Cinq personnes ont été tuées dans un attentat à la grenade perpétré vendredi soir près d'une mosquée de Nairobi, selon un nouveau bilan communiqué samedi matin par la police à l'AFP. «Deux autres personnes sont décédées à l'hôpital, le bilan est désormais de cinq morts», a déclaré le chef de la police de Nairobi, Moses Nyakwama, au téléphone à l'AFP.
La police et la Croix-Rouge avaient fait état de trois morts vendredi soir après le jet d'une grenade contre un groupe de fidèles sortant d'une mosquée du quartier à majorité somali de Eastleigh, à Nairobi. Six personnes étaient toujours hospitalisées hier matin, selon M.Nyakwama. «Nous avons envoyé des renforts de police sur place pour assurer la paix», a ajouté le chef de la police de Nairobi.
La police avait déjà dû disperser vendredi soir des manifestants qui étaient descendu spontanément dans la rue pour exprimer leur colère après ce nouvel attentat. Dans ce même quartier d'Eastleigh, un attentat à la bombe, cachée au bord d'une route très fréquentée, près d'un supermarché, avait provoqué mercredi la mort d'une personne, en blessant grièvement une autre. Au moins sept personnes avaient été tuées et plusieurs blessées en novembre par une attaque à la bombe contre un autobus dans le même quartier.
Attaque terroriste à Nairobi: 39 morts, 150 blessés
Par Agence | 21/09/2013 | 22:17
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Trente-neuf personnes ont été tuées et 150 blessées dans l’attaque samedi d’un centre commercial à Nairobi, a déclaré le président kényan Uhuru Kenyatta dans un allocution télévisée.
Le Kenya “a surmonté des attaques terroristes auparavant et il les vaincra à nouveau”, a déclaré M. Kenyatta dans ce message à la nation. Il a précisé avoir “personnellement perdu des membres de sa famille” dans l’attaque contre le centre commercial. Un précédent bilan faisait état de 30 morts et soixante blessés. (Agences)
A l’aube de lundi 23 septembre, une force de l’armée kényane, assistée par environ vingt commandos israéliens, a lancé une deuxième attaque contre les combattants du mouvement des Shebabs somaliens, qui se retranchent dans un centre commercial depuis samedi dernier.
L’intervention militaire israélienne dans cette opération est significative, puisque c’est la première fois qu’« Israël » annonce officiellement l’envoi d’un groupe de commandos dans un pays de la Corne de l’Afrique, où l’entité sioniste a toujours démenti toute présence de ses forces. En effet, « Israël » a toujours nié avoir une présence sur le terrain dans cette région du monde, depuis l’attaque menée par les forces érythréennes contre les iles Hneich du Yémen dans les années 90 du siècle dernier, la division du Soudan, et la grande présence israélienne dans le sud de ce pays ; mais aussi depuis le lancement du barrage « Annahda », que compte construire l’Éthiopie sur le Nil Bleue, et de ce fait, menacer la sécurité stratégique de l’Égypte en matière de ressources hydrauliques.
Cette opération militaire israélienne dans la Corne de l’Afrique, en face des côtes de la Somalie où se situe un passage stratégique pour le pétrole et les marchandises, est survenue après des décennies à l’infiltration israélienne secrète et organisée dans cette importante région du monde, considérée comme la porte du Golfe et du Moyen Orient, et comme clé pour le commerce avec les pays de l’occident, notamment ceux de l’Amérique du Nord.
Les « Israéliens » ont profité de la faiblesse de l’Égypte dans les dernières décennies pour étendre leur pouvoir dans les pays de la Corne de l’Afrique. En l’absence de toute politique égyptienne vis-à-vis de l’Afrique, « Israël » a entamé ses opérations de vente d’armes, d’appui logistique et d’entrainements, et ses projets agricoles de grande envergure dans cette région.
En 2009, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est rendu au Kenya, dans une visite visant à couronner le pouvoir israélien croissant dans ce pays.
