La ville d’Hyderabad, dans l’état d’Andhra Pradesh (Inde), est devenue l’une des capitales de l’industrie pharmaceutique qui déverse chaque jour 48 kg de médicaments et d’antibiotiques dans les rivières voisines. Or, c’est cette eau que les habitants de la région puisent chaque jour pour leur consommation personnelle. Aussi, avec une température avoisinant 45 degrés, le désastre écologique devient humain. (Mahesh Kumar/Sipa)
Le constructeur aérospatial Boeing versera une indemnité de 500 millions de dollars à la compagnie aérienne publique Air India pour le retard dans les livraisons de 27 avions Boeing-787 Dreamliner. Boeing a accepté de payer cette indemnité il y a deux semaines, a déclaré le secrétaire du ministère de l'Aviation civile de l'Inde Prashant Sukul. Le montant de l'indemnité pourrait même être augmenté, puisque à l'origine, d'Air India a demandé 840 millions de dollars, et la situation avec les livraisons des avions n'est toujours pas revenue à la normale, a-t-il indiqué.
Des milliers d’araignées venimeuses ont empoisonné la fête des habitants de la ville de Sadia dans l’Etat indien d’Assam. Elles ont envahi la place centrale sur laquelle les habitants célébraient une fête locale.
Des centaines de personnes ont été victimes de morsures venimeuses, deux d’entre elles sont décédées. La foule prise de panique s’est dispersée, ce qui a provoqué une bousculade.
Les médecins de l’hôpital local ignoraient quel antidote administrer car les spécialistes étaient incapables d'établir l’espèce des araignées. Ils n'ont su expliquer non plus pourquoi les araignées se sont rassemblées en si grand nombre et se sont dirigées sur la ville.
Deux migrants originaires du nord-est de l'Inde jetés d'un train
Mis à jour le 19.08.12 à 15h16
Citation :
Deux Indiens originaires du nord-est du pays redoutant des représailles visant des musulmans à la suite de violences dans l'Etat de l'Assam ont trouvé la mort dimanche après avoir été jetés d'un train en mouvement. Neuf autres migrants ont été blessés lors de cet incident, survenu près de la gare de Jalpaiguri, dans le nord de l'Etat du Bengale occidental proche de l'Assam, a précisé un responsable des Chemins de fer indiens qui n'a pas voulu divulguer son nom.
Un grand nombre d'Indiens du nord-est ont quitté précipitamment les grands centres urbains du pays comme Bangalore et Bombay à la suite d'une vague de rumeurs propagés par SMS ou sur la Toile via les réseaux sociaux. Ces messages mettaient en garde contre des attaques de musulmans par des autochtones. La tension fait suite des violences qui ont opposé au début du mois dans l'Assam des musulmans à des membres de l'ethnie Bodo à propos de litiges fonciers. On avait dénombré des dizaines de morts.
D'après les médias, plus de 30.000 personnes originaires du Nord-Est, pour l'essentiel travaillant dans de grandes agglomérations indiennes, ont embarqué à bord de trains spéciaux affrétés par les chemins de fer pour regagner leur région d'origine. Samedi, le ministre indien de l'Intérieur, a affirmé que la vaste majorité des SMS et des images mises en ligne sur internet qui sont à l'origine du mouvement de panique émanaient du Pakistan voisin, ce que ce dernier a catégoriquement nié.
«Nous rejetons totalement ces allégations», a déclaré dimanche le gouvernement d'Islamabad dans un communiqué. «Ces allégations sont à nos yeux sans aucun fondement. Semblables déclarations irresponsables et non étayées ne contribuent pas à créer l'environnement propice que nous appelons de nos vœux». L'Inde et le Pakistan, les «deux frères ennemis du sous-continent indien», entretiennent des relations compliquées et, le plus souvent, tendues depuis la fin du Raj (empire des Indes) britannique en 1947. Vendredi, le Premier ministre indien, Manmohan Singh, avait manifesté sdon inquiétude devant ces départs massifs, affirmant même que l'unité du pays était ici «en jeu».
