Sujet: Drogue à la frontière Marocaine Mer 2 Juin 2010 - 22:35
El Kadhafi veut la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc
Publier le 2.06.10
Algérie-Maroc | Le leader vieillissant de la Jamahirya a en outre appelé à la réouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc fermées depuis 1994.
Citation :
La réouverture des frontières est devenue «une revendication populaire et une nécessité stratégique», plaide El Gueddafi qui a mis l’accent sur «le rôle historique joué par le Maroc dans le soutien à la Révolution algérienne» entre 1954 et 1962, a rapporté la presse marocaine. Que vaut cette nouvelle sortie médiatique du fantasque colonel libyen? Lorgne-t-il du côté du Sahara algérien pour remettre en cause le tracé de frontières internationalement reconnues? Un rêve constamment caressé par le Royaume alaouite.
Les intérêts du trône marocain et de la Jamahirya sont-ils en train de converger? La question est posée. Vouloir cependant réinventer les origines du Mouvement de libération national et réviser l’histoire du déclenchement de la Révolution algérienne demeure un pas qu’il ne devrait pas franchir.
L’amalgame, qui est fait avec la question de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, est intolérable. Les peuples des deux pays entretiennent des relations millénaires historiquement prouvées. Le peuple algérien a fait face à la spoliation de ses terres, aux enfumades, aux bombardements au napalm, à la torture…Les causes de ce «malentendu» sont donc à chercher ailleurs. Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats, commis en 1994 à Marrakech et qui ont fait deux morts parmi des touristes étrangers. Il est toutefois, utile de relever que les déclarations du colonel libyen surviennent près de deux mois après celles du chef de la diplomatie française qui, lui aussi, avait critiqué la fermeture des frontières terrestres algéro-marocaines.
Difficile en tous les cas de ne pas en faire le rapprochement. «La frontière entre l’Algérie et le Maroc est l’une des plus hermétiques au monde», a déclaré Bernard Kouchner lors de son audition par des élus français de la commission des affaires étrangères au mois d’avril 2010. En mal de crédibilité et accusant un déficit notoire en matière de reconnaissance par la communauté internationale, Mouamar El Gueddafi a trouvé dans le conflit du Sahara occidental et la question de l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, deux sujets pour rebondir sur la scène médiatique et occuper un rôle de premier plan au niveau régional.
Redorer son blason terni par des affaires de terrorisme international (l’affaire Lockerbie…) et par les frasques d’un de ses héritiers, Hannibal, sur le territoire helvétique. Une histoire qui a porté préjudice à son image écornée depuis belle lurette et sur laquelle il a su pourtant surfer pour humilier la Suisse en prenant en otage deux de ses ressortissants. Comme il a joué sur la fibre religieuse, en haranguant la communauté musulmane après le vote suisse qui s’est soldé par l’interdiction de construction de minarets.
«Boycottez la Suisse: boycottez ses marchandises, ses avions, ses navires, ses ambassades, boycottez cette race mécréante, apostate, qui agresse les maisons d’Allah», avait déclaré le bouillant leader de la Révolution libyenne, la veille du Mawlid Ennabaoui qui correspond à la commémoration de la naissance du Prophète Mohammed (Qsssl). Ce n’est toutefois pas la première fois que le chef de l’Etat libyen veut se poser en médiateur dans des différends qui opposent l’Algérie à un pays tiers.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mer 2 Juin 2010 - 22:36
Au moment le plus fort de la crise entre Le Caire et Alger, qui a pris naissance suite à l’élimination des Pharaons en Coupe du Monde, battus par l’EN 1-0 au Soudan, «Le Guide de la Révolution, président de l’Union africaine (UA), va travailler pour combler le fossé qui s’est creusé entre l’Egypte et l’Algérie à la suite de la récente rencontre de football entre les sélections des deux pays», a rapporté le 24 novembre 2009 l’agence de presse officielle libyenne Jana.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Sam 5 Juin 2010 - 20:07
Algérie-Maroc : à quand l’ouverture des frontières ? - 05 juin 2010
Elles sont fermées depuis 1994
Le Maghreb des peuples, plus fort que le Maghreb des politiques ? Certains veulent y croire. Les imitativités citoyennes se multiplient pour la réouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie, fermées depuis 1994. A travers des projets artistiques, sportifs, des pétitions, des milliers d’Algériens et de Marocains se mobilisent pour la réouverture des frontières. Avec un seul mot d’ordre : frères pour toujours.
