Les établissements qui pourraient être visés, dont Goldman Sachs, Citibank, JP Morgan Chase, Barclays, ont été alertés par une unité antiterroriste du Federal Bureau of Investigation (FBI), selon NBC.
La police fédérale a demandé aux banques d’élever le niveau de sécurité de leurs infrastructures de traitement du courrier, en particulier depuis l’envoi à partir du Yémen de colis piégés dans des avions-cargos à destination des États-Unis, en octobre dernier.
Les inquiétudes des spécialistes en terrorisme américains ont notamment pour origine la cyberrevue Inspire, publiée par Al-Qaïda dans la Péninsule arabique pour encourager les musulmans anglophones à rejoindre le mouvement jihadiste international.
Les menaces présentes dans cette publication doivent être prises au sérieux, a estimé Peter King, un parlementaire américain républicain dont la sécurité a été renforcée après que son nom a été publié sur le site d’Inspire.
« La publication d’un nom est toujours une source d’inquiétude. Parce qu’il est possible qu’il s’agisse d’un signal envoyé à des agents pour passer à l’acte », a ajouté M. King, président de la commission à la Sécurité intérieure de la Chambre des représentants.
Radio-Canada.ca, avec AFP et NBC - mardi 1er février 2011 - Des responsables du renseignement américain ont prévenu les banques de Wall Street et leurs dirigeants qu’ils pourraient être visés par des attentats d’Al-Qaïda, a dit mardi la chaîne de télévision américaine NBC.
Selon NBC, le renseignement américain pense que des agents d’Al-Qaïda basés au Yémen pourraient essayer d’envoyer des colis piégés, avec des bombes ou des substances chimiques, aux personnels des institutions financières.
NBC précise qu’il n’y a « aucune indication faisant état d’un assassinat ciblé » contre un patron de Wall Street, mais que des responsables du renseignement américain s’inquiètent du fait qu’Al-Qaïda a discuté des noms de dirigeants financiers.
Les établissements qui pourraient être visés, dont Goldman Sachs, Citibank, JP Morgan Chase, Barclays, ont été alertés par une unité antiterroriste du Federal Bureau of Investigation (FBI), selon NBC.
La police fédérale a demandé aux banques d’élever le niveau de sécurité de leurs infrastructures de traitement du courrier, en particulier depuis l’envoi à partir du Yémen de colis piégés dans des avions-cargos à destination des États-Unis, en octobre dernier.
Depuis les attentats du 11 septembre, la Bourse de New York ou encore le gratte-ciel Citicorp Center ont fait l’objet de complots terroristes.
Les inquiétudes des spécialistes en terrorisme américains ont notamment pour origine la cyberrevue Inspire, publiée par Al-Qaïda dans la Péninsule arabique pour encourager les musulmans anglophones à rejoindre le mouvement jihadiste international.
Les menaces présentes dans cette publication doivent être prises au sérieux, a estimé Peter King, un parlementaire américain républicain dont la sécurité a été renforcée après que son nom a été publié sur le site d’Inspire.
« La publication d’un nom est toujours une source d’inquiétude. Parce qu’il est possible qu’il s’agisse d’un signal envoyé à des agents pour passer à l’acte », a ajouté M. King, président de la commission à la Sécurité intérieure de la Chambre des représentants.
Al-Qaïda confirme la mort de Ben Laden et menace de le venger
Citation :
Le réseau Al-Qaïda a confirmé la mort de son chef, Oussama Ben Laden, tué dimanche par un commando américain au Pakistan, dans un communiqué cité par le centre américaine de surveillance des sites islamistes SITE. Les islamistes ont menacé de le venger et ont annoncé poursuivre le djihad.
« Le cheikh combattant (...) Abou Abdallah, Oussama Ben Mohamed Ben Laden a été tué (...) par les balles de la trahison et de l’apostasie », écrit le réseau extrémiste dans son communiqué, signé du commandement général d’Al-Qaïda et daté de mardi, deux jours après la mort du fondateur de l’organisation.
« Nous confirmons que le sang du cheikh combattant Oussama Ben Laden (...) n’aura pas été versé en vain et qu’il sera une malédiction pour les Américains et leurs agents, qui les poursuivra à l’intérieur et à l’extérieur de leur pays », menace le commandement général d’Al-Qaïda.