Sujet: La roupie menace le dollar Dim 9 Sep 2012 - 0:47
Man Mouhan Sing, à Téhéran: Washington/Tel-aviv ne décolèrent pas
samedi, 08 septembre 2012 05:59
Citation :
IRIB- La visite du Premier ministre indien, à Téhéran, à la tête d'une délégation de 250 personnes, avec, en perspective, un accroissement, sans précédent, des coopérations économiques, de part et d'autre, n'est pas de nature à plaire à Washington et à Tel-Aviv, qui continuent à la critiquer de la plus amère des manières. L'Inde continue à défier l'Occident, en refsuant de se soumettre aux sanctions UE/USA contre l'Iran.
De surcroît, les échanges entre l'Inde et l'Iran vont vers une intégration de la roupie, comme monnaie, en lieu et place du dollar, ce qui inquiète davantage les Américains. La presse indienne revient sur cette visite et les critiques israélo-américaines et affirme que l'Inde n'a à recevoir aucun ordre des Etats Unis, puisqu'il agit en toute indépendance et en tenant compte de ses intérêts nationaux.
Sujet: Inde: Relancer la croissance ? Mer 7 Nov 2012 - 13:53
L'Inde cherche un nouveau modèle pour relancer sa croissance
(AWP / 07.11.2012 12h53)
Citation :
Gurgaon (awp/afp) - Dix années d'insolente croissance ont fait croire à l'Inde qu'elle pouvait se reposer sur ses lauriers mais le réveil est brutal: après avoir enregistré sa plus mauvaise performance économique depuis 2004, le pays émergent se cherche un nouveau modèle, plus juste et durable.
A l'occasion du Forum économique mondial, qui se tient jusqu'à jeudi à Gurgaon, ville satellite de New Delhi et vitrine de l'"Inde qui brille", capitaines d'industrie et décideurs ont tenté de regarder en face les maux d'un pays s'accrochant à son rêve de super puissance économique.
Gina Gopinath, professeur d'économie à l'université américaine de Harvard, résume sans détour la situation: "Pour un pays à ce stade de développement, aucune vraie politique de réformes n'a été menée en plus de 20 ans. Ces quatre dernières années, rien. La chute de la croissance n'est pas un mystère!"
"A moins d'une politique de réformes strictement menée tous les ans, secteur manufacturier en tête, on risque encore longtemps de continuer à évoquer la nécessité de relancer le pays", a-t-elle ironisé, suscitant les applaudissements d'un public fourmillant d'hommes d'affaires.
Romandie news
Spoiler:
Plombée par une forte inflation (proche de 8%), un lourd déficit public et une croissance en berne, l'Inde a perdu de sa superbe, et le PDG du géant informatique Tata Consultancy Services (TCS), numéro un du secteur en Inde, estime que "nous en sommes là parce qu'il n'y a plus de confiance" dans le pays.
"La confiance ne vient qu'avec l'exécution (des réformes). Et l'exécution est le problème de l'Inde", dénonce Natarajan Chandrasekaran.
En septembre, le gouvernement de centre-gauche du Premier ministre, Manmohan Singh, a créé la surprise en annonçant une rafale de mesures pour libéraliser des pans entiers de l'économie, de l'aérien aux assurances en passant par la grande distribution. Le premier "big bang des réformes" depuis... 1991.
Plusieurs mesures avaient été repoussées ou annulées sous la pression de la rue et de partis d'opposition jugeant qu'une plus grande ouverture du pays correspondait à brader l'Inde aux étrangers. Le même argument a été utilisé voici deux mois pour tenter d'interrompre l'élan du gouvernement.
Après des années de croissance proche des 10%, seuil à partir duquel le gouvernement dit pouvoir lutter contre la pauvreté, l'Inde a enregistré un taux de 5,5% au premier trimestre de son exercice. Autant dire une gifle pour un pays en rivalité avec son voisin, la Chine (+ 7,4% au troisième trimestre).
La corruption, ce "cancer" dénoncé par tous les partis et qui fut au coeur d'un vaste mouvement de protestation populaire à l'été 2011, continue en outre de ralentir la mutation du pays, selon les observateurs.
Ramesh Ramanathan, président du groupe financier Janalakshmi Financial Services (JFS), suggère de s'atteler d'abord à ce qu'il appelle "la corruption de détail", par opposition à la corruption "de gros".
