillance" et "la sécurité du territoire". Pour bien se faire comprendre, la ministre s'est déclarée favorable, sans citer les Etats-Unis, "à une solution qui maintienne l'intégrité d'ASN et son ancrage national".
Sollicitée par Le Monde, à plusieurs reprises, aussi bien sur les questions d'espionnage électronique américain à l'encontre d'un groupe industriel de droit français que sur les problématiques soulevées par ses déclarations concernant la sécurité des communications par voie sous-marine, Mme Pellerin a refusé de s'exprimer. Une source de haut niveau, au ministère de la défense, a indiqué, pour sa part, que les "propos de Mme Pellerin, reconnaissant publiquement que les câbles sous-marins et les stations d'atterrissage de ces câbles au contact des continents étaient des nids d'espionnage, relevaient d'une grave maladresse". Interrogé, Alcatel n'a pas voulu commenter ces informations.
Le document interne à la NSA fournit peu de détails sur les critères d'interception des données qui circulent sur les adresses wanadoo.fr et alcatel-lucent.com. On sait néanmoins, grâce à d'autres pièces dévoilées par Edward Snowden, qu'Upstream peut cibler aussi bien des adresses elles-mêmes, ce qui signifierait que la NSA peut stocker l'ensemble des informations qui y figurent, que des mots-clés qui déclenchent l'interception.
Selon les documents obtenus par Le Monde, le programme Prism utilise, pour sa part, plus de 45 000 "sélecteurs". On ne dispose pas du nombre précis de mots-clés pour l'intrusion massive de la NSA, via Upstream, sur l'adresse wanadoo.fr. Les méthodes de tri sont proches de celles de Prism et les critères retenus par la NSA couvrent les secteurs considérés comme "stratégiques" par le gouvernement américain et ce, dans tous les domaines, ceux qui sont liés aussi bien à la sécurité qu'aux enjeux politiques internationaux ou à la défense des intérêts commerciaux du pays.
Alcatel-Lucent joue une rôle central en matière d'équipements des réseaux de communication, notamment sous-marins. L'accès, par la NSA, à l'ensemble des communications des salariés de l'entreprise pourrait donc être systématique.
La philosophie de la NSA en matière de renseignement, selon les déclarations officielles de son directeur, le général Keith Alexander, est de pouvoir être alertée en cas de danger et de disposer d'une très large base de données en cas de besoin. Ce qui laisse imaginer que le stockage des données ainsi interceptées est de longue durée.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mer 23 Oct 2013 - 14:28
DES MESURES URGENTES POUR ÉVITER LES ÉCOUTES DE LA NSA
L'Algérie a-t-elle été espionnée?
Par Salim AGGAR - Mercredi 23 Octobre 2013 - Lu 1834 fois
Des pratiques qui ont semé la panique dans tous les gouvernements du monde
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Des pratiques qui ont semé la panique dans tous les gouvernements du monde Des pratiques qui ont semé la panique dans tous les gouvernements du monde. La ministre de la Ptic sait pertinemment que devant l'absence d'un réseau Intranet, la majorité des institutions algériennes et plus particulièrement celui de la Présidence, du Premier ministère et surtout des Affaires étrangères sont vulnérables.
«Toute la planète est espionnée!» c'est en ses termes que l'expert algérien, Arslan Chikhaoui, membre du Conseil d'experts au forum de Davos, explique la grande panique qui anime la majorité des gouvernements du monde et plus particulièrement le gouvernement algérien suite aux dernières révélations d'espionnage des Etats-Unis de la majorité des pays sur la planète.
Selon certaines sources, la nouvelle ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (Ptic), Fatma-Zohra Derdouri a alerté la majorité des départements du gouvernement à commencer par le Premier ministère, sur le danger de la réception des correspondances électroniques confidentielles par le service de surveillance électronique américain la NSA, (National Security Agency), la plus secrète et la plus perfectionnée des agences de renseignement au monde
La ministre ira jusqu'à adresser une correspondance à tous ses cadres: chef de cabinet, directrice générale des technologies de l'information, la communication, le directeur général de la société de l'information, les inspecteurs généraux ainsi que les directeurs centraux, les instruisant d'éviter toute utilisation de la messagerie: gmail, hotmail, yahoo ou wanadoo pour le transfert de documents confidentiels ou tout autre document professionnel jusqu'à nouvel ordre.
Tout doit passer par le courrier traditionnel.
Mme Derdouri qui était l'ancienne gendarme des Télécoms avait pourtant annoncé la couleur il y a un mois à l'occasion du 2e Forum arabe sur la gouvernance de l'Internet, en avisant que l'Algérie a décidé de mettre en place un point d'échange Internet au niveau national afin d'avoir une interconnexion directe entre les fournisseurs d'accès au Web sans passer par les réseaux américains et cela afin d'éviter la réception des données internes. La ministre de la Ptic sait pertinemment que devant l'absence d'un réseau Intranet, la majorité des institutions algériennes et plus particulièrement celui de la Présidence, du Premier ministère et surtout des Affaires étrangères sont vulnérables.
Mais pour les experts, cette décision algérienne d'éviter toute correspondance par mail ne va pas empêcher la surveillance des données par les organismes de renseignement américains.
Pour M.Arslan Chikhaoui, expert international et spécialiste de la cybercriminalité: «Cette décision de la ministre va provoquer un ralentissement des activités et ne va pas empêcher la surveillance du territoire algérien. A l'heure de la vitesse électronique, toute la planète est espionnée. Seulement voilà, 95% des informations échangées sur Internet sont publics ou blancs comme le définissent les spécialistes. Le reste des informations jugées confidentielles est limité dans le temps. Le temps est court pour le traitement de l'information. Aujourd'hui, l'espionnage est mondial. Cette entrée dans les données électroniques ne touche pas la vie privée, elle touche surtout la sécurité et le domaine commercial où l'espionnage économique fait rage.»
M.Chikhaoui indique que contrairement à l'Europe qui est espionnée pour des raisons économiques, l'Algérie est espionnée pour des raisons de sécurité, essentiellement liées aux activité d'Al Qaîda dans le Maghreb. Durant l'affaire Tiguentourine, les satellites américains avaient envoyé des images de la base In Amenas et transféré toutes les conversations téléphoniques et échanges mails et SMS activés dans cette région.
Une pratique légale et courante dans le cadre du droit international de lutte contre le terrorisme et le problème a été exposé par les Américains dans le cadre des échanges d'informations avec les Etats du Maghreb.
Mais cette affaire n'aurait jamais provoqué un réveil «tardif» des autorités algériennes si il n' y avait pas l'affaire Edward Snowden, un informaticien américain, ancien employé de la CIA et de la NSA, qui a révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques. Snowden venait de révéler la plus vaste opération d'espionnage jamais réalisée par un pays dans le monde. Les Etats-Unis n'avaient plus besoin d'un agent spécial, leur véritable force c'est la récolte de données et son nouveau agent est une machine ou plutôt un programme «US-985D». En France, par exemple, le quotidien Le Monde a révélé avant-hier qu'une période de 30 jours, entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013, 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques des Français ont été effectués par la NSA.