Dans ce communiqué, Al Qaïda a également exhorté les Pakistanais à se soulever contre leur gouvernement pour « nettoyer » leur pays de « la honte » qui rejaillit sur leur pays du fait de la mort d’Oussama Ben Laden sur le sol pakistanais.
Cinq ans à Abbottabad
Par ailleurs, l’une des veuves d’Oussama Ben Laden a déclaré aux agents pakistanais qui l’interrogent que le no1 d’Al-Qaïda vivait depuis cinq ans à Abbottabad où il a été tué par les forces spéciales américaines, a rapporté vendredi un responsable de la sécurité. Ben Laden n’aurait pas opposé de résistance avant d’être tué.
Ce responsable a indiqué à Reuters qu’Amal Ahmed Abdulfattah, cadette des trois épouses de Ben Laden, avait été blessée dans l’opération des forces américaines, menée dans la nuit de dimanche à lundi.
« Hommage » de centaines de personnes
En outre, des centaines de personnes ont défilé vendredi dans le sud-ouest du Pakistan pour rendre « hommage » à Oussama Ben Laden. La foule a appelé au djihad contre Washington, a constaté un journaliste de l’AFP.
La « bête de Kandahar » mobilisée pour le raid contre Ben Laden?
Citation :
19 mai 2011 – 17:05 - Après le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, c’est au tour du chef d’état-major interarmées, l’amiral Mike Muellen, de s’inquiéter publiquement de la profusion de détails donnés à la presse au sujet de l’opération, qui, menée par les Navy Seals du Joint Special Operation Command, a permis d’éliminer Oussama Ben Laden, le 2 mai dernier, au Pakistan.
« Il est temps de se taire » a déclaré l’officier, au cours d’une conférence de presse donnée le 18 mai. « Nous en sommes arrivés à un point où nous risquons de compromettre cette capacité précieuse (de mener des opérations clandestines, ndlr) et nous ne pouvons pas nous le permettre. Le combat n’est pas terminé » a-t-il expliqué.
De son côté, Leon Panetta, actuel directeur de la CIA et futur chef du Pentagone, a rédigé une note de service dans laquelle il rappelle que les employés de l’agence de renseignement qu’ils pourraient faire l’objet de poursuite s’ils divulguent des informations sensibles à des personnes qui ne sont pas censés les connaître.
Même s’il n’a pas été le dernier a donné quelques détails sur l’opération qui a conduit à la neutralisation de Ben Laden, Leon Panetta entend ainsi mettre un terme à la diffusion dans la presse d’éléments sensibles, comme par exemple ceux évoqués dans l’édition du 18 mai le Washington Post.
Selon le quotidien, en plus des images satellites et des agents infiltrés sur place, la CIA aurait aussi eu recours à des drones furtifs afin d’obtenir des renseignements les plus précis possible au sujet de la maison occupée par Ben Laden dans la ville pakistanaise d’Abbottabad. Une dizaine de missions secrètes auraient donc été réalisées par ces engins avant l’opération du 2 mai, à laquelle ils auraient également participé.
Ces drones furtifs, qui évoluent à haute altitude, ont ainsi pu fournir des films à haute résolution de l’environnement de l’ancien chef d’al-Qaïda. Les Predator peuvent être écartés d’emblée de la liste des possibles appareils utilisés : à cause de leurs caractéristiques, ils auraient été détectés par les militaires pakistanais, qui disposent dans la région où Ben Laden a été tué, de moyens conséquents étant donné que des installations nucléaires y sont implantées.
D’où, selon le Washington Post, l’emploi de la « bête de Kandahar », à savoir le RQ-170 Sentinel de Lockheed-Martin, dont l’existence avait été révélée en 2009 après la diffusion d’un cliché le montrant sur la base afghane de l’Otan et confirmée en décembre de la même année.
Outre sa furtivité, le RQ-170 Sentinel, mis en oeuvre par le 30th Reconnaissance Squadron, présente l’avantage de pouvoir filmer dans toutes les directions sans avoir besoin de survoler son objectif.
"Al Qaida est très nettement affaiblie, mais l'organisation a fait des métastases..."
