Le ministre des Affaires étrangères s'est entretenu, en outre, avec M. Dragan Sutanovac, ministre de la Défense serbe,

avec lequel il a examiné l'état de la coopération bilatérale dans ce domaine.

Au cours de cette visite, il a été procédé à la signature de plusieurs accords,

dont l'accord de coopération dans le domaine de la culture, l

'accord de coopération dans le domaine de l'agriculture,

le mémorandum d'entente relatif à la promotion du commerce extérieur

et le mémorandum d'entente portant sur la coopération et l'échange d'informations entre les agences des deux pays (APS et TANJUG).

En marge de la visite, M. Medelci a procédé à l'inauguration officielle du nouveau siège de l'ambassade d'Algérie en Serbie.

Il a rencontré, à cette occasion, la communauté algérienne établie dans ce pays.

Visite officielle de M. Medelci en Serbie : Un partenariat raisonnable

Inauguration officielle du nouveau siège de l’ambassade d’Algérie à Belgrade.

Citation :

PUBLIE LE : 17-12-2010 | 19:37
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D.R
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, qui a entamé jeudi une visite officielle de deux jours en République de Serbie, à l'invitation de son homologue serbe, a été reçu hier, par le Premier ministre, M. Miko Cvetkovic, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La rencontre avec le Premier ministre serbe a porté sur les relations bilatérales ainsi que sur un certain nombre de questions régionales et internationales d'intérêt commun, précise-t-on de même source. M. Medelci a transmis, à cette occasion, les salutations "les plus cordiales" de M. Ahmed Ouyahia à son homologue serbe M. Cvetkovic. Pour sa part, le Premier ministre serbe a demandé à M. Medelci de présenter à M. Ouyahia, "ses sentiments d'amitié, de fraternité ainsi que sa volonté d'œuvrer au renforcement des liens d'amitié et de coopération entre l'Algérie et la Serbie".
M. Medelci a eu au premier jour de sa visite une intense activité marquée, notamment, par des entretiens avec le ministre serbe des Affaires étrangères, M. Vuk Jeremic, avec lequel il passé en revue l'état de la coopération entre les deux pays et les perspectives de son renforcement.
Les deux ministres se sont félicités, dans ce cadre, de la qualité des relations existantes et se sont engagés à les "densifier et diversifier davantage" et à les élargir à l'ensemble des domaines, notamment aux secteurs de la culture, du sport et de la recherche scientifique.
Ils ont, lors d'un point de presse animé conjointement, affiché leur disponibilité pour la mise en place d'un "partenariat raisonnable et viable entre les entreprises algériennes et serbes".
M. Medelci a, par ailleurs, fait part de l'adhésion de l'Algérie à l'initiative de la Serbie de commémorer le 50e anniversaire du premier sommet fondateur du Mouvement des Non-Alignés tenu à Belgrade en 1961, dont le principe avait été retenu lors du sommet des pays Non-Alignés en juillet 2009 à Charm El Cheikh (Egypte).
Il a, également, eu des entretiens avec M. Mladjan Dinkic, vice-Premier ministre, ministre de l'Economie et du développement régional, co-président de la commission mixte de coopération algéro-serbe, avec lequel il a évoqué l'état de la coopération bilatérale dans le domaine commercial et économique. Le ministre des Affaires étrangères s'est entretenu, en outre, avec M. Dragan Sutanovac, ministre de la Défense serbe, avec lequel il a examiné l'état de la coopération bilatérale dans ce domaine. Au cours de cette visite, il a été procédé à la signature de plusieurs accords, dont l'accord de coopération dans le domaine de la culture, l'accord de coopération dans le domaine de l'agriculture, le mémorandum d'entente relatif à la promotion du commerce extérieur et le mémorandum d'entente portant sur la coopération et l'échange d'informations entre les agences des deux pays (APS et TANJUG). En marge de la visite, M. Medelci a procédé à l'inauguration officielle du nouveau siège de l'ambassade d'Algérie en Serbie. Il a rencontré, à cette occasion, la communauté algérienne établie dans ce pays.