Citation :
L’ouverture des Frontières entre le Maroc et l’Algérie est-elle possible ? Ils sont des milliers, à croire qu’un jour Marocains et Algériens pourront se déplacer en toute liberté d’un bout à l’autre du Maghreb. L’association Algérie-Maroc, qui milite depuis plus d’un an pour la réouverture des frontières, en fait partie. Les instigateurs de cette démarche, qui regroupe de simples citoyens, ont trouvé dans un Internet un terrain d’action à travers lequel ils espèrent réussir là où la « diplomatie a échoué ». Sous le slogan « Tous ensemble pour les frontières algéro-marocaines », son président, Abdelghani Bensaid, a lancé sur son site en avril 2009 une pétition qui a permis de recueillir plus de 14 000 signatures. Entre Marocains, Algériens mais aussi Européens pris de sympathie pour l’initiative. La pétition est accompagnée d’un appel solennel pour la normalisation entre les deux pays. Une supplique poignante. « Nous citoyens marocains et Algériens (…), ayant fait avec objectivité et réalisme le triste constat du gâchis économique, social et culturel engendré par tant d’années d’incompréhensions, par la séparation de familles entières, de frères depuis toujours, d’amis proches et de voisins, tous inconsolables à présent de cette déchirure, ignorons les malentendus (…) pour éclaircir les horizons de notre région vers (…) une reprise (…) mutuellement avantageuse pour les populations frontalières et pour l’ensemble des citoyens Marocains et Algériens qui en appellent, aujourd’hui de tous leur voeux à cette normalisation tant espérée ». L’association devait également organiser une marche ainsi qu’une conférence internationale à Rabat autour du thème du l’ouverture, « un gage d’avenir prometteur pour les peuples maghrébins ».
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Sam 5 Juin 2010 - 20:09
« Même terre, même pierre, même vent » - 05 juin 2010
Citation :
Dans la région de Tlemcen, les automobilistes ont pris l’habitude de faire des haltes sur une route longeant la frontière, se saluant de part et d’autre d’une mince bande de terre, échangeant des signes de la main et des coups de klaxons, se filmant les un les autres, essayant de glaner des nouvelles d’amis, de membres de la famille. Un amalgame de désir et de frustration que les stars marocaines et algérienne du raï, le groupe Fnaïr et le chanteur algérien Cheb Bilal, ont pu saisir dans Goulih Gouleh (Dis-lui avec l’accent marocain, puis algérien), une chanson devenue un hit sur le site de partage de vidéos Youtube.
« L’Algérie est mon pays, ouvrez-nous sa porte ; le Maroc est mon pays, sa terre m’a vu grandir », clame le refrain. « Il faut en finir avec ce conflit, ces problèmes. Nous avons les mêmes traditions, beaucoup de choses en commun », plaide, posté à un bout de frontière, l’un des membres de Fnaïr. « Même terre, même pierre, même vent, même oxygène », renchérit un autre, en indiquant l’autre côté de la route, l’Algérie à 100 mètres peine, si proche qu’il pourrait la toucher du doigt. « Si un Algérien ou un marocain voit ce que nous sommes en train de voir et qu’il n’est n’a pas la chair de poule, Wallah il ne possède par un gramme de patriotisme », lance, excédé par le spectacle, un troisième. On se souvient que la rue marocaine avait vibré pour l’équipe d’Algérie de football à l’occasion de sa qualification pour la Coupe du Monde en novembre dernier. Les chaînes de télévisions marocaines montraient en boucle des scènes de foules à Rabat et Marrakech scandant « one, two, three, viva l’Algérie », en brandissant des drapeaux algériens. Les Algériens étaient d’abord étonnés, puis amusés et enfin émus de cet élan de sympathie spontané de leurs voisins
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Sam 5 Juin 2010 - 20:12
Les frontières entre le Maroc et l’Algérie avaient été ouvertes, pour la première fois depuis 15 ans, en février 2009 pour laisser passer un convoi d’aide humanitaire vers Gaza, puis refermées aussitôt. « Pas d’ouverture tant qu’il n’y pas une action commune sur la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine et le trafic de drogue », avait déclaré Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN.