Un document préparatoire à l'actualisation du Livre blanc constate une "évolution", mais pas de "rupture" en matière de menace terroriste. Explications.
28.02.2012
Citation :
Dans un document de 80 pages, rédigé sous la responsabilité du Secrétariat général de la défense et de sécurité nationale (SGDSN) - que l'on peut lire ici - les experts français font, parmi d'autres sujets, le point sur l'évolution de la "menace terroriste" depuis la publication du Livre blanc, en 2008.
Pendant plusieurs mois, un groupe de travail a réuni des spécialistes de la Défense, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et des Finances pour fournir "un document neutre interministériel, utilisable dans tous les cas de figure" au lendemain des prochaines élections, selon un participant
Al-Qaïda a prévenu les autorités britanniques qu’une « catastrophe » allait se produire si le prédicateur islamique, Abu Qatada, est déporté en Jordanie.
Les représentants d’ Al-Qaïda ont déclaré que la déportation d’Abu Qatada amènera à des violences qui toucheront « la Grande-Bretagne et tous ses ressortissants ».
Abu Qatada, dont le véritable nom est Omar Othman est considéré comme l’un des imams soutenant le Djihad, les plus influent en Europe.
La nébuleuse terroriste a bien changé en un an, depuis la mort de Ben Laden le 2 mai 2011.
Un an après la capture et la mort d'Oussama Ben Laden, les revendications d'actes terroristes sont toujours légion dans certaines régions du monde.
La disparition de son leader emblématique a bien sûr contribué à transformer Al-Qaïda. Mais c'est surtout l'émergence des printemps arabes et les bouleversements régionaux qui s'en sont suivis qui ont modifié le champ de rayonnement de l'organisation.
Europe1.fr fait le point sur quelques caractéristiques fortes du réseau terroriste "version 2012" :
La mort de Ben Laden, le 2 mai 2011, a eu une forte portée symbolique, à la fois en Occident et dans le monde arabe.
Pour Léon Panetta, le secrétaire américain à la Défense, la disparition de cette figure emblématique, conjuguée à l'élimination d'un certain nombre de "leaders spirituels et idéologiques", a affaibli considérablement l'autorité centrale de l'organisation.
Selon plusieurs responsables américains, la direction historique d'Al-Qaïda, réfugiée entre l'Afghanistan et le Pakistan, n'est plus en mesure aujourd'hui de lancer des opérations de grande ampleur. Ils considèrent cependant qu'elle représente toujours "une menace".
Cette baisse d'influence n'est cependant pas nouvelle. Pour un responsable du renseignement américain, cet affaiblissement, dû en partie à l'élimination de ses cadres dans les frappes de drones américains au Pakistan, avait débuté "au moins deux ans" avant la mort d'Oussama Ben Laden.
Le Washington Postliste toutefois cinq leaders qui "menacent la sécurité des Etats-Unis" en 2012: Ayman al-Zawahri, successeur de Ben Laden à la tête de l'organisation, Abu Yahia al-Libi, devenu n°2 d'Al-Qaïda, Mollah Omar, leader des talibans, Nasser al-Wahishi, à la tête d'AQAP (Al-Qaïda dans la péninsule arabique)au Yémen et Ibrahim Hassan al-Asiri, responsable d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique.
Tandis que la tête de l'organisation était affaiblie, plusieurs branches régionales d'Al-Qaïda ont pris de l'ampleur ces derniers mois dans des zones stratégiques telles que le Sahel (en Somalie) et la péninsule arabique (en particulier au Yémen).
L'experte en terrorisme international Anne Giudicelli évoque même sur France 24 une "régionalisation" des activités d'Al-Qaïda.
Ce morcellement n'est là non plus pas tout récent. Depuis plusieurs années, Al-Qaïda sert de "label" à de nombreux groupes armés qui se revendiquent de l'organisation.
Il s'est toutefois accéléré au cours de l'année écoulée. Les États-Unis craignent ainsi des attaques des branches locales d'Al-Qaïda contre les intérêts américains dans le monde, en particulier Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) et la branche irakienne de l'organisation, qui pourrait profiter de l'instabilité en Syrie.