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/6910

Commission algéro-serbe : Sellal appelle à la création de sociétés mixtes

le 13.02.12 | 01h00

Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, a insisté sur la nécessité de création de sociétés mixtes de droit algérien lors de l’ouverture, hier à Djenane El Mithak à Alger, de la 19e session de la commission mixte algéro-serbe.

Citation :

Cette commission portant sur la coopération économique, scientifique et technique a été coprésidée par Abdelmalek Sellal et le ministre de l’Economie et du Développement régional serbe. Le ministre algérien a affirmé que ces sociétés vont se baser sur le système gagnant-gagnant. «La création de ce genre de sociétés permet la réduction de la sortie de devises, la réalisation correcte de nos projets et surtout le transfert du savoir-faire aux travailleurs et cadres algériens», a estimé M. Sellal qui s’est exprimé en marge de l’ouverture de cette session. Le travail dans le cadre de la société mixte demeure, de l’avis du ministre algérien, une solution à la question relative aux problèmes bancaires.

A propos de cette question, Neboja Ciric, ministre serbe de l’Economie a déclaré qu’«une solution a été trouvée pour le moment», s’appuyant sur les échanges entre des compagnies algériennes et serbes qui ont formé un genre de coopération en société mixte. «Ils ont pu régler ce problème et participer aux appels d’offres», a-t-il affirmé.

Les sociétés concernées activent dans le domaine de la réfrigération et la construction des barrages. Neboja Ciric, président de la délégation serbe, a souligné que les relations politiques entre les deux pays sont très bonnes, indiquant que cette caractéristique est la condition préalable pour la coopération économique.

La 19e session a pour but de «finaliser un certain nombre d’instruments juridiques et de dossiers de coopération multisectorielle», a déclaré M. Sellal dans son allocution d’ouverture. Les domaines de coopération touchent les ressources en eau, l’agriculture, la santé, la culture ainsi que les archives nationales. Le forum des hommes d’affaires des entreprises algériennes et serbes est programmé dans l’après-midi d’hier au niveau d’Algex sous la coprésidence du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, et M.Ciric.

La 19 session, qui va s’étaler sur deux jours, devrait être sanctionnée aujourd’hui par la conclusion de plusieurs accords de coopération et de partenariat entre les deux pays.

Djedjiga Rahmani

http://www.elwatan.com/actualite/sellal-appelle-a-la-creation-de-societes-mixtes-13-02-2012-158820_109.php

Partenariat algéro-serbe

Écrit par web - 14.02.2012

Accords sur l’agriculture, l’eau et la protection des investissements

Citation :

Ces protocoles d’accords, parafés en présence du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, et du ministre serbe de l’Economie et du Développement régional, Neboja Ciric, portent notamment sur les secteurs de l’agriculture et de l’eau, mais également sur des accords juridiques facilitant le commerce et l’investissement pour les opérateurs économiques des deux pays.

La première convention de coopération, conclue entre l’Institut national de la recherche agronomique et l’Institut technique des grandes cultures avec l’Institut serbe de l’agriculture et de la production maraîchère, concerne l’amélioration et le développement de la production végétale, notamment les céréales.
La deuxième convention, signée entre Frigo Med et l’Institut technique de Belgrade, porte sur la réalisation d’un entrepôt frigorifique.

Les deux parties ont également signé un mémorandum d’entente dans le secteur de l’eau ainsi qu’un accord pour la protection réciproque des investissements.

Le ministre des Ressources en eau a affirmé que l’objectif du partenariat algéro-serbe c’est la création de sociétés mixtes permettant d’associer les opérateurs serbes dans la réalisation du programme quinquennal 2010-2014. Il a également affirmé que ces accords vont renforcer la relation, déjà très bonne, entre les deux pays.