Le Monde a révélé que quand certains numéros de téléphone sont utilisés dans l'Hexagone, ils activent un signal qui déclenche automatiquement, l'enregistrement de certaines conversations. Cette surveillance récupère également les SMS et leur contenu en fonction de mots-clés. Enfin, de manière systématique, la NSA conserve l'historique des connexions de chaque cible. Par ailleurs, selon les documents de la NSA, obtenus par Le Monde, l'agence américaine s'est intéressée de près, entre le 1er et le 31 janvier 2013, aux adresses de messagerie wanadoo.fr, ancienne filiale d'Orange qui compte encore
4,5 millions d'utilisateurs, et Alcatel Lucent, l'entreprise franco-américaine de télécommunications. Cette opération d'espionnage d'un nouveau genre a poussé le ministre français des Affaires étrangères, Fabius à convoquer «immédiatement» l'ambassadeur américain et accueillir froidement le chef de la diplomatie américain, John Kerry, à Paris. Si la France, pays allié politique et militaire des Etats-Unis, est traitée ainsi, qu'en est-il du traitement électronique américain affligé à l'Algérie qui est connu pour ne pas être le partenaire économique, politique et militaire privilégié des Américains?
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Ven 25 Oct 2013 - 1:26
Espionnage: Bruxelles appelle les Européens à agir ensemble face aux Etats-Unis
L’équipe du site - 24-10-2013 - 12:11
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Espionnage de Merkel: Berlin convoque l'ambassadeur américainLa Commission européenne a estimé jeudi après les dernières révélations sur l'espionnage américain en Europe qu'il était temps d'agir pour donner à l'Union européenne une voix "forte et unie" face aux Américains.
"La protection des données doit s'appliquer aux mails des citoyens comme au téléphone portable d'Angela Merkel", a estimé la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding, citée par sa porte-parole.
"Maintenant, il ne s'agit plus seulement de faire des déclarations, il faut agir au sommet" européen, a-t-elle ajouté en référence à son projet de loi sur la protection des données, qui est bloqué depuis des mois en raisons de divergences entre les Etats membres.
"Cela permettrait à l'UE de négocier avec les Etats-Unis pour donner à l'UE une voix forte et unie", a-t-elle ajouté.
Berlin convoque l’ambassadeur américain
Peu auparavant, le ministre allemand des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur américain jeudi après-midi pour qu'il s'explique sur les informations laissant entendre que les services secrets américains ont espionné le téléphone de la chancelière Angela Merkel, a-t-on appris auprès du ministère.
"Il est exact que l'ambassadeur américain a été convoqué cet après-midi pour un entretien avec le ministre des Affaires étrangères (Guido) Westerwelle.
A cette occasion, la position du gouvernement allemand lui sera clairement exposée", a indiqué une porte-parole, confirmant des informations du site internet de Der Spiegel.
Angela Merkel a téléphoné au président Barack Obama mercredi pour demander des explications après des informations selon lesquelles son téléphone portable serait espionné par les services secrets américains.
M. Obama lui aurait assuré que les Etats-Unis ne surveillaient pas et ne surveilleraient pas ses communications. Mme Merkel a souligné que si cet espionnage était confirmé, elle le jugerait "totalement inacceptable" et porterait un "coup sérieux à la confiance" entre les deux pays amis.
Ces informations ont provoqué de vives réactions en Allemagne, l'un des plus fidèles alliés des Etats-Unis, d'autant que la chancelière s'était montrée très compréhensive à l'égard des activités de surveillance de la NSA à l'étranger, depuis le début des révélations sur ce sujet par un ancien consultant, Edward Snowden.
Le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière a jugé jeudi matin que si ces informations étaient exactes, "ce serait vraiment grave".
"Cela fait des années que je pars du principe que mon portable est sur écoute. Mais en tout cas je n'aurais jamais cru que ce serait par les Etats-Unis", a-t-il ajouté à la télévision publique allemande.
"Les Américains sont et restent nos meilleurs amis, mais ça, ça ne va pas du tout", a-t-il poursuivi, appelant les Etats-Unis à "mettre immédiatement fin" à ces pratiques, si elles se confirmaient.
WASHINGTON - La responsable de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain a indiqué lundi être farouchement opposée à l'espionnage de dirigeants alliés des Etats-Unis et va lancer un réexamen majeur des opérations américaines d'espionnage.
Il m'apparaît clairement que certaines activités de surveillance ont été menées pendant plus de 10 ans sans que la commission sénatoriale sur le Renseignement n'en soit informée de manière satisfaisante, a déclaré la démocrate Dianne Feinstein. Le Congrès a besoin de savoir exactement ce que notre communauté du renseignement fait, a-t-elle ajouté. A ce titre, la commission va lancer un réexamen majeur de tous les programmes d'espionnage.
En ce qui concerne la collecte de renseignement sur les dirigeants des alliés des Etats-Unis --dont la France, l'Espagne, le Mexique et l'Allemagne-- je le dis sans équivoque: j'y suis farouchement opposée.
A moins que les Etats-Unis ne soient engagés dans un conflit avec un pays ou qu'il y ait un besoin urgent pour ce type de surveillance, je ne pense pas que les Etats-Unis devraient recueillir des données sur les appels téléphoniques ou les emails de présidents ou de Premiers ministres amis, a poursuivi l'influente sénatrice démocrate.
D'après les éléments dont je dispose, le président Obama n'était pas informé du fait que les communications de la chancelière Angela Merkel étaient recueillies depuis 2002. C'est un gros problème, a-t-elle ajouté.
La tempête provoquée par une cascade de révélations sur les écoutes de l'Agence nationale de sécurité (NSA) en Europe n'avait pas faibli lundi en Espagne, où selon le quotidien espagnol El Mundo, plus de 60 millions d'appels téléphoniques ont été espionnés en un mois, mais aussi en Allemagne, où les révélations sur l'espionnage présumé d'un téléphone portable de la chancelière ont créé un choc.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mer 27 Nov 2013 - 0:08
Les États-Unis dépassent les limites dans la lutte contre le terrorisme, selon les Pays-Bas
2013-11-27 05:33:28 cri
Citation :
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans a déclaré mardi que les Etats- Unis avaient perdu l'équilibre entre la confidentialité et la sé curité dans sa lutte contre le terrorisme. "Nous devons trouver un moyen a travers lequel la sécurité et confidentialité sont protégées", a déclaré Timmermans a NOS Radio 1. "L'équilibre américain est perdu".
Samedi dernier, le journal néerlandais NRC a révélé que l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a infecté plus de 50.000 réseaux informatiques dans le monde entier avec des logiciels malveillants conçus pour dérober des informations sensibles, sur la base des documents fournis par l'ancien employé de la NSA - Édouard Snowden.
En outre, les documents montrent que les Pays-Bas avaient été surveillés par les États-Unis depuis 1946 jusqu'en 1968.
M. Timmermans a fait valoir que la NSA est passée d'une base de "besoin de savoir" à "bon à savoir". "Ce n'est pas bon", a-t- il dit. "De cette façon, la confidentialité des citoyens ne peut plus être assurée".
