Admin Webmaster
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| Sujet: Guerre électronique Lun 4 Oct 2010 - 22:37 | |
| Le raid cyber d’Israël en SyrieBrouillage par cyberpiratageWritten by AGS on 4 octobre 2010 – 19 h 00 min - Comment un cyberpiratage particulièrement ingénieux permit à l’aviation israélienne d’aveugler complètement la défense anti-aérienne syrienne. - Citation :
- Depuis la guerre de Six Jours, la Syrie investit massivement dans des systèmes anti-aériens de manufacture russe couvrant tout son territoire. Certes, une bonne partie de ce matériel n’est plus de la dernière mode mais aucun pilote ne se risquerait contre probablement la plus grosse défense anti-aérienne de toute la zone Moyen-Orient et Asie centrale.
Dans la journée du 6 septembre 2007, la première phase du raid israélien consista en une attaque contre un radar syrien situé à Tall al-Abuad près de la frontière turque. Ce dispositif fut probablement brouillé électroniquement puis détruit par des bombes à guidage laser ou par des missiles anti-radar Harm. Une étape indispensable pour l’escadrille israélienne de F-15 d’escorte et de F-16 d’attaque au sol, appareils aux cellules conventionnelles (non-furtives) tenus de rester aussi indétectables que possible durant leur trajet aller-retour.
Immédiatement après cette attaque de pénétration, la quasi-totalité des stations radars syriennes fut désactivée pendant plusieurs minutes. L’interruption de leurs signaux électromagnétiques fut détectée par les avions RC-135 (des Boeing 707 de surveillance électronique) de l’US Air Force patrouillant constamment au-dessus de la péninsule arabe et du Golfe Persique.
Les F-15Is ou les F-16Is de l’Israeli Air Force (appareils de brouillage électronique) participant au raid ne peuvent à eux seuls brouiller autant de signaux sur d’aussi longues portées. En outre, la seule destruction d’une dizaine de stations radars syriennes nécessiterait une petite campagne aérienne, pour peu que les chasseurs-bombardiers israéliens y parviennent sans alerter quiconque et sans subir la moindre perte. Les éventuels accrochages avec l’aviation/la DCA syrienne et les multiples dégâts conséquents feraient vite le tour des des médias internationaux.
Des commandos israéliens auraient-ils préalablement infiltré le territoire syrien afin de neutraliser électriquement ou de détruire physiquement quelques stations radars ? Cette méthode fut utilisée par les forces spéciales américaines et britanniques aux premières heures de la Guerre du Golfe. Mais de telles interventions en profondeur auraient longtemps mobilisé beaucoup trop d’unités spéciales. Il s’agit de passer totalement inaperçu en territoire syrien, pas d’aller sauver des otages dans un aéroport ougandais désaffecté…
Toutefois, la surveillance anti-aérienne syrienne demeure très centralisée – une configuration technique typiquement russe - et utilise les bandes HF et UHF, d’où sa vulnérabilité au brouillage par déception et au cyberpiratage.
La combinaison de ces deux astuces fut réalisée grâce à un drone aérien Suter (codéveloppé par BAE Systems et L-Communications) radiocommandé par l’IAF. Ce robot localisa ultra-précisément les émetteurs radars syriens, intercepta les signaux inhérents et les renvoya à leurs sources en injectant des flux intoxicateurs de données. Ceux-ci irriguèrent ensuite la boucle interne de surveillance anti-aérienne et établirent une « liaison toxique » par laquelle des opérateurs hébreux – postés au sol, en mer ou dans les airs ? – purent corrompre cette surveillance anti-aérienne et, peut-être falsifier / effacer la signature de l’escadrille israélienne des écrans radars syriens.
Les cyberguerriers israéliens ont-ils usé de techniques comparables à celles des botnets ou des rootkits, outils de prédilection des cybercriminels et des cyberespions ? Ces prolifiques malwares permettent de corrompre, de contrôler à distance et de « zombifier » un matériel informatique à l’insu de son utilisateur. L’interruption momentanée des signaux radars évoquée plus haut préluda-t-elle une éventuelle « zombification » de la surveillance anti-aérienne syrienne ? Fut-elle la conséquence d’un hacking provisoirement poussé à l’extrême en guise de test ?
Cette opération israélienne a amplement révélé deux éléments : d’abord et essentiellement conçu comme un projecteur de force cinétique, le drone est aussi un projecteur de force cybernétique; facilitant de surcroît le cyberpiratage de systèmes informatiques non-connectés à l’internet.
Que visait donc l’aviation israélienne pour justifier une telle ruse ?
La cible était une petite centrale nucléaire en construction à Dayr a-Zawr avec le concours de la Corée du nord… qui condamna ouvertement le raid israélien alors que la Syrie était restée bouche cousue jusque-là ! Selon des officiels israéliens, le secret entourant cette cette installation nucléaire fut telle qu’aucune DCA n’avait été assignée à sa protection rapprochée.
Lancé le 11 juillet 2007 (c-à-d quelques semaines avant le raid du 6 septembre), le satellite israélien Ofeq-7 est équipé de technologies avancées d’imagerie électronique et d’une résolution multi-spectrale inférieure à 50 cm. Ainsi, l’IAF intégra recoupements cartographiques à haute définition (pour la planification de raids aériens) et guidages laser et GPS (dans l’éxecution d’attaques au sol de précision) afin de faire mouche contre l’installation nucléaire syrienne.
L’État hébreu est un habitué de ces tests in vivo des défenses anti-aériennes arabes qui, corrélativement, envoient un signal fort à Téhéran.
