Pétrole : le baril termine sous les 90$ à New York, au plus bas depuis octobre 2011!
> mercredi 23 mai 2012, 20:05
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(Boursier.com) -- Le baril de pétrole termine à nouveau en baisse à New York, plombé par la situation en Europe et l'annonce d'une nouvelle hausse des réserves de brut hebdomadaires américaines. Un possible accord sur le programme nucléaire iranien a également pesé sur le marché. Le "light sweet crude" pour livraison juillet cède finalement 2,1% à 89,9 dollars sur le New York Mercantile Exchange. C'est la première fois depuis octobre dernier que le baril clôture sous les 90$.
Sonatrach investira 68,2 milliards de dollars entre 2012 et 2016
> Hamid Guemache - 28/05/2012 à 16:37
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Le groupe Sonatrach prévoit d'investir 68,2 milliards de dollars entre 2012 et 2016 en grande partie dans l’exploration et la production d’hydrocarbures, a indiqué son PDG Abdelhamid Zerguine dans un entretien publié ce lundi 28 mai dans le quotidien El Moudjahid. « Les investissements prévus pour la période 2012-2016 sont de 68,2 milliards de dollars, ce qui nous conforte dans cette idée que Sonatrach est un groupe de grande envergure qui continue de se développer, notamment avec une présence à l’international », a déclaré M. Zerguine.
Cette somme est répartie comme suit: 82% seront destinés à l'activité en amont (exploration et production), 9% en aval (raffinage) et le reste pour le transport par canalisation, a précisé M. Zerguine. « L’amont se taille la part du lion dans le programme des investissements de Sonatrach et ce programme sera consenti à hauteur de 41,8 milliards de dollars, ce qui représente 61% du montant total des investissements prévus en Algérie durant la même période », a-t-il expliqué.
L'élargissement du portefeuille des activités de l'exploration est passé de 30 périmètres de recherche en 2011 à 57 périmètres de recherche et 15 de prospection en 2012, selon M. Zerguine. Le groupe prévoit 79 périmètres de recherche à l'horizon 2014. « Les recettes enregistrées durant l'exercice 2011 ont été de 72 milliards de dollars, soit une hausse d'environ 29% par rapport à 2010 », a-t-il ajouté. Au cours de ce même exercice, « 20 nouvelles découvertes ont été enregistrées dont 19 en effort propre, et l'apport en réserves prouvées et probables a dépassé les 157 millions de tonnes équivalent pétrole », selon le PDG.
Sonatrach a également produit 206 millions de TEP (tonne équivalent pétrole) d'hydrocarbures en 2011 dont 147 millions provenant de gisements opérés par Sonatrach seule. Dans l’aval pétrolier, le groupe public compte « réaliser cinq nouvelles raffineries de pétrole, trois au niveau des hauts plateaux, une au sud et une dans la région centre. Cela nous permettra d’avoir une capacité de raffinage supplémentaire de 30 millions de tonnes », selon M. Zerguine. La capacité du parc national de raffinage, qui est actuellement de 22 millions de tonnes, sera portée à 26 millions de tonnes, grâce au programme de réhabilitation des raffineries pour 4,2 milliards de dollars, a-t-il ajouté.
M. Zerguine a annoncé que son groupe allait entamer la prospection du pétrole au large d’Annaba . « Sonatrach a acquis, au large d’Annaba, des données géophysiques, et la décision d’explorer est déjà prise », a-t-il précisé.
Au delà des chiffres annoncés, il serait intéressant de connaître le prix de revient du baril de pétrole offshore et le seuil de rentabilité à partir duquel son exploitation et sa commercialisation sera bénéfique pour l'Algérie. Ceci, compte tenu de la pression machiavélique exercée sur le prix de vente actuel et son évolution future, décidée par les pays du G8 lors de leur dernier sommet à Camp David.
Encore une fois, je remercie TSA pour la richesse et la variété de ses articles.
L’Iran accuse l’Arabie saoudite de déstabiliser le marché pétrolier
30-05-2012 - 11:45
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L'Iran a accusé mardi l'Arabie saoudite de "créer l'instabilité" sur le marché pétrolier en augmentant sa production, comme elle l'a fait régulièrement ces derniers mois pour compenser les sanctions occidentales contre le pétrole iranien.