"Si vous lisez les rapports sur l'écoute et la manière et l'envergure, vous pouvez vous demander si tout cela a servi à la lutte contre le terrorisme et la promotion de la sécurité", a conclu le ministre.
Des ambassades australiennes impliquées dans le réseau d'espionnage américain (médias)
31.10.2013 à 17h18 - ( Xinhua )
Citation :
Des ambassades australiennes sont impliquées dans un réseau d'espionnage mondial mené par les Etats-Unis et sont utilisées secrètement pour intercepter des appels et des données à travers l'Asie, ont rapporté jeudi des médias locaux.
L'agence australienne top secrète Defense Signals Directorate (DSD) gère des installations clandestines de surveillance dans plusieurs ambassades, sans que la plupart des diplomates australiens n'en aient connaissance, rapporte l'entreprise australienne Fairfax Media.
"Fairfax Media a appris qu'une collecte de renseignements sur les transmissions s'effectue à partir des ambassades de Jakarta, Bangkok, Hanoï, Beijing et Dili, ainsi que des hauts-commissariats à Kuala Lumpur et à Port Moresby, ainsi que d'autres établissements diplomatiques", a fait savoir Fairfax jeudi.
Certains détails de ces opérations sont révélés dans un document de l'Agence nationale de sécurité américaine divulgué par l'ancien employé de la CIA en exil et délateur Edward Snowden, et publié par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Le document révèle l'existence d'un programme de collecte de renseignements sur les transmissions extrêment délicat, du nom de code STATEROOM, mené à partir d'ambassades et de consulats américains et de missions diplomatiques d'autres partenaires de renseignements tels que l'Australie, la Grande-Bretagne et le Canada.
"Elles (les installations de surveillance) sont clandestines, et leur véritable mission est méconnue de la majorité des diplomates travaillant dans le même établissement", selon le document.
Un ancien officier de l'Agence de renseignement du département australien de la Défense a confié à Fairfax Media que la DSD mène des opérations de surveillance à partir d'ambassades australiennes à travers l'Asie et le Pacifique.
Le département des Affaires étrangères et du Commerce s'est refusé à tout commentaire sur les "questions de renseignements", a indiqué Fairfax.
"Eviter de commenter sur les questions de renseignements est une pratique de longue date des gouvernements australiens", a rappelé un porte-parole ministériel à Fairfax.
Inquiet de la surveillance de la NSA, Microsoft décide de crypter son réseau
Ajouté par Nicolas Laffont on 6 décembre 2013.
Microsoft souhaite redorer son blason terni par l’affaire Prism (mshcdn.com)
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Après Google et Yahoo!, Microsoft a décidé, dans la foulée des révélations sur le vaste programme de surveillance de l’agence américaine de sécurité nationale (NSA), de crypter les données échangées sur son réseau informatique.
Quelques jours après avoir dévoilé ses intentions au Washington Post, la firme vient de donner des détails mercredi soir dans un long billet rédigé par le directeur juridique de l’entreprise, Brad Smith.
Ce dernier compare les activités de la NSA à celles de cybercriminels. Qui n’y va pas de main morte, puisqu’il compare carrément les activités de la NSA à celles de cybercriminels.
«Comme beaucoup d’autres, nous sommes particulièrement alarmés par les récentes accusations publiées dans la presse sur un effort large et concerté de certains gouvernements de circonvenir aux mesures de sécurités sur internet – et selon nous, aux processus et protections légales des contenus internet – pour collecter subrepticement les données privées des clients [...] S’ils sont avérés, ces efforts menacent de miner sérieusement la confiance dans la sécurité et la confidentialité des communications par internet», a-t-il écrit, qualifiant l’«espionnage du gouvernement de menace persistante et grave tout comme le piratage et les attaques informatiques malveillantes».
Parmi les «mesures immédiates» pour crypter les données de l’ensemble de ses services, Microsoft va protéger tous les transferts de données entre ses différents centres de traitement de données (data centers), ainsi que l’intégralité des données utilisateurs enregistrées sur ses disques durs. L’entreprise utilisera Perfect Forward Secrecy, une technologie de chiffrement vantée par l’Electronic Frontier Foundation et qu’utilise déjà Twitter. Cette technologie, doublée de clés de cryptage dopées à 2048 bits, devrait largement compliquer les tâches de décodage des supercalculateurs de l’agence…
Ces mises à jour de sécurité vont s’appliquer à tous les services en ligne de la marque, notamment Outlook.com, Skydrive et Office365. Elles seront définitivement en place à la fin 2014, même si Microsoft affirme «que la plupart des mesures sont d’ores et déjà en fonction». Microsoft veut aussi renforcer ses dispositifs de protection légale des données de ses clients et «accroître la transparence sur le code de ses logiciels pour rassurer les clients sur le fait que nos produits ne comportent pas de failles».
Accusés d’avoir fourni des milliers de données numériques sur des internautes, Google, Yahoo! et Facebook se sont même pourvus en justice pour pouvoir en dire davantage sur les demandes de renseignement qu’ils reçoivent des autorités américaines.
Par La Voix de la Russie | L'Agence de sécurité nationale américaine a utilisé des données de Google pour obtenir des informations sur ses usagers et mener des attaques cybernétiques éventuelles.
La NSA a utilisé la même technologie que les services publicitaires qui suivent l'historique des requêtes des usagers sur le web. Les services secrets des Etats-Unis et de Grande-Bretagne recevaient les données indispensables grâce aux cookies PREF de Google.
Ce segment ne renferme pas de données personnelles comme l'identifiant ou l'adresse électronique, mais des codes numériques permettent d'identifier l'usager.
Les États-Unis se préparent à une refonte majeure de leurs activités d’espionnage
Ajouté par Jacques N. Godbout on 14 décembre 2013
Lire la suite :
Citation :
Au moment où le rapport du groupe de travail présidentiel mis sur pied à la suite des révélations de Snowden sur les pratiques de surveillance de l’Agence de sécurité nationale est sur le point de proposer une refonte spectaculaire des activités espionnage des États-Unis, l’Agence ouvre ses portes aux journalistes.
La Maison Blanche a confirmé vendredi la réception rapport du groupe spécial dont la teneur devrait être révélée publiquement d’ici la fin de l’année.
De nouvelles procédures en matière de collecte de renseignement devraient être adoptées par la NSA et le président devrait faire le point sur ces changements lors de son discours sur l’état de l’Union en janvier, dans une tentative de mettre un terme à cette controverse qui dure maintenant depuis plus de six mois.
Le rapport du groupe de travail présidentiel propose des changements majeurs dans la façon dont le gouvernement recueille et stocke les informations.
Une de ses recommandations serait qu’il y ait aux audiences de la Foreign Intelligence Surveillance Court(FISA) un procureur chargé de s’opposer aux demandes de la NSA pour que les magistrats puissent mieux voir les deux côtés de la médaille. Actuellement, la NSA présente seule ses demandes directement aux magistrats de la FISA, sans personne pour la contredire.