En 1981, l’escadrille israélienne de F-15 et de F-16 en route pour la centrale nucléaire irakienne d’Osirak survola d’abord la Jordanie, les avions se rapprochèrent suffisamment près pour imiter la signature radar d’un jet commercial. Passablement découvert par la surveillance radar syrienne lors de leurs contournements des couvertures radars ennemies, un pilote israélien parlant parfaitement arabe fit passer son escadrille pour un vol d’entraînement jordanien. À L’époque, l’aviation du royaume hachémite bénéficiait régulièrement des largesses de ses voisins arabes du fait de l’exiguïté de son espace aérien.
Leurrage visuel et intoxication verbale hier, brouillage par déception et cyberpiratage aujourd’hui : le but premier consiste à tromper l’opérateur humain posté derrière son écran.
Nul doute que des ingénieurs russes planchèrent activement sur ce raid israélien de l’été 2007 et entreprirent quelques mises à jour des défenses anti-aériennes de leurs clients syriens et iraniens |
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barbaros pacha Modérateur
Messages : 2327 Points actifs : 3048 Localisation : Alger Inscription : 17/04/2010 Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre électronique Ven 25 Mai 2012 - 18:45 | |
| Brouillage et déception radar - Citation :
- On appelle brouillage et déception radar une émission intentionnelle de signaux radioélectriques destinée à interférer dans le fonctionnement d'un radar en saturant son récepteur soit avec un bruit puissant, soit avec de fausses données. On distingue deux types de brouillage radar : mécanique et électronique.
- Brouillage mécanique - Brouillage électronique - Brouillage involontaire - Contres-mesures - Interférences - Brouillage radar non–militaire http://fr.goldenmap.com/Brouillage%20et%20d%C3%A9ception%20radar# |
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Admin Webmaster
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| Sujet: Re: Guerre électronique Mer 30 Mai 2012 - 20:05 | |
| L’Algérie pourra-t-elle contrer une guerre informatique ?Le danger se situe dans l'hébergement chez des prestataires étrangers> 29 MAI 2012 - 9:58 L'armée américaine change d'armes - Citation :
- L’annonce de la découverte d’un nouveau virus informatique retrouvé dans des milliers d'ordinateurs dans tout le Proche-Orient pose la question de la sécurité informatique dans notre pays.
A ce jour, mis à part les efforts de certaines institutions, dont notamment les services de sécurité, rien ne semble avoir été entrepris pour faire face à la nouvelle guerre cybernétique que l’Occident s’apprête à lancer contre ses «ennemis» potentiels.
L’Algérie est loin d’être à l’abri d’une attaque généralisée de ses systèmes si des mesures concrètes ne sont pas prises avant qu’il ne soit trop tard. http://www.algeriepatriotique.com/article/l-algerie-pourra-t-elle-contrer-une-guerre-informatique- Spoiler:
D’autres pays, classés par les Etats-Unis comme cible prioritaire dans leur guerre du futur, ont déjà pensé à se défendre contre tout risque de ce type. L’Iran, qui s’attend à tout moment à une agression militaire de la part d’Israël et de son protecteur de toujours, les Etats-Unis, a pris ses devants depuis plusieurs années.
En effet, plus de 90% des sites officiels de ce pays ont été rapatriés vers divers centres informatiques pour des raisons de sécurité. Quelque 30 000 sites officiels iraniens, dont ceux de plusieurs ministères, étaient auparavant hébergés chez des prestataires étrangers, essentiellement en Amérique du Nord.
L’hébergement de milliers de sites algériens à l’étranger constitue une menace permanente d’attaques informatiques.
En 2010, l’Iran a été la cible d’une de ces attaques massives qui ont infecté plusieurs dizaines de milliers d'ordinateurs d’organismes officiels dans tout le pays. L’attaque, lancée à partir des Etats-Unis et d’Israël, visait à désorganiser le programme nucléaire iranien.
L’Algérie ayant son propre programme nucléaire civil, le pays devra, selon des experts interrogés par «algeriepatriotique», créer sa propre «cyber-armée pour riposter à toute attaque informatique ennemie». «Or, regrettent nos sources, la gestion des technologies de l’information et de la communication par les responsables actuels du secteur rend le pays vulnérable ; un changement de politique et d’hommes devra intervenir au plus tôt.»
L’Iran passe pour être un exemple dans ce domaine, pour avoir bloqué immédiatement le site de «l’ambassade virtuelle» des Etats-Unis à Téhéran, qui voulait diffuser ses messages subversifs directement auprès des internautes iraniens. L’Algérie a les moyens de se défendre. Il faudra, pour cela, confier cette mission vitale à ceux qui ont en sont réellement capables. Sarah L.
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zulfikar Colonel
Messages : 1811 Points actifs : 2421 Localisation : **** Inscription : 21/03/2010 Nationalité :
| Sujet: Re: Guerre électronique Ven 1 Juin 2012 - 2:32 | |
| La Chine peut dévoiler n'importe quel secret militaire31.05.2012, 20:34 - Citation :
- L'opinion est répandue d'après laquelle les producteurs chinois qui fournissent des composantes électroniques à l'armée des Etats-Unis peuvent y insérer des surprises incroyables.
Un groupe de chercheurs de Cambridge a découvert qu'une puce utilisée dans l'électronique aussi bien civile que militaire pouvait être reprogrammée par des tiers personnes ouvrant l'acces à l'information secrète.
De telles puces sont très largement utilisées dans les domaines les plus différents depuis les centrales nucléaires jusqu'aux transports en commun. http://french.ruvr.ru/2012_05_31/Chine-securite-informationnelle-electronique/ |
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| Sujet: Re: Guerre électronique | |
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