Malgré les appels répétés du Maroc, les autorités algériennes rechignent à rouvrir les frontières. Outre le conflit du Sahara Occidental, qui mine les relations entre les deux pays depuis plus de 30 ans, Alger n’a toujours pas digéré la décision de Rabat de fermer unilatéralement les frontières à la suite des attentats de Marrakech de 1994. Pour l’instant, il semble qu’on devra se contenter du Maghreb des peuples.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mar 8 Juin 2010 - 18:17
Tarek a écrit:
Il ne faut jamais ouvrir les frontières avec le maroc, ce pays est trop subversif
C vrai si on ouvre ces frontières ils vont envahir notre Bled de façon négative !!! Alors on doit garder un oeil sur les frontières !!!
charihane22
Soldat
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Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mer 23 Juin 2010 - 0:02
sa serai une bonne idée pour l'économie du pays notre pays , et surtout le Maroc est connu pour le tourisme, et je vous rappel k il y a des pays qui ne connaissent pas l'Algérie.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Jeu 24 Juin 2010 - 19:11
Algérie: Une nouvelle stratégie commune de lutte contre le terrorisme transfrontalier
Publier le 23.06.10
ORAN- Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould kablia a annoncé, mercredi à Oran, qu’une nouvelle stratégie sera mise en œuvre dans le cadre de la coordination avec les pays voisins dans la lutte contre le terrorisme transfrontalier.
Citation :
Dans une déclaration à la presse en marge d’une réunion qu’il a présidée au siège de la wilaya d’Oran, en présence des walis de l’ouest du pays, M. Dahou Ould kablia a indiqué que cette stratégie repose sur la coopération et le travail commun, la communication et la coordination afin d’intensifier les moyens de contrôle des deux parties et renforcer la bande frontalière par des unités de la Sûreté et de la Gendarmerie nationale pour lutter contre le terrorisme transsaharien.
Il a signalé que la question de la sécurité nationale ne se limite plus au phénomène du terrorisme, qui a été « considérablement réduit ces dernières années, mais affronte un autre phénomène sécuritaire liée à des fléaux sociaux, comme le vol, la contrebande et la toxicomanie ».
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Sam 26 Juin 2010 - 21:16
Figuig en proie aux incursions de l’armée algérienne
Après le départ des Français de l’Algérie en 1962, le tracé frontalier maroco-algérien est demeuré en suspens.
Ismaïl Harakat - 13 juin 2010
Décolonisation. Tout au long de la frontière poreuse et non délimitée avec l’Algérie, de paisibles paysans en voient de toutes les couleurs avec les militaires du pays voisin. Le cas de Figuig est édifiant. Les victimes de ces raids, qui ont perdu terres et cheptels en témoignent.
Citation :
Dimanche 13 juin 2010. Nous sommes dans la rive gauche de Oued Arja, relevant de la commune d’Abbou Lakhal (Figuig). De paisibles pasteurs marocains conduisent leur bétail vers l’herbe la plus tendre.
Vers midi, 16 militaires algériens armés jusqu’aux dents font irruption dans le territoire marocain après avoir laissé leur véhicule de l’autre côté de l’oued. Une incursion d’une centaine de mètres qui a suffi pour terroriser ces pauvres villageois qui ont pris leurs jambes à leur cou, laissant leur bétail à la disposition de l’envahisseur. Cet incident est loin de constituer un précédent.
Janvier 2010, les villageois de la commune d’Oued Hallouf étaient acculés à leur tour à renoncer à leur bétail après un “raid” d’une quinzaine de militaires algériens. Pour plus d’effet sur des paysans sans défense, ils ont commencé à tirer des coups de feu en l’air. Bilan de cette “démonstration de force”: un millier de têtes de bétail entre ovins et caprins sont tombés entre les mains d’un ennemi dont les procédés ne sont pas sans rappeler l’épopée des hors la loi du far-west.
Difficile de donner un chiffre exact concernant le nombre d’incursions. Ce qui est certain, c’est que les habitants de la palmeraie de Figuig en voient de toutes les couleurs avec les militaires algériens. Ces derniers agissent-ils de leur propre chef ou sur instructions? Difficile à dire, mais une rétrospective des événements s’impose pour mieux comprendre la situation.