Le rapport du groupe de travail propose aussi, selon le Wall Street Journal, que les métadonnées collectées pour le gouvernement soient stockés chez les compagnies de téléphone ou chez un tiers, plutôt que par le gouvernement lui-même, imposant dans la foulée des restrictions plus sévères sur l’accès du gouvernement à ces métadonnées.
Enfin, contrairement à un rapport antérieur qui recommandait le transfert de la direction de l’agence de l’armée aux civils, la Maison Blanche a confirmé vendredi que l’agence continuera d’être dirigée par le chef de «Cyber Command» de l’armée, poste actuellement occupé par le général Keith Alexander qui avait, d’ailleurs, offert sa démission quand a éclaté l’affaire Snowden.
Le groupe de travail présidentiel, dont le nom officiel est le «Review Group on Intelligence and Communications Technology», est composé de juristes et de spécialistes du renseignement, dont, Richard Clarke, un ancien responsable de la lutte contre le terrorisme dans l’administration Bush, Cass Sunstein, l’ancien tsar de la réglementation du présidentObama, Michael Morrell, un ancien directeur adjoint de la CIA, et Geoffrey Stone, un ancien doyen de l’École de droit de l’Université de Chicago.
Entre temps, la NSA, qui a ouvert ses portes à l’équipe de CBS, dont le reportage sera diffusé dimanche 15 décembre, soulève la question de l’amnistie d’Edward Snowden.
Snowden, le responsable des fuites sur les programmes de surveillance de la NSA, l’agence américaine de surveillance électronique, continue à vivre en Russie, où il a obtenu l’asile, mais a dit qu’il reviendrait aux États-Unis si on lui accordait l’amnistie. Des désaccords persistent sur cette question. Le journaliste américain John Miller, de la célèbre émission d’affaires publiques «60 minutes», du réseau CBS, a pu poser la question à la direction de la NSA.
Richard Ledgett, un des dirigeants de la NSA interrogé par CBS, ne s’oppose pas à la demande d’amnistie adressée par Snowden. «De mon point de vue, cela mérite d’être discuté», estime-t-il, mais seulement si les documents en la possession de Snowden sont mis en sécurité.
Quant au patron de la NSA, le général Keith Alexander, qui doit partir à la retraite au printemps 2014, il déclare au contraire que «C’est comme quelqu’un qui prendrait en otage cinquante personnes, en abattrait dix et dirait ensuite: « garantissez-moi l’amnistie pour ce que j’ai fait et je libère les quarante otages restants »». Selon le général, Snowden doit porter la responsabilité de ce qu’il a fait et passer un accord créerait un précédent dangereux.
Devrait-on accirdé l’amnistie à Snowden en échange des documents qu’il a encore en sa possession (Vidéo: CBS)
Par La Voix de la Russie | Les autorités brésiliennes ne se pressent pas d’accorder l’asile politique à l’ancien agent de la NSA Edward Snowden. Toutefois, selon certains parlementaires brésiliens, aujourd’hui ils doivent le faire.
En fait, c’est la deuxième fois que le Brésil refuse d’accorder l’asile politique à Edward Snowden. Avant d’obtenir l’asile temporaire en Russie, l’ancien agent technique des services spéciaux américains, la CIA et la NSA, qui était à l’origine en juin d’un scandale d’espionnage qui a eu des répercussions mondiales, l’avait demandé dans plusieurs autres pays. Il a reçu, pratiquement partout, une réponse négative.
Cependant, Edward Snowden continue de faire preuve d’opiniâtreté. Après que le représentant haut placé de la NSA Richard Legget eut évoqué, au début de la semaine, la possibilité d’amnistier Edward Snowden en échange de son silence dans les médias, Edward Snowden a publié une lettre ouverte dans le journal brésilien Folha de São Paulo,dans laquelle, il exprime sa satisfaction face à la réaction négative du Brésil sur l’espionnage mondial américain et se dit prêt à recommencer à dévoiler des informations si un État lui offre le statut de réfugié politique permanent. Toutefois, selon la presse locale, le Brésil n’a pas l’intention d’accorder l’asile à Snowden.
Si cette décision dépendait de l’opinion publique brésilienne et d’une partie du parlement national, l’ancien agent de la NSA prendrait probablement déjà des bains de soleil sur la plage de Rio de Janeiro. « Nous avons perçu la lettre de Snowden adressée au peuple brésilien comme un début très positif », a expliqué dans une interview à La Voix de la Russie, Ivan Valente, président du Parti Socialisme et Liberté brésilien (PSOL). Et même si Edward Snowden ne demande pas directement l’asile politique dans sa lettre, cela découle de son contenu.
« Snowden a déjà été accepté par un pays : la Russie. Et dans sa situation, il est assez délicat de déclarer qu’il serait plus commmode pour lui d’obtenir l’asile dans un autre pays. Cependant, le contenu et le ton de sa lettre montrent qu’il accepterait l’asile du Brésil. Il s’agit en effet d’un processus à long terme et ces choses-là ne se font pas en une minute »,a expliqué Ivan Valente.
Il estime que, grâce à Edward Snowden, le problème de l’espionnage américain est discuté dans le monde entier dans toutes les sphères - économique, sociale, politique ou juridique. L’espionnage lui-même constitue une manifestation d’agression, d’autant plus que les Etats-Unis ont espionné la présidente brésilienne Dilma Rousseff et les membres de son gouvernement. Par conséquent, selon Ivan Valente, le Brésil doit être prêt à payer un certain « prix politique » dans le cas où il accorderait l’asile à Snowden.
« Une pression pourrait être exercée sur le gouvernement brésilien de la part des cercles conservateurs et, avant tout, de la presse. Mais d’un autre côté, l’opinion publique pourrait considérer l’octroi de l’asile politique à Edward Snowden comme une réponse logique à l’espionnage et son agressivité. C’est au gouvernement de faire son choix. J’estime que, jusqu’à présent, il a agi de manière hésitante et n’était pas prêt à faire ce pas. Cependant, non seulement il pourrait, mais il doit accorder l’asile à Snowden »,estime Ivan Valente.
Selon lui, le parlement brésilien pourrait très bien remplir le rôle de médiateur dans cette affaire. Une conférence audiovisuelle des parlementaires brésiliens pourrait lancer le processus. De plus, en prenant compte de l’ampleur de l’espionnage américain et de la géographie des pays qui en ont été victimes, Ivan Valente a l’intention d’insister pour que cette conférence soit organisée en présence des représentants du Parlement européen.
En ce qui concerne Edward Snowden lui-même, il a relancé sa recherche de manière très légitime, car la durée de l’asile qui lui a été accordé par la Russie n’est que d’un an. Il est possible qu’un pays sud-américain se risque à offrir l’asile à l’ancien agent de la NSA, mais cela n’arrivera pas prochainement. Quoi qu’il en soit, Edward Snowden ne pourra pas assister au carnaval de Rio qui débute à la fin du mois de février. T
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Ven 3 Jan 2014 - 23:22
Les appels à la clémence se multiplient en faveur d'Edward Snowden
LeFigaro.frPar Gauron, Roland | LeFigaro.fr – 03 janvier 2014
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Le New York Times et le Guardian estiment que l'ancien consultant de la NSA mérite de purger une peine réduite s'il décide de rentrer aux États-Unis.