"L'accroissement de leur production par certains membres de l'Opep, particulièrement l'Arabie saoudite, va créer de l'instabilité sur le marché et entraîner une baisse des prix qui est à l'opposé des objectifs" du cartel, a déclaré le représentant de l'Iran auprès de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, Mohammad al-Khatibi, cité par l'agence Shana.
"Les membres de l'Opep devraient respecter les décisions prises lors de leurs réunions", et "laisser le marché déterminer les prix du pétrole en évitant les décisions unilatérales", a-t-il ajouté.
L'Iran a dénoncé à plusieurs reprises depuis le début de l'année les hausses de production décidées notamment par l'Arabie saoudite pour atténuer l'impact de l'embargo contre le pétrole iranien décidé en janvier par l'Union européenne.
La production saoudienne a augmenté de 250.000 barils par jour (b/j) depuis le dernier trimestre 2011, pour s'établir à 9,9 millions de barils par jour (mbj) en avril, selon les estimations de l'Opep.
Le prix du baril a fortement baissé depuis trois mois, tombant aux alentours de 90 dollars ces derniers jours après un pic au-dessus de 110 dollars début mars.
En réalité, l'Arabie Saoudite augmente volontairement sa production pour faire baisser les prix sur les marchés, conformément aux ordres donnés par ses protecteurs occidentaux.
Foxbat16
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Sujet: Re: Le pétrole Lun 11 Juin 2012 - 18:03
L’Opep inquiète de la chute des prix de pétrole (ministre koweïtien)
11/06/2012 | 16:25
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Les pays membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont inquiets face au recul de prix du baril et de l’ »étrange » comportement du marché pétrolier, a affirmé lundi le ministre koweïtien du Pétrole, Hani Hussein.
« Certains membres de l’Opep sont inquiets des prix et de ce qui se passe » sur le marché pétrolier après une chute des cours de plus de 20% au cours des deux derniers mois, a déclaré M. Hussein à des journalistes
Le baril de Brent avait atteint 128 dollars en mars, son niveau le plus haut depuis juillet 2008, avant de reculer de plus de 20% pour atteindre son plus bas en 17 mois en raison de la superproduction.
Essentiellement l'Arabie Saoudite. Mais heureusement que les cours du pétrole se sont redressés lundi matin, après l’annonce de l’aide européenne accordée aux banques espagnoles, un sauvetage de 100 milliards d’euros au maximum qui accorde un peu de répit à l’Espagne.
Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en juillet gagnait 2,11 dollars US à 86,21 USD. Le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance s’appréciait de 2,66 USD à 102,13 USD.
Les cours du pétrole ont fini aujourd'hui à New York à leur plus bas niveau en 8 mois, dans un marché frileux et sceptique quant à la capacité du plan d'aide européen à l'Espagne de redresser la situation financière du pays, ce qui accentuait les craintes pour la demande en brut.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet a cédé 1,40 dollar par rapport à vendredi, à 82,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus bas niveau à la clôture depuis début octobre.
Surproduction de pétrole, Youcef Yousfi tire la sonnette d’alarme
Par Kaci Haider | 13/06/2012 | 14:45
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Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé, mercredi à Vienne, que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) « court un risque réel », après l’accroissement de son rythme de production qui a largement dépassé le plafond fixé en décembre dernier.
« J’espère qu’il y aura une prise de conscience sur l’effet négatif de l’augmentation de la production du pétrole sur les prix, notamment ces dernières semaines et que l’OPEP court ainsi un risque réel », a-t-il déclaré en marge du 5è séminaire de l’organisation.
Le plafond de production de l’organisation, qui assure plus de 30% de l’approvisionnement mondial de pétrole, a été fixé à 30 millions de barils par jour mais la production réelle de l’OPEP a été proche de 32 millions de barils par jour au mois d’avril dernier, selon des chiffres avancés par des organisations spécialisées.
Spoiler:
Le discours diplomatique du ministre de l’énergie et des mines cache mal l’agacement du représentant algérien et ceux d’autres membres du cartel quant aux agissements de l’Arabie Saoudite et à un degré moindre le Koweït et les Émirats arabes unis qui ont procédé à l’augmentation de leur production violant de ce fait le plafond de production fixé par l’organisation.