Les autorités américaines s'inquiètent moins, en revanche, des activités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qu'elles voient davantage comme "une organisation criminelle cherchant à se financer en enlevant des étrangers que comme une vraie menace terroriste." Quatre Français sont entre les mains d'Aqmi depuis septembre 2010.
Les conséquences des révolutions arabes sur Al-Qaïda sont encore difficiles à mesurer, faute du recul nécessaire. Sur France 24, Anne Giudicelli relève malgré tout qu'elles ont sans doute eu plus de conséquences sur le réseau terroriste que la mort de Ben Laden elle-même.
"Les peuples arabes ont obtenu ce que rêvait de faire le groupe, c'est-à-dire faire tomber des régimes jugés proches des Occidentaux (…) Ce qui a dépossédé l’organisation de Ben Laden de l’un des objectifs fondamentaux sur lesquels il s’est construit", explique l'experte en terrorisme international.
Et de citer l'exemple du Yémen, dont le chaos politique a renforcé l'assise du groupe terroriste "pendant que le pouvoir était occupé à réprimer les manifestations". Un long reportage du journal britannique The Guardian dans ce pays raconte en effet de quelle manière les djihadistes déploient leur influence en offrant à la population de l'eau et de l'électricité en l'échange de la mise en place de la charia.
Selon des hauts responsables américains, le "noyau dur" d'Al-Qaïda subit ainsi le contrecoup des printemps arabes, qui ont marginalisé, selon eux, les islamistes prônant la lutte armée.
Cette expression, utilisée par un responsable anti-terroriste américain, fait référence à des individus isolés, à l'instar de Mohammed Merah en France ou du major Nidal Hassan, auteur de la tuerie de Fort Hood en 2009, qui se revendiquent d'Al-Qaïda.
Ils représentent la menace la plus forte en Etats-Unis et en Europe. "Des gens comme Merah, qui agissent seuls, qui acquièrent leurs armes dans leur coin, sont vraiment les cibles les plus difficiles à arrêter", précise ce responsable.
France 3 revient sur les dix années de « disparition » du leader d'Al-Qaida
30/04/2012 à 20h36 sur FR3
Citation :
Le 1er mai 2011, le monde entier a les yeux rivés sur le mariage de Kate et William. Personne ne s'imagine qu'une opération se trame en secret contre Oussama Ben Laden. Le documentaire diffusé ce soir permet de découvrir les coulisses de la traque qui a mené à la mort du leader d'Al-Qaida.
« C'est une opération à la 24 Heures chrono », notent les réalisateurs. À minuit et demi heure locale, une unité d'élite américaine pénètre dans la villa d'Oussama Ben Laden, au Pakistan, et le tue. Entre rumeurs et réalités, Frédéric Decossas et Renaud Fessaguet ont recoupé toutes les informations pour nous proposer un autre regard : « Si vous interviewez cinq personnes, vous avez cinq versions ».
Leur documentaire aura nécessité sept mois de travail, durant lesquels ils ont cherché à se détacher de l'image officielle en allant fouiller du côté pakistanais. Ils livrent un documentaire très fluide où se mêlent images d'archives, reconstitutions minutieuses et interviews inédites. « C'est une histoire que tout le monde a l'impression de connaître et, en même temps, elle reste enveloppée de nombreuses zones d'ombres. Il y a seulement deux faits intangibles : la disparition de Ben Laden à Tora Bora en 2001 et sa mort, en 2011. »
Pendant ces dix années, les gouvernements se succèdent aux États-Unis, sans jamais mettre la main sur celui qui fut leur ennemi public numéro 1. Oussama Ben Laden a pourtant déjà été localisé, sans que personne n'intervienne. Guerre entre les services secrets ou intérêts politiques, l'Administration américaine n'a pas livré tous les dessous de cette longue poursuite. Une course qui s'arrête brutalement lorsque Barack Obama décide d'envoyer ses troupes régler l'une de ses promesses de campagne en secret.