Il y a sept mois, Edward Snowden devenait l'ennemi public numéro un à Washington. Aujourd'hui, les appels à la clémence se multiplient en faveur de l'ancien consultant de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA), qui a levé le voile sur l'ampleur du programme américain d'espionnage. Derniers en date: le New York Times et le Guardian . Mercredi, les deux quotidiens ont chacun signé un éditorial plaidant la cause de l'exilé. «Le moment est venu pour les États-Unis d'offrir à Edward Snowden un marché ou une forme de clémence, qui lui permettrait de revenir chez lui», juge l'influent quotidien new-yorkais. Le journal britannique, qui a relayé nombres des révélations de l'Américain, va un peu plus loin, saluant «un acte de bravoure» méritant la grâce.
Selon les deux textes, l'ampleur de la faute commise par la NSA plaide en faveur de l'accusé. Le Guardian rappelle qu'«une semaine avant Noël, un juge américain a trouvé que les techniques “quasi orwelliennes” révélées par Snowden sont probablement anticonstitutionnelles». «Étant donné la valeur énorme des informations qu'il a révélées, et les abus qu'il a mis au jour, Edward Snowden mérite mieux qu'une vie d'exil, de peur et de fuite», justifie pour sa part le New York Times. L'ancien consultant de la NSA n'avait pas d'autre alternative que de révéler les informations dont il disposait à la presse, ajoute le quotidien. L'éditorialiste rappelle ainsi que le consultant informatique affirme avoir, au préalable, signalé les abus à deux supérieurs.
Edward Snowden encourt au moins trente ans de prison. Il est accusé par le gouvernement américain de deux violations de l'Espionage Act et du vol de documents appartenant à l'État. D'autres inculpations pourraient même suivre, estime le New York Times, ce qui conduirait l'Américain à purger une peine de prison à (...) Lire la suite sur Figaro.fr
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Jeu 16 Jan 2014 - 23:35
La NSA a récupéré près de 200 millions de textos par jour dans le monde
Créé le 16/01/2014 à 22h00 -- Mis à jour le 16/01/2014 à 22h01
Illustration d'un homme avec un téléphone. NAM Y. HUH/AP/SIPA
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ESPIONNAGE - L'agence américaine a ainsi collecté des tonnes d'informations, y compris sur des individus qui ne sont soupçonnés d'aucune activité illégale...
L'Agence de sécurité nationale américaine, la NSA, a récupéré près de 200 millions de textos par jour dans le monde, de façon non ciblée, pour en extraire des renseignements, rapporte jeudi le quotidien britannique The Guardian.
Ces informations, révélées dans le cadre d'une enquête menée conjointement par le journal et la chaîne Channel 4 News, se basent sur des documents transmis par l'ancien consultant informatique Edward Snowden, réfugié en Russie. Elles sont publiées à la veille d'un discours du président américain Barack Obama, qui doit annoncer vendredi une série de réformes des méthodes de surveillance, en réponse à la controverse sur les programmes américains d'espionnage déclenchée par Snowden.
Les projets, contacts et transactions collectés
Le programme de la NSA sur les textos, qui a pour nom de code "Dishfire", récupère "à peu près tout ce qu'il peut", selon des documents du GCHQ, le pendant britannique de la NSA, cités par The Guardian, plutôt que de se cantonner aux communications de personnes faisant l'objet d'une surveillance. Le quotidien indique s'appuyer aussi sur un document de la NSA datant de 2011, sous-titré "Les SMS: une mine d'or à exploiter" révélant que le programme a permis de collecter en moyenne 194 millions de textos par jour en avril cette année-là.
La NSA se sert de cette base de données pour en extraire des renseignements sur les projets de voyages, les contacts, les transactions financières des détenteurs de téléphones portables, y compris les individus qui ne sont soupçonnés d'aucune activité illégale, selon le journal. Le programme consiste à recueillir et à analyser des messages automatiques tels que ceux signalant les appels en absence ou les frais de "roaming" à l'étranger, ainsi que les textos envoyés par les banques.
Selon le quotidien, l'agence britannique GCHQ a utilisé ce programme pour chercher des "métadonnées" -informations relatives à ces SMS mais pas leur contenu lui-même- concernant des communications de personnes se trouvant au Royaume-Uni. GCHQ a affirmé que ses activités se faisaient en toute légalité. "L'ensemble du travail de GCHQ est mené en accord avec le strict cadre de la loi et de nos règles qui garantit que nos activités sont autorisées, nécessaires et proportionnées, et qu'il y a une rigoureuse supervision", a indiqué l'agence dans un communiqué.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mer 22 Jan 2014 - 20:06
Edward Snowden «craint pour sa vie», selon son avocat russe
Ajouté par Nicolas Laffont le 21 janvier 2014 à 17:00.
Les nouveaux papiers d'Edward Snowden lui permettent de rester en Russie jusqu'au 31 juillet 2014 (Photo: capture d'écran Russia 24)
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Citation :
L’avocat russe d’Edward Snowden a déclaré mardi, lors d’une interview à la chaîne de télévision Vesti, que l’ancien consultant de la NSA craignait pour sa vie après avoir été menacé sur un site internet par des responsables américains dont l’identité n’a pas été révélée.
Anatoli Koutcherena a dénoncé des déclarations constituant des appels à «des représailles physiques contre Edward Snowden». «Les menaces sur sa vie sont réelles. Elles existent vraiment», a-t-il dit.
Travaillant pour le compte de la NSA, Edward Snowden est à l’origine de la plus vaste révélation du système d’espionnage américain. Inculpé d’espionnage par Washington, il s’est vu octroyer en août dernier le statut de réfugié en Russie pour un an, après avoir passé plus d’un mois dans la zone de transit de l’aéroport Moscou-Cheremetievo.
Il n’a fait aucune apparition publique depuis qu’il a obtenu l’asile en Russie et son avocat a expliqué à plusieurs reprises qu’Edward Snowden était en danger et que des gardes du corps devaient assurer sa sécurité.
Dans ses nouvelles déclarations, l’avocat russe semble faire allusion à un article diffusé la semaine dernière par le site d’informations populaires BuzzFeed, intitulé «America’s Spies Want Edward Snowden Dead (Des espions américains veulent la mort d’Edward Snowden)».
Citant un responsable de la Défense américaine, l’article indiquait que celui-ci «[adorerait] mettre une balle dans sa tête.» Un analyste de la NSA déclarait également: «Dans un monde où il n’y aurait pas de restrictions pour tuer un Américain, j’y irais et je le tuerais moi-même».
L’avocat a ajouté qu’il comptait demander aux autorités américaines d’enquêter sur ces publications et éventuellement de réclamer à ce média de révéler l’identité de ses sources.
«Nous allons demander que tombent les masques de ces gens. Nous devons savoir qui est cet employé de la NSA, qui donne des ordres sur la façon dont il faut éliminer Edward Snowden», a-t-il estimé.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Ven 24 Jan 2014 - 18:36
Snowden dit qu’il n’a «aucune chance d’avoir un procès équitable» aux USA
Ajouté par AFP le 24 janvier 2014 à 7:00.