Sacrifice marocain
Après le départ précipité des Français de l’Algérie en 1962, la question du tracé frontalier maroco-algérien est demeurée en suspens. Initialement, elle devait être réglée entre l’ancienne puissance coloniale et le tout premier gouvernement marocain. Le Royaume, conscient des énormes sacrifices consentis en faveur de ses voisins de l’Est dans leur longue lutte pour l’Indépendance, n’a pas prêté une importance démesurée à ce détail. Il était convaincu qu’un règlement viable et à l’amiable avec les Algériens n’allait être qu’une formalité et qu’il fallait d’abord négocier avec ses voisins plutôt qu’avec les responsables français.
La guerre des Sables de 1963 a fait avorter toute perspective de solution négociée. Non seulement le Maroc avait l’occasion de récupérer sans anicroche Tindouf, Kenadssa et autres territoires par une négociation directe avec la France, mais même à l’issue de la guerre des Sables, le Royaume aurait pu s’approprier de vastes territoires à titre de butin de guerre face à une armée algérienne faite de combattants amateurs et nullement rodée aux batailles stratégiques. Contrairement à l’avis de bien des officiers marocains, le Maroc a préféré jouer la carte de la conciliation, histoire de laisser une chance au projet de construction d’un Maghreb uni.
Attitude belliqueuse
Avec le statu quo frontalier s’est posé alors avec acuité un sacré problème au niveau de la légalité internationale. Mais pas vis à vis des tribus et nomades se déplaçant des deux côtés de la frontière, capables de déterminer avec précision par endroits les points de repères permettant de fixer une délimitation naturelle du territoire.
Avant que l’Algérie n’adopte une attitude belliqueuse à l’égard du Maroc, les villageois de Figuig incarnaient jusqu’au tout début des années 1960 l’exemple parfait de la cohabitation pacifique avec les voisins algériens. Au point que la gare ferroviaire de Figuig se trouvait à Beni Ounif, aujourd’hui village algérien situé juste de l’autre côté. Les choses se sont considérablement gâtées par la suite.
Selon Mustapha Lali, vice-président de la commune et ancien maire de Figuig durant trois mandats, «les textes et conventions relatives au tracé frontalier entre le Maroc et les autorités coloniales françaises en Algérie n’étaient pas respectés. Certaines clauses étaient ambiguës, ce qui a permis à l’occupant français et surtout à l’Algérie par la suite de profiter de ce vide juridique pour faire main basse sur de vastes étendues de la palmeraie de Figuig, considérée comme la plus grande du monde».
Le tournant de la Marche verte
Selon l’ancien maire de Figuig, cette expropriation s’est déroulée sur plusieurs étapes, ce qui a privé cette palmeraie, perçue à juste titre comme un patrimoine national, de son environnement et de son espace vital, alors que les preuves ne manquent pas pour établir un lien entre la superficie subtilisée par les Algériens et les villageois de Figuig. Selon M. Lali, les habitants du côté marocain jouissaient par le passé de leurs biens et de leurs propriétés en toute liberté et les autorités algériennes elles-mêmes reconnaissaient par moments aux habitants de Figuig le droit d’exploiter des terres situées au niveau de la frontière.
Si l’expropriation s’est déroulée sur plusieurs phases, le véritable tournant s’est opéré à l’issue de la Marche Verte. A partir de là, l’attitude des autorités algériennes est devenue particulièrement hostile. Toutes les terres situées au versant Est de la route et de la voie ferrée menant à Colomb-Béchar ont été confisquées par les Algériens (Zouzfana, Taghit, Oualmilias, El Arja…).
Avancées en cachette
Par endroits, entre 1963 et 1979, l’Algérie nouvellement indépendante a squatté de vastes étendues à l’intérieur des terres marocaines. L’ancien comme l’actuel maires de Figuig, Omar Abbou, de même que plusieurs villageois originaires de cette partie du pays, sont catégoriques et les détails qu’ils nous ont fait parvenir apportent un éclairage sur les terres confisquées par les Algériens.
Ainsi, en 1963, à Boussaïd, Nkhaïlate et Tamadmaïte les villageois ont perdu respectivement 18, 26 et 21 kilomètres, désormais distants de Figuig, alors qu’ils ont historiquement fait partie du territoire marocain. Il en va de même pour Tassra et Lalou Naazib, “subtilisés” entre 1972 et 1973 et qui se trouvent depuis en territoire algérien.