Le ministre serbe a affirmé, quant à lui, que les relations entre les deux pays datent des années 1950. Il a évoqué toutefois les contraintes qui entravent le développement du partenariat économique et commercial entre les deux pays. Il a déploré, dans ce contexte, le fait que les banques algériennes ne reconnaissaient pas les garanties des banques serbes, entravant ainsi l’exportation des produits de ce pays vers Algérie.

Il a plaidé par ailleurs pour l’allégement des procédures douanières pour faciliter la circulation des marchandises entre l’Algérie et la Serbie, en appelant à l’annulation de la double position douanière. Pour rappel, le Forum d’affaires algéro-serbe a vu la présence de 20 entreprises serbes activent notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie des métaux, de la construction, de l’énergie électrique, de la gestion des ressources en eau, des finances et du transport.

L’accompagnement de ces entreprises d’une délégation officielle, témoigne, selon le ministre Serbe, de l’importance accordée par la partie serbe au renforcement des relations commerciales et économiques entre les deux pays.

http://www.jeune-independant.net/index.php?option=com_content&view=article&id=377:partenariat-algero-serbe-&catid=1:actuels&Itemid=2

L’ambassadeur de Serbie au Jeune Indépendant :

«Le système algérien est fort »

«Nous avons une coopération très importante dans le domaine militaire»



17.03.2012

Citation :

Le Jeune Indépendant : Nouvellement installé, pouvez-vous nous faire le point sur les relations bilatérales ?

S. E. Miroslav Šestović : Les relations sont excellentes ! Je dois dire que nous sommes en train de revenir sur le chemin emprunté par ceux qui ont fondé les relations entre les deux pays. Des relations traditionnelles et d’amitié établies durant la glorieuse lutte d’indépendance algérienne. Je dois vous rappeler que c’était à l’époque de Tito, premier dirigeant d’un pays européen à avoir reconnu la légitimité de la lutte du peuple algérien.

http://www.jeune-independant.net/index.php?option=com_content&view=article&id=809:lambassadeur-de-serbie-au-jeune-independant-&catid=5:interviews&Itemid=5

C’est Tito qui a rencontré M. Ferhat Abbas en 1958 et aidé à internationaliser la révolution algérienne.

Ce sont des pages glorieuses de notre histoire. Je suis vraiment content de pouvoir dire qu’après une décennie sanglante, par laquelle sont passés nos deux pays pour différentes raisons, nous sommes en train de revenir sur un chemin historique avec d’excellentes relations politiques. La question est de savoir comment nous allons faire pour rattraper ce cadre politique avec la relation économique.

Pourquoi vous dites revenir sur ce chemin, Excellence ? Y aurait-il une perte de vision ? Est-il si difficile de se reposer dans ces relations ?

Nous ne sommes jamais partis de l’Algérie. Ni l’Algérie n’était partie de Belgrade. Ce qui s’est passé dans nos deux pays a causé une baisse dans les relations. Une conséquence liée à nos deux problèmes internes. L’impact sur les relations économiques était plus direct. Politiquement, nous nous sommes toujours bien compris. Le fait que nos relations diplomatiques n’aient jamais été affectées depuis toute cette période est une bonne chose. Revenir signifie relancer la coopération économique, relancer la coopération dans le domaine culturel...

Vos relations politiques avec l’Algérie ne se sont-elles pas affectées par rapport au problème de l’ex-Yougoslavie ?

Nous nous sommes toujours bien compris avec l’Algérie. Nous avons toujours essayé de ne pas perdre de vue un principe international qui est celui de la non-ingérence. C’est aussi un principe fondamental dans la politique algérienne. Je dois dire qu’en quelques occasions nous avions eu des différends.

Vous voulez relancer les échanges économiques. Quel en est le volume actuel ?

Pour le moment ce n’est rien par apport aux potentiels. C’est 10 millions d’euros. Nous avons des accords de partenariats tout en acceptant le cadre de la loi algérienne, le principe du 51/49. Nous avons des entreprises qui ont été formées en Algérie dans les domaines de l’agro-industrie et de l’hydraulique et dans la construction des barrages. Nous avons constitué des entreprises mixtes. C’est là que se situe notre intérêt.