L'ex-consultant de la NSA Edward Snowden sur une photographie diffusée par Channel 4, le 24 décembre 2013 (Archives/AFP)
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Citation :
Edward Snowden, auteur des révélations sur les programmes de surveillance secrets de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), a estimé jeudi qu’un retour aux États-Unis était dans l’immédiat impossible sans un changement de la loi qui a servi à l’inculper.
«Revenir aux États-Unis serait, selon moi, la meilleure solution [...] mais c’est malheureusement impossible en raison des lois actuelles de protection des lanceurs d’alerte, qui ne protègent pas les sous-traitants du secteur de la sécurité nationale comme moi», a écrit le jeune homme, réfugié en Russie, lors d’une séance de questions-réponses écrites en direct sur le site animé par ses soutiens freesnowden.is.
Edward Snowden est inculpé d’espionnage et de vol de documents appartenant à l’État.
«La loi vieille de 100 ans qui a permis mon inculpation [..]) ne permet pas de défense au nom de l’intérêt public», a-t-il écrit en réponse à une question d’un journaliste posée via Twitter. «C’est très agaçant, car cela veut dire qu’il n’y a aucune chance d’avoir un procès équitable, et aucun moyen pour que je revienne pour me défendre devant un jury», a encore affirmé le jeune homme qui n’est pas apparu à l’écran.
«Peut-être que lorsque le Congrès mettra fin aux programmes décrits comme illégaux par la commission PCLOB, les élus réformeront aussi la loi de protection des lanceurs d’alerte, et mettront en place un mécanisme pour que tous les Américains puissent bénéficier d’un procès équitable, quels que soient leurs employeurs», a-t-il écrit, en référence au rapport publié jeudi d’une commission indépendante sur le programme de métadonnées téléphoniques de la NSA.
Le tchat en direct de jeudi est le premier d’Edward Snowden depuis juin dernier sur le site du Guardian.
Il coïncide avec une déclaration du ministre de la Justice américain, Eric Holder, qui a indiqué à la chaîne MSNBC jeudi qu’il était opposé à une grâce pour Edward Snowden mais ouvert à une «conversation» dans le cas où ce dernier était prêt à assumer sa responsabilité dans les fuites.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mar 28 Jan 2014 - 11:44
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne utilisent Angry Birds et Google Maps pour recueillir des données sur leurs utilisateurs
2014-01-28 14:32:06 xinhua
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Des agences d'espionnage américaine et britannique exploitent diverses applications populaires de smartphones telles qu'Angry Birds et Google Maps pour recueillir des informations personnelles sur les utilisateurs, y compris leur emplacement, leur âge, leur sexe et même leur orientation sexuelle, a rapporté lundi le New York Times.
Citant des documents confidentiels fournis par l'ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) Edward Snowden, le reportage explique que la NSA et son homologue britannique, le Government Communications Headquarters (GCHQ), travaillent ensemble depuis 2007 pour recueillir et conserver des données d'applications de smartphones qui "fuient".
Les agences ont échangé des méthodes de saisie de données d'emplacement et d'organisation quand une cible utilise Google Maps, et de collecte de carnets d'adresses, listes d'amis, registres téléphoniques et données géographiques contenues dans les images envoyées via les versions mobiles de Facebook, Flickr, LinkedIn, Twitter et d'autres services, selon le journal américain.
Bien que l'ampleur et les détails de la saisie de données demeurent nébuleux, les agences obtiennent régulièrement des informations de certaines applications, surtout les premières à avoir été introduites aux téléphones portables, et détiennent également des capacités similaires pour certaines applications plus récentes, y compris Angry Birds, a ajouté le New York Times.
Angry Birds, créé par la finlandaise Rovio Entertainment, a été téléchargé plus d'un milliard de fois. La compagnie a soulevé la critique populaire en 2012 quand des chercheurs ont révélé que l'application enregistrait l'emplacement des utilisateurs et recueillait d'autres données et les fournissait à des agences de publicité de téléphones portables.
Rovio a annoncé au jounal britannique The Guardian qu'il n'avait pas connaissance d'un quelconque programme de la NSA ou du GCHQ cherchant à extraire des données de ses utilisateurs.
"Rovio ne savait rien de cette affaire avant qu'elle n'éclate, et n'a pas eu connaissance de ce genre d'activités dans les réseaux publicitaires externes", a dit Saara Bergstrom, vice-président marketing et aux communications de Rovio. "Nous n'avons aucun lien avec les organisations que vous avez mentionnées (NSA et GCHQ)".
Certaines données personnelles pourraient être particulièrement sensibles, et un document secret de renseignements britanniques de 2012 affirme que des espions peuvent consulter des applications de smartphones comportant des détails comme l'"alignement politique" et l'orientation sexuelle d'un utilisateur, selon le reportage du New York Times.
La NSA et le GCHQ ont fait preuve d'un intérêt particulier pour Google Maps, qui offre une précision de quelques mètres, et même mieux à certains endroits.
Les agences recueillent tellement de données de l'application que "vous serez en mesure de cloner la base de données de Google" de recherches mondiales d'itinéraires, selon un rapport de la NSA publié en 2007. Le rapport du GCHQ de 2008 indique que "cela signifie en fait que quiconque utilisant Google Maps sur un smartphone travaille au profit d'un système du GCHQ".
Le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a déclaré que la NSA s'intéresse seulement aux utilisateurs considérés comme des menaces pour les Etats-Unis, y compris "les terroristes, les proliférateurs, d'autres mauvais acteurs".
"Dans sa collecte d'informations, la NSA se concentre sur des cibles valables des renseignements étrangers, pas sur les Américains ordinaires", a annoncé M. Carney.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mer 29 Jan 2014 - 19:17
Angela Markel a mis les États-Unis en garde contre l’espionnage
Aujourd'hui, 20:24 - Par La Voix de la Russie
Photo : EPA
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La chancelière allemande Angela Merkel a mis les États-Unis en garde de manière ferme et explicite contre l’espionnage des services spéciaux américains qui contrôlent les données personnelles des citoyens.
« La manière d’agir selon laquelle le but justifie les moyens et tout ce qui peut être réalisé techniquement est réalisé techniquement sape la confiance », a déclaré la chancelière allemande au Bundestag. Elle a également mis en garde contre un éventuel préjudice porté à la coopération avec les États-Unis. Les discussions sont en cours en Allemagne sur la rationalité de la signature de l’accord sur la création d’une zone transatlantique de libre-échange.
NSA : les hackers du Chaos Computer Club portent plainte contre Angela Merkel
Le 4 février 2014 par Ariane Beky
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Le Chaos Computer Club (CCC) et la Ligue internationale des droits de l’homme accusent le gouvernement d’Angela Merkel et les services secrets allemands de soutenir des activités de renseignement illégales, en coopérant avec la NSA américaine et le CGHQ britannique. À Berlin comme à Paris la fronde s’intensifie.
