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| Sujet: Afrique Centrale: centre de renseignement commun Sam 8 Déc 2012 - 17:26 | |
| Les pays d’Afrique centrale créent un organisme commun de renseignementsPar : Djilali BENYOUB - ActualitéSamedi, 08 Décembre 2012 09:50 - Citation :
- L'UFL semble inspirer d’autres pays et régions qui ont décidé de mettre en place des mécanismes similaires avec une stratégie intégrée afin de faire face à la menace terroriste.
Le modèle mis en place par les pays du champ a déjà servi d’exemple pour la région des Grands lacs, la Somalie et, désormais, les pays de l’Afrique centrale se sont donné un délai de vingt-huit mois pour rendre opérationnel leur mécanisme d’évaluation permanente avec des points focaux spécialisés dans chaque pays.
À l’exemple du politique et de la sécurité au Gabon, les douanes, l’immigration et le contrôle aux frontières au Congo, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la justice à Sao Tomé et Principe… dans une réunion, tenue le 4 décembre, les experts de ces pays ont eu à débattre du fonctionnement de cet organisme commun de renseignements et de la coopération avec les autres organisations sous-régionales et régionales. http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-pays-d-afrique-centrale-creent-un-organisme-commun-de-renseignements-le-mujao-sur-la-liste-noire-de-l-onu-190234- Spoiler:
Le comité des sanctions de l’ONU a mis le groupe terroriste, Mujao, sur sa liste noire en tant que groupe lié à Al-Qaïda. Ce groupe, à peine né, s’est vite fait connaître avec l’enlèvement des humanitaires du camp de réfugiés sahraouis de Rabouni ; il a revendiqué l’enlèvement des diplomates algériens du consulat de Gao ainsi que les deux attentats à la voiture piégée qui ont ciblé le siège du commandement de la gendarmerie à Tamanrasset et Ouargla.
Cette reconnaissance vient en écho aux demandes de l’Algérie et de l’Unité de fusion et de liaison (UFL) qui ont plaidé pour l’inscription de ce groupe “narcoterroriste” sur la liste noire au même titre que les autres groupes terroristes.
Cela intervient dans un contexte marqué, d’une part, par la décision du Conseil de sécurité de l’ONU d’avaliser le recours à une intervention militaire pour rétablir l’intégrité territoriale du Mali, d’autre part, les fractures enregistrées dans les groupes Aqmi et Mujao avec la défection de Mokhtar Belmokhtar qui a annoncé la création d’un autre groupe “les Signataires du sang” et Billal Hicham alors que sur le terrain, les distances entre les différents groupes se sont creusées davantage. Le Mujao et le MNLA se sont affrontés à plusieurs reprises. Et c’est une nette évolution que la distance franchement prise par les deux groupes locaux,
Ansar Edine et le MNLA avec les groupes terroristes sévissant depuis des années au Nord-Mali. La population, qui a rejeté la présence des groupes terroristes, s’oppose également à l’intervention occidentale au moment où les acteurs de la crise malienne se sont retrouvés à Ouagadougou et se sont entendus sur un smic pour entamer les négociations.
Par ailleurs, l’UFL semble inspirer d’autres pays et régions qui ont décidé de mettre en place des mécanismes similaires avec une stratégie intégrée afin de faire face à la menace terroriste.
Le modèle mis en place par les pays du champ a déjà servi d’exemple pour la région des Grands lacs, la Somalie et, désormais, les pays de l’Afrique centrale se sont donné un délai de vingt-huit mois pour rendre opérationnel leur mécanisme d’évaluation permanente avec des points focaux spécialisés dans chaque pays. À l’exemple du politique et de la sécurité au Gabon, les douanes, l’immigration et le contrôle aux frontières au Congo, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la justice à Sao Tomé et Principe… dans une réunion, tenue le 4 décembre, les experts de ces pays ont eu à débattre du fonctionnement de cet organisme commun de renseignements et de la coopération avec les autres organisations sous-régionales et régionales.
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