La plus grande “saignée” s’est opérée à Jebel Laâmor en 1976, lorsque les Algériens ont, selon des sources concordantes originaires de cette région, fait main basse sur 42 kilomètres.
Globalement, la période où les voisins squattaient sans retenue les terres de la palmeraie de Figuig se situe entre 1963 et 1976, ce qui n’exclue pas des incidents intervenus par la suite, notamment à Jebel Krouz, à l’Ouest de la palmeraie, puis entre Jebel Oulmelias et Jebel Taghit. Comble de la provocation, les Algériens ont fait établir entre les deux dernières montagnes un poste frontalier en 2007 sur des terres historiquement liées au Maroc.
Corollaire de ces “avancées” en cachette, de nombreux habitants n’ayant pas d’autres sources de revenus que ce que produit la terre se sont dramatiquement appauvris, sachant qu’ils sont à la base bien modestes. Privés de leurs palmiers et de leurs terres cultivables, les villageois survivent autant que possible dans un contexte très difficile aggravé par la fermeture des frontières.
Autant d’éléments qui rejaillissent sur les autres activités et encouragent l’exode rural dans une région où la population est en régression sensible et pâtissant d’un sous équipement infrastructurel manifeste.
Plus concrètement, la ville de Figuig, qui comptait 17.000 habitants en 1984, n’était plus peuplée que de 15.000 habitants en 1994 et de 12 500 en 2004. Et rien n’indique un imminent inversement de tendance. Dans un autre ordre, il faut ajouter que la fermeture des frontières voulue par l’Algérie a supposé une profonde déchirure pour les tribus locales tenant compte du fait que l’appartenance tribale transcende les frontières.
Population en régression
Une association dénommée “Equité pour les lésés de Figuig” a même vu le jour pour jeter un éclairage sur ce qui se passe réellement dans cette zone enclavée du pays. La médiatisation ne suit pas vraiment, du fait de l’éloignement par rapport aux grands centres urbains. Les responsables marocains auraient promis de saisir leurs homologues algériens dans le cadre d’une commission mixte ayant en charge l’épineux dossier frontalier. Le climat n’incite cependant pas à l’optimisme dans la mesure où les habitants de la palmeraie de Figuig n’on qu’une confiance limitée dans la parole que les responsables Algériens pourraient donner.
Question majeure: comment se fait-il que les militaires algériens effectuent en toute impunité leurs raids en plein territoire marocain?
On croit savoir de source locale que les éléments des FAR auraient reçu comme instructions de «ne pas répondre aux provocations». Y a-t-il provocation plus directe que claire et ouverte que celle de la violation du territoire du pays voisin? Quel palier franchir pour qu’il y ait une riposte proportionnelle à l’ampleur du préjudice subi? Surtout si l’on prend en considération l’existence de plusieurs postes des FAR dans la région.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mar 29 Juin 2010 - 12:01
OUVERTURE DES FRONTIÈRES 53% des Marocains disent non
29 Juin 2010 -
Citation :
D’après un sondage mis en ligne par le quotidien arabophone Al Alam, organe officiel du parti l’Istiqlal, plus de la moitié des 41.000 personnes sondées se sont prononcées contre l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc.
Comment interpréter ces chiffres qui vont à l’encontre des objectifs escomptés que s’est, sans aucun doute, fixé le parti du Premier ministre marocain? Abbas El Fassi n’a pas cessé, en effet, de réclamer à cor et à cri l’ouverture des frontières terrestres, entre le Royaume alaouite et l’Algérie, fermées depuis 1994. Pour rappel, Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats commis, cette année-là, à Marrakech et qui ont fait deux morts parmi des touristes étrangers alors que l’Algérie, elle-même, faisait face à des actes terroristes d’une férocité inégalée à cette époque. La revendication du secrétaire général de l’Istiqlal va cependant au-delà de la simple revendication de l’ouverture des frontières: il revendique Tindouf et le Sahara oriental! «L’Istiqlal reste attaché au droit du Maroc vis-à-vis de son Sahara oriental», avait il déclaré lors de la tenue du 15e congrès de son parti, au mois de janvier 2009, à Rabat. C’est pourquoi, le sondage qui est à mettre au crédit d’Al Alam, organe officiel du parti dont il est le patron, en plus de ne pouvoir souffrir d’aucune contestation ou forme de manipulation, revêt toute son importance.