Après le scandale des écoutes « Made in NSA », la fronde s’intensifie en Europe. La Ligue internationale des droits de l’homme et le Chaos Computer Club (CCC), organisation de hackers basée à Hambourg, ont déposé plainte auprès du procureur général fédéral, lundi 3 février, contre la chancelière Angela Merkel et d’autres membres du gouvernement allemand, dont le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière. Les services secrets allemands (BND) sont également ciblés. Tous sont accusés de collusion avec les services de renseignement américain (NSA) et britannique (CGHQ).
« Une infraction en droit pénal allemand »
S’appuyant sur les révélations d’Edward Snowden, le CCC estime que « les responsables au sein du gouvernement et des services secrets n’ont pas seulement toléré des activités de renseignement prohibées, mais les ont soutenues de manière active et importante. » Pour l’organisation, il s’agit d’une infraction en droit pénal allemand. « Chaque citoyen est concerné par l’espionnage à grande échelle des communications privées [réalisées par les services de renseignement]. Nos lois nous protègent contre ces pratiques et font encourir des peines à ceux qui en portent la responsabilité », explique dans un communiqué Julius Mittenzwei, avocat et membre du Chaos Computer Club.
L’initiative fait suite à la visite à Berlin, le 31 janvier, du Secrétaire d’État américain John Kerry. Celui-ci a reconnu que les relations entre Washington et Berlin traversaient une « période houleuse » après le scandale des écoutes, y compris l’espionnage supposé d’un téléphone portable de la chancelière elle-même. Depuis, les Allemands ont cherché en vain à conclure un accord de non-espionnage avec les États-Unis.
Dans ce contexte, le CCC et la Ligue exhortent le procureur général fédéral à ouvrir une enquête. Les plaignants demandent également l’audition comme témoin d’Edward Snowden. Interrogé sur ce dossier, Steffen Seibert, porte-parole d’Angela Merkel, a rappelé que chaque citoyen allemand a le droit de déposer une telle plainte, mais a refusé de commenter davantage la procédure en cours.
Vers une surveillance généralisée en France ?
À Paris comme à Berlin, les organisations de défense des droits humains et de protection des libertés se mobilisent. À la suite d’une plainte déposée en juillet 2013 contre X par la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH), une enquête préliminaire relative au programme de surveillance américain a été ouverte par le parquet de Paris (Lire : PRISM : Paris ouvre une enquête).
Cette investigation vise à déterminer l’étendue des prérogatives de la NSA et à mettre en lumière le rôle des grands acteurs des technologies. Les relations entre l’agence américaine et d’autres services de renseignement seraient également étudiées. On pense à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) qui, d’après Le Monde, « collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l’étranger. »
Les données collectées seraient stockées boulevard Mortier, à Paris, dans les sous-sols du siège de la DGSE, et les capacités mutualisées au profit de la communauté nationale du renseignement (DCRI, Tracfin…). L’ancien directeur technique de la DGSE Bernard Barbier (son successeur Patrick Pailloux a été récemment nommé) parlait en 2010 du « plus gros centre informatique d’Europe (après les Anglais). » Or, à l’instar des services allemands, la DGSE échangerait régulièrement des données avec la NSA américaine.
Pour la Quadrature du Net, qui demande aux parlementaires français de corriger la Loi de programmation militaire, plus particulièrement l’extension de l’accès administratif aux données de connexion et de géolocalisation, sans contrôle judiciaire, ces affaires sont très sensibles. Elles témoignent de la nécessité de replacer le contrôle démocratique et citoyen au cœur des politiques de protection des données.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Jeu 13 Mar 2014 - 23:38
Le gouvernement américain est une menace pour internet
Edité par B.L. avec AFP - le 13 mars 2014 à 22h54
Mark Zuckerberg / Crédits : AFP
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Selon le fondateur de Facebook, le gouvernement américain n'en fait pas assez pour rassurer la population sur la liberté et la sécurité en ligne et doit être plus transparent sur ce qu'il fait. Le PDG du réseau social Facebook, Mark Zuckerberg, a averti jeudi que le gouvernement américain minait la confiance en internet et n'en faisait pas assez pour rassurer le public sur la liberté et la sécurité en ligne.
"J'ai appelé le président Obama pour exprimer ma frustration quant aux dommages créés par le gouvernement pour notre avenir à tous", écrit-il dans un message publié sur sa page Facebook personnelle. "Malheureusement, on dirait qu'il va falloir beaucoup de temps pour une vraie réforme". "Le gouvernement américain devrait être un champion pour internet, pas une menace. Ils doivent être plus transparents sur ce qu'ils font, ou sinon les gens imagineront le pire", prévient Mark Zuckerberg.
Tensions entre le secteur technologique et le gouvernement
Le coup de colère du fondateur du premier réseau social mondial en ligne illustre les tensions croissantes entre le secteur technologique et le gouvernement après une série de révélations sur de vastes programmes de surveillance mis en place par des agences de renseignements américaines. "Internet fonctionne parce que la plupart des gens et des entreprises font la même chose. Nous coopérons pour créer un environnement sûr et rendre l'espace que nous partageons encore meilleur", ajoute Mark Zuckerberg.
"C'est pourquoi je suis si troublé et si frustré par les rapports répétés sur le comportement du gouvernement américain. Quand nos ingénieurs travaillent sans relâche pour améliorer la sécurité, nous pensons protéger contre des criminels, pas contre notre propre gouvernement", poursuit-il.
La « superpuissance de la surveillance » est passée à côté de la Crimée. Les États-Unis, qui, grâce à des programmes de suivi, contrôlent les leaders mondiaux, n’ont pas réussi à comprendre que Vladimir Poutine ferait tout pour ne pas perdre la péninsule. Où les renseignements américains ont-ils échoué ?
Cette question est soulevée par les experts et les médias occidentaux. Des politologues et des spécialistes du renseignement russes analysent également le manque d’attention de Washington. Le Conseil suprême de Crimée a voté ce mardi une Déclaration d’indépendance pour permettre le rattachement à la Russie par la suite. Maintenant, il faut attendre le référendum du 16 mars. Et si la majorité des Criméens se prononce en faveur d’un tel développement, les documents nécessaires seront envoyés par Simferopol à Moscou. Cela devrait être régularisé rapidement.
Nul besoin de s’étendre sur la réaction des nouvelles « autorités » de Kiev. C’est la réaction des États-Unis qui est importante. Le président américain Barack Obama fait chaque jour une déclaration du type « nous ne laisserons pas faire, nous allons recourir à des sanctions ». Il est loin de faire l’unanimité au sein de ses partenaires européens. Qui plus est, beaucoup soulèvent une question : que faisait la toute-puissante NSA ? Les États-Unis, pays avec le système de surveillance le plus élaboré au monde, ne savent que faire dans le reste du monde, écrit, entre autres, Michele Zurleni du magazine italien Panorama.
