Les paras belges s'entraînent en Laponie - 16 juin 2010
La Belgique enverra au second semestre de cette année 400 para-commandos à la force alliée de réaction rapide, la NRF de l'OTAN. Ce groupement tactique ("Battle Group") s'entraîne durant trois semaines au nord du cercle polaire arctique.
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Les para-commandos belges s'entraînent durant trois semaines au "pays du soleil de minuit" en cette période estivale. Ce groupement doit en effet recevoir sa certification nationale afin d'être prêt à se déployer, du 1er juillet à fin 2010, à bref délai dans n'importe quelle partie du monde où l'OTAN déciderait de l'envoyer dans le cadre de la "NATO Response Force" (NRF, une force multinationale dotée d'un noyau de 13.000 hommes).
Cet entraînement exigeant, du 28 mai au 21 juin, se déroule "dans les conditions austères" qu'offre le camp militaire de Posanger, en Laponie, dans l'extrême nord de la Norvège, où la température descend encore régulièrement sous zéro en cette saison. Sous le nom de "Viking Express 2010", cet exercice est le plus important de l'année pour les unités para-commandos, avec au total un millier de Belges engagés.
Aux plus de 400 hommes affectés au "Battle Group" formé par le 3ème bataillon parachutiste de Tielen et le 2ème bataillon commando de Flawinne s'ajoutent en effet d'autres unités d'appui. Comme deux avions de transport C-130 "Hercules" (pour les parachutages) et six hélicoptères Agusta A109, dont certains profitent des facilités offertes par le camp de Posanger, l'Allied Training Center (ATC) et ses 400 km2, pour effectuer des tirs réels de missiles antichar TOW. Le groupement tactique mis à la disposition de la NRF sera commandé par le lieutenant-colonel Stefaan Schoemaekers, l'actuel "patron" du 3ème bataillon parachutiste de Tielen. Il s'intégrera dans un ensemble plus vaste, principalement fourni par la brigade franco-allemande (BFA) et dirigé, pour sa composante terrestre, par le quartier général de l'Eurocorps à Strasbourg (France), sous les ordres du général allemand Hans-Lothar Domröse.
Selon le "patron" de l'armée belge, le général Charles-Henri Delcour, le camp de Porsanger se révèle particulièrement bien adapté à l'entraînement que l'armée souhaite donner à ses unités para-commandos. "Le terrain est tout à fait différent" de ce à quoi nos soldats sont habitués, a-t-il expliqué samedi à un journaliste norvégien lors d'une visite sur place. Et la distance (plus de 2.000 km depuis la Belgique) permet de simuler une projection à longue distance, a ajouté le chef de la Défense (CHOD). A tel point que l'armée belge envisage d'ores et déjà de retourner l'an prochain en Laponie, mais avec des chasseurs-bombardiers F-16 pour assurer l'appui aérien aux troupes terrestres, à l'image de ce que ces avions effectuent quotidiennement en Afghanistan.
Source du texte : BELGA
Dernière édition par Admin le Ven 16 Nov 2012 - 9:26, édité 1 fois
Le député libéral, membre de la commission Défense du Parlement a accusé, dans les colonnes du journal Le Soir, le ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), de "flamandiser" l’armée, au motif que De Crem n’a invité que des experts flamands au colloque préparatoire du sommet européen informel sur la politique commune en matière de Défense, qui s’est tenue à l’abbaye Saint-Pierre à Gand.
Par ailleurs, un colloque préparatoire au sommet s’est effectivemet tenu, les 17 et 18 septembre, à l’École royale militaire, auquel ont participé sept experts belges, tous flamands. "Je trouve cela inquiétant. Et cela conforte mon idée selon laquelle De Crem est occupé à flamandiser la Défense nationale comme je l’avais relevé l’an dernier, en démontrant que sur les 33 généraux en poste, 23 étaient flamands", a conclu le député.
C’est le colonel Gennart commandant de base aérienne qui l’affirme : « les Flamands décident de tout ». Le colonel n’hésite pas à évoquer la mise à l’écart des officiers francophones des responsabilités et centres de décisions par des affectations non opérationnelles – écoles et postes à l’étranger notamment. (Source RTB-télévision).
CMI Defence CT-CV® Système d'arme (105 mm) tourelle avec canon 105 mm
armyreco - 27 avril 2010
CMI Defence conçoit et fabrique le système d'arme CT-CV armé d'un canon d'un calibre de 105 mm, l'ensemble peut être monté sur la plupart des véhicules blindés modernes. La tourelle CT-CV peut également tirer le missile antichar Falarick 105.
L'armée veut de nouvelles vestes à 125.000 euros la pièce
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08/12/2010 - La Défense veut équiper près de 5.000 militaires belges de gilets ultra modernes et intelligents, produits par Standaard et Het Nieuwsblad àdes prix excessifs.
L’armée belge souhaite acquérir 30 chars Leopard de l’armée néerlandaise, un projet dont le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V) n’est pas au courant, révèlent lundi Gazet van Antwerpen et het Belang van Limburg.
Selon diverses sources, le “patron” de l’armée, le général Charles-Henri Delcour, a discuté le mois dernier avec son collège néerlandais Peter van Uhm de cet achat.