Nous avons aussi une coopération très importante dans le domaine militaire.

Toute notre coopération économique est dans des domaines stratégiques. Ce qui reflète le degré de confiance entre nos deux pays.

Vous dites, Excellence, que l’économie de la Serbie est tournée vers l’Europe. Pourtant ce n’est que le 1er mars dernier que l’UE a accordé le statut de candidat à la Serbie. L’Europe vous reprochait des tas de choses : le non-respect des droits de l’homme, la liberté d’expression…?

Le fait d’avoir le statut de candidat prouve que toutes ces choses sont bien finies. Ce sont des questions qui ont été abordées lors de notre rapprochement de l’UE. Une étape de ce dossier-là est définitivement close. Une autre va commencer en ouvrant les négociations d’adhésion. Notre but stratégique reste l’adhésion à l’UE. En ce moment, nous sommes candidat comme la Turquie, le Monténégro, la Macédoine…

L’acceptation de la candidature n’est-elle pas liée à la livraison à La Haye de Milosevic ?

Non ! Milosevic a été livré en 2001. Je reviens à cette question du cadre du droit et des obligations internationales. La Cour de La Haye a été fondée par le CS de l’ONU. Nous sommes membre des Nations unies. L’obligation des membres de l’ONU est de coopérer. Nous avions l’obligation de coopérer avec la Cour et nous l’avons fait d’une manière responsable tout en respectant notre Constitution.

La communauté internationale a-t-elle tenu compte de ce droit international en bombardant Belgrade ?

C’est une très bonne question ! Mais ce n’était pas la communauté internationale qui avait pris la décision. On ne doit pas mélanger les choses. Le bombardement unilatéral de la Yougoslavie (dont la Serbie faisait partie) a été fait sans l’avis et sans décision des Nations unies. Ce bombardement est venu suite au problème de la tentative de sécession par la force de la minorité albanaise dans la province serbe du Kosovo.

C’est un mauvais précédent de l’OTAN. Nous le disons maintenant, avec le recul. Nous avons des relations de partenariat avec l’Europe, même avec l’OTAN dans le cadre du programme de partenariat pour la paix, mais sur ce dossier-là, nous avons des divergences. La question échoit aux historiens et aux spécialistes des relations internationales. Notre position est que le bombardement était une grande faute tragique qui n’était pas nécessaire. C’est la position de Belgrade. Elle n’a jamais changé.

Sur le Kosovo ?

Il y a eu, comme vous le savez, en février 2008 la proclamation unilatérale de l’indépendance par les représentants de la minorité albanaise que la majorité de la communauté internationale ne reconnaît pas. La Serbie n’acceptera jamais une décision unilatérale qui remet en question son territoire et sa souveraineté. Le Kosovo a un statut spécial dans le cadre de la résolution 12-44 du CS qui est toujours à l’ordre du jour.

C’est aussi une question de discorde avec certains de nos partenaires. Toujours est-il que la reconnaissance du Kosovo par l’UE n’existe pas, ayant en vue le fait que cinq pays membres n’ont pas reconnu cette proclamation. On doit résoudre le problème du statut du Kosovo par voie de négociations et non pas par des décisions unilatérales qui divisent et déstabilisent la région des Balkans, sans compter les effets dévastateurs d’un précédent dangereux dans les relations internationales. Avant, on parlait de la libanisation, aujourd’hui on parle de la balkanisation.

La fédération de Yougoslavie fondée par Tito comportait 6 Républiques. Elles sont devenues toutes indépendantes. Elles en avaient le droit. Le Kosovo était toujours une province autonome de la Serbie. La Constitution de la Yougoslavie ne donnait pas le droit de cession aux provinces autonomes. On oublie que les Albanais en Yougoslavie avait des exigences sécessionnistes et organisaient des émeutes violentes au temps de Tito.