Selon l’exposé de l’auteur de l’article, le 27 février, quelques heures après la création d’un gouvernement provisoire à Kiev, Vladimir Poutine a annoncé un « contrôle inopiné » de l’aptitude opérationnelle des troupes. 150 000 personnes ont effectué des exercices près des frontières occidentales de la Russie. Le même jour, à Washington, le républicain Mike Rogers, président de la Commission de la sécurité de la Chambre des représentants, a reçu un rapport de la direction de la NSA. Son contenu : les actions de Vladimir Poutine sont du bluff. Le jour suivant, un nouveau pouvoir pro-russe s’installe en Crimée, des formations semi-militaires contrôlent les aéroports et encerclent les bases militaires ukrainiennes. Vladimir Poutine a un coup d’avance. L’auteur conclut qu’il ne reste plus à la Maison-Blanche qu’à courir derrière le dirigeant du Kremlin, qui agit rapidement.
Cinq jours plus tard, l’Amérique commence à se poser une question : pourquoi le gouvernement américain a-t-il été pris au dépourvu ? On parle de la politique molle de Barack Obama envers Vladimir Poutine, on accuse les renseignements américains, la direction des agences, les fonctionnaires et les experts. Vladimir Evseïev, directeur du Centre d’études sociopolitiques, souligne que peu se rappellent qu’il ne s’agit pas de la première erreur de ces tout-puissants services spéciaux.
« Apparemment, cela a été considéré comme du bluff. Le fait que la Russie ne soit pas considérée comme un partenaire à parts égales a eu une grande incidence sur les efforts des renseignements américains. En exagérant le potentiel de ses moyens de surveillance, les États-Unis se retrouvent avec un nouveau scandale. Il y a eu, en ce qui concerne la Russie, une sous-estimation évidente des possibilités de Moscou, une mauvaise estimation du développement de la situation. Les services spéciaux russes ont démontré qu’ils pouvaient fonctionner lors d’une guerre d’informations et dans le contexte d’une surveillance mondiale des Américains. »
Les progrès technologiques des dernières années et les équipements les plus modernes des services spéciaux ont eu un effet secondaire. Pour Andreï Massalovitch, président d’Inforous, les analystes américains ont apparemment oublié les bases du travail de renseignement, qui repose entièrement sur l’électronique.
« Pendant de nombreuses années, une des principales pierres d’achoppement de la pratique du renseignement a été l’accès aux informations primaires : les écoutes de conversations, de messages électroniques, l’accès aux bases de données, la filature. Et, lorsqu’il y a eu la possibilité technique d’atteindre ces objectifs, il y a eu une euphorie. De grandes masses d’informations sont apparues, et le second composant a été négligé : le travail sur de grandes bases, le traitement analytique. L’objectif du renseignement n’est pas seulement de raconter qui a dit quoi, mais aussi de fournir une analyse globale : que se passe-t-il, comment cela va-t-il évoluer, comment nos actions pourraient avoir une influence. C’est ce travail analytique qui a aujourd’hui régressé dans beaucoup de domaines. » Robert Bayer, ancien agent de la CIA et auteur d’un livre et d’articles sur Langley, explique que Vladimir Poutine ne discute pas de sa stratégie avec son téléphone portable, ni sur Facebook ou Twitter. L’ancienne CIA aurait essayé de trouver des informateurs dans la direction militaire du Kremlin. Mais c’était une autre époque. Pour Robert Bayer, il est clair que les programmes numériques de surveillance ont été inutiles dans ce cas. L’Occident, en lançant son opération pour changer le pouvoir en Ukraine, a soudainement découvert que Vladimir Poutine avait un plan pour riposter. Et il n’avait aucune idée du contenu de ce plan. C’est un échec de la branche analytique : avec un accès illimité à l’information, les services spéciaux américains ne sont pas devenus tout-puissants. N Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_03_11/Comment-la-NSA-est-passee-a-cote-de-la-Crimee-5374/
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mer 19 Mar 2014 - 6:23
La NSA peut enregistrer tous les appels téléphoniques d'un pays
(ats / 18.03.2014 21h22)
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Citation :
L'agence américaine de renseignement NSA a la capacité technique d'enregistrer l'ensemble des appels téléphoniques passés d'un pays. Elle peut décrypter ces conversations un mois après qu'elles ont eu lieu, selon des nouvelles révélations d'Edward Snowden, dont se fait l'écho le "Washington Post" mardi.
Le "Washington Post", qui s'appuie sur des documents transmis par l'ancien employé de la NSA réfugié en Russie, explique que ce programme, surnommé MYSTIC, a été lancé en 2009 et a atteint ses pleines capacités en 2011 contre un pays cible.
Le quotidien précise qu'à la demande des autorités américaines, il n'a pas révélé un certain nombre de détails permettant d'identifier le pays où ce système était actuellement utilisé ou les pays qui auraient pu être visés.
L'un des outils du programme, qui fonctionne comme une machine à remonter le temps, permet de "récupérer des enregistrements qui ne paraissaient pas dignes d'intérêt au moment de l'appel original", expliquent des documents officiels cités par le journal.
Programme le plus puissant Le projet initial du programme prévoyait l'enregistrement de "toutes les conversations" à travers un pays et leur stockage durant un mois, précisent les documents.
S'il s'avérait exact, ce programme serait le plus puissant de toute l'agence car il permettrait à la NSA de mettre sur écoute le réseau téléphonique entier d'un pays.
Sujet: Re: NSA - Programme Prism Mar 25 Mar 2014 - 21:18
Des documents militaires confidentiels US aux mains des Russes grâce à Snowden
Source: Agences - 25-03-2014 - 20:45
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Citation :
Des responsables du Congrès américain ont affirmé mardi que certains documents militaires confidentiels, subtilisés par Edward Snowden, étaient vraisemblablement aux mains de la Russie, où l'Américain vit réfugié depuis l'été dernier.
"95% des informations qu'il a prises sont de nature militaire, des informations à la fois tactiques et stratégiques et qui, selon nous, sont aux mains des Russes", a affirmé Mike Rogers, président républicain de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants.
Le parlementaire en veut pour preuve un rapport confidentiel du Pentagone qui réalise l'état des lieux des documents emportés par Edward Snowden, un ancien consultant de l'agence américaine de renseignement NSA.
Le rapport n'a pas été rendu public, mais selon Mike Rogers, les analystes du gouvernement américain estiment que "tout ou une partie" des informations "seraient aux mains des services de renseignement russes aujourd'hui".
"La question n'est pas de savoir s'il se trouve sous l'influence des services russes de renseignement aujourd'hui: tout le monde est d'accord que oui", a-t-il assuré. "La question est de savoir quand cela a commencé".
"Je ne peux pas dire que j'ai vu Snowden donner ces informations, mais il est là-bas", a approuvé son collègue démocrate Dutch Ruppersberger. "Je connais les Russes. Je suis sûr que les Russes ont obtenu toutes ces informations".
Edward Snowden a constamment nié avoir livré des documents à la Russie, la Chine ou toute autre puissance étrangère.
En octobre, il avait expliqué au New York Times qu'il avait donné tous les documents à des journalistes à Hong Kong et n'avait rien emporté en Russie.
"Il y a une probabilité de zéro que les Russes ou les Chinois aient reçu des documents", selon lui.
Selon le rapport du Pentagone, tel que décrit par M. Rogers, Edward Snowden aurait volé 1,7 million de documents secrets.