En effet, l’ouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie, n’est pas uniquement un souhait des formations politiques marocaines. L’héritier du trône alaouite avait lancé un appel en ce sens dans un message adressé aux participants du Sommet arabe économique qui s’est tenu au Koweït au mois de janvier 2009. «Nous ne pouvons que regretter les piétinements que connaît l’Union du Maghreb, du fait d’entraves artificielles, y compris la persistance de la fermeture absurde, par une seule partie, des frontières entre deux pays voisins», avait écrit, dans sa missive, Mohammed VI rejetant toutes les responsabilités de ce «différend» sur son voisin algérien avant d’ajouter sur un ton moins agressif: «En réitérant son attachement à l’ouverture des frontières entre deux peuples frères, le Maroc est loin d’en banaliser l’objectif et de le réduire à quelque avantage étriqué ou à un intérêt exclusif.» Tir groupé du souverain marocain et de son Premier ministre. Un seul objectif: l’ouverture des frontières. Une cible commune: l’Algérie.
Pour les besoins de la cause, le pouvoir marocain allait bénéficier de relais de choix: le chef de la diplomatie française et le Guide de la Révolution libyenne. Si la sortie médiatique de Bernard Kouchner n’aura finalement surpris personne, puisqu’elle se situait en droite ligne dans la logique adoptée par son pays, elle consiste en un soutien sans faille au trône alaouite, notamment en ce qui concerne la question du Sahara occidental, celle de Mouamar El Gueddafi aura, par contre, pris de court plus d’un observateur. «La réouverture des frontières est devenue une revendication populaire et une nécessité stratégique», avait déclaré le colonel El Gueddafi à une délégation marocaine qu’il avait reçue à la fin du mois de mai dernier à Tripoli. Pour justifier cette nouvelle «incartade», il avait ajouté: «Il faut reconnaître et ne pas oublier le rôle qu’avait joué le Royaume aux côtés de la Révolution algérienne.» L’ouverture des frontières, selon le Guide de la Jamahirya, relèverait donc de la revendication populaire. A ce titre le peuple marocain vient de lui infliger un démenti cinglant.
D’après un sondage mis en ligne par le quotidien arabophone Al Alam, organe officiel du parti l’Istiqlal, 53% des Marocains qui ont été sondés se sont prononcés contre l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Le ministre français des Affaires étrangères avait, de son côté, avant lui critiqué la fermeture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc: «La frontière entre l’Algérie et le Maroc est l’une des plus hermétiques au monde», avait fait remarquer Bernard Kouchner aux élus français de la commission des affaires étrangères qui étaient en train de l’auditionner. Du côté des autorités marocaines et en particulier du Premier ministre Abbas El Fassi, ce sondage n’a pas fait l’objet de commentaires. Gageons qu’une fois l’effet de la douche écossaise passé, rien ne les empêchera de revenir à la charge.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mar 29 Juin 2010 - 16:54
Algérie : la contrebande en hausse de 73% en 2010
Afrok 29 JUIN 2010
Citation :
Selon un bilan du commandement de la 5e Région de la gendarmerie nationale algérienne, la contrebande et les trafics aux frontières du pays ont augmenté de 73% au cours des 5 derniers mois par rapport à l’année 2009, a indiqué lundi El Watan. Le nombre d’affaires est passé de 407, en 2009, à 708 pour les cinq premiers mois de l’année 2010.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mar 29 Juin 2010 - 22:15
Ouverture des frontières Maroc-Algérie: 53% des Marocains disent non
Publier le 29.06.10
Algérie-Maroc | D’après un sondage mis en ligne par le quotidien arabophone Al Alam, organe officiel du parti l’Istiqlal, plus de la moitié des 41.000 personnes sondées se sont prononcées contre l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc.
Citation :
Comment interpréter ces chiffres qui vont à l’encontre des objectifs escomptés que s’est, sans aucun doute, fixé le parti du Premier ministre marocain? Abbas El Fassi n’a pas cessé, en effet, de réclamer à cor et à cri l’ouverture des frontières terrestres, entre le Royaume alaouite et l’Algérie, fermées depuis 1994. Pour rappel, Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats commis, cette année-là, à Marrakech et qui ont fait deux morts parmi des touristes étrangers alors que l’Algérie, elle-même, faisait face à des actes terroristes d’une férocité inégalée à cette époque.