Ce documentaire relève les énigmes qui entourent le déroulement de l'opération. Les services secrets pakistanais ont-ils mené un double jeu ? Oussama Ben Laden était-il armé ? Que penser de ces quarante-huit minutes d'intervention des Navy Seals, un « timing » jugé trop long par certains professionnels ? Le film n'apporte pas toutes les réponses. Car, comme le dit Anthony Schaffer, ancien responsable du renseignement au Pentagone : « On ne saura peut-être que dans vingt ou trente ans ce qui s'est exactement passé... »
À savoir
Au Pakistan, Oussama Ben Laden habitait dans une maison de 500 m2 sur trois étages. Il possédait également un potager et une cour qui abritait des chevaux et des ânes. Une construction que les officiels estimaient à 1 million de dollars. Elle a en réalité coûté 250.000 euros. Ses trois femmes et une dizaine d'enfants et petits-enfants y logeaient.
Al-Qaida profondément divisée, selon la correspondance de Ben Laden
04.05.2012 | The New York Times
Citation :
"Une sorte d'anthropologie d'un réseau terroriste" émerge des lettres d'Oussama Ben Laden que le site de l'école militaire de West Point aux Etats-Unis a choisi de publier, note le quotidien. Ces 17 missives, écrites et reçues par le chef d'Al-Qaida entre septembre 2006 et avril 2011, ont été récupérées lors de l'opération commando du 2 mai 2011 dans la résidence de Ben Laden au Pakistan, où ce dernier allait trouver la mort.
Elles montrent un chef inquiet, qui "a bien du mal à garder le contrôle du réseau tentaculaire qui opère en son nom".
Washington affirme qu'Ayman Al-Zawahiri est au Pakistan
L'Egyptien Ayman Al-Zawahiri est considéré par les services de renseignement américains comme l'idéologue d'Al-Qaida. | AP/Anonymous
Le Monde.fr avec AFP | 07.05.2012 à 11h28
Citation :
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré, lundi, que les Etats-Unis pensaient que le chef d'Al-Qaida était au Pakistan, un pays où elle a dit vouloir maintenir la pression sur les groupes islamistes.
"Nous voulons démanteler Al-Qaida et nous avons fait beaucoup de progrès en ce sens", a déclaré Mme Clinton lors d'un forum à Calcutta, dans l'est de l'Inde, une semaine après le premier anniversaire de la mort d'Oussama Ben Laden, tué au Pakistan par des forces de sécurité spéciales américaines. "Il y a encore plusieurs chefs significatifs en action. Zawahiri, qui a hérité de la direction [d'Al-Qaida] par Ben Laden, est quelque part, pensons-nous, au Pakistan", a-t-elle dit.
L'Egyptien Ayman Al-Zawahiri était le deuxième responsable après Ben Laden et était considéré par les services de renseignement américains comme l'idéologue du réseau extrémiste.
Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden
mardi 08 mai 2012
Citation :
C'est un hasard... géographique, qui m'a fait découvrir la chose. En lisant un énième bobard sur Ben Laden, dans le Figaro, où un vieux général de l'ISI était présenté comme celui qui continuait à traquer l'ombre du dirigeant terroriste, avec une théorie en forme d'hoax comme quoi une des épouses jalouses de Ben Laden l'aurait dénoncé, qu'est venue l'évidence.
Dans ce texte assez abracadabrantesque, le nom de la cité de Peshawar revenait souvent. La cité pakistanaise située à peine à 18 km de la passe de Khyber, à l'entrée de la route qui descend vers l'Afgnanistan et conduit à Kaboul. Cela faisait longtemps que la ville était citée comme étant le fief de l'homme le plus recherché au monde : au point de figurer en effet depuis des années dans... le Guide du Routard, comme étant supposée héberger Ben Laden !
Elle avait également hébergé son mentor, Abdullah Yusuf Azzam, le fondateur du Lashkar-e-Taiba, venu d'Islamabad, et avec qui il avait créé la Maktab al-Khadimat (ou Afghan Services Bureau) sorte de bureau administratif officiel gérant l'entraînement des Muddjahidines allant se battre contre les soldats russes. Mais une autre information m'est revenue, à lire le texte et à regarder une carte.
En février 2010, un bien étrange ballet d'hélicoptères avait eu lieu entre Kaboul et la région, vers une citée appellée Nowshera, où cinq ans auparavant des leaders talibans avaient été arrêtés puis relâchés par l'ISI. Dans les hélicoptères, figuraient les mêmes chefs talibans, cinq ans plus tard, devenus alors respectables.