Des journalistes africains ont indiqué à Al-Ahednews que le ministre israélien était alors accompagné d’une grande délégation d’hommes d’affaires israéliens. L’intention était d’ancrer la coopération agricole et de transmettre à l’Afrique les expertises israéliennes dans ce domaine.
Toujours selon les sources africaines, la délégation regroupait une équipe du Mossad et de l’institution Sibat, laquelle organise l’exportation des armes israéliennes. La délégation renfermait de même un représentant de la compagnie d’aviation israélienne.
Le site d’information français « La Tribune juive » avait annoncé en décembre 2012, qu’« Israël » a bâti une base militaire en Érythrée dans le but de surveiller les mouvements de l’Iran dans la mer rouge. Ce site avait attribué à des sources diplomatiques des propos, selon lesquels, des unités de la marine israélienne sont installées dans les deux golfes (Dehlok et Massawa) en Érythrée et une base d’espionnage israélienne est construite au sommet du mont « Amba Sawra ».
Les industries militaires israéliennes vendent à des pays, tel l’Éthiopie et le Kenya, des drones depuis l’année 2008, par l’intermédiaire d’un homme d’affaire israélien nommé Samuel Sterne. Cet homme dirige des affaires en Centre Afrique.
Le montant des ventes d’armes israéliennes à ces pays est estimé à 800 millions de dollars par an. L’entité sioniste vend des armes et des munitions à l’État du sud du Soudan, à l’Éthiopie et au Benin.
Kenya : la loi autorise les hommes à épouser autant de femmes qu’ils veulent
VENDREDI 21 MARS 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ
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Le Kenya a désormais légalisé la polygamie. La législation permet aux hommes d’épouser autant de femmes qu’ils le souhaitent. Les députés qui ont voté cette législation ont mis en avant les coutumes du pays, où avoir plusieurs femmes est courant.
Une nouvelle loi qui va uniquement arranger les hommes ! Désormais au Kenya, les hommes peuvent épouser jusqu’à même 1 million de femmes s’ils le souhaitent ! Les députés ont voté une loi leur permettant d’épouser autant de femmes qu’ils le souhaitent, sans en toucher mot à leur première épouse. En colère plusieurs élues ont claqué la porte du Parlement de Nairobi, ont indiqué les médias locaux.
La proposition de loi, adoptée jeudi soir très tard, formalise en droit kényan des lois coutumières. A l’origine, le texte donnait la possibilité aux épouses de s’opposer à une décision de leur conjoint d’épouser plusieurs femmes. Mais unissant leurs forces au-delà des appartenances politiques, les élus hommes ont finalement abandonné cette clause, donnant voix au chapitre aux femmes. « Quand vous épousez une femme africaine, elle doit savoir que la deuxième va suivre, puis la troisième (...) c’est l’Afrique », a expliqué devant la chambre l’un de ces élus, Junet Mohammed, cité par Capital FM.
C’est précisément l’abandon de cette clause imposant le consentement de la première épouse qui a déclenché la colère des élues au Parlement. « Si c’est bien vous l’homme dans la maison, et que vous choisissez de ramener quelqu’un d’autre - ou deux ou trois autres personnes - je pense que vous devez avoir le cran d’admettre que votre femme et votre famille ont le droit de savoir », a estimé devant la chambre l’une d’entre elles, Soipan Tuya, également citée par « Capital FM ».
« A chaque fois qu’un homme rentre à la maison avec une femme, elle est considérée comme la deuxième ou la troisième femme » a, pour sa part riposté Samuel Chepkong’a, président de la commission des Affaires juridiques et légales du Parlement, cité par le quotidien Nation. « Selon la loi coutumière, vous n’avez pas besoin de dire à votre épouse quand vous rentrez à la maison avec une deuxième ou une troisième femme. Toute femme que vous ramenez à la maison est votre femme ». Des propos qui vont sans aucun doute choquer beaucoup de femmes.