Elle a déjà évoqué le sujet avec le ministre De Crem mais celui-ci lui avait alors assuré qu’il n’y avait aucun projet d’achat de chars. Elle affirme avoir depuis obtenu des informations complémentaires.
Polémique au sein de la Défense sur l’achat de chars néerlandais
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Belga - lundi 14 février 2011 - L’armée belge souhaite acquérir 30 chars Leopard de l’armée néerlandaise, un projet dont le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V) n’est pas au courant, révèlent lundi Gazet van Antwerpen et het Belang van Limburg.
Selon diverses sources, le “patron” de l’armée, le général Charles-Henri Delcour, a discuté le mois dernier avec son collège néerlandais Peter van Uhm de cet achat. Au cabinet du ministre de la Défense, on estime que ces rumeurs n’ont aucun sens.
D’après la parlementaire Karolien Grosemans (N-VA), il s’agit pourtant d’un projet très concret même s’il “n’y a pas encore de décision définitive”.
Elle a déjà évoqué le sujet avec le ministre De Crem mais celui-ci lui avait alors assuré qu’il n’y avait aucun projet d’achat de chars. Elle affirme avoir depuis obtenu des informations complémentaires.
Et selon les journaux flamands, trois sources proches de l’armée viennent par ailleurs de confirmer ses dires.
Armée belge : L'externalisation...de la fraude (10 millions d'euros auraient été détournés)
17.01.2012
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Un mégaprocès pour fraude à l'armée s'ouvre ce lundi matin devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. 31 prévenus, dont plusieurs gradés de l'armée. Ils sont soupçonnés d'avoir détourné au moins 10 millions d'Euros de l'armée pour leur profit personnel. Une vaste affaire de fausses factures et de pots-de-vin payés par des entrepreneurs.
Ouverture ce lundi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles d’un procès pour fraude au préjudice de l’armée. Elle aurait duré une dizaine d’années et porterait sur au moins 10 millions d’euros. 31 prévenus (dont l’ex-commandant Luc Allard, en aveux) sont appelés à comparaître. Des fournisseurs distribuaient des pots de vin en argent ou en matériel, pour obtenir des marchés et/ou pour provoquer des dépenses inutiles.
Une centaine de perquisitions ont été menées depuis mars 2004 par le parquet fédéral et par celui de Bruxelles. Les dossiers de fraude au préjudice du ministère de la Défense et de l’armée se sont accumulés. 31 inculpés dont une majorité de militaires et quelques civils se retrouvent aujourd’hui devant le tribunal correctionnel.
Au départ, un gérant de magasin à Mouscron a constaté une anomalie dans son stock, un des vendeurs établissait de fausses factures destinées à l’armée. Parmi les commandants soupçonnés de malversation : Baudouin Deru qui travaillait à la direction générale des ressources matérielles, un service d’achat où il s’occupait du budget. L’officier a mouillé plusieurs amis, à commencer par le commandant Luc Allard, en charge de budgets comme lui, mais à l’hôpital militaire. La justice a inculpé plusieurs civils également.
Six fournisseurs dans les domaines les plus divers, cela va du matériel de bureau à des ordinateurs, aux tondeuses, cuisines équipées et autres écrans plasma. Au fil de la dizaine d’audiences prévues, on devrait en savoir plus sur le système de corruption qui a sévi à l’armée de 1996 à 2005.
Selon le dernier rapport de la Banque nationale de Belgique (BNB), 1,3 millions de Belges sont payés par l’Etat (un sur trois). « Entre 2000 et 2010, l’emploi dans le secteur public a augmenté de 13% » a souligné le gouverneur de l’établissement. Et « si l’on enlève la Défense, qui a supprimé des emplois, la hausse est de 17% », a-t-il précisé.
A force de restructurations et autres plans de réforme visant à trouver des marges de manoeuvres budgétaires dilapidées ailleurs, l’armée belge a vu son format se réduire comme une peau de chagrin depuis la fin de la guerre froide, pour atteindre les 34.000 hommes (voire même 32.000). La musique est connue : il s’agit de tailler dans la masse salariale pour acheter des équipements.
Le contingent belge commencera son retrait d’Afghanistan dès l’automne 2012
18 mai 2012 – 16:49
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Actuellement, plus de 600 militaires belges sont déployés en Afghanistan, dans le cadre de la Force internationale d’asssitance à la sécurité, sous commandement de l’Otan.
Alors que la France prévoit un retrait anticipé de ses « troupes combattantes » d’ici la fin de l’année 2012, ce qui est nature à inciter d’autres pays de la coalition à en faire de même – c’est, du moins, la crainte qui est prêtées à l’administration Obama, la Belgique entend respecter l’échéance fixée lors du sommet de l’Alliance atlantique qui s’est tenu à Lisbonne en novembre 2010, laquelle prévoit la fin de la mission de combat de l’Otan en décembre 2014.
« La Belgique confirme le retrait de ses troupes d’ici la fin 2014″ a ainsi indiqué le gouvernement belge, le 16 mai, à l’issue d’une réunion en comité restreint visant à préparer le sommet de l’Otan, prévu les 20 et 21 mai à Chicago.