Or Nowshera, sur la carte du Pakistan... est à peine à plus de 30 km de Peshawar, et à un peu plus de 100 km d'Abottabad, là où l'on prétend avoir retrouvé Ben Laden ! Le fugitif le plus recherché au monde aurait donc vécu des années entières entouré de "surveillants" particuliers : les espions de la CIA et ceux de l'ISI, qui n'ont en réalité jamais été très éloignés de lui. Voilà qui demande à être expliqué !
La CIA et les services de renseignement britanniques ont créé la ruse connue sous le nom d’Al Qaïda
par Kurt Nimmo - Mondialisation.ca, Le 13 mai 2012
Citation :
“L’agent, qui était au Yémen, était en liaison avec la CIA avant de remettre l’engin explosif aux services de renseignement”, rapporte le Daily Mail. “L’engin devait être introduit à bord d’un avion de ligne de manière indétectée et devait ensuite être mis à feu.”
Il est connu depuis un moment que le renseignement britannique pratique des opérations terroristes et protège des éléments clé de la nébuleuse terroriste.
En 2005, un expert en terrorisme et ancien procureur du ministère de la justice, John Loftus, révéla que le cerveau présumé des attentats de Londres du 7 Juillet, Haroon Rashid Aswat, était un élément du renseignement britannique.
Son complice Abu Hamza al-Masri, un membre influent du clergé à la mosquée notoire de Finsbury Park à Londres, a eu une longue et fructueuse relation avec le renseignement britannique. Il travaillait avec la section spéciale de la police britannique et le MI5. Il a dit à ses aides qu’il était “hors de portée de la loi britannique”.
Dans les années 1990, le renseignement britannique a payé Al Qaïda l’équivalent de 160 000 dollars US pour aider à financer une tentative d’assassinat infructueuse sur la personne de Mouammar el-Kadhafi. Anas al-Liby, un membre du groupe al-Muqatila responsable de la tentative d’assassinat, a reçu l’asile politique en Grande-Bretagne et ce malgré ses liens avérés avec Al Qaïda.
Le MI5 (NdT: Military Intelligence 5ème section le contre-espionnage britannique, par opposition au MI6 qui est le service de renseignement et d’action extérieurs) a aussi travaillé avec le personnage clé d’Al Qaïda Abu Qatada. Grâce à la protection accordée par le renseignement britannique, Qatada fut capable d’échapper aux arrestations après les attaques terroristes du 11 Septembre 2001. Sa relation avec le MI5 a été confirmée par de nombreuses sources, incluant Bisher al-Rawi, un autre supposé membre du clergé radical musulman, qui a servi comme interprète au MI5 dans ses relations avec Qatada. A la suite des attaques de New York et de Washington, le MI5 a offert de sortir Qatada du pays et de l’aider à gagner l’Afghanistan.
Un autre imam important en Grande-Bretagne, Omar Bakri Mohammed, a aussi admis travailler en relations étroites avec le renseignement britannique. “Je pense que maintenant nous avons quelque chose qui s’appelle l’immunité publique”, s’est-il vanté en 2001, après les attaques du 11 Septembre.
La posture prise d’ “agent double” est particulièrement trompeuse. Il a été documenté de manière exhaustive que la CIA a créé l’illusion d’un groupe terroriste menaçant et puissant à partir du reliquat des moudjahidines afghans, la force mise en place pour sortir les Soviétiques d’Afghanistan avec une aide substantielle de l’Arabie Saoudite, du service de renseignement du Pakistan, l’ISI et des Etats-Unis.
Avant que la vérité ne soit balayée dans les oubliettes de la mémoire, la BBC et d’autres ont rapporté qu’Oussama Bin Laden était entraîné par la CIA. Oussama “n’a pas seulement investi une partie de ses propres ressources financières pour financer les brigades combattantes, mais il a aussi reçu une aide militaire et financière de la part des services de renseignement de l’Arabie Saoudite, du Pakistan et des Etats-Unis”, a rapporté le magazine Forbes quelques jours après les attentats du 11 Septembre, avant même que le narratif officiel ait eu une chance de surclasser et d’assainir la réalité.
ABC News a rapporté que la CIA a financé, à hauteur de 3 milliards de dollars, Oussama et les moudjahidines, mais ce fait historique très inconvénient fut effacé des serveurs de “l’Opération Mockingbird”.