Prenant en exemple le versement fréquent de pots-de-vin pour obtenir un acte de naissance, il estime que "si l'on restaure le tissu moral de la société à partir de la base, on peut ensuite monter aux niveaux supérieurs".
Pour nombre d'observateurs, le gouvernement seul ne peut fournir tous les efforts. La société civile et le secteur privé devraient prendre part au nécessaire mouvement de transformation de l'Inde.
"Il y a d'énormes lacunes dans la mise en place de politiques publiques. Pourquoi devrions-nous laisser le gouvernement seul? Ce modèle n'a pas réussi, dans aucun pays du monde", a assuré Vinod Rai, l'auditeur général aux Comptes.
Faiblesse des institutions, manque de transparence et de programme politique clair alors que le pays n'est en peine ni de motivation ni de compétences, le bilan attriste Rahul Bajaj, patron du groupe Bajaj Auto.
"Je suis un Indien fier mais un Indien malheureux", lâche-t-il, dévoilant le paradoxe même du pays.
Sujet: Une touriste suisse victime d’un viol collectif en Inde Sam 16 Mar 2013 - 16:09
Une touriste suisse victime d’un viol collectif en Inde
Par Agence | 16/03/2013 | 13:56
Citation :
Une touriste suisse a été victime d’un viol collectif en présence de son mari vendredi dans le centre de l’Inde, a annoncé samedi la police à l’AFP.
La victime circulait à vélo vendredi soir avec son époux dans l’Etat du Madhya Pradesh quand sept à huit hommes ont attaqué le couple, attaché l’homme et violé sa femme en sa présence, avant de leur voler 10.000 roupees (185 dollars) et un téléphone portable, a précisé l’officier de police S.M. Afzal.
La femme, âgée d’environ 40 ans, a été hospitalisée à Gwalior, à quelque 340 km de Bhopal, la capitale de l’Etat, a ajouté M.S. Dhodee, un autre officier de police.
Elle était consciente samedi et a pu témoigner de son épreuve, a précisé la police, sans toutefois pouvoir fournir de détails sur son état.
Les victimes ont déclaré être de nationalité suisse, selon la police, qui a précisé toutefois ne pas avoir encore vu leur passeport. L’ambassade de Suisse en Inde n’était pas joignable samedi.
Les deux touristes se rendaient au célèbre palais de Taj Mahal, à Agra, dans le nord, l’un des lieux touristiques les plus prisés d’Inde. Ils avaient fait une étape dans un petit village du Madhya Pradesh pour coucher une nuit sous la tente, selon la police.
En 2003, une autre Suissesse, une diplomate de 36 ans, avait été enlevée dans un parking de New Delhi puis violée par deux hommes. Les responsables de cette agression n’ont jamais été jugés.
Le drame de samedi survient alors que les Indiennes –mais aussi un nombre croissant d’Indiens– manifestent de plus en plus nombreux contre les viols et agressions sexuelles dont les femmes sont victimes dans tout le pays, souvent en toute impunité.
Ce mouvement de protestation a été déclenché par le viol collectif le 29 décembre d’une étudiante indienne de 23 ans à New Delhi, qui a succombé à ses blessures.
Ce viol, en présence du petit ami de la jeune femme, qui avait été tabassé, avait provoqué un tollé en Inde mais aussi dans le monde. Les auteurs présumés du viol collectif ont été arrêtés depuis, mais le principal instigateur, Ram Singh, a été retrouvé pendu dans sa cellule le 11 mars.
Les circonstances de son décès étaient encore non élucidées. Les autorités pénitentiaires ont assuré qu’il s’était suicidé et le ministre de l’Intérieur a confessé une faille dans le dispositif de surveillance de la prison.
Au terme d’un projet de loi approuvé par le parlement indien en début de semaine, les violeurs encourent désormais en Inde une peine minimale de 20 ans de prison et même la peine de mort si leur victime meurt ou se retrouve dans un état végétatif irréversible. (Afp)
Inde: le Premier ministre se retire et appelle Rahul Gandhi à lui succéder
AFP Publié le vendredi 03 janvier 2014 à 10h00 - Mis à jour le vendredi 03 janvier 2014 à 10h00
Le Premier ministre indien Manmohan Singh
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Le Premier ministre indien Manmohan Singh a annoncé vendredi sa retraite politique après les élections prévues cette année et appelé l'héritier de la dynastie Gandhi, Rahul, à lui succéder en cas de victoire improbable du parti du Congrès.
