Rappelant que par deux fois déjà en 2012, les 18 avril et 12 septembre, le PE a "dénoncé les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et réclamé l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, " la plateforme, indique qu’il a demandé aussi que soient libérés tous les prisonniers politiques sahraouis et exigé que le territoire soit ouvert aux observateurs indépendants, aux ONG et aux médias.
Elle salue le Parlement européen qui encourage également "un règlement juste et durable, sur la base du droit de la population sahraouie à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies".
"Pour la troisième fois cette année, c’est un message clair adressé au Maroc pour qu’il tienne ses engagements et reconnaisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination", écrit la plateforme dans son communiqué. "C’est aussi un message au gouvernement français pour qu’il change de position en arrêtant de soutenir le plan marocain d’autonomie qui bafoue le droit international", ajoute-t-elle.
Elle rappelle par ailleurs qu’en décembre 2011, le PE avait rejeté la prolongation de l’accord de pêche UE-Maroc qui incluait les eaux territoriales sahraouies "au mépris de la légalité internationale". Elle indique en outre que la Commission européenne prépare un nouvel accord de pêche "sans vraiment tenir compte de l’avertissement du Parlement européen".
Elle recommande ainsi que la mobilisation "doit se poursuivre pour faire échec" à ce nouveau projet par des interventions auprès des gouvernements, des autorités européennes et des parlementaires européens mais aussi en signant la pétition sur
http://www.fishelwhere.eu.".