La revendication du secrétaire général de l’Istiqlal va cependant au-delà de la simple revendication de l’ouverture des frontières: il revendique Tindouf et le Sahara oriental! «L’Istiqlal reste attaché au droit du Maroc vis-à-vis de son Sahara oriental», avait il déclaré lors de la tenue du 15e congrès de son parti, au mois de janvier 2009, à Rabat. C’est pourquoi, le sondage qui est à mettre au crédit d’Al Alam, organe officiel du parti dont il est le patron, en plus de ne pouvoir souffrir d’aucune contestation ou forme de manipulation, revêt toute son importance.
En effet, l’ouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie, n’est pas uniquement un souhait des formations politiques marocaines. L’héritier du trône alaouite avait lancé un appel en ce sens dans un message adressé aux participants du Sommet arabe économique qui s’est tenu au Koweït au mois de janvier 2009. «Nous ne pouvons que regretter les piétinements que connaît l’Union du Maghreb, du fait d’entraves artificielles, y compris la persistance de la fermeture absurde, par une seule partie, des frontières entre deux pays voisins», avait écrit, dans sa missive,
Mohammed VI rejetant toutes les responsabilités de ce «différend» sur son voisin algérien avant d’ajouter sur un ton moins agressif: «En réitérant son attachement à l’ouverture des frontières entre deux peuples frères, le Maroc est loin d’en banaliser l’objectif et de le réduire à quelque avantage étriqué ou à un intérêt exclusif.» Tir groupé du souverain marocain et de son Premier ministre. Un seul objectif: l’ouverture des frontières.
Une cible commune: l’Algérie. Pour les besoins de la cause, le pouvoir marocain allait bénéficier de relais de choix: le chef de la diplomatie française et le Guide de la Révolution libyenne. Si la sortie médiatique de Bernard Kouchner n’aura finalement surpris personne, puisqu’elle se situait en droite ligne dans la logique adoptée par son pays, elle consiste en un soutien sans faille au trône alaouite, notamment en ce qui concerne la question du Sahara occidental, celle de Mouamar El Gueddafi aura, par contre, pris de court plus d’un observateur.
«La réouverture des frontières est devenue une revendication populaire et une nécessité stratégique», avait déclaré le colonel El Gueddafi à une délégation marocaine qu’il avait reçue à la fin du mois de mai dernier à Tripoli. Pour justifier cette nouvelle «incartade», il avait ajouté: «Il faut reconnaître et ne pas oublier le rôle qu’avait joué le Royaume aux côtés de la Révolution algérienne.»
L’ouverture des frontières, selon le Guide de la Jamahirya, relèverait donc de la revendication populaire. A ce titre le peuple marocain vient de lui infliger un démenti cinglant.
D’après un sondage mis en ligne par le quotidien arabophone Al Alam, organe officiel du parti l’Istiqlal, 53% des Marocains qui ont été sondés se sont prononcés contre l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Le ministre français des Affaires étrangères avait, de son côté, avant lui critiqué la fermeture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc:
«La frontière entre l’Algérie et le Maroc est l’une des plus hermétiques au monde», avait fait remarquer Bernard Kouchner aux élus français de la commission des affaires étrangères qui étaient en train de l’auditionner. Du côté des autorités marocaines et en particulier du Premier ministre Abbas El Fassi, ce sondage n’a pas fait l’objet de commentaires. Gageons qu’une fois l’effet de la douche écossaise passé, rien ne les empêchera de revenir à la charge.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Lun 5 Juil 2010 - 1:18
04-07-2010 Tlemcen
500 kg de kif traité saisis
Citation :
Les gardes-frontières de Remblais, dans la wilaya de Tlemcen ont, lors d' une patrouille près du poste avancé de Daïla, découvert un véhicule de marque Renault Safrane abandonné par son conducteur qui a pris la fuite pédestrement vers la frontière algéro-marocaine à la vue des gendarmes. Lors de la fouille du véhicule, ils ont découvert 500 kg de kif traité.
La brigade de la gendarmerie nationale de Maghnia a ouvert une enquête.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Lun 5 Juil 2010 - 1:20
04-07-2010 Déchets de cuivre et carburant
La contrebande fait rage à l'Ouest
Citation :
Les gardes-frontières de Sidi-Boudjenane, chaib-Rassou, Boukanoune, Bab El Djorf, Remblais et Abdallah et les gendarmes de la brigade de Zenata (wilaya de Tlemcen) qui effectuaient des patrouilles le long du tracé frontalier du 30 juin au 2 du mois courant, ont découvert 2105 kg de déchets de cuivre, 8850 litres de carburant et 12 bouteilles de liqueur dans un fourgon abandonné par des contrebandiers.