En fait, Al Qaïda n’est même pas un groupe terroriste, mais simplement une campagne de propagande avec un homme de paille soigneusement élaborés, comme l’a dit Pierre Henri Bunel, un ancien agent du renseignement militaire français, à Wayne Madsen en 2005.
“La vérité est qu’il n’y a pas d’armée islamiste ou groupe terroriste qui s’appelle Al Qaïda ; n’importe quel membre informé de services de renseignement sait cela. Mais il y a une campagne de propagande pour faire croire au public à la présence d’une entité identifiée représentant “le diable”, seulement afin d’unifier les spectateurs de télévision dans l’acceptance d’un leadership unifié pour la guerre mondiale contre le terrorisme. Le pays qui est derrière cette campagne de propagande sont les Etats-Unis et les lobbyistes pour la guerre des Etats-Unis contre le terrorisme ne sont exclusivement intéressés qu’à faire de l’argent,” explique Bunel.
Feu l’ancien secrétaire du ministère des affaires étrangères britannique Robin Cook a également dit qu’Al Qaïda était une farce. Il a expliqué comment le nom “Al-Qaïda” se réferrait à une base de données des moudjahidines utilisée en Afghanistan (en arabe, la signification d’Al Qaïda est “la base”): “Vers la moitié des années 1980, Al Qaïda était une base de données localisée dans un ordinateur et dédiée aux communications du secrétariat de la Conférence Islamique”, a dit Cook à la chambre (House of commons) peu avant sa mort.
La farce de “l’agent double” qui domine maintenant les manchettes de la presse est encore plus un non-sens propagandiste. Il n’y a pas d’Al Qaïda, du moins pas dans le sens communément assumé et continuellement clâmé par le gouvernement et les médias de l’establishment, mais au lieu de cela, un grand conglomérat de terroristes et d’hommes de paille essentiellement ineptes et ineffectifs qui sont contrôlés par la CIA, le renseignement britannique, le Mossad, le renseignement pakistanais et autres entités étatiques.
Le congrès a maintenant demandé le grand cirque d’enquête au sujet de la “fuite” qui a de manière supposée, exposée l’histoire de l’agent double de la CIA aux médias.
“L’histoire d’intrigue à haut risque et de secret ressemble à un script d’Hollywood, mais les membres du congrès et les anciens du renseignement ont été courroucés par l’exposition médiatique”, a rapporté l’AFP Jeudi et “ont dénoncé les fuites aux organisation médiatiques qui ont révélées comment la CIA a déjoué un complot d’Al Qaïda par le moyen d’un espion infiltré dans un groupe terroriste, disant que la divulgation de ces détails pourraient mettre en danger le travail sensible de renseignement.”
Au lieu de cela, ce sera exploité afin de restreindre l’information sur la véritable nature de la fausse guerre contre le terrorisme complètement fabriquée et sera utilisé pour faire passer des législations qui criminaliseront plus avant les lanceurs d’alerte et ceux qui recherchent la vérité.
IRIB-Les services secrets américains ont dévoilé une maquette de la cachette d'Oussama Ben Laden au Pakistan qui a permis aux Etats-Unis de planifier le commando ayant tué le chef d'Al-Qaïda il y a un an.
Ce modèle de la résidence d'Abbottabad, dans le nord du Pakistan, a été rendu public mercredi dans les couloirs du Pentagone, suscitant les regards fascinés des soldats et employés s'arrêtant devant cette représentation miniature du fameux site où s'est caché pendant cinq ans Ben Laden.
"Ils ont vu des dessins (de la maquette), mais tant qu'on n'a pas sous les yeux le modèle réel, on ne peut pas prendre toute la mesure de la mission d'Abbottadad", qui a abouti à l'élimination d'Oussama Ben Laden le 2 mai 2011 par un commando de Navy SEALs. Des responsables ont indiqué que les commandos américains avaient répété les étapes de leur raid sur une maquette grandeur nature, mais la version miniature comprend plus de détails.
Ce modèle "montre véritablement à quel point la résidence est grande... ou était grande, pardon, parce qu'elle n'existe plus", a souligné la porte-parole.