"Dans quelques mois, après les élections législatives, je remettrai le pouvoir à un nouveau Premier ministre", quel que soit le résultat du scrutin, a-t-il dit lors de sa première conférence de presse en trois ans.
Singh, 81 ans, a déjà laissé entendre par le passé qu'il voulait laisser la place à Rahul Gandhi, un héritier de la dynastie qui a dominé la vie politique indienne depuis l'indépendance.
Rahul Gandhi
"Rahul Gandhi serait un excellent candidat. J'espère que notre parti le désignera en temps voulu", a dit Manmohan Singh.
Le Congrès, dirigé par la mère de Rahul, Sonia Gandhi, pourrait officiellement désigner son candidat au poste de chef du gouvernement dès la prochaine réunion de son comité directeur, le 17 janvier.
A 43 ans, Rahul, arrière-petit-fils de Nehru et petit-fils de la Première ministre Indira Gandhi assassinée en 1984, fait l'objet de toutes les attentes depuis l'assassinat de son père Rajiv, en 1991.
Toujours célibataire, il a longtemps paru se dérober aux obligations de son illustre lignée avant d'accepter le poste de numéro deux du Congrès en janvier 2013.
Homme discret, élégant et sportif, il a fait ses études en Angleterre et aux Etats-Unis. Des télégrammes diplomatiques américains révélés par WikiLeaks le qualifiaient en 2004 d'"homme sans consistence".
Selon les sondages, le Congrès a toutefois très peu de chances de remporter les élections prévues d'ici au mois de mai face au parti d'opposition Bharatiya Janata Party, formation hindoue nationaliste dirigée par Narendra Modi.
Manmohan Singh en a profité pour livrer une charge sans précédent contre Modi, chef du gouvernement local de l'Etat du Gujarat (ouest).
L'homme a été mis en cause pour son rôle controversé dans les émeutes religieuses de 2002, lors desquelles 2.000 personnes, essentiellement des musulmans, avaient trouvé la mort dans le Gujarat peu après son arrivée au pouvoir.
"Il serait catastrophique pour le pays d'avoir Narendra Modi comme Premier ministre", a dit Manmohan Singh. M. Modi n'a pas fait la preuvre de ses qualités de leader en "présidant au massacre d'innocents", a-t-il ironisé.
M. Modi a récemment bénéficié d'un non-lieu dans ce dossier mais une femme à qui il avait confié un portefeuille ministériel a été condamnée à 28 ans de prison.
Narendra Modi, 64 ans, a axé sa campagne sur sa volonté de mettre en place un gouvernement propre et efficace, misant sur l'usure du parti du Congrès, au pouvoir depuis 2004.
Manmohan Singh a vu son étoile pâlir depuis les années 1990 lorsqu'il passait pour un ministre des Finances réformateur: l'économie tourne au ralenti, les réformes patinent et le parti du Congrès est éclaboussé par des scandales de corruption à répétition.
Il a cependant défendu son bilan vendredi en concédant des échecs ou des erreurs en matière de contrôle des prix, de corruption et de politique industrielle, tout en s'enorgueillissant de l'aide apportée selon lui aux travailleurs agricoles pauvres.
"En 2004, j'ai engagé notre gouvernement sur la voie d'un +new deal+ pour l'Inde rurale. Je crois que nous avons honoré notre promesse", a dit M. Singh.
Au total, a-t-il fait valoir, la croissance économique a été "plus élevée" pendant ses deux mandats qu'au cours d'aucune autre période comparable dans l'histoire de l'Inde indépendante (1947).
La croissance s'est établie à 5% sur l'exercice budgétaire 2012/2013, son taux le plus faible des dix dernières années, mais Manmohan Singh a insisté sur la dynamique tendancielle.
Et "ce qui compte autant, c'est que nous avons fait en sorte que la croissance ait profité à plus" d'Indiens que jamais, a-t-il plaidé, alors que l'extrême pauvreté reste un véritable fléau dans la troisième économie d'Asie où la malnutrition touche 40% des enfants, selon un rapport datant de 2012.