Mais le discours de Yousfi, s’il est resté diplomatique, a néanmoins connu une évolution depuis une semaine. A Kuala Laumpur en marge de la conférence mondiale du gaz, le ministre algérien n’était pas affirmatif sur la source de l’effondrement du prix du baril de pétrole. Pour lui, une étude était nécessaire pour savoir si la baisse des prix sur le marché mondial était dû à une surproduction ou non.
Mais aujourd’hui, il est affirmatif et appelle même à une « prise de conscience sur l’effet négatif de l’augmentation de la production sur les prix. Sans citer les pays qui transgressent leurs quotas de production, le ministre de l’énergie et des mines rappelle juste aux auteurs de ces violations que c’est l’OPEP qui « court un risque réel ».
Cette question a déjà été abordée par les iraniens qui n’ont pas manqué d’accuser l’Arabie Saoudite d’avoir pompé plus de pétrole à la demande des occidentaux, notamment les américains, qui ont décrété des sanctions sur les exportations iraniennes de pétrole. Et ce sont ces sanctions qui ont poussé les saoudiens, et probablement leurs alliés du Golf, le Koweït et les Émirats arabes unis en l’occurrence, d’augmenter leurs productions en catimini et en violation des décisions de l’OPEP.
L’Arabie Saoudite fait baisser les prix du pétrole
Citation :
Le ministre Saoudien du pétrole a défendu la thèse d’un relèvement du plafond de l’Opep, comme une option «nécessaire» avant de se rétracter sous le feu des critiques. Mais il a atteint son but, celui de permettre à Barak Obama de tenir la promesse électorale faite aux Américains: faire baisser les prix du pétrole.
Alors que tous les clignotants sont au rouge sur toutes les bourses internationales, l’Opep a décidé de maintenir inchangés les quotas de production, fixés pour l’ensemble des pays membre à 30 millions de barils par jour. Cette décision, qui a étonné de nombreux observateurs, est un signal fort destiné au marché, quant à la volonté de l’organisation de maintenir en l’état une offre pétrolière déjà surabondante.
Cette décision, intervenue avant-hier en soirée à Vienne où l’Opep tenait un conseil ministériel, est une invitation à l’anarchie sur l’un des rares produits avec l’or, à se maintenir à des niveaux acceptables.
Il faut savoir, au passage, que le maintien du niveau de production a été adossé à une exigence du respect des quotas de production. Ces derniers ont été largement dépassés ces derniers mois, face à une situation géostratégique instable au Moyen-Orient. Les pays qui ont pompé sans compter ont participé à l’inondation du marché et partant, sont responsables de l’actuelle déprime susceptible de fragiliser toutes les nations productrices de l’or noir.
Cela dit, cette perspective ne concerne pas les pays «fauteurs de troubles», puisque ces derniers se recrutent parmi les plus riches et les moins peuplés des membres de l’Opep, soit les pays du Golfe, à leur tête l’Arabie Saoudite qui a largement dépassé son quota profitant des facteurs politiques qui faisaient flamber les cours.
A côté de l’Arabie Saoudite, deux autres pays acquis aux occidentaux, que sont l’Irak et la Libye, ont fortement agi sur les prix dans le sens de la baisse en produisant bien au-dessus de leurs parts fixées par l’Opep. Les trois «fauteurs de troubles» ont porté la production à 31,86 millions de barils par jour.
Cet état de fait est venu s’ajouter à de mauvaises performances de l’économie européenne, puis celle de la Chine qui marque un peu le pas. Le mélange a fait chuter les cours du baril de quelque 20% en trois mois. Seule petite consolation dans cette affaire, le petit rebond technique constaté mercredi dernier sur les bourses de Londres et de New York de l’ordre de 2,5%. Le baril s’est échangé à 84,65 dollars à New York, contre 98 dollars à Londres.
Mais ces cotations étaient antérieures à la décision du maintien des quotas prise par l’Opep. Aussi, une grosse crainte sur une ouverture en forte baisse ce dimanche plane sur l’ensemble des producteurs qu’ils soient membres de l’Opep ou pas.
