Tarek Administrateur
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| Sujet: Une association française dénonce Lun 7 Jan 2013 - 21:08 | |
| Une association française dénonce le report du procès des militants sahraouis en détention à Salé(APS) lundi 7 janvier 2013 18 : 57 - Citation :
- PARIS - L’Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a dénoncé lundi le report, encore une fois, au 1er février, par le pouvoir marocain, du procès des 23 militants sahraouis en détention provisoire "sans inculpation" depuis plus de deux ans dans la prison de Salé (Maroc) et appelle à leur "libération immédiate".
"La seule bonne solution est leur libération immédiate et l’abandon d’une procédure fantoche", affirme l’association qui soutient que ce vœu sera exprimé au président Hollande qui sera en voyage officiel au Maroc dans les prochaines semaines.
Après deux reports de procès devant une juridiction militaire, les 13 janvier et 24 octobre 2012, reports annoncés la veille, en l’absence des détenus, de leurs avocats ou des observateurs présents à Salé, "le pouvoir marocain récidive en 2013, et annonce un procès le 1er février 2013", au cours duquel devraient comparaître, les 23 militants sahraouis, en détention provisoire sans inculpation, depuis plus de deux ans dans la prison de Salé 2, dénonce l’association dans un communiqué remis à l’APS.
L’association rappelle que ces militants ont été arrêtés en novembre 2010 et qu’ils ont été "torturés et cruellement traités", au moment de leur arrestation, soulignant qu’ils "paient" depuis deux années "le prix de la mobilisation massive" du camp de Gdeim Izik, que "les autorités marocaines d’occupation entendent faire oublier". http://www.aps.dz/Une-association-francaise-denonce,79706.html- Spoiler:
"Militants actifs, responsables du comité de dialogue, ces 23 ont été parmi les 20.000 Sahraouis présents à Gdeim Izik, parmi les plus présents et les plus valeureux", relève l’association qui déplore que l’acte d’accusation au nom duquel les autorités marocaines les maintiennent en prison, "tente sans preuve de les faire passer pour une bande criminelle qui a porté atteinte aux fonctionnaires publics dans l’exercice de leur fonction".
"Ce n’est pas un procès mais un règlement de compte politique que le Maroc met en œuvre pour rendre impossible tout nouveau ‘campement de la dignité’", soutient l’association qui avertit sur "le grand risque" auquel ces militants sahraouis sont exposés, à savoir "le tribunal militaire, la cour martiale et la perspective d’une réclusion à perpétuité pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat".
"Cependant le risque est grand aussi pour le Makhzen qui de report en report hésite sur la conduite à suivre un tel procès plutôt que d’étouffer les mobilisations", ajoute l’association qui se demande "s’il ne risque pas de faire renaître ces mobilisations encore plus fortes".
L’association recommande, en outre, de réagir aux demandes des associations sahraouies comme l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme (ASVDH) qui appellent au soutien des associations des droits de l’homme et interpellent les chancelleries présentes au Maroc.
Elle suggère enfin "une grande mobilisation" pour l’organisation de la solidarité avec les prisonniers sahraouis et déclare qu’elle sera présente avec les familles, au cas où ce procès se tenait.
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