Par ailleurs, les 2 et 3 juin, les éléments de la même brigade ont saisi deux véhicules de marque Mercedes et 500 litres de carburant abandonnés par des contrebandiers.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Dim 3 Oct 2010 - 18:14
Manifestation hostile de milliers de Marocains sur le poste frontalier
03.10.10 | 16h39
Citation :
Depuis 13 heures, dimanche 03 Octobre, des milliers de marocains brandissant des banderoles hostiles à l’Algérie et scandant des slogans injurieux à l’encontre de l’Algérie, manifestent sur le poste de Zoudj B’ghal, à deux mètres du poste algérien Akid Lotfi…
Les manifestants dont la tâche n’a nullement été gênée par le service d’ordre, pourtant en nombre, menaçaient nos policiers en faction sur le territoire algérien de pénétrer sur notre sol pour « libérer le détenu sahraoui emprisonné à Tindouf ». Au moment ou nous rédigeons ces lignes, les manifestants rejoints par d’autres s’adonnent à des provocations de plus en plus mesquines… nous y reviendrons.
Sujet: Re: Drogue à la frontière Marocaine Mar 30 Nov 2010 - 0:19
Drogues : L'Algérie compte porter plainte contre le Maroc
Citation :
29/11/2010 - Le kif était acheminé de Maghnia, frontière Est avec le Maroc, à Oran par camions. Dissimulée sous des cargaisons de fruits et légumes, la drogue atterrissait dans les halles centrales. A partir de ce point de transit, une autre «filiale» de pourvoyeurs d'Oran se chargeait de transporter la marchandise vers un autre lieu où elle sera détaillée. Tel était le mode opératoire du réseau de trafic de drogue qui était hier au box du tribunal criminel d'Oran. En fait, les trois mis en cause qui comparaissaient hier à la barre ne constituaient qu'un des maillons de ce cartel aux multiples ramifications. Ils devaient répondre de «détention et commercialisation de stupéfiant au moyen d'une organisation criminelle».
Le démantèlement de ce groupe a été le fruit de plusieurs mois d'investigations, filatures et mise sous écoute téléphonique. Le moment opportun venu, à l'occasion d'une opération d'acheminement de 175 kilos, les enquêteurs ont décidé de passer à l'acte. Ce jour du 7 juillet 2009, vers les coups de 3 heures, O.K., qui conduisait un camion chargé de légumes, est intercepté par les gendarmes près de Hammam Boughrara, non loin de Maghnia. «Vous transportez quoi là ?», l'interrogent les gendarmes. «Comme vous voyez bien, des légumes?», répondit-il, la voix légèrement tremblotante.
Il est prié de descendre et de rabattre les ridelles. On passe à la fouille du pick-up. Les cageots sont déchargés un par un. L'«écorce» complètement décortiquée, le «noyau» apparaît enfin : des paquets emplis de haschich d'un poids total d'un quintal et 75 kilogrammes. Le camionneur passe aux aveux ; il donne les noms de ses complices, dont deux seront appréhendés, à savoir ceux qui recevaient la marchandise au marché de gros d'Oran et l'acheminaient vers une maison dans la même ville.
D'après les faits consignés dans le dossier d'accusation, le principal fournisseur de ce réseau est un baron marocain nommé Bouazza Mourad. Celui-ci expédiait la marchandise vers l'autre bout de la frontière à dos d'âne. Les bêtes de somme n'avaient guère besoin d'accompagnateur pour accomplir la mission; elles pouvaient faire le chemin même les yeux fermés. «Ces bêtes ne sont pas pour autant accusées dans cette affaire», ironisait un avocat dans le couloir des pas perdus au moment où juges et jurés délibéraient sur le sort des trois présumés trafiquants. Pas moins de cinq opérations réussies sont à l'actif de ce réseau.
Le représentant du ministère public a requis la réclusion à perpétuité contre les accusés tout en bloc. Ils ont été condamnés tous trois à 20 ans de réclusion, après avoir bénéficié des circonstances atténuantes.