L'Arabie Saoudite est un pays qui porte atteinte au développement des pays producteurs touchés de plein fouet par une baisse des prix qui compromet beaucoup de choses
Les prix du pétrole au plus bas depuis octobre 2011
21.06.2012, 14:22
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Les prix du WTI pour livraison en août a baissé jeudi en-dessous de 80 dollars le baril pour la première fois depuis octobre 2011. La baisse tient à la préoccupation des investisseurs par un recul de la demande des vecteurs d'énergie.
Les contrats à terme ont perdu 1,9% pour atteindre 79.92 dollars le baril et si l'on prend le maximum de cette année le baril du WTI a déjà perdu 27%
Le prix du panier pétrolier OPEP (OPEC Reference Basket of Crudes) a augmenté vendredi de 2,3% pour atteindre 92,99 dollars le baril, rapporte l'Organisation dans un communiqué.
Le prix du panier de référence comprend les bruts: Saharan Blend (Algérie), Girassol (Angola), Oriente (Equateur), Minas (Indonésie), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es Sider (Lybie), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine (Qatar), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et BCF 17 (Venezuela).
Le pétrole remonte et approche des 100 dollars à Londres, soutenu par l’Iran
Par Agence | 03/07/2012 | 14:00
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Les prix du pétrole remontaient mardi en cours d’échanges européens, se rapprochant du seuil de 100 dollars à Londres, dans un marché soutenu par les menaces par l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz en réponse au durcissement des sanctions occidentales sur le brut iranien.
Vers 10H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, échangé sur l’IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, valait 99,12 dollars, en hausse de 1,78 dollar par rapport à la clôture de lundi. Il a atteint 99,24 dollars vers 09H45 GMT, au plus haut depuis deux semaines, se rapprochant du seuil de 100 dollars, sous lequel il reste cantonné depuis le 11 juin.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,39 dollar à 85,14 dollars.
L’Iran recommence à faire des déclarations alimentant les inquiétudes sur le détroit d’Ormuz et à attirer l’attention sur ses exercices militaires, exactement les mêmes facteurs qui avaient fait bondir les prix au premier trimestre, une hausse qui était cependant restée momentanée, soulignait Olivier Jakob, analyste de la société suisse Petromatrix.
Quelque 100 députés du Parlement iranien ont ainsi signé lundi une proposition de loi visant à interdire le passage du détroit d’Ormuz aux pétroliers se rendant vers les pays de l’Union européenne (UE), qui impose depuis dimanche un embargo total contre le pétrole iranien.
Environ 35% du trafic maritime pétrolier mondial, notamment en provenance des pays du Golfe, transite par ce détroit stratégique. Cependant, Téhéran avait déjà menacé au début de l’année de fermer le détroit d’Ormuz, en réponse au durcissement des sanctions internationales contre le pays, soupçonné par les occidentaux de développer un programme nucléaire à visée militaire.
Mais les inquiétudes suscitées au début de l’année par ces menaces, qui n’avaient pas été mises à l’oeuvre, se sont estompées, notamment en raison d’une augmentation plus forte que prévu de l’offre de l’Arabie saoudite (premier pays exportateur mondial, ndlr) qui a facilité un grossissement des stocks dans les pays consommateurs, ajoutait M. Jakob.
Par ailleurs, une réunion de suivi technique entre l’Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) a débuté mardi à huis clos à Istanbul, visant à reprendre les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran.
Le prix du Brent échangé à Londres était de surcroît dopé par la poursuite de la grève dans le secteur pétrolier norvégien, indiquait Tamas Varga, analyste du courtier PVM. Cette grève, entamée depuis huit jours par quelque 700 employés sur deux champs de la mer du Nord, perturbe fortement la production du pays, huitième exportateur d’or noir de la planète.
Ainsi, un cargo qui devait prendre en cargaison du pétrole d’un de ces deux champs sur les trois premiers jours de juillet n’a pas pu être chargé, notait M. Varga.
Les investisseurs restaient par ailleurs sur leurs gardes avant une réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) prévue jeudi, à l’issue de laquelle elle pourrait décider de baisser son principal taux directeur mais aussi prendre de nouvelles mesures de soutien à l’économie.(Afp)